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"Je est un autre" : l'interdit de l'inceste chez Christine Angot

Nivet, Alexis January 2007 (has links) (PDF)
La deuxième moitié du XXe siècle a vu la prolifération des écrits littéraires à la première personne. Parmi ces textes, on compte un nombre significatif de récits d'inceste, qui se présentent parfois comme des fictions, souvent comme des témoignages. Le présent mémoire se propose d'étudier le traitement de l'inceste chez l'écrivaine française Christine Angot à travers trois de ses textes: Interview (1995), L'inceste (1999) et Quitter la ville (2000). L'hypothèse que nous voulons démontrer est que Christine Angot mobilise des enjeux inédits par rapport aux autres textes évoquant l'inceste en littérature: elle veut révéler la structure incestueuse de la logique sociale. La production littéraire à caractère autobiographique sur l'inceste forme un ensemble relativement homogène, en ce sens que son propos se construit presque invariablement sur la dichotomie entre coupable et victime, en mettant en scène la parole d'une victime qui rompt le silence sur son expérience pour s'engager sur le chemin de la guérison. Christine Angot, qui écrit à la première personne du singulier et qui met en scène une narratrice éponyme dans un cadre qui semble se référer à la réalité, ne livre, quant à elle, pas de témoignage. Malgré une évocation récurrente de l'inceste qu'elle a vécu adolescente, ses textes fonctionnent selon une économie étrangère à l'opposition caractéristique entre coupable et victime. Le texte angotien se distingue en outre par son caractère autoréflexif: en même temps qu'il déploie son propos, il se questionne sur la façon dont il va être lu. Ainsi, nous nous attacherons à démontrer que Christine Angot s'éloigne de la question de l'inceste physique qui intéresse tant les médias et, plus généralement, les lecteurs, pour faire de l'aveuglement consécutif à l'inceste une logique d'écriture dans L'inceste, ce sur quoi elle revient dans Quitter la ville pour mettre à jour la perversité de la logique sociale. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Inceste, Christine Angot, Réception, Enquête, Oedipe, Subjectivité.
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La honte comme matériau d'écriture dans La place d'Annie Ernaux et Un amour impossible de Christine Angot

Noiseux-Germain, Bénédicte 13 December 2023 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 5 juin 2023) / Par une analyse sociolittéraire des récits La place (1983) de Annie Ernaux et Un amour impossible (2015) de Christine Angot puisant aux théories de Pierre Bourdieu et Didier Eribon, ce mémoire propose d'analyser l'importance que possède la honte dans l'écriture des deux autrices. Pour les deux protagonistes, l'éloignement du milieu familial pour aller vers les cercles de la bourgeoisie provoque un séisme qui mettra à mal des relations autrefois sereines. Par un retour généalogique permettant de cerner l'origine de la honte, l'analyse du phénomène de passation qui traverse les générations permet de voir les constantes négociations entre soumission et résistance à la classe dominante. Puis, une étude de la transformation de la prise de parole montre comment la honte cerne les êtres dans une posture d'hypervigilance et d'auto-censure. Finalement, l'engagement littéraire des autrices, dont les modalités varient, se rejoignent dans une visée commune de faire d'une matière vécue une offrande littéraire intelligible à l'expérience d'autrui.
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« Le personnel est politique » : la figure de l'inceste dans l'oeuvre de Christine Angot

Baillargeon, Mercédès January 2010 (has links) (PDF)
Dans L'Usage de la vie, Christine Angot soulève le fait que la littérature française est aujourd'hui accusée de nombrilisme. Selon nombre de critiques littéraires, les écrivains actuels ne s'intéresseraient qu'à eux-mêmes et à leur propre histoire, comme en fait preuve la place importante qu'occupe l'autofiction dans la production contemporaine. Alors que, d'une part, nous avons l'impression que la littérature n'aborde plus de front les questions sociopolitiques et les évacue, il apparaît que, d'autre part, l'engagement social se joue maintenant à un autre niveau. En effet, plusieurs théoriciens poststructuralistes issus de diverses disciplines des sciences sociales sont d'avis que nous assistons à un déplacement du pouvoir, qui passe des hautes sphères de décision à l'individu. Ce dernier est non seulement soumis aux normes et aux règles qui régissent la société, mais participe à leur diffusion et, conséquemment, à leur transformation. À cet égard, Christine Angot, une des auteures actuelles le plus souvent accusée de narcissisme, se défend pourtant d'écrire des livres qui ne parlent que d'elle. Au contraire, le contenu autobiographique permet l'expression d'une pensée politique qui passe par une réflexion sur ce qu'est l'identité. Ce mémoire s'intéressera à l'oeuvre de cette écrivaine française, et plus particulièrement au roman L'Inceste paru en 1999 et qui l'a propulsée à l'avant-scène du monde littéraire. De façon générale, ses ouvrages, narrés à la première personne, mettent en scène un personnage éponyme qui, selon toute apparence, livre un récit personnel de son expérience incestueuse thème qui revient au fil de ses publications. Cependant, si l'auteure s'attache à inclure des portions de sa vraie vie dans son univers fictif, c'est bien pour provoquer une réflexion chez le lecteur sur la nature du texte littéraire et sur la coïncidence à soi. Nous démontrerons ainsi de quelle manière le sujet Angot parvient à remettre en cause le concept même d'identité sur lequel repose la structure sociale. Ce questionnement prendra forme autour de la figure de l'inceste qui permettra de mieux comprendre la portée politique de l'oeuvre de Christine Angot. Dans cette perspective, l'inceste cessera donc de référer uniquement à l'expérience que l'auteure a vécue adolescente, mais renverra de plus en plus à une figure qui permet de questionner la notion de sujet cartésien. En somme, ce mémoire se penchera sur les implications politiques qu'entraîne une telle conception du sujet dans L'Inceste, et aux différents processus de déplacements et de resignifications que met en scène Angot; bref, le potentiel subversif du projet angotien sera au coeur de cette analyse. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Christine Angot, Inceste, Identité, Politique, Subversion.
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Les régies de lecture du lecteur-performeur et du lecteur-auditeur de l'oeuvre sonore de fiction

Gendron, Geneviève January 2010 (has links) (PDF)
Ce mémoire se situe avant toute chose dans une perspective de réception et de lecture. Les études sur le sujet sont aussi vastes qu'établies. En ce sens, dans le cadre de celles-ci, nous ne proposons pas un travail innovateur, mais davantage une réflexion qui porte sur les enjeux que pose l'oeuvre sonore en matière d'oralité des formes littéraires ainsi que de pratiques de la lecture qui y sont rattachées. Particulièrement, c'est en fonction de l'étude des deux lecteurs (performeur et auditeur) impliqués dans la réception de l'oeuvre sonore que s'élabore la majeure partie de ce mémoire. Leur rapport singulier au texte, en lien avec son format (écrit ou oral), constitue le coeur de notre travail. D'ailleurs, les effets de la voix sur la réception de l'oeuvre représentent un questionnement majeur auquel nous avons tenté de répondre. Une revue des théories de la lecture ouvre notre étude et mène à l'établissement des régies de lecture du lecteur-performeur, celui dont la voix sera enregistrée. Il est question de la lecture préparatoire à la performance vocale ainsi que des modalités mêmes de la lecture à haute voix. À l'oeuvre sonore correspond une figure singulière de lecteur: le lecteur-auditeur. Ce dernier se situe dans une situation bien particulière de réception du texte littéraire, celle de l'écoute et par conséquent, de l'absence de support écrit. Son rapport au texte se construit simultanément à celui de la voix du lecteur-performeur. L'oeuvre sonore implique d'envisager la lecture en fonction de la réception de la voix. Finalement, une double lecture de L'inceste de Christine Angot permet de compléter l'établissement des régies de lecture de l'oeuvre sonore de fiction. En considérant les formats écrit et sonore, nous avons tenté de faire ressortir la nature des troubles interprétatifs que peut poser l'adaptation. Cette lecture en deux temps a pour objet de comprendre dans quelles mesures la voix, par son intonation et les choix du lecteur-performeur qu'elle porte, ainsi que le contexte de réception orientent la lecture auditive d'une oeuvre. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Oeuvre sonore, Lecture, Lecteur, Réception, L'inceste (Christine Angot).
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Bois dormant suivi de La réécriture féministe contemporaine de quatre contes dans Putain de Nelly Arcan et Peau d'âne de Christine Angot

Laforest, Hélène B. 12 1900 (has links)
La création, Bois dormant, met en scène un charpentier-ébéniste qui consacre tous ses temps libres à la création de mobilier, dans un cycle de production inutile. Sa dilapidation insensée de bois incite la nature à se révolter contre lui et à propager une énergie qui donne vie à tous les objets de sa maison. Ce conte revisite plusieurs contes (La Barbe bleue, Les Aventures de Pinocchio, Otesánek, La Belle au bois dormant, Les Aventures d’Alice au pays des merveilles, Cendrillon) pour les transformer en cauchemar, en effriter les morales, en décupler les cruautés et en utiliser les motifs pour illustrer l’absurdité du monde moderne. Ce conte-Frankenstein, par son esthétique baroque où prime la parenthèse, fait de la surenchère un reflet de la surconsommation. L’essai, La réécriture féministe contemporaine de quatre contes dans Putain, de Nelly Arcan et Peau d’âne, de Christine Angot, explore comment, par les réécritures qu’ils inspirent, les contes de Perrault et des frères Grimm constituent un puissant matériau d’incarnation qui facilite la venue à l’écriture du traumatisme chez Christine Angot et Nelly Arcan, mais qui sert aussi d’outil de dénonciation féministe pour elles. Dans Putain, de Nelly Arcan, la narratrice met en lumière, par des réinterprétations des contes du Petit Chaperon rouge, de La Belle au bois dormant et de Blanche-Neige, différents aspects de sa détresse face à l’oppression du regard masculin. Quant à Christine Angot, dans Peau d’âne, elle propose, par une réécriture du conte de Peau d’âne en parallèle avec celui de La Belle au bois dormant, de révéler les répercussions perverses des dictats de la mode et de la loi du père sur l’identité de la femme. Toutes ces réécritures permettent de déjouer la logique valorisée par les contes et d’en démontrer l’absurdité et le caractère malsain d’un point de vue féministe. / The tale entitled Bois dormant features a carpenter/cabinetmaker who spends all his free time building furniture in a cycle of useless production. This meaningless waste of wood causes nature to rise up against him, spreading an energy that brings life to all the objects in his house. This story revisits several fairytales (Blue Beard, The Adventures of Pinocchio, Otesánek, Sleeping Beauty, Alice’s Adventures in Wonderland, Cinderella) and turns them into nightmares, grinding down their morals, heightening their cruelty and using their patterns to illustrate the absurdity of the modern world. This Frankenstein narrative, with its baroque-like aesthetics and abounding parentheses, uses overstatement as a reflection of over-consumerism. The essay entitled La réécriture féministe contemporaine de quatre contes dans Putain de Nelly Arcan et Peau d’âne de Christine Angot explores how, through the rewritings they inspire, Perrault’s and Grimm’s fairytales form a powerful medium for incarnation that gives rise to the writing of trauma for Christine Angot and Nelly Arcan, but also serves as a tool for their feminist criticism. In Putain, by Nelly Arcan, the narrator reinterprets the stories of The Little Red Riding Hood, Sleeping Beauty and Snow White to bring to light different aspects of her struggle against the male gaze oppression. As for Christine Angot, by rewriting Peau d’âne in parallel with Sleeping Beauty, she intends to reveal the adverse effects of fashion’s dictatorship and of the father’s law on the feminine identity. All these new versions help overthrow the logic put forward by these fairytales, exposing their absurdity and twisted nature from a feminist point of view.
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Corps de femmes et contes de fées : une étude de "La femme de l'Ogre" de Pierrette Fleutiaux, et Peau d'âne de Christine Angot

Dulong, Mélanie 11 1900 (has links) (PDF)
Le conte de fées naît à une époque où l'idéal de l'homme civilisé gagne en popularité. Certains auteurs, issus pour la plupart de la société de cour, puisent des contes dans la tradition orale et en font des adaptations littéraires. Avec son inscription littéraire, le conte merveilleux devient un outil pédagogique. Son contenu est donc adapté de manière à en faire un vecteur du modèle de civilité : il faut apprendre aux enfants à se comporter conformément à cet idéal. Ceci est bon pour les deux sexes. Cependant, l'idéal de la femme civilisée est beaucoup plus prescriptif et restrictif que celui de l'homme civilisé : si l'on peut pardonner à ce dernier, ou même valoriser, son tempérament sanguin, les pulsions féminines sont tout simplement inacceptables. On s'attend de la femme qu'elle soit toujours irréprochable, autant sur le plan de son apparence que de son comportement. L'idéologie patriarcale qui va de pair avec celle de la civilité reproche à la femme toute marque d'initiative ou d'individualité. On veut qu'elle soit passive, soumise, vertueuse et prude. Ainsi, beaucoup de contes de fées s'adressent aux petites filles et leur enseignent les bons et les mauvais comportements. L'idéologie patriarcale véhiculée par le conte de fées a fait l'objet de critiques féministes, particulièrement dans les années 1970. On a reproché au conte de fées d'encourager la passivité féminine à travers une représentation stéréotypée des rôles sexuels. On a aussi condamné la représentation de la femme-objet : l'apparence physique de la femme est centrale dans le conte de fées. Si les héros connaissent le succès grâce à leurs actions, les héroïnes doivent tout à leur beauté. Ces diverses critiques ont ouvert la voie à plusieurs réécritures féministes du conte de fées. Certains écrivains et écrivaines ont créé de nouvelles histoires en empruntant la structure traditionnelle du conte de fées, d'autres ont plutôt choisi de transformer des contes déjà connus. Dans ce mémoire, nous proposons, pour commencer, un survol de l'évolution du conte de fées, de son origine orale à ses subversions littéraires contemporaines, en lien avec certaines transformations sociales. Nous étudierons, par la suite, deux réécritures de contes de fées qui, à notre avis, possèdent un caractère féministe. Il s'agit de « La femme de l'Ogre » de Pierrette Fleutiaux (1984) et de Peau d'âne de Christine Angot (2003). Ces deux récits qui vont à l'encontre du discours patriarcal propre aux contes de fées traditionnels évoquent des idéologies féministes opposées. Plusieurs éléments du texte de Fleutiaux correspondent à l'idéologie du féminisme de la femelléité tandis que le récit d'Angot évoque l'idéologie du courant féministe matérialiste. Nous verrons de quelle manière elles parviennent toutes deux, à travers des écritures du corps qui diffèrent grandement l'une de l'autre, à contrecarrer la représentation du corps féminin objet, perçu selon le regard masculin, qui est caractéristique du conte de fées traditionnel. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Conte de fée, patriarcat, féminisme, subversion, réécriture.
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L’écriture du trauma dans Le Voyage dans l’Est de Christine Angot, suivi de Reprise

Chadronnet, Florence 07 1900 (has links)
Mémoire en recherche-création / Notre recherche s’intéresse aux moyens par lesquels la fictionnalisation du vécu, dans le roman autofictionnel Le Voyage dans l’Est de Christine Angot, permet d’approcher le réel et de dire l’indicible. La métatextualité apparaît comme un moyen important, mettant en évidence la fidélité à l’expérience revendiquée – et donc l’écart vis-à-vis du témoignage littéraire et judiciaire. En outre, l’éthos de l’écrivaine oscille entre l’apparente authenticité et l’incertitude délibérée, une stratégie alternant entre la révélation et la dissimulation du trauma. Enfin, la répétition représente une stratégie narrative et stylistique structurante pour l’ensemble du texte. Au bout du compte, l’expérience de la répétition – avec les nombreuses variations (ou stratégies) étudiées dans notre essai – des événements que constitue fondamentalement la narration du Voyage dans l’Est mène à leur resignification autant qu’à l’agentivité de l’auteure. C’est cette idée de la répétition, à la fois comme moyen d’écrire le trauma (puisque composante essentielle de ce dernier) et comme moyen de le dépasser, qu’explore particulièrement notre création. S’éloignant de l’autofiction, le roman s’ancre néanmoins dans le réel par un intertexte juridique dialoguant avec l’histoire de la protagoniste (elle-même avocate). Deux relations symétriques, séparées par dix ans – et un processus judiciaire –, sont développées : la première – qui a entraîné le dépôt d’accusations –, à l’adolescence, avec un professeur; la seconde, avec l’avocat qui a agi comme poursuivant dans le dossier. L’usage combiné du « je » (narratrice autodiégétique) et des pronoms « tu » et « il » (désignant respectivement l’enseignant et le procureur) évoque, en le subvertissant, le triangle amoureux. Sous forme de fragments, les événements traumatiques sont progressivement reconstitués, à travers la seconde relation, qui s’écarte de la première par des différences croissantes, et qui permet ultimement à la protagoniste de s’en détacher. / Our research focuses on the means by which the fictionalization of lived experience, in Christine Angot's autofictional novel Le Voyage dans l’Est, makes it possible to approach reality and to say the unspeakable. Metatextuality appears as an important means, highlighting the claimed fidelity to experience – and therefore the deviation from literary and court testimony. Furthermore, the author's ethos oscillates between apparent authenticity and deliberate uncertainty, a strategy that alternates between revealing and concealing trauma. Lastly, repetition represents a structuring narrative and stylistic strategy for the entire text. Ultimately, the experience of repetition – with the many variations (or strategies) explored in our essay – of the events that the narration of Le Voyage dans l’Est fundamentally constitutes leads to their resignification as well as to the agency of the author. It is this idea of repetition, both as a means of writing trauma (since it is an essential component) and as a means of going beyond it, that our creation particularly explores. Moving away from autofiction, the novel nevertheless grounds itself in reality through a legal intertext dialoguing with the story of the protagonist (herself a lawyer). Two symmetrical relationships, separated by ten years – and a judicial process – are developed : the first – which led to the laying of charges –, in adolescence, with a teacher; the second, with the lawyer who acted as prosecutor in the case. The combined use of the "I" (autodiegetic narrator) and the pronouns "you" and "he" (respectively designating the teacher and the prosecutor) evokes, while subverting it, the love triangle. In the form of fragments, the traumatic events are gradually reconstituted, through the second relationship, which diverges from the first through increasing differences, and which ultimately allows the protagonist to detach herself from it.

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