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Aux frontières de l'utopie écoféministe : une écocritique de trois romans d'Élisabeth Vonarburg

Shaw, Madeleine 05 June 2023 (has links)
Ma thèse étudie la représentation du rapport entre l'humain et la Nature dans trois romans de science-fiction québécoise d'Élisabeth Vonarburg, soit Le Silence de la Cité, Chroniques du Pays des Mères et Les Rêves de la Mer. En utilisant des concepts écocritiques, j'examine comment les récits de science-fiction utopique imaginent et mettent en récit la relation entre l'humain et la Nature. Souvent, ce rapport est pensé en fonction d'une relation oppositionnelle entre l'humain et la Nature dans laquelle l'humain dominerait et exploiterait la Nature, plutôt que comme un univers où l'humain et le monde naturel seraient en continuité. J'explore trois types de rapports à la Nature, soit la perspective dualiste qui met l'accent sur la supériorité de l'humain, associé à la civilisation et la rationalité, et l'infériorité de la Nature, associée au sauvage et à l'irrationnel, la perspective dite harmonieuse, qui propose que la Nature est supérieure à l'humain et l'idée d'un continuum qui tient compte des différences qui existent entre les humains et l'environnement naturel, tout en résistant à la hiérarchisation de ces différences. L'étude du rapport entre l'humain et la Nature va de pair avec celle des relations hommes-femmes. Aussi, mon étude porte également sur les caractéristiques « naturelles » qui sont attribuées à la femme, qui justifient son infériorisation à l'homme. J'analyse donc, en plus de la description des lieux naturels ou construits, la représentation des personnages humains ainsi que le rapport qu'ils entretiennent avec leur environnement. Dans un premier temps, je répertorie les diverses catégories de personnages, les humains, les personnages humanoïdes (cyborgs et extraterrestres) et les robots et présente leurs qualités respectives, ainsi que les différents espaces qui sont représentés dans chaque œuvre. Dans un deuxième temps, j'analyse les différentes idéologies qui fondent le type de rapport à la Nature que les personnages privilégient. Cette étude m'amène à considérer comment les utopies mises en scène critiquent la conception dualiste et la conception harmonieuse des rapports à la Nature afin de promouvoir l'idée d'un rapport de continuité.
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Utopie und Anti-Utopie von der Strukturanalyse zur Strukturtypologie.

Schulte Herbrüggen, Hubertus. January 1960 (has links)
Issued also as thesis, Münster. / Includes bibliographical references.
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Les représentations fictionnelles de la surveillance. Dystopies contemporaines de la redite a l'innovation / Fictional Representations of Surveillance. Contemporary Dystopias from repetition to innovation

Jeannin, Hélène 10 December 2010 (has links)
Une quinzaine d'oeuvres provenant de champs artistiques et culturels différents [littérature et cinéma] réunies par un dénominateur commun, seront soumises à notre questionnement : existe-t-il un idéal type de société sous surveillance ? A travers l'usage de la taxinomie et une approche comparatiste, nous dresserons une typologie des images comme éléments clés des représentations. Au système de multiplication de référents symboliques interne à chaque oeuvre s'ajoute celui d'un réseau de correspondances visuelles exogène basé sur un référentiel d'images quasi immuable. Les oeuvres se révèlent riches en sens et en symboles. Les nombreuses images convoquées par l'écrivain par le biais de métaphores ou autres tropes, rejoignent celles du réalisateur. Une étude transversale aboutit à un répertoire de codifications visuelles portant sur des univers imaginaires. On constate ainsi par ce biais un processus incessant de recyclage d'idées et d'histoires, qui se muent en standard et permettent de capturer une audience de plus en plus internationale, tout en forgeant un imaginaire social qui s'instaure par contagion. Les propos servis sont sérieux. L'ensemble dissémine une vision du monde qui obéit le plus souvent au principe de rationalisation, censé de s ' inscrire dans un ordre du contrôle et de la manipulation. Jaillissent des mondes nouveaux, comme porteurs de révélations quasi universelles. Nos auteurs [de science-fiction] s'inscrivent dans une longue tradition [l'utopie]. Mais la pression du genre, des motifs obligés et des conventions, n'entame pas leur capacité au renouveau, et la redite n'est pas un frein à l'innovation. / About fifteen works from different artistic and cultural backgrounds [literature and cinema], and sharing a common denominator, will be submitted to our questioning: is there an ideal type of society under surveillance? Through the use of taxonomy and a comparatist approach, we will draw up a typology of images as key elements of our representations. The system of multiplying symbolic referents inherent in each work completes a network of visual exogenous correspondence based on a relatively steady image referential. Works prove to be rich, both in meaning and symbol. The many images used by the writer, by means of metaphors or other tropes, meet that of a fiction director. A transversal study leads to a directory of visual codifications bearing upon imaginary worlds. This is how we observe an incessant process of recycling ideas and stories, that evolve into standards, thus enabling to capture the eye of an ever more international public, while forging a social imaginary world, settling in by way of contagion. The topics dealt with are serious. As a whole, they disseminate a vision of the world that obeys, most of the time, a rationalization principle that is supposed to be in line with control and manipulation. New worlds arise, bringing out universal eye-openers. Our [science-fiction] authors fall in with a long tradition [utopia]. But the genre, via obligated topics and conventions, do not for as much pressure one to diminish their capacity for renewal, and repetition does not curb their innovation.
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Les fuyards font les histoires : l'architecture utopique renversée comme modèle structural du récit d'évasion

Billequey, Marie-Dominique January 2010 (has links)
Le raisonnement de ce mémoire se déploie dans l'espace insidieux qu'est la prison, et prend la mesure de sa puissance architecturale et de son influence manifeste sur le récit. Organisé sur les principes d'une pensée unique et totalitaire où la surveillance, la négation de l'individu et le pouvoir hiérarchique en sont les diktats, l'espace carcéral sert d'outil de destruction de la pulsion individuelle. La surveillance omnisciente scrute l'individu pour en extraire la déviance; le collectif agit donc sur l'unique pour anéantir la différence. Parallèlement, les régimes concentrationnaires se sont largement inspirés de l'architecture carcérale - ou est-ce l'inverse? - pour créer une structure sociale omnisciente et asphyxiante qui détruit la figure de l'insoumis et l'individualité au nom d'un bonheur massif . Ce type d'organisation sociale de l'espace où chacun est scruté, aliéné, simplifie les individus, efface leur tempérament, les rend non-humains, pour former une sorte de masse informe, incapable de confronter ou de combattre une autorité. Ainsi, le discours ne pourra jamais atteindre la narration et demeurera descriptif et anticipé, car n'est-ce pas la différence , le déséquilibre qui fait le récit ? Dès lors, si l'architecture panoptique, voire utopique, rend impossible le déséquilibre et bloque l'accès à l'axe du désir du schéma de Greimas, force est de constater qu'aucune histoire n'existera, aucun trajet narratif, d'un point A à un point B, ne sera possible. L'utopie de la construction carcérale serait a-narrative; la transgression permettrait l'histoire et la figure de l'évadé prendra alors toute son importance narrative.
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La société totalitaire dans le récit d'anticipation dystopique, de la première moitié du XXè siècle, et sa représentation au cinéma / The totalitarian society in the narrative of dystopian anticipation, first half of the XXth century, and its representation in the cinema

Rodriguez Nogueira, François 01 December 2009 (has links)
La tradition utopique a longtemps entretenu le rêve d'une société idéale située dans un ailleurs, un u-­- topos, le "lieu qui n'est pas" dans L'Utopie de Thomas More. La représentation de ces utopies est indissociable d'un facteur déterminant pour la construction d'un monde meilleur : le progrès. Ainsi, cette tradition se caractérise par l'accent prométhéen d'une telle entreprise, c'est des mains de l'homme que sera façonnée cette nouvelle société. Cependant, le point de vue sur la possibilité d'une société idéale va progressivement s'infléchir, notamment au cours du XIXe siècle, pour s'inverser d'une manière radicale au début du XXe siècle. Nommée anti-­utopie ou contre-­utopie, cette désillusion souligne l'impuissance de l'homme et le rôle ambigu du progrès pour inventer la société parfaite. Parfois utilisée comme synonyme d'anti-­utopie, la dystopie caractérise plus précisément les textes qui décrivent une société dirigée par un système d?oppression absolu, fondé sur un État omnipotent, et presque toujours organisé scientifiquement. Ainsi, des dysfonctionnements de la cité du futur dans Le Monde tel qu'il sera d'Émile Souvestre, en 1846, à l'État Unique dans Nous autres de Evguéni Zamiatine, écrit en 1920, la dystopie évolue en prenant la forme du récit de science-­fiction, et en particulier celle de l'anticipation. Nous verrons, notamment, comment l'utopie prend place dans les oeuvres de Jules Verne et H.G. Wells. Zamiatine, très inspiré par Wells, est le premier grand écrivain du XXe siècle à se servir de la dystopie pour décrire les attributs de la société totalitaire. Ainsi, si notre démarche consiste, dans un premier temps, à désigner les auteurs et textes qui ont participé à l'émergence de la dystopie, notre analyse portera essentiellement sur Nous autres et trois autres romans fondateurs de la dystopie au XXe siècle : Le Meilleur des mondes d'Aldous Huxley, publié en 1932, 1984 de George Orwell, publié en 1948 et Fahrenheit 451 de Ray Bradbury, publié en 1953. Nous étudierons le phénomène totalitaire selon les interprétations qu'en font nos auteurs. Il sera donc question de la collectivisation de l'individu, de la propagande ou du rôle de la science dans l'organisation de la société totalitaire. Mais il s'agira aussi de montrer comment nos dystopies illustrent le combat de l'art contre l'entropie totalitaire, et l'engagement de leurs auteurs dans un véritable discours politique. Enfin, il apparaît essentiel de décrire ce qui apparaît peut-­être comme la forme la plus efficace de la représentation de la dystopie : le film de science-­fiction. Nous verrons pourquoi le roman dystopique peine de plus en plus à soutenir la comparaison face à l'immédiateté du langage de l'image animée. / The utopian tradition a long time maintained the dream an ideal society located in one elsewhere, a u-­topos, the "place which is not" in the Utopia of Thomas More. The representation of these Utopias is indissociable of a determining factor for the construction of a better world: progress. Thus, this tradition is characterized by the Promethean accent of such a company, they are hands of the man who this new society will be worked. However, the point of view on the possibility of an ideal society gradually will inflect, in particular during the 19th century, to be reversed in a radical way at the beginning of the 20th century. Named anti-­Utopia or against-­Utopia, this disillusion underlines the impotence of the man and the ambiguous role of progress to invent the perfect society. Sometimes used as synonym of anti-­Utopia, the dystopia more precisely characterizes the texts which describe a society directed by an absolute system of oppression, based on an omnipotent State, and almost always scientifically organized. Thus, abnormal operations of the city of the future in The World such as it will be of Emile Souvestre, in 1846, in the State Unique in Us of Evgueni Zamiatine, written in 1920, the dystopia evolves by taking the form of the account of science fiction, and in particular that of anticipation. We will see, in particular, how the Utopia takes seat in works of Jules Verne and H.G. Wells. Zamiatine, very inspired by Wells, is the first great writer of the 20th century to be made use of the dystopia to describe the attributes of the totalitarian society. Thus, if our step consists, initially, to appoint the authors and texts which took part in the emergence of the dystopia, our analysis will primarily carry on Us and three other Romance founders of the dystopia at the 20th century: Brave New World of Aldous Huxley, published into 1932, 1984 of George Orwell, published in 1948 and Fahrenheit 451 of Ray Bradbury, published in 1953. We will study the totalitarian phenomenon according to interpretations that make our authors of them. It will be thus a question of the collectivization of the individual, the propaganda or the role of science in the organization of the totalitarian society. But it will also be a question of showing how our dystopies illustrates the combat of art against the totalitarian entropy, and the engagement of their authors in a true political discourse. Lastly, it appears essential to describe what perhaps appears as the most effective form of the representation of the dystopia: the science fiction film. We will see why the novel dystopic sorrow more and more support the comparison face to the immediacy of the language of the moving image.
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L'utopie dans la littérature française de l'aube du classicisme à l'aube des lumières / Utopia in French literature from the dawn of the classicism to the dawn of the enlightment

Bartha, Ilinca 21 April 2011 (has links)
Complexe et mystérieuse, l’utopie représente sans doute l’une des notions dont la longue carrière dans l’histoire de la pensée et de la culture humaines est incontestable. Compte tenu de cette grande richesse conceptuelle, notre analyse de l’utopie dans la littérature française de l’aube du classicisme à l’aube des Lumières commence par l’esquisse du cadre théorique de l’utopie, à partir du mot lui-Même, des multiples significations qu’il a reçues au long du temps et par la mise en évidence des deux paradigmes qui le caractérisent, à savoir un paradigme théorique et un paradigme littéraire. Tout en suivant l’origine et les métamorphoses du concept d’utopie jusqu’à son évolution vers un genre littéraire particulier, nous nous sommes arrêtée sur un corpus de textes qui témoignent, à notre avis, à la fois de la consécration, de la maturité et de l’élasticité du genre utopique, il s’agit des deux romans de Cyrano de Bergerac, Les États et Empires de la Lune et du Soleil, du roman de Gabriel de Foigny, La Terre australe connue, des Aventures de Télémaque de Fénelon et des trois pièces de Marivaux, L’île des esclaves, L’île de la raison et La Colonie. À la lumière de la signification duale du terme créé par More, à savoir celle de lieu de nulle part (« ou-Topos »), mais aussi celle de lieu de bonheur (« eu-Topos »), nous avons divisé notre étude en deux grandes parties, l’une consacrée à l’analyse de l’espace utopique et l’autre à l’analyse de la société utopique. Plurivalent et hétérogène, l’espace utopique suit, dans chacun des ouvrages analysés, quelques principes généraux tels que l’insularité, l’altérité et l’isolement, tout en prenant, en même temps, des configurations à part, ce qui témoigne à la fois de l’identité particulière de chaque œuvre choisie et du réseau de significations qui se tisse entre elles. L’analyse de la société utopique est elle aussi une source extrêmement riche d’observations et de conclusions et s’appuie sur trois coordonnées majeures : l’altérité de la société utopique, sa nature idéale et sa critique implicite de la société humaine. Derrière ces piliers théoriques, nous retrouvons la description effective de la société utopique, avec le portrait de l’Utopien, le procès de l’homme et de nombreux aspects économiques, politiques et organisationnels qui caractérisent toute communauté. / Complex and mysterious, utopia has undoubtedly been one of the concepts whose long career in the history of human thinking and culture has been undeniable. Having in view this conceptual legacy our analysis of utopia in the French literature from the beginning of Classicism to the beginning of the Enlightment starts with the description of the theoretical background of utopia, with the word, as such, and the various significances that it has received along the time and with the presentation of the two paradigms characterizing it, the theoretical and the literary paradigm. From the origin and the metamorphoses of the concept of utopia down to its evolution towards a literary genre in itself we have approached a corpus of texts that demonstrate once and again the consecration, the maturity and the elasticity of the utopian genre, in the two novels of Cyrano de Bergerac, Les États et Empires de la Lune et du Soleil, the novel of Gabriel de Foigny, La Terre australe connue, the Aventures de Télémaque by Fénelon and the three plays by Marivaux, L’île des esclaves, L’île de la raison et La Colonie. In the light of the dual significance of the term created by More, that of a place of nowhere (« ou-Topos »), but also that of a place of happiness (« eu-Topos »), we have divided the paper into two big parts, one devoted to the analysis of the utopian space and the other to the analysis of the utopian society. Plurivalent and heterogeneous, the utopian space pursues, in every work analyzed, some general principles such as the insularity, the otherness and the isolation, and, at the same time, all of them acquire special configurations which proves both the particular identity of the work chosen and the web of significances that binds them. The analysis of the utopian society is in itself a rich source of observations and conclusions and relies on three major coordinates: the otherness of the utopian society, its ideal nature and its implicit scrutiny of the human society. Behind these theoretical pillars we discover the actual description of the utopian society, with the portrait of the Utopian being, the trial of the human being, and the numerous economic, political and organizational aspects that characterize the entire community.
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Schulen zur Allegorie nationale Bilder in Arno Schmidts utopischer Prosa

Goerlandt, Iannis January 2006 (has links)
Zugl.: Gent, Univ., Diss., 2006
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Zwischen Weltveränderung und Weltflucht : zum Wandel der pietistischen Utopie im 17. und 18. Jahrhundert /

Baumann, Thomas. January 1991 (has links)
Texte remanié de: Diss.--Philosophische Fakultät IV--Freiburg--Albert-Ludwigs-Universität, 1991. Titre de soutenance : Von der Keimzelle der Weltreform zum Zufluchtsort für die verfolgte Christenheit : der Wandel der pietistischen Utopie von J. V. Andreaes "Christianopolis" (1619) bis zu J. H. Jung-Stillings "Solyma"-Entwurf (1795).
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Deslocamentos da infância : utopia do infantil em Georges Perec

Amaral, Inajara Erthal January 2018 (has links)
On a l'intention de problématiser l'infantile comme un opérateur utopique présent dans l'oeuvre de Georges Perec, dans la mesure que l'auteur présente son récit dans un mouvement de construction/déconstruction de l'histoire, un devir à partir de ml'oubli, de l'absence de mémoire, mais aussi de photographie et des histoires, déconstruites par la fiction qui prends un sens puissant quand il fait lien entre le singulier et le colectif. La psychanalyse, à partir de Freud, énonce que dans la condition de locuteurs, on est condamnés à seulement agir comme sujets quand alienés de nous même, dans le discours de l'Autre, dans l'inconscient. Cela est l'infantile, toujours presque revenant sur la forme d'un fantôme. Alors, la psychanalyse, infantile n'est pas ce qui est relatif ou propre de l'enfance. Bien qu'en construction dans l'enfant, l'enfantile consiste dans le produit conclusif de l'enfance du quel emergera l'adulte. à partir de cela, l'infantile est condition subjective. / Este trabalho pretende problematizar o infantil como um operador utópico presente na obra de Georges Perec, na medida em que o autor apresenta sua narrativa num movimento de construção/desconstrução da história, um devir a partir do esquecimento, da ausência de memória, mas também de fotografias e histórias, desconstruídas pela ficção que toma um sentido potente ao fazer laço do singular com o coletivo. A psicanálise, a partir de Freud, enuncia que, na condição de falantes, estamos condenados a só agir como sujeitos quando alienados de nós mesmos, no discurso do Outro, no inconsciente. Esse é o infantil, sempre prestes a retornar sob a forma de fantasma. Portanto, na psicanálise, infantil não é aquilo que é relativo ou próprio à infância. Ainda em constituição na criança, o infantil consiste no produto conclusivo da infância do qual emergirá o adulto. A partir disso, infantil é condição subjetiva.
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Modèle musical et rêve d'abolition du temps dans le roman contemporain : Helmut Krausser, Léonid Guirchovitch, Richard Powers / Musical model and dream of abolition of time in the contemporary novel : Helmut Krausser, Leonid Guirchovitch and Richard Powers

Avignon, Nathalie 27 November 2015 (has links)
La musique est art du temps, puisque celui-ci lui donne sa matière. Elle le stylise et recrée les effets de son déroulement circonscrits dans une durée close. Pourtant, les représentations associent fréquemment l’art des sons à une tentative d’oubli voire de négation de l’écoulement temporel. Elles s’inscrivent alors dans une perspective idéaliste qui fait de la musique une utopie consolante, un baume apaisant sur un sujet en proie aux déchirements intérieurs et à la rupture avec le monde – ainsi que l’on peut le lire chez Schopenhauer et Proust à sa suite ou, plus tard, chez Lévi-Strauss. Cette étude a pour but d’examiner le devenir de cette conception du temps musical à l’aune de trois romans contemporains qui semblent l’illustrer mais aussi la mettre en procès : Melodien, de l’allemand Helmut Krausser (1993), Prajs, du russe Léonid Guirchovitch (1998), et The Time of Our Singing, de l’américain Richard Powers (2003). Certains éléments du langage musical, reposant essentiellement sur les principes de polyphonie et d’organicité, dessinent ainsi les contours d’un modèle esthétique (nommé ici « idéal éternitaire ») que ces trois auteurs, marqués par la tentation « compositionnelle », mettent à l’épreuve des transpositions intersémiotiques. L’analyse se porte ensuite sur ce que Paul Ricœur définit comme l’« expérience temporelle fictive », afin de voir comment le rêve d’abolition du temps associé à un sujet musical affecte à la fois le temps intime des personnages et les vastes chronosophies du temps collectif. L’idéal éternitaire, enfin, est à son tour plongé dans le temps : discrédité par les faillites historiques du XXe siècle, il se pense désormais à l’heure postmoderne, sommé de désigner ironiquement sa part anachronique et de confronter la Kultur germanique dont il est issu à la diversité des modèles musicaux. / Music is an art of time, since it gives it its matter. It gives it style and recreates the effects of its process confined in a closed period. However, representations commonly associate the art of sound with an attempt to neglect or even to deny the temporal flow. Accordingly, they fit into an idealistic perspective that makes music a consoling utopia, a soothing balm on a subject beset by internal rifts and rupture with the world – as can be seen in Schopenhauer and Proust after him or, later, in Levi-Strauss. This study aims to examine the future of this conception of musical time in the light of three contemporary novels that seem to illustrate it but also challenge it: Melodien (1993), by the German writer Helmut Krausser, Prajs (1998), the work of Leonid Guirchovitch, a Russian writer, and The Time of Our Singing (2003), by the American novelist Richard Powers (2003). Some elements of the musical language, based primarily on the principles of polyphony and organicity, delineate an aesthetic model (here called “ideal éternitaire”) that these three authors, marked by “compositional” temptation, challenge through intersemiotic transpositions. The analysis then turns into what Paul Ricœur defines as the “fictive temporal experience” to see how the dream of abolishing time associated with a musical subject affects both the intimate time of characters and vast chronosophies of the collective time. Finally the “ideal éternitaire” is in turn immersed in time: discredited by the historical bankruptcies of the twentieth century, it now looks upon itself in the light of postmodern times, ironically bound to refer to its anachronistic share and to confront the German Kultur it comes from with the diversity of musical styles.

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