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À la recherche d'une nouvelle vision de l'histoire russe du XXème siècle à travers les manuels scolaires de la Russie postsoviétique (1991-2016) / Looking for a new vision of 20th century Russian history : Analysis of secondary school history textbooks in post-Soviet Russia (1991-2016)

Konkka, Olga 25 June 2016 (has links)
La révolution mémorielle qui a marqué la période de la Glasnost, puis la fin de l’URSS ont mis l’enseignement russe devant l’obligation de revoir le contenu des manuels scolaires d’histoire, ainsi que les modalités de leur fonctionnement. Dans les années 1990, la recherche d’une nouvelle grille de lecture de l’histoire nationale du 20ème siècle, enseignée durant les dernières années du curriculum scolaire russe, se trouvait au cœur des débats sur les manuels d’histoire. Les auteurs de ces derniers, qui agissaient désormais dans le cadre de l’économie du marché, oscillaient entre le rejet de l’héritage du passé et la persistance des représentations et approches soviétiques. Depuis le début des années 2000, de multiples injonctions et discours des présidents de la Fédération de Russie (Vladimir Poutine et Dimitri Medvedev) et de leurs ministres ont démontré la volonté de contrôler le choix et le contenu des manuels. Tout cela laissait soupçonner que les autorités politiques avaient l’intention d’instrumentaliser l’histoire nationale, et plus particulièrement celle du 20ème siècle, dans le but d’assurer leur légitimité. De nombreux changements apparaissant dans les manuels des années 2000 et 2010 (tels que la réévaluation de la figure de Staline, le renforcement de l’image de l’Etat fort, le retour de l’idée de l’hostilité de l’Occident ou encore la justification de la géopolitique russe et soviétique) semblent confirmer l’hypothèse selon laquelle le gouvernement cherche à déculpabiliser l’histoire tout en offrant une légitimité historique à sa politique. Cependant, l’analyse des textes de plus de 70 manuels d’histoire postsoviétiques et du contexte de leur publication nous plonge au cœur d’un processus complexe, impliquant de nombreux acteurs. / The revolution in public consciousness that marked the period of Glasnost, and the USSR collapse that followed, compelled Russian Ministry of Education to review the content of history textbooks, as well as the whole process of textbook writing. In the 1990s, the debate on history textbooks focused on the search for a new view of 20th century Russian history taught in the final years of the Russian secondary school curriculum. The textbook authors, now working in the context of the market economy, vacillated between rejection of the legacy of the past and a persistently Soviet point of view. Since the early 2000s, several directives and speeches of Russian presidents Vladimir Putin and Dmitry Medvedev and their ministers have demonstrated the government’s willingness to control the available range of history textbooks and their content. The directives and speeches suggest that political authorities intended to exploit national history, particularly that of the 20th century period, in order to assert their legitimacy. In fact, we can observe many changes in textbooks from the 2000s and the 2010s, such as the re-evaluation of the historical figure of Stalin, the strengthening of the image of a strong State, the return of the concept of Western hostility and the justification of Russian and Soviet geopolitics. This seems to confirm the hypothesis that the government seeks to whitewash the national history while providing its policy with historical legitimacy. However, an analysis of the texts of more than 70 post-Soviet history books and the context of their publication reveals a complex process involving many different actors.
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Articulations entre les guerres tchétchènes et la politique étrangère russe dans les discours des présidents Boris Eltsine (1994-1996) et Vladimir Poutine (2000-2003)

Hervouet-Zeiber, Grégoire January 2008 (has links) (PDF)
Ce mémoire tente, à l'aide d'un cadre théorique constructiviste, de comprendre les liens qui s'établissent entre la mise en récit des conflits tchétchènes et les discours de politique étrangère dominants sous Boris Eltsine et Vladimir Poutine. Ainsi, premièrement, grâce à l'analyse de discours de Boris Eltsine et de Vladimir Poutine, un ensemble de points de rupture et de marques de continuité dans leurs mises en récit de la guerre en Tchétchénie a été identifié. Le premier conflit, celui de Boris Eltsine, était clairement représenté comme un conflit séparatiste et local. En revanche, la seconde guerre en Tchétchénie, celle de Poutine, sera principalement construite comme une guerre contre le terrorisme et un conflit global. La mise en récit du second conflit sera toutefois plus ambiguë. Tantôt guerre globale contre le terrorisme, tantôt guerre locale contre le séparatisme, souvent les deux simultanément, sa signification n'est pas clairement fixée. Trois positions du sujet, constantes chez les deux présidents, ont été caractérisées: « le peuple tchétchène » qui se voit opposé « au terroriste », et la « Russie ». Par contre, alors que l'Islam jouait un rôle minime dans le discours eltsinien, sous Poutine ces trois positions de sujets sont « islamisées ». Le peuple tchétchène pratique alors un islam traditionnel et les terroristes, un islam fondamentaliste. La Russie est construite comme un pays multicivilisationnel, à la fois chrétien et musulman. Deuxièmement, les liens qui se construisent entre ces représentations de la guerre et les discours de politique étrangère ont été caractérisés. D'abord, deux articulations entre ces deux « variables » ont été identifiées dans ce mémoire: (1) une articulation « étatiste » sous Eltsine -articulant la menace tchétchène à celle des pays dits révisionnistes et interventionnistes et (2) une articulation « occidentaliste de façade » sous Poutine -présentant la menace tchétchène comme faisant partie de la menace du terrorisme international, commune à tous les pays du monde civilisé, dont la Russie. Cette seconde articulation est qualifiée comme étant « de façade » car elle maintient, selon nous, certaines marques de l'articulation « étatiste ». Finalement, la dichotomie construite dans le discours sur la Tchétchénie entre « peuple tchétchène pratiquant un Islam traditionnel » et « terroristes tchétchènes détournant les valeurs de l'Islam » permet de présenter la Russie à la fois (1) comme un pays occidental faisant la guerre contre le terrorisme et, (2) comme un pays du monde musulman. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Tchétchénie, Politique étrangère russe, Boris Eltsine (1994-1996), Vladimir Poutine (2000-2003), Constructivisme critique.
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Le mouvement de jeunes « Nachi » ou une progéniture de la démocratie dirigée russe (2005-2009)

Lasnier, Virginie January 2009 (has links) (PDF)
Afin de mieux comprendre le régime postsoviétique russe et ses rapports avec la société civile, en particulier avec la jeunesse, ce mémoire propose d'étudier le mouvement de jeunes pro-Kremlin Nachi (« Les nôtres »), mis sur pied au printemps 2005 par l'administration présidentielle russe (le Kremlin). L'intérêt de se pencher sur Nachi réside dans le fait que ce mouvement représente un excellent exemple des politiques mises en place sous le régime de Vladimir Poutine (2000-2008), qualifié par plusieurs analystes de démocratie dirigée. En effet, les nombreuses mesures de contrôle instaurées au cours de sa présidence, visant à bloquer l'apparition d'une quelconque opposition pouvant se développer au sein de la société, ont grandement confirmé le caractère dirigé des libertés laissées à la population. Mais plus encore, le Kremlin s'est employé à élaborer des structures dépendantes de son pouvoir pour étouffer dans l'oeuf l'apparition de mouvements sociaux indépendants. Ces progénitures du régime russe, telles que Nachi, servent aussi plus subtilement à tracer une ligne de démarcation claire entre ce qui doit être vu, par la nation russe, comme la société civile légitime versus la société civile illégitime. Cette étude de Nachi sert donc à éclairer les intentions, les moyens, le contenu idéologico-politique, le degré de succès et les limites de ces politiques implantées par le haut, et par le fait même, tente de mettre en lumière les réactions des groupes sociaux visés, soit dans le cadre de ce travail, la jeunesse. Après tous les bouleversements survenus à la suite de l'effondrement de l'URSS et la disparition soudaine du Komsomol (l'aile jeunesse du Parti communiste de l'Union soviétique), les rapports entre l'État et la jeunesse ont inévitablement dû se redéfinir. Ainsi, bien que les raisons de la création de Nachi ne semblent correspondre qu'au désir du pouvoir de renforcer son contrôle sur la société, le régime justifie sa création avec des arguments étatistes, prétextant vouloir reprendre son rôle de mentor auprès de la jeunesse, un rôle qu'il avait délaissé pendant la période eltsinienne. D'une façon ou d'une autre, il faut comprendre que les effets et les conséquences des actions quotidiennes du mouvement sur les activistes et sur la société peuvent parfois ne pas correspondre à ce qu'avaient imaginé ses auteurs. La complexité structurelle et l'évolution de cette organisation doivent également être prises en compte dans l'analyse. Il importe donc de mieux cerner les motivations de ces jeunes activistes, afortiori lorsqu'une sérieuse remise en question a rendu l'avenir du mouvement bien incertain après les élections 2007-2008. Ce mémoire essaie ainsi de mieux comprendre, dans le contexte postsoviétique; (a) comment l'État russe cherche à construire ses rapports avec la société, en particulier avec la jeunesse; (b) l'idéologie sur laquelle il cherche à appuyer sa légitimité; (c) les attitudes des jeunes face à ces efforts du régime, au régime lui-même, et à son idéologie.
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La Russie et le poids de l'(in)sécurité de la grandeur : l'impact des événements internationaux sur les transformations des fondements identitaires et sécuritaires de la politique extérieure russe (2000-2010)

Beaulieu-Brossard, Philippe 04 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire a pour objectif d'offrir une interprétation alternative de la politique extérieure russe par le biais d'une analyse constructiviste critique des transformations identitaires et sécuritaires du discours officiel de 2000 à 2010. Pour ce faire, le mémoire se concentre sur le rôle de l'agence en indiquant comment les élites de sécurité nationale russe (re)construisent continuellement l'identité et la sécurité nationale de leur État et comment les événements internationaux servent régulièrement de tremplin afin de légitimer ces (re)constructions. Le mémoire a pour objectif secondaire de rendre compte de l'impact de ces transformations sur la politique extérieure russe à l'endroit d'États controversés. Le mémoire observe dans cette optique les relations russo-iraniennes en guise d'étude de cas. De 2000 à 2010, le mémoire indique que le thème identitaire de derzhavnost - c'est-à-dire la destinée de grande-puissance - est dominant pour avoir un effet structurant sur la politique extérieure par rapport à d'autres thèmes majeurs tels que la Russie en tant qu'État « européen » ou « démocratique ». Malgré les contraintes épistémiques que représente ce thème identitaire, le rôle de l'agence peut être observé à l'échelle de l'évolution des nuances apportées à cinq marqueurs de derzhavnost : la puissance économique, la puissance militaire, l'exceptionnalisme géopolitique, le statut de membre permanent au Conseil de Sécurité de l'ONU et l'essence culturelle de la Russie. Le mémoire conclut que les relations russo-iraniennes de 2000 à 2010 peuvent être interprétées dans le cadre d'une quête de reconnaissance de la derzhavnost et de ses marqueurs, plutôt que toutes autres relations identitaires significatives à l'instar de la Russie et de son identité musulmane par exemple. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Russie, Identité, Sécurité, Politique extérieure, Constructivisme, Analyse de discours, Vladimir Poutine, Dmitri Medvedev, Iran, États-Unis
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La Russie de Vladimir Poutine : sociologie politique d'un Etat néopatrimonial / Putin's Russia : Political Sociology of a Neopatrimonial State

Volkov, Roman 05 December 2017 (has links)
Quel est le modèle politique de la Russie de Vladimir Poutine ? Ce travail de thèse propose une analyse compréhensive du cas russe grâce au concept de néopatrimonialisme. En s’inspirant de la sociologie politique des élites, de la sociologie historique de l’Etat et de l’économie politique nous proposons de reconstruire les logiques d’actions des acteurs dans le cadre d’un système d’interaction dont l’Etat néopatrimonial est un idéaltype. Celui-ci tient à deux dimensions essentielles qui légitiment sa domination : l’autocratie institutionnalisée renvoie aux rouages politiques, tandis que le capitalisme de connivence illustre le rôle de l’entreprise néopatrimoniale et des réseaux politico-économiques dans la redistribution des ressources. Malgré sa stabilité, ce modèle produit des effets émergeants dont la « dépolitisation institutionnelle » qui rend impossible l’institutionnalisation du pluralisme politique tandis que la confusion des sphères politique et économique participe à l’émergence d’une classe dirigeante qui verrouille les espaces de renouvellement élitaire. / What is the nature of the political model in Vladimir Putin’s Russia ? This work aims at making sense of the Russian case through a comprehensive approach and the concept of neopatrimonialism. Inspired by the sociology of elites, the historical sociology and the political economy our work presents the logic of actors acting in an interdependence system which tends to the idealtype of a Neoparimonial State. It is structured through two dimensions that legitimate its domination: institutionalized autocracy reflects the political side of it while crony capitalism illustrate the role of the State-enterprise and the business-politics networks in the redistribution of resources process. Despite its stability, this model creates emerging effects such as “institutional depoliticization” that prevents political pluralism to institutionalize while the political-economic nexus creates a new ruling class which dominant position locks elite renewal.
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(In)soumissions en direct. Enquête sur la production d’une autorité "absolue" du chef de l’Etat dans la Russie contemporaine (1990-2018) / (In)submissions in Live. A Study on the Production of the Head of State’s Absolute Power in Contemporary Russia

Lusenko, Aleksandr 20 December 2018 (has links)
Comment se constitue un pouvoir politique réputé "absolu" là où dans la séquence historique immédiatement antérieure le chef de l’Etat ne jouissait pas d’une position prééminente ? Norbert Elias avait placé cette énigme au cœur de ses réflexions dans La société de cour. L’ambition de cette thèse est de la reprendre à partir d’un tout autre contexte socio-historique et sur une temporalité plus courte : en s’inspirant de la démarche éliasienne mais aussi de la sociologie pragmatique et de certains apports de l’ethnométhodologie, il s’agit de comprendre, d’une manière sociologique, comment, en l’espace d’à peine deux décennies, un rapport de domination politique particulièrement marqué a pu s’instaurer en Russie entre le chef de l’Etat et les magnats de l’économie. Pour répondre à cette question, la thèse se centre sur une forme particulière de cérémonial où la déférence à l’égard du chef de l’Etat peut être observée publiquement - les interviews télévisées avec des membres des élites économiques - et développe trois arguments. Fondé sur l’analyse d’un corpus d’émissions diffusées sur la chaîne de télévision publique Rossiya 24 et sur celle, « indépendante », Dozhd, aussi bien que sur les entretiens « exégétiques » avec les intervieweurs de deux chaînes, l’enquête démontre que la domination du chef de l’Etat repose pour une part essentielle sur la croyance collective, partagée au sein des élites, en un ensemble de règles – le pacte – qui prescrivent de quelle façon il convient de traiter la personne du Président dans l’espace public. La thèse montre ensuite la place centrale qu’occupent les médias dans la reproduction de l’ordre politique aujourd’hui en Russie. Ceux-ci se présentent comme le théâtre où se constitue la croyance des élites dans le pouvoir « absolu » du président. Afin de le montrer la thèse étudie, à l’aide d’entretiens réalisés avec les journalistes et les responsables des deux chaînes de télévision concernées, le dispositif matériel et organisationnel de ces chaînes. Finalement, à travers l’analyse d’un corpus de données de presse et de documents audiovisuels, la thèse montre que l’effort de soumission au chef de l’Etat, que les membres des élites économiques russes manifestent de plus en plus nettement dans certaines situations publiques à partir des années 2010 s’explique par la transformation de la sensibilité et de l’habitus psychique propre au groupe social des oligarques – transformation elle-même liée à l’évolution de la « balance des pouvoirs » au sein des élites au cours de la décennie 2000. / How a political power deemed “absolute” is established where during the previous historical period the chief of the state could not not enjoy such a pre-eminent position? Norbert Elias had placed this question at the heart of his reflections in The court society. The idea of this thesis is to apply the Eliasian question to a different socio-historical context. Drawing inspiration from the Eliasian approach, but also from pragmatic sociology and ethnomethodology, this thesis aims to understand how a system of the relations of domination between the head of the state and the tycoons could form in Russia in less than twenty years. To answer this question, the thesis focuses on a particular form of publicly observable ceremonial of deference towards the head of the state - television interviews with members of the economic elites. The thesis develops three arguments. Based on the analysis of a corpus of programs broadcasted on the public television channel Rossiya 24 and on the "independent" channel Dozhd, as well as on the "exegetical" interviews with interviewers of two channels, the thesis demonstrates that the domination of the head of the state is based on the collective belief, shared among the members of elites, in a set of rules which prescribe how the person of the president should be treated in the public space. Secondly, the thesis shows the central role played by the media in the reproduction of the political order in Russia. The media can be seen as the theater where the belief in the "absolute" power of the president is formed. In order to show this, the thesis studies the organization of the two television channels through interviews with journalists and officials of these channels. Finally, through the analysis of a corpus of press and audio-visual documents, the thesis shows that the effort of submission to the head of the State, that the members of the Russian economic elites manifest more and more clearly in certain public situations in recent years, can be explained by the transformation of their psychic habitus and sensibility. This transformation is related to the evolution of the "balance of powers" within the elites during this decade.
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Misrepresenting Russia : Western perceptions of the Putin years, 1999-2008

Hubert, Laurent A. 04 1900 (has links)
L’ascension de Vladimir Poutine à la présidence de la Russie fut un point tournant dans l’histoire de la Russie et de ses relations avec l’occident. Lorsqu’il est comparé aux politiques plus pro-occidentales de son prédécesseur, Boris Eltsine, le nouveau nationalisme russe de Poutine changea la relation de la Russie avec l’Occident. Ce texte utilise des articles publiés dans quatre journaux influents de l’Occident—le Washington Post, le New York Times, le Guardian et l’Independent—pour montrer comment l’Occident percevait la Russie entre 1999 et 2008. Poutine fut longuement critiqué pour avoir transformé la « démocratie », instauré par l’Occident dans les années postsoviétiques, en autocratie qui reflétait plus le contexte politico-social traditionnel russe. La Russie refusa de se soumettre aux intérêts de l’Occident. Les médias populaires occidentaux, reflétant les intérêts de leurs gouvernements respectifs, ont rondement critiqué la nouvelle direction de la Russie. L’obligation perçue par les médias occidentaux de promouvoir la « démocratie » autour du globe les a menés à condamner Poutine et la Russie, ce qui créa un sentiment de « russophobie ». / The ascension of Vladimir Putin to the Russian presidency was a turning point in the history of Russia. Using articles from four influential western newspapers—the New York Times, the Washington Post, the Guardian and the Independent—this text will show the West perceived Russia during Putin’s between 1999 and 2008. Putin was heavily criticized as he was moving the country away from the “democracy” installed by the West after the Cold War, to a path more in line with traditional Russian principles. Russia refused to be subservient to Western interests. The western mainstream media reflected their government’s interests and critiqued Russia’s new path. The western media’s perceived obligation to promote “freedom” and “democracy” around the world has led it to condemn Russia and Putin and to create a sense of “russophobia” in the West.
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De la mémoire en histoire : identité et représentations en Russie à l'occasion du cinquantième anniversaire de la mort de Joseph Staline

Tanguay, Lisa 11 April 2018 (has links)
Partant d'une réflexion sur le «refoulement» du passé stalinien (Ferretti 1995), ce projet cherche à comprendre la filiation entre la mémoire et l'histoire dans la Russie de Vladimir Poutine, à l'occasion du cinquantième anniversaire de la mort de Joseph Staline. Cette analyse historienne emprunte une démarche à la fois mémorielle et herméneutique axée sur la mémoire collective. Il s'agit d'abord de dresser un bilan historique de la transformation des représentations collectives de Staline et de son époque, pour ensuite transposer ce raisonnement dans la Russie qui nous est contemporaine. L'actualisation de la mémoire du passé stalinien se concrétise notamment à partir de l'interprétation du discours tenu par la presse écrite russe à l'occasion du cinquantenaire. L'objectif principal est de comprendre si une hypermnésie « heureuse » du stalinisme représente une mise en service du passé au profit du projet identitaire de Vladimir Poutine qui consiste en la reconstitution d'une identité nationale russe forte et fière. / Focusing on collective memory this project seeks to understand the relation between memory and history in contemporary Russia in the context of the fiftieth anniversary of Joseph Stalin's death. This historical analysis uses a memorial and hermeneutic methodology. First of all, it will work on a synthesis of Joseph Stalin's representations since his death. Then, the argument on the Stalinist past will reach Russia's current events through the interpretation of the past by the Russian journalists on the day of the anniversary. The main purpose is to determine if the prominence of a positive memory of Joseph Stalin would serve Vladimir Putin's project of nation-building, which consist in the creation of a strong and proud sense of common identity in the Russian Federation. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2014

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