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L'attitude des dirigeants est-allemands envers la perestroïka de 1985 à 1989

Vallières, Julie January 2004 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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L'image des scientifiques à travers le cinéma soviétique ou la représentation cinématographique de l'aspect scientifique de l'idéologie marxiste-léniniste

Maurice, Stéphane January 2002 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Événements, histoire et mémoire la crise de l'identité russe dans le film "Anna 6-18" du réalisateur Nikita Mikhalkov (1980-1993)

Maurice, David January 2010 (has links)
Le cinéma constitue un outil de représentation culturel très complet et complexe, de par la juxtaposition de l'image et du son au récit principal, mais aussi, car il permet de comprendre l'image qu'un individu et/ou une société véhicule d'elle-même et des autres.Le cinéma met en scène le présent d'un groupe ou d'une société, définit son rapport au passé et détermine un horizon d'attentes, des craintes et des espoirs pour le futur. C'est pourquoi le cinéma a été considéré très tôt par Lénine comme le support par excellence de la propagande d'État en Union soviétique, et ce, dès les premières années de la révolution, dans l'optique de favoriser la création de l'homme nouveau. Cette industrie, qui fut très florissante au XXe siècle, notamment en URSS, a permis de modeler et d'alimenter les consciences nationales un peu partout à travers le monde, et ce, plus particulièrement dans les périodes de crises et de transitions politiques et de transformations sociales. Dans ce contexte, le film Anna 6-18, du réalisateur Nikita Mikhalkov, tourné entre 1980 et 1993, une période de transition politique, économique, idéologique et sociale en URSS/Russie, constitue une oeuvre particulière puisque située au carrefour du documentaire, du pamphlet politique et du film de fiction. Alors que la décennie gorbatchévienne constitue une phase d'anamnèse des périodes sombres du passé soviétique, où le cinéma joue un rôle important dans la réminiscence des atrocités commises par l'État stalinien, le film de Mikhalkov, parut en 1993, correspond plutôt au désir de l'élite russe de mettre un terme à la crise de l'identité russe, de se dissocier du passé soviétique et de renouer avec l'histoire de la Russie tsariste afin de remplacer le dogme communiste par un retour aux valeurs orthodoxe. L'analyse de la démarche du réalisateur, de son bagage familial et de l'utilisation qu'il fait du passé prérévolutionnaire de ses ancêtres, des événements qu'il sélectionne et des personnes qu'il présente, devient alors des plus pertinente pour saisir l'univers des représentations chez Nikita Mikhalkov.
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La lutte finale : l'URSS dans le débat politique et intellectuel en France de 1975 à 1991 / The final struggle : USSR in political and intellectual debate in France between 1975 and 1991

Chauvin, Hervé 05 October 2012 (has links)
Depuis son origine, l'Union soviétique n'a cessé d'être en France l'objet d'un vif débat politique et intellectuel, un lieu de transposition des affrontements idéologiques hexagonaux. Alors que deux images contradictoires de l'URSS se sont formées au XXe siècle – celle de l'incarnation du socialisme et celle d'une dictature repoussante – la décennie qui débute en 1975 voit le triomphe en France de l'image noire du régime soviétique, dont le bilan est jugé complètement négatif, malgré une courte période d'interrogations suscitée par les réformes gorbatchéviennes. Cette évolution est le résultat d'un intense affrontement politique et idéologique hexagonal autour de la « réalité » du socialisme soviétique au moment où l'Union de la gauche propose un projet socialiste pour la France : l'Union soviétique se retrouve alors étroitement imbriquée dans les débats politiques, syndicaux, intellectuels français, constituant alors la ligne de démarcation principale entre communistes et non-communistes. La réintroduction du concept de totalitarisme, l'identification à la lutte de la dissidence est-européenne et la dénonciation de l'impérialisme soviétique pendant la période de « guerre fraîche » constituent les différentes facettes de cette lutte dont le résultat est le développement d'un fort antisoviétisme en France, allant jusqu'à une certaine remise en cause des relations bilatérales. L'amalgame entretenu entre les deux socialismes – de l'Est et de l'Ouest – contribue à la fois à la marginalisation du Parti communiste français qui peine à redéfinir ses relations avec les partis frères, de l'affirmation du « socialisme aux couleurs de la France » au bilan « globalement positif » des pays de l'Est, mais affecte aussi de manière plus générale l'idée de socialisme en France. Après des années de sympathie pour le communisme, les intellectuels français basculent massivement dans un anticommunisme virulent: la substitution du binôme capitalisme/socialisme au profit du couple démocratie/totalitarisme se traduit par l'abandon des traditions révolutionnaires de la gauche française. La vision libérale de l'histoire triomphe alors, entraînant une condamnation totale et définitive du régime soviétique qui précède, de loin, sa fin en 1991. / From its beginning, the Soviet Union has always been the subject of a fierce political and intellectual debate in France, a place on which ideological French confrontations were transfered. During the 20th century, two conflicting images of USSR were created – the embodiment of socialism and of a repulsive dictature – but after 1975 the dark image of the soviet system prevails. Its assessment is judged as completely negative, despite Gorbachev's era of reforms. This change is the result of an intense political and ideological French confrontation about what soviet socialism really is at the time when the Union of the Left is putting forward a socialist project for France : thus, the Soviet Union becomes closely interlocked in any debate in French political parties, unions and intellectual circles, acting as a dividing line between communists and others. The reintroduction of the concept of totalitarianism, the identification to the fight of Eastern Europe dissidents and the highlighting of soviet military imperialism during the second cold war are the different parts of this fight which results in the growth of a strong anti-sovietism in France and in a kind of adjournment of bilateral relations with the USSR. The amalgam between western and eastern socialism leads to the marginalization of the French Communist Party, which is not able to redefine its relations with the eastern sister parties, from the French way to socialism (“socialisme aux couleurs de la France”) to the globally positive assessment of Eastern socialist countries. It also affects the general idea and contents of socialism in France. After years of sympathy for communism, French intellectuals massively swing to an acerbic anticommunism: the opposition between capitalism and socialism is replaced by the one between democracy and totalitarianism, and, because of that, French Left revolutionary traditions are abandoned. At that point, the liberal vision of history prevails, and leads to the total and definitive condemnation of the soviet regime, preceding by far its end in 1991.
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La cité scientifique de Doubna : de la "ville idéale" soviétique à la vitrine du renouveau de la Russie contemporaine, étude d'un territoire d'innovation mis au service d'un discours de puissance

Limonier, Kevin 28 November 2014 (has links)
Depuis sa fondation officielle en 1956, la ville de Doubna s'est développée dans des conditions exceptionnelles. A l'époque soviétique, elle était l'un des principaux centres de recherche nucléaire du monde socialiste, et de nombreux étrangers y vivaient. Après 1991, cette « vitrine » d'un système désormais disparu a su négocier la transition des années 1990 en misant sur le développement des hautes technologies. Dans les années 2000, le pouvoir central s'est intéressé aux succès de cette ville dans un contexte de mise en scène du renouveau de la Russie comme grande puissance capable de surmonter les défis de la transition post-soviétique. Moscou y a financé de très importants chantiers d'aménagement afin de capitaliser le « potentiel intellectuel et scientifique » hérité de l'époque soviétique, si bien que la presse a pu qualifier Doubna de « Silicon Valley » russe. Aujourd'hui, cette petite ville transformée par les programmes fédéraux de relance est néanmoins confrontée à d'importants problèmes, comme celui de la corruption et d'une défiance grandissante de la population vis-à-vis du pouvoir. Grâce à la méthode géopolitique ce travail se propose de questionner, à travers une étude monographique détaillée, les processus ayant conduit à la constitution d'un territoire d'exception, et de comprendre comment cette représentation méliorative est utilisée par divers acteurs dans des rivalités de pouvoir à plusieurs échelles géographiques. Plus largement, l'objet de ce travail est d'analyser les dynamiques de production et d'instrumentalisation de l'idée de « puissance » russe à travers l'étude d'une ville qui fut créée pour l'incarner dans le domaine scientifique et technologique. / Since it was officially founded in 1956 at 120 km north from Moscow, the city of Dubna's development is exceptionnal. During the Soviet era, this city was one of the major nuclear research centers of the socialist world. After the collapse of USSR, this former « showcase » of a disappeared system managed to survive as an exception by developping high-tech industries. In the 2000s, central power became interested by this small city, as it could be useful for its strategy of putting the country back as a « major world power ». Thus, Moscow funded many important projects in Dubna, especially for capitlizing « scientifical and intellectual potential » inherited from the Soviet era. Today, this town is so transformed by this massive funding policy that it has been called « Russian Silicon Valley » for a while. But Dubna is facing many problems, like corruption or a growing disapproval of political elites by the population. Thanks to the geopolitical approach, this work interrogates the processes that led to the creation of territory presented as exceptionnal, and how this representation of exception is used by several actors in rivalries of power at different geographical scales. In a wider perspective, the purpose of this work is to analyse production and exploitation of the official russian idea of « power » throught the case study of a city that was created to fulfill this aspiration.
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À la recherche d'une nouvelle vision de l'histoire russe du XXème siècle à travers les manuels scolaires de la Russie postsoviétique (1991-2016) / Looking for a new vision of 20th century Russian history : Analysis of secondary school history textbooks in post-Soviet Russia (1991-2016)

Konkka, Olga 25 June 2016 (has links)
La révolution mémorielle qui a marqué la période de la Glasnost, puis la fin de l’URSS ont mis l’enseignement russe devant l’obligation de revoir le contenu des manuels scolaires d’histoire, ainsi que les modalités de leur fonctionnement. Dans les années 1990, la recherche d’une nouvelle grille de lecture de l’histoire nationale du 20ème siècle, enseignée durant les dernières années du curriculum scolaire russe, se trouvait au cœur des débats sur les manuels d’histoire. Les auteurs de ces derniers, qui agissaient désormais dans le cadre de l’économie du marché, oscillaient entre le rejet de l’héritage du passé et la persistance des représentations et approches soviétiques. Depuis le début des années 2000, de multiples injonctions et discours des présidents de la Fédération de Russie (Vladimir Poutine et Dimitri Medvedev) et de leurs ministres ont démontré la volonté de contrôler le choix et le contenu des manuels. Tout cela laissait soupçonner que les autorités politiques avaient l’intention d’instrumentaliser l’histoire nationale, et plus particulièrement celle du 20ème siècle, dans le but d’assurer leur légitimité. De nombreux changements apparaissant dans les manuels des années 2000 et 2010 (tels que la réévaluation de la figure de Staline, le renforcement de l’image de l’Etat fort, le retour de l’idée de l’hostilité de l’Occident ou encore la justification de la géopolitique russe et soviétique) semblent confirmer l’hypothèse selon laquelle le gouvernement cherche à déculpabiliser l’histoire tout en offrant une légitimité historique à sa politique. Cependant, l’analyse des textes de plus de 70 manuels d’histoire postsoviétiques et du contexte de leur publication nous plonge au cœur d’un processus complexe, impliquant de nombreux acteurs. / The revolution in public consciousness that marked the period of Glasnost, and the USSR collapse that followed, compelled Russian Ministry of Education to review the content of history textbooks, as well as the whole process of textbook writing. In the 1990s, the debate on history textbooks focused on the search for a new view of 20th century Russian history taught in the final years of the Russian secondary school curriculum. The textbook authors, now working in the context of the market economy, vacillated between rejection of the legacy of the past and a persistently Soviet point of view. Since the early 2000s, several directives and speeches of Russian presidents Vladimir Putin and Dmitry Medvedev and their ministers have demonstrated the government’s willingness to control the available range of history textbooks and their content. The directives and speeches suggest that political authorities intended to exploit national history, particularly that of the 20th century period, in order to assert their legitimacy. In fact, we can observe many changes in textbooks from the 2000s and the 2010s, such as the re-evaluation of the historical figure of Stalin, the strengthening of the image of a strong State, the return of the concept of Western hostility and the justification of Russian and Soviet geopolitics. This seems to confirm the hypothesis that the government seeks to whitewash the national history while providing its policy with historical legitimacy. However, an analysis of the texts of more than 70 post-Soviet history books and the context of their publication reveals a complex process involving many different actors.
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Des subjectivités homosexuelles à l’époque soviétique tardive : entre solidarités et culture du soupçon / Homosexual Subjectivities of the Late Soviet Period : between Solidarity and Culture of Suspicion.

Clech, Arthur 16 November 2018 (has links)
Des femmes et des hommes ayant vécu un désir homosexuel à l’époque soviétique tardive (1960-1985) articulent un discours sur soi marqué par un ethos soviétique du secret. Sans être totale, l’atomisation stalinienne des sociétés soviétiques a empêché la formation d’identités et de communautés homosexuelles. Il est dès lors essentiel de prendre la mesure de la rareté du discours disponible sur l’(homo)sexualité pour saisir la singularité des rapports à soi que l'on peut entretenir lorsqu'on vit un désir homosexuel à l’époque soviétique tardive. Des subjectivités homosexuelles existent face à l’opprobre, mais elles n'intériorisent pas nécessairement de sentiment de honte. À un régime général de non-savoir inauguré par le stalinisme, répond un discours sur soi au sein duquel des femmes et des hommes se constituent comme sujet·te·s de leur désir homosexuel, s’affrontant à une pathologisation et une criminalisation communes dont ne rendait pas compte la déclinaison genrée induite par un discours médico-légal méconnu. Des textes de discours sur soi énonçant un « je » ou un « nous » homosexuel, des ego documents, le manifeste d’Evgueni Kharitonov, mais surtout des entretiens en Russie et en Géorgie attestent d’un commun, dans l’humour, le langage et les solidarités partagées, en butte à l’héritage stalinien d’une culture du soupçon, à une différenciation sociale accrue à cette période et à de fortes assignations genrées. Ces subjectivités puisent dans une identité supranationale soviétique pour se dire, tout en se positionnant vis-à-vis de modèles nationaux, autour par exemple de la question juive. / The concern here is with how women and men who lived and expressed their homosexual desire during the late Soviet period (1960-1985) articulated a discourse on self marked by a Soviet ethos of secrecy. The Stalinist atomization of Soviet societies, without being total, prevented the formation of homosexual communities and identities. If we are to grasp the singular character of relations to self which gave expression to homosexual desire and experience during the late Soviet period, we must therefore take full measure of the rarity of discourses available on (homo)sexuality. Homosexual subjectivities within the Soviet context existed in the face of opprobrium without necessarily internalizing the feeling of shame which such opprobrium might occasion. In response to a general regime of non-knowledge inaugurated by Stalinism, a discourse on self emerged through which women and men constituted themselves as subjects of their homosexual desire. They confronted a common pathologization and criminalization, a fact not registered by the gendered declination of subjectivities as the product of a legal-medical discourse which is itself poorly recognized. Texts expressing a discourse on self relating to a homosexual ‘I’ or ‘we’, ego documents, the manifesto of Evgueni Kharitonov and, above all, interviews conducted in Russia and Georgia attest to shared resources of humour, language and a background of solidarity formed in reaction to and against the Stalinist heritage of suspicion, the heightened social differentiation of the period and strong gender assignations. These subjectivities draw upon a supranational Soviet identity, while also positioning themselves in relation to national models, when addressing, for example, the ‘Jewish question’.
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Les relations internationales soviétiques à l’ère de la sécurité collective : étude comparée de l’historiographie et de manuels de Cégep

Beauchamp-Léveillé, Simon 06 1900 (has links)
Ce mémoire se veut être un alliage de connaissances historiques théoriques et de leur mise en application dans un contexte académique de niveau collégial. L’objet principal est de comparer l’historiographie savante, écrite par des historiens chercheurs, au contenu de quatre manuels de Cégep, rédigés par des pédagogues de formation historienne, à propos des relations internationales soviétiques à l’ère de la sécurité collective. / This thesis aims to be an alloy of historical and theoretical knowledge and of their implementation in a collegial academic context. Its main purpose is to compare the scholarly historiography content, written by historians, researchers, to an extract of four College Manuals, written by teacher training historians, about Soviet international relations at the era of collective security.
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Le système et la législation archivistiques en Russie : 20 ans après la fin de l’Union Soviétique

Barreau, Ivan 07 1900 (has links)
Ce mémoire a été réalisé dans le cadre d'un séjour de recherche à l'Université d'État des Sciences Humaines de Russie (RGGU), Moscou. / Pour gérer les complexes documentaires générés au cours de son histoire, chaque pays crée un système archivistique constitué d’organes directeurs, de centres de conservation ainsi que d’institutions auxiliaires. Ce système interagit avec les gouvernements pour la gestion des documents des organismes d’État ainsi que des archives historiques. Il se développe différemment suivant les aléas de l’évolution politique, sociale et économique nationale. Au XXe siècle, l’Union Soviétique possédait un système archivistique original, basé sur des principes maximalistes de centralisation totale des archives. Au début des années 1990, la transition politique et économique a provoqué une série de changements pour le système archivistique russe : introduction d’une législation archivistique, apparition d’un secteur privé, etc. Plus largement, le cas russe a posé la question de l’adaptation des systèmes archivistiques face au changement historique. Ce mémoire veut donner un aperçu des changements survenus dans le système archivistique russe de 1991 à 2011, à travers une étude du contexte historique, une analyse quantitative et qualitative de l’évolution de la législation archivistique, une analyse de contenu des principaux actes de cette législation, ainsi qu’un aperçu de la situation des services d’archives non-étatiques, pour illustrer l’ampleur des changements apportés au système. Grâce à ces différentes étapes, ce mémoire rendra plus compréhensibles les processus d’adaptation du système archivistique russe, en illustrant notamment l’apparition et le contenu de la législation archivistique, ses effets et les problèmes rencontrés. Il montrera finalement la dynamique particulière établie entre l’ancien et le nouveau. / To administrate the records complexes generated during their history, countries create archival systems, composed of leading organs, conservation centers and auxiliary institutions. These systems interact with governments for the management of State’s organisms’ and historical records. They develop differently according to the circumstances of national political, social and economical evolution. During the 20th century, the Soviet Union possessed a unique archival system, based on maximalist principles of total archives’ centralisation. At the beginning of the 90’s, the political and economical transition provoked a succession of changes for the Russian archival system: introduction of an archival legislation, apparition of a private sector, etc. To a large extent, the Russian case illustrates the question of the adaptation of archival systems facing historical changes. The present thesis aims to give an overview of the changes that happened in the Russian archival system from 1991 to 2011, with a study of the historical context, a quantitative and qualitative analysis of the archival legislation’s evolution, a content analysis of the main acts of this legislation, and also an overview of the non-state archives’ situation, to illustrate the magnitude of the changes brought to this system. Thanks to these different steps, this thesis will allow a better comprehension of the adaptation’s processes of the Russian archival system, by illustrating the apparition and the content of the archival legislation, its effects and the problems encountered. It will show finally the special dynamics between the old and the new.
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Le système et la législation archivistiques en Russie : 20 ans après la fin de l’Union Soviétique

Barreau, Ivan 07 1900 (has links)
Pour gérer les complexes documentaires générés au cours de son histoire, chaque pays crée un système archivistique constitué d’organes directeurs, de centres de conservation ainsi que d’institutions auxiliaires. Ce système interagit avec les gouvernements pour la gestion des documents des organismes d’État ainsi que des archives historiques. Il se développe différemment suivant les aléas de l’évolution politique, sociale et économique nationale. Au XXe siècle, l’Union Soviétique possédait un système archivistique original, basé sur des principes maximalistes de centralisation totale des archives. Au début des années 1990, la transition politique et économique a provoqué une série de changements pour le système archivistique russe : introduction d’une législation archivistique, apparition d’un secteur privé, etc. Plus largement, le cas russe a posé la question de l’adaptation des systèmes archivistiques face au changement historique. Ce mémoire veut donner un aperçu des changements survenus dans le système archivistique russe de 1991 à 2011, à travers une étude du contexte historique, une analyse quantitative et qualitative de l’évolution de la législation archivistique, une analyse de contenu des principaux actes de cette législation, ainsi qu’un aperçu de la situation des services d’archives non-étatiques, pour illustrer l’ampleur des changements apportés au système. Grâce à ces différentes étapes, ce mémoire rendra plus compréhensibles les processus d’adaptation du système archivistique russe, en illustrant notamment l’apparition et le contenu de la législation archivistique, ses effets et les problèmes rencontrés. Il montrera finalement la dynamique particulière établie entre l’ancien et le nouveau. / To administrate the records complexes generated during their history, countries create archival systems, composed of leading organs, conservation centers and auxiliary institutions. These systems interact with governments for the management of State’s organisms’ and historical records. They develop differently according to the circumstances of national political, social and economical evolution. During the 20th century, the Soviet Union possessed a unique archival system, based on maximalist principles of total archives’ centralisation. At the beginning of the 90’s, the political and economical transition provoked a succession of changes for the Russian archival system: introduction of an archival legislation, apparition of a private sector, etc. To a large extent, the Russian case illustrates the question of the adaptation of archival systems facing historical changes. The present thesis aims to give an overview of the changes that happened in the Russian archival system from 1991 to 2011, with a study of the historical context, a quantitative and qualitative analysis of the archival legislation’s evolution, a content analysis of the main acts of this legislation, and also an overview of the non-state archives’ situation, to illustrate the magnitude of the changes brought to this system. Thanks to these different steps, this thesis will allow a better comprehension of the adaptation’s processes of the Russian archival system, by illustrating the apparition and the content of the archival legislation, its effects and the problems encountered. It will show finally the special dynamics between the old and the new. / Ce mémoire a été réalisé dans le cadre d'un séjour de recherche à l'Université d'État des Sciences Humaines de Russie (RGGU), Moscou.

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