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Dynamiques transgressives et subversions du désir dans l'oeuvre narrative d'Anne HébertBeauchemin, Mélanie January 2011 (has links)
Chez Anne Hébert, le désir est la chance donnée à l'individu de s'émanciper. Mais il aveugle parfois au point de ruiner la responsabilité et la conscience. C'est par leur refus de la soumission que les protagonistes féminins affirment, dans un premier temps, leur différence. Une telle opposition engendre une agitation fiévreuse qui rappelle l'enfance sauvage. Le délire, avec sa violence inouïe, et les retours obsédants au passé excitent la colère au point où elle devient destructrice. L'épreuve de la maladie permet aux héroïnes de mieux préparer leur révolte, à l'abri du regard des autres. L'excès qui suit la réclusion ébranle; la rage qui accompagne cette ardeur s'observe même physiquement. Aussi la métamorphose de ces femmes conduit-elle, dans un deuxième temps, à l'émergence d'une force renversante. Sur ce point, la thèse s'inspire des idées de Georges Bataille, qui voit dans la révolte une possibilité de sortir de soi, par l'épreuve du ravissement, indissociable de la peur née au contact de l'interdit. Le désir fait partie de la part maudite de l'humanité, parce qu'il permet de s'affranchir des contraintes ou, pour reprendre une expression chère à Bataille, d'accéder à la souveraineté. Cette mise en mouvement d'une acuité déchirante se déploie dans la nouvelle « Le torrent » (1950), de même que dans les romans Les chambres de bois (1958), Kamouraska (1970), Les enfants du sabbat (1975), Héloïse (1980), Les fous de Bassan (1982), L'enfant chargé de songes (1992) et Un habit de lumière (1999). Dans ces oeuvres narratives, vient un moment où la préoccupation n'est plus de respecter les convenances familiales et sociales, mais d'être disponible à l'expérience de la liberté. Dans le premier chapitre, la thèse traite de la dynamique transgressive depuis l'assujettissement des héroïnes jusqu'à leur comportement désinvolte, lorsqu'elles rient, séduisent ou réclament une vie plus impétueuse. Par un retour sur l'enfance qui ravive le désir sauvage, le deuxième chapitre étudie les conduites et les épreuves, face à l'autorité maternelle, distinctes selon que le personnage soit un homme ou une femme. La reconnaissance de la part irrévérencieuse en soi est une forme d'acquiescement au désordre. Les conduites immodérées sèment incompréhensions et douleurs. Ces moments de bascule font l'objet du troisième chapitre qui présente un sujet aux prises avec la trace ou le remous de présences mortes. Les hommes, en particulier, se font autres dans le désir. Leur curiosité les entraîne dans un chaos au même titre que le délire. Le quatrième chapitre vise à mieux décrire les expériences subversives du fantasme et ses effets dans Les enfants du sabbat. Au contact de la sorcière, des traumatismes resurgissent. Ils empruntent les formes de l'ivresse, de l'horreur et de l'effusion érotique. Cette coïncidence du mouvement du mal avec celui de la liberté est étudiée dans le cinquième chapitre. Les personnages masculins tentent en vain de surmonter leurs impulsions. La frustration de ne pas y parvenir laisse place à la révolte et parfois même au meurtre. Ils prennent alors les attributs du diable et de la bête. La rage a l'éclat d'une jouissance aussi bien que d'un aveuglement. Elle mène à un «envers du monde» où les êtres sont confrontés au fantastique. Le sixième chapitre décrit cette zone sauvage auquel le corps répond par le surgissement violent du désir. Les forêts, les villes et les villages sont autant de lieux susceptibles de mettre en évidence le lien intime entre érotisme, agressivité et transformation physique.
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L'idéal de l'écriture dans The Waves de Virginia Woolf et Les Fous de Bassan d'Anne Hébert : une étude des apparentements entre les deux romansNéron, Camille January 2017 (has links)
Ce mémoire présente une analyse comparée des romans The Waves (1931) de Virginia Woolf et Les Fous de Bassan (1982) d’Anne Hébert dans le but d’établir une possible relation de filiation littéraire entre les deux écrivaines. Avec l’idée que Woolf et Hébert ont en commun plus qu’une aptitude à la prose poétique, chacune ayant le désir de rendre, par l’écriture, une réalité qui les dépasse en tant qu’auteures, j’examine le fonctionnement de leurs romans à partir de deux points de convergence. Le premier : des allusions et mentions intertextuelles communes, formant un réseau de significations communicantes entre les textes des auteures, avec des références aux écrits de William Shakespeare et à la figure de Perceval, le chevalier en quête du Graal chez Chrétien de Troyes. Le second : la pluralité des voix narratives en rapport avec le caractère évanescent des personnages, la polyphonie servant la quête de Woolf et d’Hébert pour mieux rendre le caractère mouvant et multiple des points de vue sur la vie. Je m’emploie à vérifier l’hypothèse que ces romans sont la tentative la plus aboutie de se rapprocher de l’idéal d’une écriture qui va au plus près de la vie, qui sait plonger dans la conscience pour en révéler les contenus sensibles et perceptifs.
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Traços feministas em traduções brasileiras de obras de Anne Hébert / Feminist traits in the Brazilian translation of Anne Hébert worksPôrto, Lílian Virgínia 01 October 2012 (has links)
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Previous issue date: 2012-10-01 / Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior - CAPES / L’objectif de ce travail est d’analyser les traits féministes de la traduction brésilienne des trois
oeuvres de l’écrivaine québécoise Anne Hébert (1916-2000) : Kamouraska (1970), Les fous
de Bassan (1982) et La cage (1990). Nous effectuerons une étude comparative entre les textes
originaux et ses respectives traductions, réalisées par Leônidas Gontijo de Carvalho (A
máscara da Inocência − 1972), Vera de Azambuja Harvey (Os gansos selvagens de Bassan −
1986), Núbia Hanciau (A gaiola de ferro − 2003). Nous proposons, d’après Antoine Berman
(1995), une lecture textuelle et contextuelle de la traduction en partant de la prémisse que
traduire ce n’est pas opérer un transfert de sens. Ainsi, la traduction sera conçue comme
lecture, interprétation, réécriture et création, selon les théoriciens : Lefevere (2007), Simon
(1994) et von Flotow (1997). Nous adopterons une perspective analytique plurielle, en ayant
recours aux textes de spécialistes de l’oeuvre hébertienne, aux théoriciens des études de
traduction, de la traduction féministe et des études de genre comme Rita Felski (1989), Sherry
Simon (1996), Suzanne de Lotbinière-Harwood (1991), France Théoret (1987). Ainsi, partant
de cette vision plurielle, nous chercherons à analyser comment la femme hébertienne lucide,
forte, pleine de vitalité et quelques fois sans scrupules est représentée dans les traductions
brésiliennes. Nous analyserons également, des personnages féminins, rares il faut le dire, qui
n’arrivent pas à exprimer leur mécontentement face à l’oppression patriarcale. Pour ce faire,
nous examinerons, dans le premier chapitre, la position qu’occupe Anne Hébert concernant
les réflexions sur l’écriture au féminin dans le contexte canadien. Cette discussion nous
mènera, inévitablement, à ce qu’on appelle traduction féministe et le rôle qui a joué Anne
Hébert dans cette nouvelle pratique de traduction. Dans les chapitres suivants, nous
analyserons les oeuvres qui constituent le corpus de ce travail, en dédiant un chapitre à chaque
livre, dans lequel nous effectuerons une confrontation des fragments des textes originaux et
leurs traductions vers le portugais, en mettant en relief différents thèmes qui permettent
l’examen des traits féministes, en nous appuyant sur les modalités de traductions de Francis
Aubert (1998). De ce fait, dans Kamouraska, nous explorerons la représentation de la
maternité, ainsi que la présence de la sexualité et de la violence, nous considèrerons, surtout,
les textes de Lori Saint-Martin (1999) et Elisabeth Grosz (2000). Dans Les fous de Bassan,
nous identifierons différents types de résistance face aux pouvoirs patriarcaux − observés dans
les personnages féminins de l’oeuvre − en ayant comme appui théorique principal les
considérations de Michel Foucault sur le pouvoir et la résistance. Dans La cage, finalement,
nous analyserons la lecture féministe de l’histoire de la Corriveau, populaire au Québec, à la
lumière de contributions de Michel Pêcheux (1999), Lévi-Strauss (1967) et Maurice
Halbwachs (2006), pour les questions liées au mythe et à la mémoire. Pour les questions
féministes, nous aurons recours, entre autres, à Luce Irigaray (1981), à Simone de Beauvoir
(2003), entre autres. / The aim of this study is to examine feminist traits in the Brazilian translation of the following
works of Quebec writer Anne Hébert (1916-2000): Kamouraska (1970), Les fous de Bassan
(1982) and La cage (1990). The original texts and their respective translations by Leonidas
Gontijo de Carvalho (A mascara da Inocência – 1972), Vera de Azambuja Harvey (Os
gansos selvagens de Bassan – 1986), Nubia Hanciau (A gaiola de ferro – 2003) are analyzed
from a comparative perspective. A textual and contextual reading of the translation is
proposed based upon the premise of Antoine Berman (1995) that translating is not the same as
transferring meanings. In this sense, translation is considered as reading, interpretation,
rewriting and creation, according to the theorists: Lefevere (2007), Simon (1994) and von
Flotow (1997). This analytical perspective considers both critical texts of Hebertian work and
theorists of translation studies − especially those of feminist trait and from gender studies,
such as Rita Felski (1989), Sherry Simon (1996), Suzanne Lotbinière-Harwood (1991),
France Theoret (1987). Face to these multiple points of view, we seek to demonstrate if the
lucid, strong, full of vitality and sometimes unscrupulous Hebertian woman is represented as
such in the Brazilian translations. In addition, we focus on those characters, it must be said
rare, that are not able to express their dissatisfaction before the patriarchal oppression to
which they are subjugated. To do so, the position that Anne Hébert holds within reflections on
écriture au féminin in the Canadian context is discussed in the first chapter. We believe that
such discussion leads inevitably to the so called feminist translation and to the role Hébert
played in the introduction of this new practice of translation. In the following chapters, we
bring our attention to the works that make up the corpus of this thesis. We have devoted a
chapter for each one of the books in which fragments of the original texts and their
translations into Portuguese are confronted. Such approach takes into account a diversity of
themes that allow the analysis of feminist traits according to the translation modalities of
Francis Aubert (1998). Therefore, in Kamouraska we explore the representation of
motherhood and the presence of sexuality and violence, especially considering the texts of
Lori Saint-Martin (1999) and Elisabeth Grosz (2000). In Les fous de Bassan different types of
resistance against the patriarchal powers are identified in female characters in accordance to
the thinking developed by Michel Foucault (1979) regarding power and resistance. Finally, in
La cage, we analyze the feminist reading of the story of Corriveau, popular in Quebec, taking
into account the contributions of Michel Pêcheux (1999), Levi-Strauss (1967) and Maurice
Halbwachs (2006), with respect to issues related to myth and memory. For the feminist issues,
on the other hand, we recur to Luce Irigaray (1981) and Simone de Beauvoir (2003), among
others. / O objetivo deste trabalho é analisar os traços feministas na tradução brasileira das seguintes
obras da escritora quebequense Anne Hébert (1916-2000): Kamouraska (1970), Les fous de
Bassan (1982) e La cage (1990). Faremos um estudo comparativo entre os textos originais e
suas respectivas traduções, realizadas por Leônidas Gontijo de Carvalho (A máscara da
Inocência − 1972), Vera de Azambuja Harvey (Os gansos selvagens de Bassan − 1986),
Núbia Hanciau (A gaiola de ferro − 2003). Será proposta, na esteira de Antoine Berman
(1995), uma leitura textual e contextual da tradução, tendo como base a premissa de que
traduzir não é o mesmo que transferir significados. Nesse sentido, a tradução será concebida
como leitura, interpretação, reescrita e criação, conforme os teóricos: Lefevere (2007), Simon
(1994) e von Flotow (1997). Adotaremos uma perspectiva analítica que englobará tanto os
textos de críticos da obra hebertiana quanto os teóricos dos estudos da tradução −
contemplando principalmente aqueles de vertente feminista e os estudos de gênero, tais como
Rita Felski (1989), Sherry Simon (1996), Suzanne de Lotbinière-Harwood (1991), France
Théoret (1987). Face a essa múltipla visão, buscaremos demonstrar se a mulher hebertiana
lúcida, forte, cheia de vitalidade e às vezes inescrupulosa, é dessa forma representada pelas
traduções brasileiras. Além disso, enfocaremos aquelas personagens, cumpre dizer raras, que
não conseguem expressar o seu descontentamento diante da opressão patriarcal à qual são
subjugadas. Para tanto, será discutida, no primeiro capítulo, a posição que Anne Hébert ocupa
no âmbito das reflexões sobre a écriture au féminin no contexto canadense. Tal discussão,
acredita-se, nos leva, inevitavelmente, à chamada tradução feminista e ao papel que Hébert
desempenhou na introdução dessa nova prática de tradução. Nos capítulos seguintes, traremos
à baila as obras que constituem o corpus da presente tese. Nesse caso, destinaremos um
capítulo para cada um dos livros, de forma a cotejar fragmentos dos textos originais e suas
traduções para o português. O enfoque a ser dado obedecerá a diferentes temas que
possibilitam o exame de traços feministas, de modo a serem consideradas as modalidades
tradutórias de Francis Aubert (1998). Assim, em Kamouraska, exploraremos a representação
da maternidade, bem como a presença da sexualidade e da violência, considerando, sobretudo,
os textos de Lori-Saint Martin (1999) e Elisabeth Grosz (2000). Em Les fous de Bassan, serão
identificados diferentes tipos de resistência frente aos poderes patriarcais − observados nas
personagens femininas da obra − conforme o pensamento desenvolvido por Michel Foucault
(1979) a respeito de poder e resistência. Por fim, em La cage, analisaremos a leitura feminista
da história da Corriveau, popular no Quebec, tendo em conta as contribuições de Michel
Pêcheux (1999), Lévi-Strauss (1967) e Maurice Halbwachs (2006), no que concerne às
questões relacionadas ao mito e à memória. Para as questões feministas, por sua vez,
recorreremos a Luce Irigaray (1981) e Simone de Beauvoir (2003), entre outras.
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Les enseignements de la bibliothèque personnelle de l'écrivaine Anne-Hébert une analyse quantitativeMiranda, Laure January 2011 (has links)
Le présent mémoire vise à mener une analyse quantitative de la bibliothèque personnelle d'Anne Hébert telle qu'elle a été transmise à l'Université de Sherbrooke entre 1996 et 2001. Cette analyse quantitative est l'une des sources possibles pour donner des indications sur la lectrice Anne Hébert. À ce titre, nous n'avons pas évacué la question de la lectrice qu'elle a pu être. Après avoir présenté les transformations économiques et sociales et leurs conséquences sur le système éducatif, le premier chapitre propose une description du milieu familial d'Anne Hébert, du rôle des parents, de son père Maurice Hébert, le critique, de son cousin Saint-Denys Garneau, le poète. De la plus tendre enfance à l'âge adulte, le discours d'Anne Hébert sur sa formation et ses pratiques de lecture est reconstitué. Dans le deuxième chapitre, nous présentons une vue générale de l'ensemble de la bibliothèque afin d'en donner les principales caractéristiques. D'abord, nous analysons la section constituée par les livres dont Anne Hébert est l'auteure. Nous montrons l'existence de deux ensembles : ceux en version originale française et ceux traduits dans de nombreuses langues étrangères. Ensuite, nous nous penchons sur"les autres", ceux dont elle n'est pas l'auteure. Nous proposons de saisir ces derniers à travers certains éléments déterminants (le type d'imprimés, le format et l'état matériel des ouvrages, la langue dans laquelle ils sont disponibles, le moment à partir duquel ils ont pu intégrer cette bibliothèque). Nous soumettons ces imprimés à une analyse en plongée d'abord en les distinguant par type (catalogues d'exposition, revues, autres, livres). Puis en considérant uniquement les livres, nous nous appliquons à une différenciation par nature (livres pratiques, manuels, dictionnaires de langue et grammaire). Nous montrons ainsi la variété de cette bibliothèque qui rend compte de lectures possibles multiples. Enfin, nous considérons les livres de littérature générale en mettant au jour les principaux domaines qu'ils couvrent (beaux-arts, sciences humaines, sciences, religion). Le troisième chapitre de notre mémoire est consacré aux livres littéraires que nous partageons à des fins d'analyse en deux groupes : l'un rassemblant les oeuvres en traduction, l'autre celles en langue française. Les principales caractéristiques sont alors présentées. Certains des principes qui ont pu présider à la formation de cette bibliothèque sont dévoilés : portée des oeuvres de certains auteurs des décennies après leur découverte, corrélation entre certains volumes et la sphère professionnelle, souvenirs de familiers et de proches, parenté de son univers fictionnel avec celui de certaines auteures étrangères, signe d'un réseau formé d'auteures concernées par l'écriture au féminin. Ce mémoire se veut en premier lieu un exercice méthodologique d'étude d'une bibliothèque d'écrivain. Il vise à apporter quelques connaissances quantitatives sur cet ensemble de livres que possédait Anne Hébert. Il soulève également la délicate question de l'interprétation de ces données quantitatives. Aller au-delà de l'inventaire de titres et de volumes nécessite de mettre en relation ces données brutes avec celles issues de sources externes comme de la correspondance, des carnets de travail ou de lecture. Dans le cadre que nous permet le mémoire, nous avons mis en oeuvre une telle analyse multidimensionnelle.
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Mythes et intertextes bibliques dans l'oeuvre d'Anne HébertGligor, Adela January 2008 (has links)
Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Pulsion et résistance : Émancipation, liberté et tendances conservatrices dans trois romans d'Anne HébertCarlshamre, Katarina January 2009 (has links)
This thesis investigates some motifs in the fiction of Québec writer Anne Hébert (1916-2000), largely by exploring interesting affinities with notions in the philosophy of Luce Irigaray (1930-). The main focus is on the young female characters and their way to adulthood in three of Hébert’s books: her first novel, Les chambres de bois (LCB, 1958) and two of her later works, Aurélien, Clara, Mademoiselle et le Lieutenant anglais (AC, 1995) and Est-ce que je te derange ? (ECD, 1998). The study also addresses the situation of the male characters and the difficulties which confront them within a phallocentric order. It is argued that a comparison with features of Irigaray’s thought can shed light both on the emancipatory and the conservative tendencies in the novels. In particular, it is Irigaray’s notion of mimesis that proves to be fruitful for a deeper understanding of the female protagonists in the analysed works, but her specific use of the Oidipus complex, and her vision of a culture of sexual difference, also give important clues for the interpretation of both male and female figures in Herbert’s texts. With regard to LCB, it is shown that it is only when the female protagonist consciously positions herself as a reflection of male desire, as a mimetic figure, that substantial change comes about. In AC the female character is an incarnation of “utopian mimesis” and represents a new order. In ECD the female protagonist functions as a manifestation of a “symptomatic mimesis” and thereby becomes a catalyst for the revelation of the repressed sensibility of the male subject. Irigaray’s reading of the Oidipus complex is used to evince the utopian tendencies in AC, but also to explore how the male characters of all three works are stuck in a denied repetition of their childhood, which leaves little room for change. Irigaray’s vision of a culture of sexual difference provides a comprehensive picture of a place towards which all three novels can be seen to aim.
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Mythes et intertextes bibliques dans l'oeuvre d'Anne HébertGligor, Adela January 2008 (has links)
Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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L’envolée des ténèbres. Mort et deuil dans la poésie d’Anne Hébert, Fernand Ouellette, Jacques Brault et Denise Desautels.Lamontagne, Lydia 11 January 2012 (has links)
Notre thèse tente de dégager une structure globale, un espace de la mort en lien avec l’écriture du deuil qui serait propre à la poésie québécoise telle qu’elle est représentée par Anne Hébert (1916-2000), Fernand Ouellette (1930 –), Jacques Brault (1933 –) et Denise Desautels (1945 –). La notion d’hétérotopie de Michel Foucault constitue le cœur de notre approche théorique parce qu’elle fait le pont entre un lieu localisable et un lieu non localisable dans le réel. Nous l’utilisons pour montrer l’« espace imaginaire de la mort » (Michel Ragon) de chaque poète. Deux notions bachelardiennes – le retentissement et la résonance – guident notre compréhension des images poétiques dans l’écriture de la perte. La mort n’étant pas un sujet ni un thème comme les autres, en faire un concept nous permet de tenir compte de sa particularité philosophique puisqu’il « vise à dégager l’essence d’une notion d’abord perçue comme noyée dans une gangue de contingences multiples » (Claude Bremond). D’un poète à l’autre, l’hétérotopie révèle le passage d’un imaginaire utopique de la mort à une thématisation plus axée sur la problématique de la dépouille. C’est ainsi que la traversée des ténèbres entreprise par Anne Hébert pour naître à la parole vivante ouvre la porte à l’angoisse d’une fin définitive que Fernand Ouellette apaise par sa foi en un au-delà. Son espace de la mort rejoint la notion d’horizon de Michel Collot. De son côté, Jacques Brault thématise la mort comme la fin d’un chemin marqué de nombreux deuils que seule la mémoire peut surmonter. Quant à Denise Desautels, ses poèmes-cimetières sont de petits théâtres construits d’objets et de voix qui rompent la solitude de cet être de langage qu’est la mort.
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L’envolée des ténèbres. Mort et deuil dans la poésie d’Anne Hébert, Fernand Ouellette, Jacques Brault et Denise Desautels.Lamontagne, Lydia 11 January 2012 (has links)
Notre thèse tente de dégager une structure globale, un espace de la mort en lien avec l’écriture du deuil qui serait propre à la poésie québécoise telle qu’elle est représentée par Anne Hébert (1916-2000), Fernand Ouellette (1930 –), Jacques Brault (1933 –) et Denise Desautels (1945 –). La notion d’hétérotopie de Michel Foucault constitue le cœur de notre approche théorique parce qu’elle fait le pont entre un lieu localisable et un lieu non localisable dans le réel. Nous l’utilisons pour montrer l’« espace imaginaire de la mort » (Michel Ragon) de chaque poète. Deux notions bachelardiennes – le retentissement et la résonance – guident notre compréhension des images poétiques dans l’écriture de la perte. La mort n’étant pas un sujet ni un thème comme les autres, en faire un concept nous permet de tenir compte de sa particularité philosophique puisqu’il « vise à dégager l’essence d’une notion d’abord perçue comme noyée dans une gangue de contingences multiples » (Claude Bremond). D’un poète à l’autre, l’hétérotopie révèle le passage d’un imaginaire utopique de la mort à une thématisation plus axée sur la problématique de la dépouille. C’est ainsi que la traversée des ténèbres entreprise par Anne Hébert pour naître à la parole vivante ouvre la porte à l’angoisse d’une fin définitive que Fernand Ouellette apaise par sa foi en un au-delà. Son espace de la mort rejoint la notion d’horizon de Michel Collot. De son côté, Jacques Brault thématise la mort comme la fin d’un chemin marqué de nombreux deuils que seule la mémoire peut surmonter. Quant à Denise Desautels, ses poèmes-cimetières sont de petits théâtres construits d’objets et de voix qui rompent la solitude de cet être de langage qu’est la mort.
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La revenance dans le roman québécois au féminin après 1980KING, ANDREA D 28 February 2011 (has links)
Cette étude prend pour son objet la figure de la revenante dans le roman québécois contemporain au féminin, laquelle émane d’une tradition de l’effacement du féminin, que ce soit sur le plan social (valorisation du sacrifice maternel et de la transcendance féminine), créatif (empêchement de la participation des femmes à la production littéraire) ou représentatif (mise en scène de la disparition de la femme). Si cet effacement a longtemps servi d’appui à une économie et à une esthétique patriarcales, la revenante attire l’attention sur celles-ci et en provoque la remise en question.
La revenante assume deux avatars dans notre corpus : l’apparition de la femme morte (en tant que fantôme, morte-vivante, figure fantasmatique ou onirique), ou le redoublement de celle-ci dans d’autres personnages féminins (c’est-à-dire que la hantée endosse les traits d’un précurseur spectral féminin). Nous nous intéressons aux enjeux de l’appropriation de ce vieux topos patriarcal dans le roman au féminin après 1980, moment où les femmes interviennent de façon régulière sur la scène littéraire. Ainsi, après avoir situé la revenante dans un contexte québécois et occidental, nous en examinons les instances dans les œuvres d’Anne Hébert, de Suzanne Jacob, d’Élise Turcotte et de Ying Chen.
Puisque la revenante est une figure déterminante dans l’œuvre d’Anne Hébert, les deux premiers chapitres d’analyse traitent de textes de cette auteure canonique. « Désir et dés/ordre » identifie les lieux et les origines de la hantise féminine et le désordre qu’elle provoque pour mettre en évidence son rapport au désir; « La pro/création » examine la création artistique ou reproductrice comme médium de la spectralité au féminin. Le dernier chapitre, « Violence et vulnérabilité », présente des analyses de romans de Suzanne Jacob, d’Élise Turcotte et de Ying Chen afin d’y souligner la représentation des deux faces de la violence – l’agression et la vulnérabilité – telles qu’elles se chevauchent avec la revenance. Chacune des quatre écrivaines étudiées met en texte des dichotomies hétéronormatives; selon notre lecture, la revenante constituerait un symptôme de ces structures problématiques. / Thesis (Ph.D, French) -- Queen's University, 2011-02-24 14:12:10.978
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