• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 37
  • 8
  • 7
  • 3
  • 1
  • Tagged with
  • 62
  • 27
  • 22
  • 15
  • 11
  • 10
  • 9
  • 9
  • 8
  • 7
  • 7
  • 7
  • 6
  • 6
  • 5
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
51

Communauté et révolution chez Gustav Landauer / Community and revolution in Gustav Landauer

Lucet, Anatole 15 December 2018 (has links)
Il y a plus d’un siècle, le penseur et anarchiste Gustav Landauer (1870-1919) était considéré comme « l’agitateur le plus important du mouvement révolutionnaire radical » en Allemagne. Si l’on se souvient parfois de sa participation à la République des conseils de Bavière et de son assassinat par les troupes contre-révolutionnaires, l’écho suscité par son œuvre s’est rapidement estompé. Son corpus hétéroclite connaît pourtant un vif regain d’intérêt aujourd’hui.Sa génération fit les frais – et la critique – de rapides transformations sociales, économiques et culturelles. Sur fond d’un sentiment de déprise individuelle, Landauer dénonça la massification des structures sociales et chercha à concevoir – dans la pensée et dans l’action – le modèle d’une nouvelle alliance, non autoritaire, articulant les aspirations individuelles et l’esprit de solidarité présent en chacun. Dans la vie politique et intellectuelle de l’Allemagne wilhelmienne, l’auteur se signale par son opposition à l’organisation impériale comme à la social-démocratie d’obédience marxiste. Contre la politique de la table rase et contre la croyance en un progrès nécessaire de l’humanité, Landauer estime que le changement doit être impulsé par l’intervention des individus et des groupements dans le cours de l’histoire. Plus que la simple insurrection individuelle, Landauer explore le potentiel révolutionnaire de la communauté vécue tout en théorisant la nécessité des révolutions pour faire communauté. Son « socialisme culturel » est une tentative pour susciter, ici et maintenant, la création de nouveaux rapports entre les êtres humains.Ses analyses constituent une entrée privilégiée dans les problématiques majeures de son époque, qu’elles soient politiques, sociales, littéraires ou philosophiques. Cette monographie resitue la réflexion de Gustav Landauer dans les débats de son temps et discute de ses implications pour une pensée et une action émancipatrice jusqu’à nos jours. / More than a century ago, thinker and anarchist Gustav Landauer (1870-1919) was considered as “the most important agitator of the radical revolutionary movement” in Germany. Nowadays, Landauer is sometimes remembered for his role in the Bavarian Council Republic and for being murdered by counter-revolutionary troops, but the echo of his work has faded away. However, his heterogeneous work currently meets with a vivid renewed interest.His generation criticised the quick social, economic and cultural transformations, while bearing their costs. Landauer’s feeling of individual disentanglement founded his criticism of the massification of all social structures. He tried to conceive – both in thought and action – the model for a new and non-authoritarian alliance, one which could combine the personal yearnings and the spirit of solidarity found in every individual. In the political and intellectual life of Wilhelmine Germany, Landauer opposed both the imperial organisation and the Marxist social-democracy. In opposition with politics willing to make a clean slate of the past and against the belief in a necessary progress of humanity, Landauer believed that change had to stem from the intervention of individuals and small groups in the course of history. More than mere individual insurrection, Landauer explored the revolutionary potential of experienced community, and he theorised the necessary role of revolutions in bringing community together. His “cultural socialism” is an attempt to trigger, here and now, the creation of new relationships between human beings.His analyses offer valuable insight into the major issues of his time, be they political, social, literary or philosophical. This monography places Gustav Landauer’s thought back in the debates of his time. It also discusses its consequences for emancipatory thought and action up to the present day.
52

Movimento operário e revolução social no Brasil : ideias revolucionárias e projetos políticos dos trabalhadores organizados no Rio de Janeiro, São Paulo, Recife e Porto Alegre entre 1917 e 1922

Bartz, Frederico Duarte January 2014 (has links)
La thèse que j'apresente en suivre s'apelle “Mouvement Ouvrière et Révolution Sociale au Brésil: idées revolutionaires et projets politiques des travailleurs organisés au Rio de Janeiro, São Paulo, Recife et Porto Alegre parmi les années de 1917 et 1920”. Je montre en cette thèse comme la Révolution Sociale a etè debaté pendant une période marquè par la croissance de la mobilisation ouvrière au Brésil et l'influence de la Revolution Russe sur les militants, qui étaient dans la plupart partidaires de tendences libertaires (de l'anarchisme et du syndicalisme revolutionaire). Autre aspect que j'analise en ce texte c'est la formation de projets (qui j'apelle de projets politiques) pour devenir réele cette possibilité de révolution, ainsi que la formation de partis et d'organisations communistes, de la divulgation des programmes d'action et méme des essais d'inssurections. Le troisième aspect de mon étude a liasson avec le débacle de ces tentatifs revolutionaires: les projets echouent et le mouvement s'est vu divisé pour les positions conflitants, avec les defenseurs des traditions libertaires en combatte contre les nouveaux adherents du bolchevisme et les militants revolutionaires en lucte contre le participation des socialistes reformistes dans les organisations ouvriéres. Ma recherche se concentre principalement dans les villes de São Paulo, Rio de Janeiro, Recife et Porto Alegre, qui étaient les principaux centres industriels du Brésil. Néanmoins, la thèse examine également certains faits qui se sont produits dans d'autres régions du pays, de façon sporadique. / A tese que eu apresento a seguir se chama "Movimento Operário e Revolução Social no Brasil: ideias revolucionárias e projetos políticos dos trabalhadores organizados no Rio de Janeiro, São Paulo, Recife e Porto Alegre entre os anos 1917 e 1922". Eu mostro nesta tese como a Revolução Social foi debatida durante um período marcado pelo crescimento da mobilização operária no Brasil e a influência da Revolução Russa sobre os militantes, que eram em sua maior parte de tendências libertárias (do anarquismo e do sindicalismo revolucionário). Outro aspecto que eu analiso neste trabalho é a formação de projetos (que eu chamo de projetos políticos) para tornar real esta possibilidade de revolução, assim como a formação de partidos e de organizações comunistas, a divulgação de programas de ação e mesmo de ensaios de insurreições. O terceiro aspecto de meu estudo tem ligação com a desagregação destas tentativas revolucionárias: os projetos fracassaram e o movimento se viu dividido por posições conflitantes, com os defensores das tradições libertárias em combate contra os novos aderentes ao bolchevismo e os militantes revolucionários lutando contra a participação dos socialistas reformistas nas organizações operárias. Minha pesquisa se concentra principalmente nas cidades de São Paulo, Rio de Janeiro, Recife e Porto Alegre, que eram os principais centros industriais do Brasil. Mesmo assim, a tese examina igualmente alguns fatos que se produziram em outras regiões do país, de forma esporádica.
53

Movimento operário e revolução social no Brasil : ideias revolucionárias e projetos políticos dos trabalhadores organizados no Rio de Janeiro, São Paulo, Recife e Porto Alegre entre 1917 e 1922

Bartz, Frederico Duarte January 2014 (has links)
La thèse que j'apresente en suivre s'apelle “Mouvement Ouvrière et Révolution Sociale au Brésil: idées revolutionaires et projets politiques des travailleurs organisés au Rio de Janeiro, São Paulo, Recife et Porto Alegre parmi les années de 1917 et 1920”. Je montre en cette thèse comme la Révolution Sociale a etè debaté pendant une période marquè par la croissance de la mobilisation ouvrière au Brésil et l'influence de la Revolution Russe sur les militants, qui étaient dans la plupart partidaires de tendences libertaires (de l'anarchisme et du syndicalisme revolutionaire). Autre aspect que j'analise en ce texte c'est la formation de projets (qui j'apelle de projets politiques) pour devenir réele cette possibilité de révolution, ainsi que la formation de partis et d'organisations communistes, de la divulgation des programmes d'action et méme des essais d'inssurections. Le troisième aspect de mon étude a liasson avec le débacle de ces tentatifs revolutionaires: les projets echouent et le mouvement s'est vu divisé pour les positions conflitants, avec les defenseurs des traditions libertaires en combatte contre les nouveaux adherents du bolchevisme et les militants revolutionaires en lucte contre le participation des socialistes reformistes dans les organisations ouvriéres. Ma recherche se concentre principalement dans les villes de São Paulo, Rio de Janeiro, Recife et Porto Alegre, qui étaient les principaux centres industriels du Brésil. Néanmoins, la thèse examine également certains faits qui se sont produits dans d'autres régions du pays, de façon sporadique. / A tese que eu apresento a seguir se chama "Movimento Operário e Revolução Social no Brasil: ideias revolucionárias e projetos políticos dos trabalhadores organizados no Rio de Janeiro, São Paulo, Recife e Porto Alegre entre os anos 1917 e 1922". Eu mostro nesta tese como a Revolução Social foi debatida durante um período marcado pelo crescimento da mobilização operária no Brasil e a influência da Revolução Russa sobre os militantes, que eram em sua maior parte de tendências libertárias (do anarquismo e do sindicalismo revolucionário). Outro aspecto que eu analiso neste trabalho é a formação de projetos (que eu chamo de projetos políticos) para tornar real esta possibilidade de revolução, assim como a formação de partidos e de organizações comunistas, a divulgação de programas de ação e mesmo de ensaios de insurreições. O terceiro aspecto de meu estudo tem ligação com a desagregação destas tentativas revolucionárias: os projetos fracassaram e o movimento se viu dividido por posições conflitantes, com os defensores das tradições libertárias em combate contra os novos aderentes ao bolchevismo e os militantes revolucionários lutando contra a participação dos socialistas reformistas nas organizações operárias. Minha pesquisa se concentra principalmente nas cidades de São Paulo, Rio de Janeiro, Recife e Porto Alegre, que eram os principais centros industriais do Brasil. Mesmo assim, a tese examina igualmente alguns fatos que se produziram em outras regiões do país, de forma esporádica.
54

Movimento operário e revolução social no Brasil : ideias revolucionárias e projetos políticos dos trabalhadores organizados no Rio de Janeiro, São Paulo, Recife e Porto Alegre entre 1917 e 1922

Bartz, Frederico Duarte January 2014 (has links)
La thèse que j'apresente en suivre s'apelle “Mouvement Ouvrière et Révolution Sociale au Brésil: idées revolutionaires et projets politiques des travailleurs organisés au Rio de Janeiro, São Paulo, Recife et Porto Alegre parmi les années de 1917 et 1920”. Je montre en cette thèse comme la Révolution Sociale a etè debaté pendant une période marquè par la croissance de la mobilisation ouvrière au Brésil et l'influence de la Revolution Russe sur les militants, qui étaient dans la plupart partidaires de tendences libertaires (de l'anarchisme et du syndicalisme revolutionaire). Autre aspect que j'analise en ce texte c'est la formation de projets (qui j'apelle de projets politiques) pour devenir réele cette possibilité de révolution, ainsi que la formation de partis et d'organisations communistes, de la divulgation des programmes d'action et méme des essais d'inssurections. Le troisième aspect de mon étude a liasson avec le débacle de ces tentatifs revolutionaires: les projets echouent et le mouvement s'est vu divisé pour les positions conflitants, avec les defenseurs des traditions libertaires en combatte contre les nouveaux adherents du bolchevisme et les militants revolutionaires en lucte contre le participation des socialistes reformistes dans les organisations ouvriéres. Ma recherche se concentre principalement dans les villes de São Paulo, Rio de Janeiro, Recife et Porto Alegre, qui étaient les principaux centres industriels du Brésil. Néanmoins, la thèse examine également certains faits qui se sont produits dans d'autres régions du pays, de façon sporadique. / A tese que eu apresento a seguir se chama "Movimento Operário e Revolução Social no Brasil: ideias revolucionárias e projetos políticos dos trabalhadores organizados no Rio de Janeiro, São Paulo, Recife e Porto Alegre entre os anos 1917 e 1922". Eu mostro nesta tese como a Revolução Social foi debatida durante um período marcado pelo crescimento da mobilização operária no Brasil e a influência da Revolução Russa sobre os militantes, que eram em sua maior parte de tendências libertárias (do anarquismo e do sindicalismo revolucionário). Outro aspecto que eu analiso neste trabalho é a formação de projetos (que eu chamo de projetos políticos) para tornar real esta possibilidade de revolução, assim como a formação de partidos e de organizações comunistas, a divulgação de programas de ação e mesmo de ensaios de insurreições. O terceiro aspecto de meu estudo tem ligação com a desagregação destas tentativas revolucionárias: os projetos fracassaram e o movimento se viu dividido por posições conflitantes, com os defensores das tradições libertárias em combate contra os novos aderentes ao bolchevismo e os militantes revolucionários lutando contra a participação dos socialistas reformistas nas organizações operárias. Minha pesquisa se concentra principalmente nas cidades de São Paulo, Rio de Janeiro, Recife e Porto Alegre, que eram os principais centros industriais do Brasil. Mesmo assim, a tese examina igualmente alguns fatos que se produziram em outras regiões do país, de forma esporádica.
55

Anarchéologie du glitche : de l’erreur ludique aux possibles ludo-politiques

Montembeault, Hugo 12 1900 (has links)
Cette thèse réalise une étude ludo-politique du glitche vidéoludique (bogue, erreur logicielle, faille de design, échec du système, etc.). Elle problématise l’expérience du glitche comme un point d’inflexion entre deux postures d’engagement. Premièrement, une contrejouabilité paralogique désignant une attitude anarcho-communiste qui s’approprie le glitche comme artefact pour explorer, rediriger et (re)façonner la matérialité vidéoludique dans une optique subversive, critique et commune. Deuxièmement, une contre-jouabilité innovante consolidant un programme néolibéral qui exploite le glitche comme une marchandise pour renégocier, dominer et recoder le jeu dans le but de sécuriser un gain en capital. La méthodologie de l’archéologie des médias est mobilisée pour décortiquer les tenants et aboutissants de ces deux modes de contre-jouabilité. Une chasse aux glitches effectuée à travers les discours, l’imaginaire collectif, les arts d’avant-garde et différentes sphères techniques retrace les rapports de continuité entre l’objet d’étude et une matrice de concepts, de formes esthétiques, de méthodes créatives et d’articulations rhétoriques. Un cadre théorique pluridisciplinaire focalisé sur les sciences du jeu, l’étude des médias, les sciences de la communication, la théorie de l'art et les études de fans est employé pour discerner la place singulière qu’occupe la poésie bruyante du glitche vidéoludique à l’intérieur de son vaste réseau d’héritages transhistoriques et transmédiatiques. L’aménagement d’un espace théorique de réflexion nommé la Carte ludo-politique du glitche structure l’analyse des implications idéologiques d’un corpus de glitches issu de la culture du jeu de tir à la première personne comprise comme champ culturel frontalement tiraillée entre la paralogie anarcho-communiste et l’innovation néolibérale. Ce tiraillement est exploré à l’aide d’un second modèle nommé le Circuit de l'économie socio-technique du glitche. Cet outil assiste l’exposition d’un tissu économique de pertes et de profits croisés entre les glitcheurs et l’industrie. Deux tendances prédominantes sont étudiées. D’une part, une culture de la marchandise basée sur des logiques compétitives de détournement et d’hameçonnage où la valeur d’échange du glitche est exploitée pour optimiser un rendement économique. D’autre part, une économie du don découlant d’un esprit de coopération et de partage où la valeur d’usage du glitche est cultivée et abritée au service du bien commun et de la diversité des pratiques. La démystification de ces dynamiques révèle des rapports d’exploitation économique ii et d’assujettissement politique reliant le glitche 1) à la transformation matérielle des jeux vidéo, 2) à la force de travail des développeurs de jeux, 3) à la force de jouavail des glitcheurs et 4) à la philosophie socio-économique du néolibéralisme qui règne dans la culture et l’industrie vidéoludique. Les dimensions matérielles, laborieuses et économiques du glitche sont discutées en fonction de leurs effets de politisation ambivalents. Sur le plan de la contre-jouabilité innovante, la notion de glitches de l’Empire est théorisée comme vecteur d’une subjectivité politique conformée aux préceptes du néolibéralisme. Cette attitude s’harmonise avec la privatisation des moyens de production, la propriété privée et intellectuelle, le libre marché, la recherche du profit, la liberté entrepreneuriale de soi, la compétition marchande et la quantification du vivant. Sur le plan de la contre-jouabilité paralogique, le concept de glitches de la multitude est présenté comme cristallisant une sensibilité anarcho-communiste. Cette dernière encourage un éthos de désobéissance qui défend la liberté d’expression et d’association, l’autonomisation des individus et des communautés, la socialisation des moyens de production, la collectivisation des ressources, l’autogestion et de la démocratie/action directe au sein de groupes affinitaires ainsi que la préservation du commun. / This thesis conduct a ludo-political study of videogame glitches (bugs, software errors, design flaws, system failures, etc.). The glitch experience is analyzed as an inflection point between two modes of engagement. First, a paralogical counterplay related to an anarchocommunist ethos that appropriates glitches as artifacts to explore, redirect and (re)shape videogame materiality in a subversive, critical, and communal manner. Second, an innovative counterplay consolidating a neoliberal agenda that exploits glitches as commodities to renegotiate, dominate and recode the game to secure capital gains. Media archeology is mobilized as a methodology to dissect the ins and outs of these two modes of counterplay. An academic form of glitch hunting through discourse, collective imaginary, avant-garde arts and various technical fields has been carried out to retrace the continuity between the object of study and a shared matrix of concepts, aesthetic forms, creative techniques and rhetorical articulations. A multidisciplinary theoretical framework built from game studies, media studies, communication studies, art theory and fan studies is used to determine the unique place of videogame glitches’ noisy poetry within its vast network of transhistoric and transmedia heritages. The development of a theoretical model named the Glitch Ludo-Political Map frames the analysis of the ideological implications of a body of glitches from the first-person shooter gaming culture understood as a cultural field in tension between the anarcho-communist paralogy and neoliberal innovation. This polarization is explored using a second model called the Circuit of the Glitch Socio-Technical Economy. This tool is used to expose a complex interplay of economic losses and gains between glitchers and the industry. Two predominant trends are studied. On the one hand, a culture of commodity based on a hijacking and harnessing competitive logic where the exchange value of glitches is exploited to optimize economic incomes. On the other hand, a gift economy resulting from a spirit of cooperation, sharing, and gratuitousness in which the use value of glitches is harvested and harboured in the service of the common good and the diversity of practices. The investigation of these dynamics reveals relationships of economic exploitation and political subjugation that link glitches to 1) the material transformation of videogames, 2) the labour force of game developers, 3) the playbour iv force of glitchers, and 4) the neoliberal socio-economic philosophy that shapes gaming culture and industry. The material, labour, and economic dimensions of glitches are discussed according to their ambivalent political effects. In terms of innovative counterplay, the notion of glitches of Empire is theorized as a vector of a political subjectivity consistent with the precepts of neoliberalism. This attitude is aligned with the privatization of the means of production, private and intellectual property, free market, search for profit, entrepreneurial freedom of the self, aggressive competition and quantification of life itself. In terms of paralogical counterplay, the concept of glitches of multitude is presented as crystallizing an anarcho-communist political sensibility. This political stance catalyzes an ethos of disobedience fostering freedom of speech and association, empowerment of individuals and communities, socialization of the means of production, collectivization of wealth, self-management and direct democracy/action within affinity groups, and the protection of the common good.
56

À la défense de l’éco-anarchisme : analyse critique des arguments contre l’écologie sociale et le biorégionalisme

Poisson, Alexandre 08 1900 (has links)
Ce mémoire propose une défense de la pertinence de l’éco-anarchisme. Cette défense se fera à travers une analyse critique des arguments adressés à l’éco-anarchisme, ainsi que ses deux branches principales : le biorégionalisme et l’écologie sociale. Pour mener à bien ce projet, il sera nécessaire d’offrir un portrait détaillé des théories dont j’analyserai également les critiques. Ce mémoire commence par une présentation de l’éco-anarchisme, du biorégionalisme et de l’écologie sociale. Puis, il passe en revue les différentes critiques qui ont été émises sur ces théories. Cette analyse critique sert de base à la présentation d’un ensemble de recommandations, qui auront comme objectifs de pallier les failles mises en lumière par certaines critiques. Ces recommandations tourneront autour de trois objectifs principaux : soulever l’importance de confédérer les communautés ; soulever l’importance de créer des ponts entre l’éco-anarchisme et l’éco-féminisme et l’éthique du Care ; abandonner la branche du biorégionalisme. / This master thesis offers a defense of the relevance of eco-anarchism. This defense will be done through a critical analysis of the arguments made against eco-anarchism, as well as its two main strands: bioregionalism and social ecology. To carry out this project, it will be necessary to offer a detailed portrait of the theories from which we will analyse the critics. Therefore, the beginning of this thesis will be a presentation of eco-anarchism, bioregionalism and social ecology. Then, it will be necessary to establish a review of the various criticisms that have been made of these theories. Ultimately, this critical analysis will serve as the basis for the presentation of a myriad of recommendations, which will have the objective of remedying the flaws highlighted by certain criticisms. These recommendations will revolve around three main ones: highlight the importance of confederating communities; highlight the importance of building bridges between eco-anarchism and eco-feminism and the ethics of care; abandon the strand of bioregionalism.
57

Jours de colère ; suivi de Dans les forêts de Sibérie : (géo)poétique du Rebelle chez Sylvain Tesson

Bost, Maxime 04 1900 (has links)
Mémoire en recherche-création / Jours de colère explore le recours aux forêts à travers deux voix narratives dont les récits se font écho durant plusieurs années. Soumises à diverses formes d’oppression, iels trouvent refuge tour à tour dans les mondes virtuels, les lieux abandonnés, les drogues, la fuite géographique, la promesse de la vengeance ou celle du suicide. Iels confient au papier leurs expériences les plus intimes, et dévoilent comme stratégie de rébellion la reconstitution permanente de leur identité. En cheminant avec les images inspirées par leur culture musicale, littéraire, cinématographique, les personnages configurent une citadelle dans laquelle nul ne peut les atteindre : iels regardent, depuis ses tours, la société dont iels souhaitent s’exclure. Entre ellipse, hors champs, et tendance à l’épuisement, leurs prises de parole témoignent d’un questionnement profond, tiraillé entre l’impossibilité de rompre avec les origines et le refus de l’héritage. « Dans les forêts de Sibérie » : (géo)poétique du Rebelle chez Sylvain Tesson interroge la figure de l’ermite mise en récit par Sylvain Tesson dans son roman Dans les forêts de Sibérie. En dialoguant avec les figures d’insurrection théorisée par Ernst Jünger dans Le Traité du Rebelle ou le recours aux forêts et Eumeswil, cet essai souligne les liens qui les unissent à l’ermite de Tesson – et ce qui les en détache. Il émerge de cette analyse un narrateur bien singulier : isolé du monde des humains et sa finitude, l’ermite tessonien s’inscrit dans le rythme des saisons, à travers sa prise de notes quotidiennes dans le carnet qui donne vie au roman. Sa pensée et ses gestes se modèlent sur le lieu qu’il observe avec attention, et habite en conscience d’être un invité. Grâce à sa manière de superposer une forêt imaginaire à la forêt de Sibérie, le récit de Tesson se réapproprie le champ d’action du Rebelle jüngerien, qui entre alors en résonance avec un espace géopoétique. / Jours de colère explores the Rebel figure through two narrative voices whose stories echo over several years. Subjected to various forms of oppression, both find refuge in virtual worlds, abandoned places, drugs, escape, promise of revenge or suicide. They entrust their most intimate experiences to their diaries, revealing the permanent reconstitution of their identity as an act of rebellion. Exchanging with and through the images drawn from their cultural background, music, books, films, the characters erect a citadel in which no one can reach them: from its towers, they look down upon the society from which they banished themselves. Between ellipsis and attempt to exhaust every bit of language, their words attest a deep questioning, torn between the impossibility of breaking with the origins and the refusal of heritage. « Dans les forêts de Sibérie » : (géo)poétique du Rebelle chez Sylvain Tesson examines the figure of the hermit as depicted by Sylvain Tesson in his novel Dans les forêts de Sibérie. In open dialogue with insurgency as theorized by Ernst Jünger in Le Traité du Rebelle ou le recours aux forêts and Eumeswil, this essay underlines the links that unite his thoughts to Tesson's hermit - and what detaches them from it. From this analysis emerges a very singular narrator: isolated from the human world and its finitude, the Tessonian hermit melts himself into the rhythm of seasons, through his daily observations in the notebook that gives life to the novel. His thoughts and gestures mimic the place he observes with attention, and in which he lives with the awareness of being nothing but a guest. Through the superposition of an imaginary forest on the forest of Siberia, Tesson's narrative reappropriates the field of action of the Jüngerian Rebel, thus reverberating a geopoetic space.
58

Octave Mirbeau et la «Terreur» anarchiste

Moisan, Justin 19 April 2018 (has links)
Ce mémoire présente une analyse du discours médiatique d'Octave Mirbeau à l'époque des attentats anarchistes, en se penchant sur des chroniques publiées entre 1892 et 1894. L'engagement idéologique de Mirbeau, nettement perceptible dans ces articles, est fondé discursivement sur la posture d'un journalisme pamphlétaire. Après avoir relevé et analysé les traits de cette posture, l'étude explore les contraintes de l'actualité sur l'écriture de Mirbeau. Dans son traitement de l'actualité et ses réactions à l'interdiscours médiatique, Mirbeau convoque une série d'éléments de fictionnalisation, qui sont passés en revue et étudiés. Enfin, ce mémoire, s'inscrivant dans une perspective culturelle et littéraire de l'étude des journaux, se penche sur les contours flous de l'imaginaire social de l'anarchisme, tel que le construit Mirbeau.
59

Les Catalans espagnols en France au XXème siècle : exil et identités à l’épreuve du temps

Pigenet, Phryné 15 September 2014 (has links)
L’étude saisit comment les Catalans réfugiés en France ont pu maintenir, entre 1939 et 1977, une identité politique et culturelle forte, en dépit d’une position minoritaire au sein de l’exil républicain espagnol. Contribution à l’analyse des dynamiques identitaires des exils, la recherche repose sur l’exploitation de sources variées : françaises et catalanes, publiques, privées ou orales. Elle s’organise selon un plan chronologique en trois parties. La première s’attache aux héritages politiques et culturels d’une immigration assez cohérente pour poser les jalons d’une identité républicano-catalaniste auxquels les exilés de 1939 seront redevables. La seconde partie traite de la période 1939-1945, terrible en termes d’expériences et décisive dans la mise à l’épreuve d’une identité républicaine, elle relègue au second plan la singularité strictement catalane et relativise la portée du contentieux catalane-castillan. Le double traumatisme de la défaite et d’u11 accueil hostile marque pour longtemps les exilés et leur représentation de la France. La troisième partie examine comment, avec le retour à la paix et en dépit de la dissipation rapide des espoirs de retour victorieux au pays, l’exil populaire catalan, délesté de sa frange intellectuelle partie en Amérique ou revenue en Espagne, traverse l’épreuve du temps, engagé dans un processus complexe de recomposition identitaire sur fond d’intégration. / The study focuses on how Catalan refugees in France managed to hold a strong political and cultural identity, between the years 1939 and 1977, despite their minority position within the Spanish republican exile. This research is based on the use of varied sources - French and Catalan, public and private, written or oral - aims to contribute to the analysis of the identical dynamics of the exiles. It gets organized according to a chronological plan in three parts. The first one is attached to the political and cultural inheritances of a previous and rather coherent immigration to show the way of a Catalan-republican identity in which the exiles of 1939 will be indebted. The second part deals with period 1939-1945, terrible in terms of experiences and decisive in the testing of a republican identity, it relegates in the background the strictly Catalan peculiarity and puts in perspective the impact of the Catalano-Castillan dispute. The double trauma of the defeat and the hostile reception marks for a long time the exilés and their representation of France. The third part examines how, with return in the peace and in spite of the squandering of the hopes of victorious return in the country, the Catalan popular exile, relieved of its intellectual fringe left for America or returned in Spain, crosses the test of time, launched in a complex process of identity reorganization on an integration background.
60

De la Commune de Paris au Panthéon (1871-2013) : célébrité, postérité et mémoires de Louise Michel Sociologie historique de la circulation d’une figure politique / From Paris Commune to Pantheon (1871-2013) : fame, posterity and memories of Louise Michel. Historical sociology of the circulation of a political figure.

Verhaeghe, Sidonie 01 December 2016 (has links)
Née d’une interrogation sur les dynamiques d’intégration républicaine des radicalités politiques, cette recherche au carrefour de la sociologie historique du politique, de l’histoire sociale des idées et de la sociologie politique des mémoires collectives,s’attache à expliquer les conditions dans lesquelles Louise Michel, une femme et une anarchiste du XIXe siècle, devient une figure éligible à la panthéonisation en 2013. L’analyse longitudinale de la carrière de la figure de Louise Michel interroge plus généralement les processus de canonisation, de circulation et de transmission qui caractérisent les dispositifs de célébration politique. A partir de l’étude monographique des multiples occurrences de lafigure de Louise Michel du dernier tiers du XIXe siècle au début du XXIe siècle (presse, discours, pratiques commémoratives, biographies ou encore manuels scolaires), ce travail montre comment une personnalité marquée par la marginalité politique devient une référence commune de la gauche. Les formes et les espaces de la célébration ne peuvent alors se comprendre qu’au regard des positions occupées par ses traducteurs et de la structure de l’espace politique et social dans lequel ils s’inscrivent. Le processus de reconnaissance institutionnelle de Louise Michel doit d’une part à la pacification d’une mémoire officielle de la Commune de Paris, et d’autre part à l’intégration de l’histoire des femmes au sein d’un féminisme d’Etat. Ce double mouvement explique l’élargissement de l’identification collective et individuelle dans la figure de Louise Michel. Il autorise l’hypothèse d’une entrée de Louise Michel au Panthéon républicain. Pourtant, cette thèse montre également que des mécanismes de résistance aux processus de reconnaissance institutionnelle demeurent. Loin d’un processus linéaire la construction de la figure Louise Michel fait l’objet d’appropriations multiples qui coexistent aujourd’hui. L’inscription d’une figure historique dans les mémoires collectives constitue dès lors un dispositif conflictuel, marqué par des conjonctures mouvantes qui met aux prises des acteurs à la croisée des espaces politiques, militants, universitaires et intellectuels. / At the crossroads of political historical sociology, social history of ideas, and political sociology of collective memories, this research starts from an interrogation on the republican integration dynamics of political radicalism. Itfocuses on explaining the conditions in which Louise Michel, a 19th century woman and anarchist, has become an eligible icon for pantheonisation in 2013. The longitudinal analysis of Louise Michel's career broadly questions the processes of canonization, circulation and transmission which characterize the schemes of political celebration. Initiated by the monographic study of Louise Michel's numerous apparitions, from the last third of the 19th century to the early21st century (press, speeches, memorial events, biographies or textbooks), this essay highlights how a politically marginalized character turns into a leftist icon. It's only by apprehending the political posture and social background ofher interpreters that one can acknowledge the different areas and forms of commemoration. The process of institutional recognition of Louise Michel's legacy is made possible on the one hand by the pacification process of the officialremembrance of the Paris Commune, and on the other hand by the incorporation of Women History in state feminism. It explained the enlargement of both collective and individual identification to Louise Michel's figure. It also authorizedthe hypothesis of Louise Michel's entry to the republican Pantheon. However, this thesis demonstrates as well that some resistance mechanisms remains. The edification of Louise Michel's emblematic figure isn't a linear process but issubject to multiples appropriations that coexist nowadays. Historical figure in collective memories poses a divisive mechanism, characterized by shifting conjunctures that confront forces at the crossroads of different political, activist, academic and intellectual spaces.

Page generated in 0.0528 seconds