Spelling suggestions: "subject:"union soviétique"" "subject:"anion soviétique""
11 |
Les relations internationales soviétiques à l’ère de la sécurité collective : étude comparée de l’historiographie et de manuels de CégepBeauchamp-Léveillé, Simon 06 1900 (has links)
Ce mémoire se veut être un alliage de connaissances historiques théoriques et de leur mise en application dans un contexte académique de niveau collégial. L’objet principal est de comparer l’historiographie savante, écrite par des historiens chercheurs, au contenu de quatre manuels de Cégep, rédigés par des pédagogues de formation historienne, à propos des relations internationales soviétiques à l’ère de la sécurité collective. / This thesis aims to be an alloy of historical and theoretical knowledge and of their implementation in a collegial academic context. Its main purpose is to compare the scholarly historiography content, written by historians, researchers, to an extract of four College Manuals, written by teacher training historians, about Soviet international relations at the era of collective security.
|
12 |
Making citizens of the information age : a comparative study of the first computer literacy programs for children in the United States, France, and th / Façonner des citoyens à l'âge de l'information : une étude comparative des premiers programmes de formation en informatique pour enfants aux Etats-Unis, en France, et en Union Soviétique (1970-1990)Boenig-Liptsin, Margarita 16 November 2015 (has links)
Cette thèse examine la formation des citoyens à l'Âge de l'information en comparant les visions et les pratiques d’alphabétisation et d’enseignement de la culture informatique aux enfants et au grand public aux États-Unis, en France, et en Union soviétique. Les programmes d'alphabétisation et d'acculturation informatique ont été lancés dans ces trois pays dans les années 1970 avec pour objectif l'adaptation des individus à la vie dans la société informatisée telle qu'elle était envisagée par les savants, penseurs et praticiens dans chaque contexte culturel et sociopolitique. La thèse porte sur les idées et influences de trois personnes qui ont joué des rôles importants dans la promotion des initiatives d'éducation en informatique dans chacun des pays étudiés : Seymour Papert aux États-Unis, Jean-Jacques Servan-Schreiber en France, et Andrei Ershov en Union Soviétique. Selon ces pionniers, devenir alphabétisé ou cultivé en informatique signifiait plus qu’acquérir des compétences vis-à-vis de l’ordinateur ou bien apprendre à être un utilisateur passif du micro-ordinateur. Chaque pionnier envisageait une façon distincte d’incorporer la machine dans la manière de penser et d'être des individus -- comme une augmentation cognitive aux États-Unis, comme une culture en France, ou bien comme un partenaire dans l'Union Soviétique. Les hybrides hommes ordinateurs en résultant exigeaient tous une relation ludique à l'ordinateur personnel conçu comme un espace libre, non structuré et propice à l’exploration créatrice. Dans cette étude, je trace la réalisation de ces hybrides hommes-ordinateurs à partir de leurs origines dans les visions des quelques pionniers, de leur incorporation dans le matériel, les logiciels, et les programmes éducatifs, de leur développement dans les expériences locales avec les enfants et les communautés, et, enfin dans leur mise en œuvre à l'échelle de la nation. Dans ce processus d'extension, les visions des pionniers se heurtent à de puissants imaginaires sociotechniques (sociotechnical imaginaries) de l’État. Je montre alors pour chaque cas, comment, suite à la confrontation avec ces imaginaires, les visions des pionniers ne sont pas pleinement réalisées. En conclusion, je propose une lecture de la manière dont les imaginaires du Vingtième siècle de citoyens alphabétisés ou cultivés en informatique s’étendent au-delà de leurs points d'origine et se connectent à des aspects contemporains de la constitution des humains dans un monde informatisé. / In this dissertation I trace the formation of citizens of the information age by comparing visions and practices to make children and the general public computer literate or cultured in the United States, France, and the Soviet Union. Computer literacy and computer culture programs in these three countries began in the early 1970s as efforts to adapt people to life in the information society as it was envisioned by scholars, thinkers, and practitioners in each cultural and sociopolitical context. The dissertation focuses on the ideas and influence of three individuals who played formative roles in propelling computer education initiatives in each country: Seymour Papert in the United States, Jean-Jacques Servan-Schreiber in France, and Andrei Ershov in the Soviet Union. According to these pioneers, to become computer literate or computer cultured meant more than developing computer skills or learning how to passively use the personal computer. Each envisioned a distinctive way of incorporating the machine into the individual human’s ways of thinking and being—as a cognitive enhancement in the United States, as a culture in France, and as a partner in the Soviet Union. The resulting human-computer hybrids all demanded what I call a playful relationship to the personal computer, that is, a domain of free and unstructured, exploratory creativity. I trace the realization of these human-computer hybrids from their origins in the visions of a few pioneers to their embedding in particular hardware, software, and educational curricula, through to their development in localized experiments with children and communities, and finally to their implementation at the scale of the nation. In that process of extension, pioneering visions bumped up against powerful sociotechnical imaginaries of the nation state in each country, and I show how, as a result of that clash, in each national case the visions of the pioneers failed to be fully realized. In conclusion, I suggest ways in which the twentieth-century imaginaries of the computer literate citizen extend beyond their points of origin and connect to aspects of the contemporary constitutions of humans in the computerized world.
|
13 |
De Marx à Lénine : étude sur les origines et l'évolution doctrinale du léninismeHétu, Arnaud 06 1900 (has links)
L’objectif de ce mémoire consiste à proposer un nouveau cadre de référence conceptuel pour aborder le marxisme et, a fortiori, son interprétation léniniste. Nous retraçons dans l’œuvre de Karl Marx (1818-1883) deux paradigmes élaborés successivement : le paradigme anthropo-métaphysique, compris à la fois en tant que continuité et rupture avec la philosophie classique allemande, et le paradigme économico-historique, qui supporte la théorie du matérialisme historique. Nous démontrons que le paradigme économico-historique s’est consolidé sur la base du paradigme anthropo-métaphysique de manière à lui conférer une systématicité scientifique. Pour saisir les fondements du léninisme, nous décidons de circonscrire notre investigation à trois notions clefs à partir desquelles il sera possible d’évaluer l’apport original de Lénine comparativement aux écrits de Marx: (1) l’alliance du prolétariat et de la paysannerie, (2) le rôle d’avant-garde du parti et (3) la dictature du prolétariat et la violence politique. Nous constatons que l’interprétation léniniste de chacune de ces trois notions s’appuie sur un certain nombre de concepts ou de textes présents dans le corpus marxiste. De ce constat, notre tâche consiste à déterminer à partir de quelle grille de lecture paradigmatique du marxisme le léninisme a pu s’édifier en tant que doctrine. / The aim of this paper is to offer a new conceptual framework within which to study Marxism and, a
fortiori, its Leninist interpretation. We retrace in the works of Karl Marx (1818-1883) two paradigms
elaborated consecutively: anthropo-metaphysical paradigm, understood as both in continuity and in
rupture with German classical philosophy, and economico-historical paradigm, which conveys the
theory of historical materialism. We demonstrate how economico-historical paradigm consolidates
itself on the basis of anthropo-metaphysical paradigm in order that the latter yield scientific
systematicity. To grasp the foundations of Leninism, we restrain our investigation to three key notions
from which to evaluate Lenin’s original contribution to the writings of Marx: (1) the alliance of the
proletariat and the peasantry, (2) the vanguard role of the party, and (3) the dictatorship of the
proletariat and political violence. We note that the Leninist interpretation of each of these notions rests
on a certain amount of concepts or positions present in the Marxist corpus. From this ascertainment,
our task is to establish from which paradigmatic framework Leninism has established itself as a
doctrine.
|
14 |
Une fenêtre ouverte sur l’URSS : le Spoutnik Digest durant la Guerre froide (1968-1988)Beauchamp, David 02 1900 (has links)
La chute de l’URSS en 1991 a permis un renouvellement de l’historiographie occidentale sur l’histoire de ce pays durant la Guerre froide : avec l’accès à de nouvelles archives, les dimensions sociales et culturelles sont désormais prisées et la production culturelle soviétique est examinée avec un regard plus apaisé. À partir de 1967, un magazine à grand tirage soviétique fait son apparition dans plusieurs villes occidentales : le Spoutnik Digest. Son titre évoque à la fois le satellite soviétique, qui a fasciné la planète dix ans plus tôt, et le Reader’s Digest, le magazine américain agrégateur de contenu le plus vendu et le plus lu dans le monde à l’époque. La revue mensuelle, quoique similaire à son homologue américain au premier regard, contient des textes exclusivement issus d’Union soviétique et de ses journaux officiels. Comme le Reader’s Digest, le Spoutnik Digest est un objet de propagande, mais la revue offre un regard différent sur l’URSS durant la Guerre froide et sur les tensions mondiales de l’époque : dans le Spoutnik Digest, l’URSS est un pays pacifique, culturellement riche et où il fait bon vivre, la revue priorisant la valorisation du monde communiste plutôt que la critique du capitalisme et des États-Unis en particulier. En ce sens, le Spoutnik Digest se distingue clairement du Reader’s Digest, dont l’anticommunisme est agressif et omniprésent.
Ce mémoire étudie le Spoutnik Digest en tant qu’objet historique et culturel entre les années 1968 et 1988. L’analyse de sa forme et de son contenu porte sur les origines de cette revue, son lectorat cible et les thèmes les plus couverts, révélant au final le message soviétique de paix et de bonne volonté politique que le magazine tentait de transmettre dans le monde durant la Guerre froide. / The fall of the Soviet Union in 1991 allowed the Cold War historiography to renew itself: social and cultural dimensions are acknowledged and the outlook on the cultural material emanating from USSR can be analyzed with more scientific objectivity and an appeased perspective. In 1967, a new magazine appeared in many Western cities: the Sputnik Digest. Its name referred both to the Soviet satellite that fascinated the world ten years earlier and the Reader’s Digest, the famous American magazine specialized in content aggregating, the most read and sold internationally at the time. The Sputnik Digest, published on a monthly basis, even though looking similar to its American counterpart at first sight, contained texts directly extracted from official Soviet newspapers in USSR. Without doubt a propaganda tool, like its American counterpart, the magazine however offered a fresh insight of the USSR during the Cold War: from the Sputnik Digest point of view, the Soviet Union was a peaceful country, culturally rich and a great place to live in. The magazine prioritized the valorisation of the USSR as opposed to criticizing the capitalist Western powers and the United States. From that standpoint it radically diverged from the aggressive ideological tone of the Reader’s Digest.
This master’s thesis, through this new perspective, will study the Sputnik Digest as a historical and cultural object between the years 1968 and 1988. By looking both at its format and content, it will examine the origins of this monthly journal, its targeted readership and the most covered themes, revealing the message of Soviet peace and goodwill that the magazine tried to spread worldwide during the Cold War.
|
15 |
Des hiérarchies internationales fondées sur des dettes de gratitude : les cas de Cuba-États-Unis (1898-1902) et Cuba-URSS (1959-1963)Ricardo, Rainer 04 1900 (has links)
Cette thèse postule qu’il est plus heuristique pour les Relations internationales (RI) de conceptualiser les relations patron-client interétatiques comme des hiérarchies internationales fondées sur des dettes de gratitude. Elle soutient plus précisément que les théoriciens des RI peuvent attester de la présence d’une hiérarchie patron-client lorsque trois conditions sont remplies. D’abord, une dette de gratitude, contractée par l’État subalterne, doit exister au sein de la relation bilatérale. Ensuite, la puissance patronale doit faire appel à ladite dette de gratitude pour exercer de l’autorité politique sur l’État subalterne. Finalement, ce dernier doit se subordonner à l’autorité politique de la puissance patronale en guise de gratitude pour un quelconque bénéfice reçu au cours de la relation bilatérale. Plus précisément, cette thèse soutient que l’émotion de gratitude est la force impérative qui, derrière l’échange de bénéfices internationaux, légitime, d’une part, l’autorité politique exercée par la puissance patronale et, d’autre part, oblige l’État subalterne à offrir sa subordination en guise de contredon international. Les cas de Cuba-États-Unis (1898-1902) et de Cuba-URSS (1959-1963) sont utilisés pour illustrer la validité heuristique de cette proposition théorique. Ce faisant, nous invitons les théoriciens des RI à dépasser le modèle patron-client (MPC) au profit d’une conceptualisation des relations patron-client qui insère la recherche sur le patronage interétatique au sein de deux tournants théoriques de la discipline des RI : les tournants hiérarchique et émotionnel. Cette thèse fait donc une contribution à chacun des tournants précités et établit un dialogue direct entre deux programmes de recherche qui travaillent jusqu’alors en silo. / This thesis argues that it is more heuristic for International Relations (IR) to conceptualize interstate patron-client relationships as international hierarchies built on debts of gratitude. It postulates that IR theorists can attest to the presence of a patron-client hierarchy when three conditions are met. First, a debt of gratitude, incurred by the subordinate state, must exist within the bilateral relationship. Then, the patronal power must appeal to said debt of gratitude to exercise political authority. Finally, the client state must subordinate itself to the political authority of the patronal power in gratitude for any benefit received during the bilateral relationship. The emotion of gratitude is therefore the imperative force which, behind the exchange of international benefits, legitimizes, on the one hand, the political authority exercised by the patronal power and, on the other hand, obliges the client state to offer its subordination as an international gift. The cases of Cuba-USA (1898-1902) and Cuba-USSR (1959-1963) are used to show the value of this theoretical proposition. In doing so, this thesis invites IR theorists to go beyond the patron-client model (PCM) and to favor a conceptualization that inserts research on interstate patronage within two theoretical turns in IR: the hierarchical and emotional turns. It not only contributes to each of the above-mentioned theoretical turns, but also establishes a direct dialogue between two research programs that have hitherto worked in silos.
|
16 |
L’idee russe de l’Etat, contribution a la théorie juridique de l’Etat : le cas russe des origines au postcommunisme / The russian idea of the state contribution to the legal theory of the state : the russian case from its origins to the postcommunism periodLherbette-Michel, Isabelle 16 December 2013 (has links)
Il existe une continuité dans l’« idée » russe de l’Etat qu’une analogie dans la continuité des systèmes ne reflète pas. De la Russie impériale à la Russie soviétique, l’Etat (Gosudarstvo) n’est pas conçu comme une entité abstraite et autonome. A la dimension césariste du pouvoir correspond la non-émergence, et du concept et de la réalité d’un Etat. Jusqu’en 1917, la conception russe du pouvoir est conditionnée par le discours idéologique – religieux. Après 1917, sa principale caractéristique est d’être subordonnée à l’idéologie, en tant qu’expression de la volonté du Parti communiste. L’Etat soviétique s’impose donc comme un Etat « de fait » et non comme un Etat « de droit ». La prédominance du discours idéologique entrave, à la fois, la constitution d’une culture de l’Etat, qui reste une culture du pouvoir, et la formation d’une culture de l’antériorité et de la supériorité du droit sur l’Etat. Après la désintégration de l’Union soviétique, la référence à la démocratie libérale et à l’Etat de droit devient un outil de la création d’une nouvelle légitimité pour l’Etat postcommuniste. L’entrée de la Russie dans la modernité politique nécessite une rupture avec les postulats idéologiques du passé. Or, la déconstruction du socialisme est un processus beaucoup plus complexe que la construction de la démocratie. Bien qu’ayant subi, sur plusieurs siècles, plusieurs types de transitions – de l’absolutisme de droit divin au socialisme, puis au postcommunisme -, l’Etat russe a donc conservé certains caractères constants et typiques qui en font, encore aujourd’hui, un modèle hybride, en tension entre autoritarisme et démocratie. / There is a continuity as concerns the « idea » of the state that an analogy with the different systems does not reflect. From imperial to Soviet Russia, the state (Gosudarstvo) is not thought of as an abstract and autonomous entity. Until 1917, the Russian conception of power is conditioned by the religious ideological discourse. After 1917, her main feature is one of submission to ideology, in other words the expression of the will of the Communist Party. The Soviet state stands out by its « de facto » nature, rather than a « de jure » state. The supremacy of the ideological discourse hampers both the constitution of a new state culture, which remains focused on power, and the formation of the precedence and the superiority of law over the state. After the disintegration of the Soviet Union, reference to liberal democracy and the rule of law becomes a tool in creating renewed legitimacy for the postcommunist state. Russia’s entry into political modernity demands a rupture with the ideological postulates of the past. The dismantlement of socialism is a much more complex process than the construction of democracy. Despite having been subjected, over centuries, to many types of transition – absolutism founded on divine right to socialism, then postcommunism -, the Russian state has always preserved certain features (be they constant or specific) that make it, and still today, a hybrid model pulling towards both authoritarianism and democracy.
|
Page generated in 0.0489 seconds