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Attitudes des professionnels-les de la santé vis-à-vis de la violence conjugale

Le Bossé, Yann 23 February 2022 (has links)
Les professionnel(le)s de la santé sont les intervenants de première ligne qui ont le plus de chances d'identifier les femmes violentées (Harkell & Nixon, 1981). Pourtant, ils (elles) sont ceux qui réfèrent le moins de femmes violentées au réseau de ressources (Burris & Jaffe, 1984). Quinze médecins et cinq infirmières ont été interrogés dans le cadre d'une recherche qualitative exploratoire. Il ressort de cette recherche que les répondant(e)s sous-identifient les femmes violentées, qu'ils (elles) attribuent des caractéristiques personnelles communes à toutes les femmes violentées, qu'ils (elles) ont tendance à rendre la femme violentée responsable de subir la violence. Les répondant(e)s considèrent également que le fait que la femme violentée refuse de quitter son conjoint constitue une source de frustration et de découragement. Il apparaît par ailleurs que le contexte de travail constitue un obstacle supplémentaire à l'identification des F.V. Les auteurs concluent que cette situation, ajoutée à la présence d’attitudes défavorables du personnel médical vis-à-vis des F.V., nécessite une mise en question de la pratique médicale dans ce domaine.
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L'apport de l'expérience religieuse à la résilience, chez la personne ayant été abusée dans son enfance

Belzile, André 13 April 2018 (has links)
Notre terrain d'intervention de psychothérapie pastorale avait identifié une pratique problématique, ce que nous avons appelé la ± béquille éclissée ¿. Un questionnement en surgit : Dieu avait permis à de grands souffrants de rebondir de cruelles épreuves, mais ces personnes, qualifiées de résilientes, combattaient en même temps ce Dieu même qui les avait sauvées. Nous désirions connaître ce type d'expérience vécu par la personne. Nous souhaitions ainsi répondre à la question suivante : Quels sont les constituants de la résilience dans un contexte d'expérience religieuse, chez la personne ayant été abusée dans son enfance? La méthodologie utilisée, celle de la phénoménologie, a permis de dégager les constituants essentiels du phénomène étudié. De ces résultats, nous avons dégagé une lecture théologique à partir du texte des disciples d'Emmaùs. Nos résultats permettent de constater que très tôt dans son développement humain, la personne résiliente est en rapport avec le divin et que son expérience religieuse peut réellement l'aider à lutter contre l'adversité et à transcender la blessure mortifère. C'est au coeur de la personne humaine que l'on retrouve un lieu inaltérable où la personne se laisse rencontrer par Dieu. Nous avons ainsi constaté un triple mouvement, celui d'une rencontre du divin, d'une crise qui permit une appropriation de cette Présence ainsi que d'une reconnaissance de Dieu comme le Vivant qui a marché avec eux dans leur mort. De plus, chez les résilients, la présence d'expériences diptyques a permis l'intégration de pôles antinomiques de mort et de vie comme aussi la solidification de son expérience religieuse à travers un cheminement qui passe par une conversion incarnée. Sous l'angle du clinicien, les résultats invitent à soutenir son intervention, à apprendre à penser autrement la blessure mortifère, à recentrer la personne dans sa valeur la plus profonde, à développer des attitudes de compagnonnage favorisant la reprise de la vie et un devenir meilleur de son humanité. Ce compagnonnage fait en sorte que son expérience salvifique devient une expérience fondatrice de sa résilience. Au terme de notre parcours, outre un enrichissement de la pratique de la psychothérapie pastorale, nous croyons que les résultats et les réflexions de notre étude, concernant la dimension spirituelle et religieuse, peuvent intéresser tous les intervenants ayant le souci de la croissance et du devenir humain dans son intégralité, à entendre le cri du résilient : ± Aidez-moi à rester vivant! ¿.
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Les règles de conduite dans le contexte de la violence du conjoint envers sa conjointe

Ménard, Sylvie 03 December 2021 (has links)
La présente étude porte sur la violence du conjoint envers sa conjointe. L'hypothèse principale suppose l'existence d'une différence importante entre les règles et leur perception chez les femmes violentées et, les règles et leur perception chez les hommes violents. Des comparaisons similaires sont établies entre les deux groupes témoins présumant l'existence d'une différence potentielle moindre, donc plus compatible. Une grille d'analyse de règles, la valeur donnée aux perceptions sur une échelle ordinale et la place occupée par les situations selon l'intensité ou/et la fréquence du conflit ont été utilisées comme mesures comparatives. Vingt-quatre personnes ont participé à l'entrevue. Les résultats obtenus confirment l'hypothèse postulée. L'étude des moyennes révèle que les groupes témoins verbalisent plus de règles et perçoivent leurs conjoints plus positivement que les groupes ciblés.
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Les parcours professionnels de toxicomanes ayant été victimes d'abus physiques ou sexuels durant l'enfance

Cloutier, Karine 20 April 2018 (has links)
La recherche s'inscrit en collaboration avec Portage-Québec, dans le cadre du projet « Maître de sa vie », financé par le bureau d'aide aux victimes d'actes criminels (BAVAC). L’objectif général de cette recherche exploratoire est de tenter de mieux comprendre les difficultés d’insertion, d’intégration et de maintien au travail rencontrées dans les parcours professionnels de victimes d’abus physiques ou sexuels durant l’enfance aux prises avec un problème de consommation de substances psychotropes. S'appuyant sur une méthode par récits de vie, 19 participants ont été rencontrés. Suite à une analyse de contenu, une typologie de parcours professionnels a été construite et trois types de parcours professionnels ont pu être définis; le parcours du cercle vicieux, le parcours impulsif et le parcours d’impuissance apprise. Ces différents types de parcours portent un regard nouveau sur cette problématique particulière.
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Les hommes hétérosexuels subissant de la violence conjugale : cerner le problème et ses enjeux pour faire ressortir leurs besoins

Couto, Eric 05 August 2024 (has links)
INTRODUCTION : La présente étude s'intéresse aux besoins des hommes subissant de la violence conjugale dans le cadre de relations hétérosexuelles en termes d'aide et de soutien. Bien que ce sujet demeure controversé, les victimes masculines existent et les conséquences rapportées au sein de la littérature sont suffisamment importantes pour justifier de s'y attarder. De plus, alors qu'ils sont reconnus comme clientèle particulière dans la principale politique québécoise en matière de violence conjugale depuis 1995, aucune étude en contexte québécois ne s'est encore intéressée à leur vécu. OBJECTIFS : En s'appuyant sur un cadre conceptuel alliant les études de besoins en sciences sociales, les études sur les hommes et les masculinités et la victimologie, la présente recherche vise à faire ressortir les enjeux relatifs à la perception des besoins et à leur expression chez les hommes hétérosexuels subissant de la violence conjugale en se basant sur leurs expériences ainsi que sur celles de professionnels susceptibles d'intervenir auprès d'eux. De manière plus spécifique cette recherche esquisse un portrait du vécu de la violence subie par les hommes (le problème), illustre en quoi les hommes se perçoivent ou non comme victimes de leur conjointe (les besoins perçus), examine les réactions des hommes à la violence subie et analyse les éléments qui favorisent ou font obstacle au dévoilement et à la dénonciation des violences (les besoins exprimés). MÉTHODOLOGIE : La recherche adopte une perspective qualitative. Un total de 13 hommes s'identifiant comme ayant subi de la violence conjugale de la part de leur conjointe ou ex-conjointe ainsi que 11 professionnels (4 intervenants de ressources spécialisées pour hommes, 4 intervenant.e.s du réseau de la Santé et des Services sociaux, 3 policières) ont été interrogés dans le cadre d'entretiens semi-dirigés. Les répondants ont été recrutés par le biais d'annonces au sein d'organismes communautaires québécois, par une communication auprès des membres d'un ordre professionnel et grâce à une demande de collaboration auprès d'un corps policier. Les propos des répondants ont été retranscrits intégralement et analysés par thèmes au moyen d'un logiciel d'analyse qualitative. RÉSULTATS : Principalement, les hommes subissent une violence psychologique qui affecte leur santé mentale mais également un contrôle relationnel et des abus financiers qui peuvent instaurer une dynamique de pouvoir à l'avantage de la conjointe au sein de la relation. Bien qu'elle cause peu de blessures, la violence subie entraîne des conséquences importantes, surtout au niveau psychique, affectif et relationnel mais également au niveau financier, légal et professionnel. Les hommes subissant de la violence se voient difficilement comme victimes en raison de stratégies de normalisation des abus, d'éléments liées à la socialisation masculine et d'une identification plus facile au rôle d'agresseur. Plusieurs ont besoin d'un regard extérieur, principalement de la part d'intervenants sociaux, pour voir leur victimisation. Concernant leurs réactions à la violence subie, la majorité des hommes optent d'abord pour endurer les agressions. Toutefois, après un temps, certains vont agir de la résistance violente ; réaction qui a le potentiel de devenir de la violence bidirectionnelle. Les hommes subissant de la violence sont également peu enclins à quitter la relation violente, que ce soit parce que celle-ci est importante pour eux, qu'ils s'en sentent prisonniers, qu'ils veulent protéger leurs enfants ou craignent une amplification de la violence post-séparation. Les hommes vont quitter la relation violente principalement lorsqu'ils acquièrent la conviction que les coûts associés à demeurer dans la relation outrepassent ceux qu'ils anticipent s'ils quittent. Finalement, les hommes dévoilent peu la violence subie parce qu'ils ne veulent pas inquiéter leurs proches ou parce qu'ils ne veulent pas nuire à la réputation de leur conjointe. Cet argument est également un des motifs principaux pour lesquels les hommes ne portent pas plainte à la police. CONCLUSION : La très grande visibilité de la violence faite aux femmes, la socialisation masculine ainsi que les normes de genre font en sorte qu'il est difficile pour les hommes subissant de la violence conjugale et pour les professionnels susceptibles d'intervenir auprès d'eux de voir leur victimisation. Pour que les hommes en prennent conscience et puissent agir sur leur situation, ils ont besoin d'être accueillis et crus, d'être aidés et soutenus et d'être protégés. / INTRODUCTION: The present study focuses on the help and support needs of men experiencing intimate partner violence in heterosexual relationships. Although the subject remains controversial, male victims do exist, and the consequences reported in the literature are significant enough to warrant attention. What's more, while they have been recognized as a special clientele in Quebec's main domestic violence policy since 1995, no study in the Quebec context has yet focused on their experiences. OBJECTIVES: Using a conceptual framework combining social sciences needs assessment studies, men's studies and victimology, this research aims to highlight the issues surrounding the perception of needs and their expression among heterosexual men experiencing domestic violence, based on their experiences as well as those of professionals who can potentially intervene with them. More specifically, this research sketches a portrait of men's experience of violence (the problem), illustrates how men do or do not perceive themselves as victims of their partner (perceived needs), examines men's reactions to the violence they have experienced, and analyses the factors that promote or hinder the disclosure and denunciation of violence (expressed needs). METHODOLOGY: The research adopts a qualitative perspective. A total of 13 men who identified themselves as having experienced domestic violence at the hands of their partner or ex-partner, as well as 11 professionals (4 men's ressources workers, 4 health and social services workers, 3 policewomen) were interviewed through semi-structured interviews. Respondents were recruited through advertisements in community organizations, by contacting members of a professional order, and through a request for collaboration from a police force. Respondent's discourses were fully transcribed and analysed thematically using qualitative analysis software. RESULTS: Mostly, men suffer psychological violence that affects their mental health, but also relational control and financial abuse that can create a power dynamic in the relationship to the female partner's advantage. Although it causes few injuries, the sustained violence has significant consequences, especially at the psychological, emotional and relational levels, but also at the financial, legal and professional levels. Men who suffer violence have difficulty seeing themselves as victims, because of their use of strategies normalizing the abuse, some elements linked to male socialization and easier identification to the role of aggressor. Many need an outside perspective, mainly from social workers, to see their victimization. As for their reactions to the violence they have experienced, the majority of men initially opt to endure the aggression. However, after a while, some will act in violent resistance, a reaction that has the potential to become bi-directional violence. Men who experience violence are also reluctant to leave the abusive relationship, whether because the relationship is important to them, because they feel trapped in it, because they want to protect their children, or because they fear an amplification of the violence in a post-separation context. Men will leave the abusive relationship mainly when they become convinced that the costs of remaining in the relationship outweigh those they anticipate if they leave. Finally, men disclose little of the violence they have suffered because they don't want to worry their loved ones, or because they don't want to damage their partner's reputation. This argument in also one of the main reasons why men do not report violence to police. CONCLUSION: The high visibility of violence against women, male socialization and gender norms make it difficult for men who suffer domestic violence, and for the professionals who work with them, to see their victimization. For men to become aware of their situation and take action, they need to be welcomed and believed, helped and supported and protected.
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L'efficacité relative des traitements des cauchemars et des perturbations de sommeil auprès d'une population de victimes d'abus sexuel

Lefrançois, Jérémie 27 September 2018 (has links)
L’abus sexuel est une atteinte à l’intégrité physique et psychique d’une personne. De ce trauma, plusieurs conséquences biopsychosociales viennent affecter les diverses sphères de vie de la victime. Les victimes d’agression sexuelle (VAS) sont 7 fois plus à risque de développer un État de stress posttraumatique (ÉSPT)1 qu’une personne sans antécédent d’abus sexuel. Des symptômes posttraumatiques diurnes surviennent et placent la VAS notamment dans un état d’alerte omniprésent, accompagné de pensées intrusives, d’états dissociatifs possibles et de comportements d’évitement. Bien qu’ils soient moins étudiés que ceux vécus durant le jour, les symptômes posttraumatiques nocturnes (e.g. cauchemars récurrents, insomnie) maintiendraient la VAS dans l’ÉSPT et persisteraient au-delà des traitements usuels. Les cauchemars récurrents seraient même liés à un plus haut risque de danger suicidaire. En effet, les VAS seraient plus à risque d’en souffrir (77%) que d’autres types de populations posttraumatiques, entres autres, étant donné que le trauma sexuel survient fréquemment en soirée ou au moment du coucher. En ce sens, plusieurs traitements destinés directement aux symptômes posttraumatiques nocturnes ont vu le jour depuis les trois dernières décennies. Ainsi, ce mémoire doctoral prend la forme d’une recension systématique ayant pour but de documenter l’efficacité des traitements adressés aux cauchemars et aux perturbations de sommeil chez les VAS. Celle-ci inclut une sélection d’études exhaustive et diversifiée ainsi que l’évaluation de la qualité méthodologique des 22 études primaires qui la composent. La codification et l’extraction de données ont été réalisées par trois codificateurs indépendants (kappa= 0,93). Chaque étude primaire recensée a également fait l’objet d’une évaluation systématique de leur qualité méthodologique. Enfin, une fois les données primaires recueillies, des tableaux synthèses ont été effectués, analysés et interprétés en ressortant les informations pertinentes (caractéristiques des échantillons cliniques, caractéristiques méthodologiques, caractéristiques inhérentes aux traitements recensés) autant pour la recherche que pour la pratique clinique. / Sexual abuse is a tremendous threat to both physical and psychological integrity of human beings. This prevalent trauma induces several biopsychosocial consequences that affect the various life domains of the victim. Sexual assault victims (SAV) are seven times more at risk of developing posttraumatic stress disorder (PTSD) than someone without a history of sexual abuse. Daytime posttraumatic symptoms arise, and SAV find themselves in a state of hypervigilance, accompanied by intrusive thoughts, potential dissociative states and avoidance behaviors. Although less studied than those experienced during the day, nighttime posttraumatic symptoms (e.g. recurring nightmares, insomnia) would maintain the SAV in PTSD and persist beyond the usual treatments targeting PTSD. Recurring nightmares are even linked to a higher risk of suicidality. Given that sexual trauma often occurs in the evening or at bedtime, SAV are more likely to suffer (77%) from nighttime symptoms than other posttraumatic populations. Several treatments addressing directly nighttime posttraumatic symptoms have emerged over the past three decades. The aim of the present project is to systematically review the effectiveness of these treatments targeting nighttime symptoms (nightmares and sleep disturbances) in SAV suffering from PTSD. This review includes an exhaustive and diversified selection of studies as well as an assessment of the methodological quality of the 22 primary studies that comprise it. Coding and data extraction were performed by three independent judges (kappa = 0.93). Once primary data were gathered, summary tables were rendered, analyzed and interpreted to highlight relevant information on clinical samples, methodological designs and interventions, for both research and clinical practice. Despite the heterogeneity within and between the primary studies, imagery rehearsal therapy (psychological intervention) and prazosin (pharmacological intervention) appear to be the most recurrent and proven effective interventions to treat nighttime PTSD symptoms (such as a significant reduction of nightmares and insomnia symptoms) and to noticeably increase the sleep quality and overall quality of life in SAV. This systematic review highlights the need for further study of the subject, and more importantly the use of complex methodological designs (e.g. larger and more representative clinical samples of SAV, more RCTs, more valid and objective sleep measures). Future research should include quantitative data analysis (as is the case with meta-analysis) for a better understanding of the effectiveness of these treatments and interventions.
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Les tribunaux spécialisés en matière de violence sexuelle : une piste de solution pour l'amélioration de l'accès à la justice des victimes

Cloutier, Maude 02 February 2024 (has links)
Le système de justice criminelle québécois, malgré toutes les réformes dont il a fait l'objet, continue d'être la cible de nombreuses critiques de la part des victimes d'agression sexuelle en termes d'accès à la justice. L'attrition, l'influence des mythes et stéréotypes et la victimisation secondaire sont autant d'obstacles rencontrés par les victimes qui souhaitent accéder aux tribunaux et y obtenir justice. Une analyse de droit comparé avec l'Afrique du Sud et la Nouvelle-Zélande, où des critiques similaires sont formulées, montre que ces problèmes d'accès à la justice sont communs dans les systèmes de droit criminel de type accusatoire. Les similitudes dans les règles substantives, procédurales et de preuve de ces trois systèmes rendent pertinente la recherche de solutions de justice pour les victimes québécoises au sein de ces systèmes étrangers. En Afrique du Sud et en Nouvelle-Zélande, des tribunaux spécialisés en matière de violence sexuelle ont été mis en place afin de s'attaquer au « déficit de justice » des victimes. Une analyse des composantes essentielles de chacun des modèles et des résultats des évaluations dont ils ont fait l'objet permet de conclure qu'ils ont eu des répercussions importantes dans leur juridiction respective : augmentation des taux de condamnation, amélioration de la qualité des témoignages, diminution des délais, de la victimisation secondaire et de l'impact des mythes et stéréotypes, amélioration de la connaissance des juges sur les réalités des victimes, etc. Ils représentent donc une initiative prometteuse pour l'amélioration de l'accès à la justice des victimes québécoises d'agression sexuelle. Ces évaluations mettent toutefois en lumière les écueils des tribunaux spécialisés en matière de violence sexuelle qui sont susceptibles de compromettre ce potentiel et que les acteurs du système devront considérer avant de décider de procéder à leur implantation et de choisir le modèle à adopter. / Despite all the reforms it has undergone, Quebec's criminal justice continues to be the subject of much criticism from victims of sexual assault in terms of access to justice. Attrition, influence of myths and stereotypes and secondary victimization are significant obstacles faced by victims seeking to access courts and obtain justice. A comparative law analysis with South Africa and New Zealand, subject of similar critiques, shows that these issues of access to justice are common in adversarial-type criminal law systems. Because of the similarities in the substantive, procedural and evidentiary rules of these three systems, the search for justice solutions for Quebecers victims within these foreign systems is relevant. In South Africa and New Zealand, specialized sexual violence courts have been set up to address the "justice deficit" of victims. An analysis of the essential components of each of the models and of the results of the evaluations to which they were subjected leads to the conclusion that they have had a positive impact in their respective jurisdiction: increase in conviction rates, improvement in the quality of testimony, reduction of delays, secondary victimization and the impact of myths and stereotypes, improvement of judges' knowledge of the reality of victims, etc. They therefore represent a promising initiative to improve access to justice for Quebecers victims of sexual assault. These evaluations highlight the pitfalls of specialized sexual violence courts that may compromise this potential and that must be considered before the implementation of such courts.
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Le vécu des personnes trans demandant du soutien à la suite d'agressions sexuelles

Lalancette Lagotte, Marie-Geneviève 10 February 2024 (has links)
Bien qu’il y ait eu une expansion de l’intervention et de la prévention en matière de violence sexuelle depuis 30 ans, il subsiste diverses lacunes, notamment, lorsque cela concerne les personnes ayant effectué un parcours de transition de sexe ou de genre. Cette étude qualitative explore le vécu de 10 personnes trans âgées entre 20 et 55 ans victimes d’agressions sexuelles, plus particulièrement leurs expériences lorsqu’elles ont cherché du soutien et les besoins qu’elles ont rencontrés dans leur parcours d’aide. L’analyse de leurs témoignages révèle que certaines perceptions erronées ainsi que de la méconnaissance quant à l’identité de genre créative persistent auprès de divers professionnels faisant en sorte que les personnes trans s’exposent à de la discrimination et qu’elles ne reçoivent pas l’attention ou les services requis. À la lumière de ces résultats, des pistes d’intervention issues des propos des répondants et répondantes sont proposées afin de sensibiliser puis d’outiller les différents professionnels et milieux susceptibles d’intervenir auprès des personnes trans victimes d’agressions sexuelles. / Even if there was a significant growth in sexual violence prevention in the last thirty years, loopholes still exist, especially when related to people of sexual diversity and more specifically to those who went through sex or gender transition. This qualitative study explores the experiences of ten trans people, aged 20 to 55, who were victims of sexual aggressions while they were looking for help looking for assistance and what was the needs to help them in their journey. The analysis of their testimony reveals false perceptions and misunderstanding regarding their creative gender identity, resulting in exposition to discrimination and not receiving the attention or services they should. Based on those results, intervention methods are suggested to give the tools and educate the different professionals who could eventually work with sexual aggression trans victims.
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Les besoins des enfants exposés à la violence conjugale : la perspective des parents

Alvarez-Lizotte, Pamela 24 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2017-2018 / Plusieurs personnes gravitent autour des enfants exposés à la violence conjugale et ces personnes ont parfois des perceptions différentes des intérêts et des besoins de ces enfants. Des auteurs soulignent d’ailleurs l’importance de mieux comprendre la complexité des besoins de ces enfants. Comme on n’en connait peu sur l’opinion des parents à ce sujet, la recherche s’intéresse aux points de vue des parents d’enfants exposés à la violence conjugale concernant les besoins de leurs enfants. En plus de décrire les points de vue des parents à ce sujet, cette recherche qualitative, descriptive et exploratoire compare les points de vue de mères et de pères. Les données ont été recueillies par des entretiens individuels semi-dirigés auprès de cinq mères et cinq pères. L’analyse révèle que, selon les parents, les enfants exposés à la violence conjugale ont cinq principaux besoins : 1) besoin d’aide, 2) besoin d’une vie de famille, 3) besoins affectifs, 4) besoin de comprendre, de s’exprimer et d’être écouté ainsi que 5) besoin de sécurité et de stabilité. Ces besoins ont été identifiés à la fois par des mères et par des pères, leurs points de vue étant particulièrement convergents lorsqu’ils parlent des besoins affectifs de leurs enfants. Des différences de points de vue en fonction du genre du parent sont toutefois identifiées concernant la manière de décrire les quatre autres besoins. Selon des parents, certaines caractéristiques des besoins des enfants exposés varient aussi en fonction de l’âge des enfants. Les résultats suggèrent que le contexte de violence conjugale entraîne des défis particuliers pour répondre aux besoins des enfants exposés. Afin d’être en mesure de mieux soutenir les enfants exposés, il est donc important de mieux comprendre leur vécu et les enjeux qu’ils rencontrent, notamment à partir du point de vue de leurs parents tel qu’effectué dans ce mémoire.
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Évaluation et description des réponses de l'entourage à la demande d'aide des femmes violentées par leur conjoint

Chevarie, Anne 23 February 2022 (has links)
Plusieurs chercheuses soulèvent l'importance du soutien de l'entourage dans la démarche de recherche d'aide des femmes violentées par leur conjoint. Peu de données sont disponibles concernant les comportements spécifiques à adopter ou à éviter dans le but de procurer de l'aide à ces femmes. Cette recherche exploratoire et qualitative a pour but d'évaluer et de décrire les réponses de l'entourage à la demande d'aide des femmes violentées par leur conjoint. Pour ce faire, 18 entrevues semi-structurées sont effectuées auprès de femmes violentées par leur conjoint, recrutées en maison d'hébergement. L'analyse des données permet de mettre en valeur les comportements de ressources formelles et informelles à la demande d'aide des femmes avant et après la dissolution du couple, et de procéder à l'élaboration d'une catégorisation de réponses. Quatre catégories de soutien et de nuisance sont décrits: émotif, cognitif, behavioral, attitude personnelle. Les comportements jugés aidants et non aidants procurent des renseignements pertinents sur les attitudes et les conduites à adopter afin d'aider les femmes violentées dans leur démarche vers la cessation de la violence.

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