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Étude et projet d'édition du recueil de l'origine de la langue et poésie française, ryme et romans de Claude Fauchet / Study and project of edition of the Compilation of the origin of the French language and poetry, Rhyme and Novel of Claude Fauchet (1581)

Pénot, Alexandra 15 December 2016 (has links)
Ce projet d’édition et d’étude du Recueil de l’origine de la langue et poesie françoyse, Ryme et Romans. Plus les noms et sommaires des œuvres de CXXVII. poetes françois, vivans avant l’an M. CCC. de Claude Fauchet est accompagné d’un commentaire du livre I. Publié en 1581, le Recueil de Claude Fauchet se donne pour mission de retracer l’origine de la poésie, de la langue française, de la rime et du roman ; un objectif précisé dès son titre et auquel répond le livre I. C. Fauchet entreprend de retracer ces genèses multiples sous un angle nationaliste. La haute estime qu’il a vis-à-vis de son pays transparaît à de nombreuses reprises, notamment lorsqu’il développe l’exportation internationale de la culture française, l’influence des poètes français sur leurs condisciples européens, la précocité littéraire de la langue vernaculaire française, etc. Toutes ces informations sont données selon une progression diachronique : sont d’abord précisées l’origine de la parole, puis celle du langage et de la langue, vient ensuite la diversification de celle-ci en idiomes divers et enfin les causes expliquant les mutations dont ils sont l’objet. Sont également développées dans le Recueil l’émergence et l’évolution de la poésie : sa naissance est dite grecque grâce à l’excellence des productions helléniques qui ont servi de modèles aux Romains. C. Fauchet distingue ensuite deux types de poésie : celle de langue latine et celle de langue vernaculaire. Alors que la première répond à un impératif de mesure et de quantité ; la seconde nécessite quant à elle de la mesure et du son. Pour cette raison, c’est à la poésie vernaculaire que revient l’émergence de la rime. L’ensemble des réflexions qui constituent le Recueil sont par ailleurs traitées de manière scientifique : C. Fauchet prouve sans cesse ce qu’il affirme par la caution d’auteurs et de textes variés manifestant l’étendue de son érudition ; il s’oppose également à tout ce qui relève du mythe et de l’invraisemblance, préférant aux discours fabuleux des explications rationnelles. En tant qu’humaniste, C. Fauchet tient à diffuser largement ses savoirs, c’est pour cette raison qu’il traduit presque systématiquement les citations qu’il emprunte, que celles-ci soient grecques, latines ou en vieux-haut-allemand. En aucun cas, le Recueil ne se veut polémique : chacune des positions est subtilement exposée et les réprobations deC. Fauchet sont toujours exprimées avec modération. Le Recueil est donc une œuvre riche, traitant de thèmes variés, et engagée dans la défense de la langue française. C’est d’ailleurs afin d’en conserver les premiers monuments littéraires que le livre II trouve sa raison d’être : afin de les préserver, C. Fauchet a recopié de nombreux extraits de textes de trouvères antérieurs à 1300 ; c’est uniquement grâce à lui que certains ont été conservés. / This project of an edition of the Recueil de l’origine de la langue et poesie françoyse, Ryme et Romans. Plus les noms et sommaires des œuvres de CXXVII. poetes françois, vivans avant l’an M. CCC by Claude Fauchet comes with a commentary of the first book. Published in 1581, le Recueil, is expected to trace the origin of poetry, of the French language, rhyme, and novel : an objective which is clearly set in its title and accomplished in the first book.C. Fauchet undertakes this multiple genesis under a nationalist point of view : all of his work is tinged with patriotism. The high esteem he has for his country shows on numerous occasions, especially when he explains the international export of French culture, the influence of French poets on their European peers, the literary precocity of its vernacular language, etc. All these elements are unfolded in a diachronic progression : first the origin of the word and that of language ; then comes its diversification in various idioms ; and, finally, the causes for these variations. Also developed in the Recueil, is the emergence and evolution of poetry, said to be of Greek origins thanks to the excellence of Greek productions, which have served as models to the Romans. C. Fauchet makes a distinction between two types of poetry: Latin and vernacular. While the first addresses the need for measure and quantity, the latter requires measure and sound. For this reason, rhyme blooms in vernacular poetry. Besides, the sum of reflections which make up the Recueil are treated scientifically :C. Fauchet constantly proves what he says by the authority of authors and various texts demonstrating the extent of his erudition ; he also opposes anything mythical or implausible, preferring rational explanations to fables. As a humanist, C. Fauchet wishes to widely disseminate his knowledge ; this is why he almost invariably translates his quotes from Greek, Latin or Old High German. In no case is the Recueil meant to be controversial : each position is subtly exposed and C. Fauchet’s disapproval is always expressed with moderation. Therefore, the Recueil is a rich work, covering various themes, and is committed to the defence of the French language. It is also in the preservation of the first literary monuments that the second book finds its reason for being : to preserve them, C. Fauchet has copied many extracts from texts written by trouvères prior to 1300 ; it is exclusively thanks to him that some are preserved.
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Belle Musique and Fin' Amour: Thibaut de Champagne, Gace Brulé, and an Aristocratic Trouvére Tradition

Bly, Emily 12 1900 (has links)
Many consider Gace Brulé (c1160-c1213) and Thibaut IV, Count of Champagne, (1201-1253) to have been the greatest trouvères. Writers on this subject have not adequately examined this assumption, having focused their energies on such issues as tracking melodic variants of individual works as preserved in different song-books (or chansonniers), the interpretation of rhythm in performance, and creation of modern editions of these songs. This thesis examines the esteem enjoyed by Gace and Thibaut in both medieval and modern times which derives from their exemplarity of, rather than difference from their noble contemporaries.
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L’auteur au temps du recueil : repenser l’autorité et la singularité poétiques dans les premiers manuscrits à collections auctoriales de langue d’oïl (1100-1340).

Stout, Julien 04 1900 (has links)
Cette thèse entend proposer une analyse originale du phénomène connu mais polémique que constitue l’introduction de la notion d’auteur dans la littérature de langue française au Moyen Âge. Il s’agira d’essayer de contribuer à repenser la signification poétique, culturelle et historique de ce moment particulier où l’auteur – c’est-à-dire l’attribution d’un texte ou d’une série de textes à un nom propre donné – s’est imposé pour la première fois comme un critère structurant et primordial dans la production et surtout la transmission des textes de langue française dans les manuscrits médiévaux. Usant du concept foucaldien de fonction-auteur, des théories de la réception et du paratexte, ainsi que de la « Nouvelle Codicologie », l’approche déployée ici aborde l’auteur en tant que construction textuelle et éditoriale signifiante au sein d’un corpus de recueils littéraires de langue d’oïl où la volonté de construire des figures d’auteurs par les éditeurs de ces ouvrages est à la fois claire et indiscutable. Partie à l’origine d’un examen systématique de la tradition manuscrite d’environ 320 noms de poètes de langue d’oïl actifs entre 1100 et 1340, l’analyse se concentre principalement sur 25 manuscrits contenant des collections auctoriales dédiées à 17 poètes, dont le nom est associé avec insistance à une série de textes copiés les uns à la suite des autres. Parmi ces auteurs, on trouve les célèbres Chrétien de Troyes, Rutebeuf et Adam de la Halle, mais aussi Philippe de Thaon, frère Angier, Guillaume le clerc de Normandie, Pierre de Beauvais, Philippe de Remi, Gautier le Leu, Jacques de Baisieux, Geoffroi de Paris, Jean de l’Escurel, Baudouin de Condé, Jean de Condé, Watriquet de Couvin et Nicole Bozon. La présente analyse tente de nuancer et de dépasser la lecture répandue selon laquelle ces manuscrits à collections auctoriales individuelles constitueraient, de concert avec les fameuses biographies de troubadours et les chansonniers de trouvères, souvent présentés comme leurs « ancêtres », les débuts balbutiants d’une vaste épopée de l’avènement de l’« auteur moderne », annonciateur tout à la fois d’une « subjectivité littéraire », d’une « esthétique autobiographique » et d’un contrôle accru des auteurs historiques, réels, sur la transmission manuscrite de leurs propres œuvres. Tout en offrant une mise à jour contextuelle et matérielle – données originales à l’appui – concernant la dimension collaborative de la genèse de ces recueils et le caractère modulaire de leur transmission, on montrera qu’ils sont le fruit d’un dialogue nourri avec le modèle livresque latin et pluriséculaire de l’auctor – qui est à la fois un auteur, un garant de la vérité (auctoritas) et un ambassadeur prestigieux de la grammaire –, ainsi qu’avec l’antique exemple d’œuvres dites « biobibliographiques », qui décrivent la vie et l’œuvre d’auteurs illustres et exemplaires, comme le fait le De viris illustribus de saint Jérôme. Les manuscrits étudiés usent à répétition de ce modèle ancestral de la biobibliographie (« la vie et l’œuvre ») pour mettre en scène un face-à-face entre auteurs de langue d’oïl et auctores. Or cette mise en regard s’avère d’autant plus intéressante que, contrairement à ce qu’on observe pour les troubadours, considérés très tôt comme de nouveaux auctores illustres en langue vulgaire, dignes de cautionner l’excellence de la poésie et de la grammaire d’oc, elle ne prend pas uniquement, en français, la forme d’une imitation ou d’une adaptation de modèles anciens. En fait, l’analogie avec les auctores donne lieu à des exercices savants, autoréflexifs et parfois ironiques sur la fabrique éditoriale, poétique et épistémologique du type d’auteur et d’auctoritas qui peuvent (ou non) être bâtis dans des recueils en langue d’oïl, idiome qui était encore dépourvu à l’époque (1100-1340) de véritable grammaire, et où fleurissaient en revanche les genres littéraires de divertissement comme le roman, où l’on explorait la porosité des frontières entre le vrai et le faux, entre le bien et le mal. Plus qu’un pas pris dans la direction d’un sacre inéluctable, l’« invention de l’auteur français » à laquelle procèdent les recueils étudiés est un geste pétri des incertitudes et des interrogations de ceux qui le posaient, et qui en mesuraient la profonde vanité au regard de Dieu et de la mort. / This thesis aims to provide an original analysis on an often studied yet controversial issue: the introduction of the notion of authorship in French language medieval literature. The objective here is to reconsider the poetic, cultural, and historical signification of the particular moment when the author – understood here as the attribution of a text or of a series of texts to a proper noun – first became an essential structuring criteria in the production, and more importantly, in the transmission of French-language texts through medieval manuscripts. Using Michel Foucault’s concept of fonction-auteur, theories of reception and of the paratext, as well as New Codicology, this thesis will consider the author as a signifying textual and editorial construction within several literary collections written in langue d’oïl, in which the editors clearly and undeniably sought to construct figures of the author. Based on the systematic examination of the manuscript tradition of approximately 320 names of langue d’oïl poets, who were active between 1100 and 1340, this analysis will focus primarily on 25 manuscripts containing authorial collections dedicated to 17 poets, whose names are strongly associated with a series of texts that are copied one after the other. Among these authors are the famous Chrétien de Troyes, Rutebeuf and Adam de la Halle, as well as Philippe de Thaon, frère Angier, Guillaume le clerc de Normandie, Pierre de Beauvais, Philippe de Remi, Gautier le Leu, Jacques de Baisieux, Geoffroi de Paris, Jean de l’Escurel, Baudouin de Condé, Jean de Condé, Watriquet de Couvin and Nicole Bozon. This thesis attempts to question and ultimately discard the common conception according to which the manuscripts containing individual authorial collections constituted – along with the famous biographies of the troubadours and the chansonniers of the trouvères, often considered as their « ancestors » – the timid beginnings of the rise of the « modern author », himself a prequel to « literary subjectivity », « autobiographical aesthetics » and an ever stronger control exerted by actual empirical authors over the manuscript transmission of their own works. While offering contextual and material updates – supported by original data – regarding the collaborative process that went into the creation of these collections, as well as the modular aspect of their reception, this thesis will show that these collections were formed through a rich dialogue with the centuries-old latin model of the auctor – who is at once an author, a guardian of truth (auctoritas) and a prestigious ambassador of grammar –, as well as with the antique tradition of « biobibliographical » texts, dealing with the life and works of famous and exemplary authors, such as De viris illustribus, by saint Jerome. The manuscripts studied here repeatedly used this ancient model of biobibliography (« the life and works ») in order to stage a competition between authors writing in langue d’oïl and auctores. This confrontation is particularly interesting when one considers that – contrary to what may be observed in the case of the troubadours, who were quickly seen as the new illustrious vernacular auctores, worthy of vouching for the excellency of langue d’oc poetry and grammar – , we are not simply dealing here with a form of imitation or adaptation in French of ancient models. In fact, the analogy with auctores allows for autoreflexive and sometimes ironic learned exercises, dealing with the editorial, poetic and epistemological creation of the type of author and auctoritas in manuscript collections in langue d’oïl, an idiom which at the time (1100-1340) lacked a true grammar, yet was used in various literary genres meant for entertainment, such as romance, which explored the evanescent barriers between truth and lies, good and evil. Rather than a small step in the long path towards an inevitable coronation, the « invention of the French author » undertaken by these collections constitutes an action that reflects all the uncertainty and interrogations of those who undertook it, while being fully convinced of its utter vanity in the eyes of God and death.

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