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Nourrir et soigner les malades de l'Hôtel-Dieu de Paris à l'époque moderne / Feed and care for patients at the Hôtel-Dieu de Paris in modern times

Thinard-Morel, Janine 11 March 2016 (has links)
Comment étaient nourris les malades de l'Hôtel-Dieu de Paris à l'époque moderne ? Quel rôle jouait l'alimentation dans leurs soins ? Où et comment s'approvisionnait l'Hôtel-Dieu ? Quels étaient ses moyens ? Telles sont les principales questions auxquelles tente de répondre cette thèse, en s'appuyant sur les Délibérations du Bureau et, quand ils existent encore, sur les Comptes (recettes et dépenses) de l'Hôtel-Dieu. Essentiellement à base de pain, de viande et de vin, mais aussi de bouillons pour lesgriefs malades, les portions données aux malades sont copieuses. Car le malade à l'Hôtel-Dieu doit être bien traité et une bonne alimentation constitue le premier des soins. Les légumes et les fruits restent accessoires. Il est difficile d'en connaître la quantité consommée. En périodes de pénurie (guerre, calamité, famine) les portions de pain, viande ou vin sont ajustées sur les possibilités d'approvisionnement. L'Hôtel-Dieu déploie tous ses efforts pour assurer son approvisionnement, d'abord auprès de ses fermes et vignobles, puis de plus en plus sur le marché. Si une bonne alimentation est un gage de santé, les médecins de l'Hôtel-Dieu ont attendu la veille de la Révolution pour considérer que leurs prescriptions devaient porter non seulement sur les médecines mais aussi sur l'alimentation. Cette petite « révolution » n'est pas allée sans provoquer la réaction des religieuses accoutumées à contrôler l'alimentation des malades. / How were the sick of the Hôtel-Dieu de Paris fed in modern times? What role did food play in their care? Where and how did the Hôtel-Dieu get supplies? What were its means? These are the principal questions that this thesis attempts to answer, using the deliberations of the Bureau and, when they still exist, the accounts (income and expenditure) of the Hôtel-Dieu. Mainly consisting of bread, meat and wine, but also broths for the seriously ill persons, the portions given to patients are copious, for the patient to the Hôtel-Dieu must be treated well and a good diet is the first treatment. The essentials do not include vegetables and fruits. It is difficult to know which amount of the latter was consumed. In times of scarcity (war, disaster, famine) the portions of bread, meat and wine are adjusted to the possibilities of supplying. The Hôtel-Dieu is making every effort to ensure its supplying, first relying on its farms and vineyards, then increasingly on the market. If a proper diet is the guarantee of a good health, the doctors at the Hôtel-Dieu waited until the eve of the French Revolution to consider that their prescriptions were to cover not only medicines but also diet. This little "revolution" did not occur without causing the reaction of nuns accustomed to controlling the patients’ diet.
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L'exemple d'une polémique médicale au XVIe siècle : médecins contre apothicaires, une querelle de corporations / An example of a medical controversy in the 16th century : doctors against apothecaries, a corporate polemic

Di Paolo, Gaëlle 22 September 2018 (has links)
Ce travail de recherche s’appuie sur un corpus de cinq ouvrages de médecine, publiés entre 1532 et 1558. Ces ouvrages sont porteurs d’une dimension polémique en opposant deux corporations médicales : les médecins et les apothicaires. En 1532, un célèbre médecin lyonnais, Symphorien Champier, fustige les erreurs des apothicaires sur les simples médecines dans son Myrouel des appothicaires. En 1553, un médecin poitevin, Sébastien Colin, dénonce à son tour, dans sa Declaration des abuz et tromperies que font les Apothicaires, le manque de connaissances des apothicaires et s’indigne de leur peu de moralité. Face à l’animosité de cette deuxième attaque, l’apothicaire Pierre Braillier s’attèle à défendre l’honneur de ses pairs. Il publie en 1557 sa Declaration des abus et ignorances des Medecins, […] Pour responce contre Lisset Benancio dans laquelle il reprend point par point les accusations de Colin pour les retourner contre les médecins. En 1558, le médecin Jean Surrelh cherche alors à redorer l’image écornée de sa corporation dans son Apologie des medecins contre les calomnies, & grand Abus de certains Apothicaires. Pierre Braillier lui répond quelques mois plus tard dans ses Articulations […] sur l’apologie de Jean Surrelh. En parallèle du projet d’édition des cinq textes du corpus qui constituent le second volume de cette thèse, le premier volume propose une analyse de cette polémique médicale. Nous avons voulu observer comment le discours de chacun de ces quatre auteurs est influencé par son appartenance à la corporation des médecins ou bien à celle des apothicaires. Pour ce faire, nous avons privilégié trois angles d’analyse : un premier sur l’ancrage du discours des auteurs dans le contexte scientifique et idéologique de la Renaissance, un deuxième axé sur les divergences des pratiques entre ces deux corporations concurrentes et un dernier davantage orienté sur l’intérêt lexical et linguistique de cette polémique corporatiste. La contextualisation a ainsi permis d’observer comment chaque auteur se positionne en tant que professionnel par rapport aux principes fondateurs de l’art de médecine. Chacun revendique la vertu et la grandeur de sa corporation en s’appuyant sur la référence des auctoritates ou sur la Bible, ou bien au contraire en dénigrant les sources citées comme autorité par l’adversaire. Par la même occasion, chaque participant à cette polémique cherche à se construire un ethos positif tant comme professionnel que comme auteur, tout en discréditant les membres de la corporation adverse. Si l’apothicairerie est distincte de la médecine à la Renaissance – tant au niveau des pratiques, que du domaine d’intervention et du cadre légal d’exercice des professionnels – les pratiques concurrentielles entre médecins et apothicaires perdurent à la Renaissance et entachent les relations de ces collègues. Dans le corpus d’étude, l’intérêt du patient devient un objet secondaire du discours puisqu’il s’agit pour chaque auteur de blâmer la corporation adverse afin de défendre la légitimité de la sienne. Le lecteur se voit par la même occasion attribuer une place de choix puisqu’il est présenté comme juge de cette querelle, dans un double intérêt. En plus de revendiquer à la face du monde la reconnaissance sociale méritée, chaque auteur se justifie des traitements reçus, enjoignant de facto de potentiels patients à préférer sa corporation. L’appartenance corporatiste marque également le lexique scientifique et technique. Nous avons aussi interrogé le rapport de chaque auteur à la langue latine, tenue encore comme langue européenne du savoir à la Renaissance, et au français, langue dominante du corpus. Si les médecins utilisent encore un lexique scientifique en latin, l’apothicaire Pierre Braillier revendique l’usage exclusif du français, circonscrivant par la même occasion le latin à un usage parodique. / This research is built on a corpus of five medicals books, published between 1532 and 1558. The corpus takes a polemical dimension by opposing two medicals guilds: the doctors and the apothecaries. In 1532, a famous doctor from Lyons, Symphorien Champier, criticizes the apothecaries’ errors concerning the simples in his book, Myrouel des appothicaires. In 1553, a Poitevin doctor, Sébastien Colin, in his Declaration des abuz et trumperies que font les Apothicaires, also denounces the apothecaries’ absence of knowledge and deplores their lack of ethics. Facing the hostility with this second offensive, the apothecary Pierre Braillier wants to defend the honour of his peers. In 1557, he publishes his Declaration des abus et ignorances des Medecins, […] Pour responce contre Lisset Benancio. In his book, he takes the same criticisms as Colin has, but in order to charge the doctors. In 1558, doctor Jean Surrelh wants to restore the doctors’ reputation in his book, Apologie des medecins contre les calomnies, & grand Abus de certains Apothicaires. Pierre Braillier responds to him a few months later in his Articulation […] sur l’apologie de Jean Surrelh. In parallel with the edition of the five texts which constitute the second volume of this research, the first volume is a global study of this medical polemic. We have wanted to examine how the discourse of each of these authors is impacted by his corporate belonging. To that end, we have chosen three focuses: the first is about the anchoring of the authors’ discourse in the scientific and ideological environment, the second is focused in the divergent practices between the two guilds, and the third is about the lexical and linguistic interest of this corporate polemic. The contextualisation reveals how every author positions himself as a professional against the founding principles of the art of medicine. Building on the auctoritates or Bible references or denigrating the sources referred to by the opponent, everyone claims the morality and the greatness of his corporation. At the same time, each author wants to build a positive image of his corporation, discrediting the members of the opposing corporation. During the Renaissance, the apothecary is distinct from the medicine, concerning the activities as well as the legal framework of the exercising of the professionals. Indeed, the competitive practice between doctors and apothecaries continues and tarnishes the relations between these colleagues. In the corpus, the interest of the patient becomes a secondary object of the discourse, because every author wants to blame the opposing guild, in order to defend the legitimacy of her own. The reader is then assigned an important place because he’s presented as a judge in this polemic with a double interest. In addition to relying on the well-deserved social acknowledgement, every author wants to justify his treatments and enjoins the future patients to turn over his corporation. The corporatist affiliation also haunts the scientific and technic lexicon. We have also examined the relationship of every author with the Latin, still considered as the European language of knowledge in the 16th century, and the French, prevailing language in the texts’ corpus. The doctors use a scientific lexicon in Latin, but the apothecary, Pierre Braillier, claims the exclusive use of the French and he confines the Latin to a parodic use.
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Giftets värde : Apotekares förståelse av opium i Sverige, 1870-1925 / The Value of Poison : The understanding of opium among Swedish pharmacists, 1870-1925

Berg, Daniel January 2016 (has links)
Before the regulation of opium as a “narcotic” in Sweden in 1923, opium was not regulated for its intoxicating properties and was freely available. But not in any kind of shop. Opium was legally available only through the pharmacies. This thesis explores how this free availability of a narcotic was understood by its traders, the pharmacists. The title of this thesis – The Value of Poison – indicates how opium could be conceptualized both as a safe, everyday remedy essential to keep freely available and as a drug of intoxication. As a poison it could be articulated as a matter of primarily pharmacological, not moral or medical, concern. This also gave the pharmacists, with their special knowledge of pharmaka (drugs, poisons), an autonomous space of knowledge free from the ever more intruding “medical gaze”. But, in order to articulate this kind of understanding of opium, another kind of knowledge was needed to be acknowledged: that of the user. In this articulation a “sensus communis” was tied in with a broader cultural knowledge of drugs. Problems with opium were focused on the danger of acute poisoning, not recreational intoxication. Concepts that could have problematized this kind of use were rearticulated as problems either of illegitimate trade, unregulated markets and advertising or of draconian regulation by greedy or sloppy doctors. These rather opposite elements were made equivalent through the articulation of ignorance in both cases, thus further emphasizing the special knowledge of the pharmacist. The thesis locates a process of contradiction that contributes to the eventual diminishing of the discourse of poison towards the end of the period. The pharmaceutical knowledge that guaranteed the discourse was based on a “pharmaceutical gaze” on pharmaka. It pierced through the drug to identify its constituent parts. In this process it was promised that the different effects of opium would be separated. “Narcotic” could be a by-product, to be discarded or controlled, without dispensing of other therapeutic effects. With this ever deeper knowledge of opium, knowledge in the pharmacies was made insufficient for the full understanding or opium, and so too was that of the traditional user. The era of opium as a poison was over. / Före den första särlagstiftningen om narkotika i Sverige 1923 reglerades inte opiumets rusgivande egenskaper. Drogen var fritt tillgänglig i handeln. Men inte i vilken butik som helst. Opium kunde bara köpas lagligt på landets apotek. Den här avhandlingen undersöker hur denna fria tillgänglighet av narkotika förstods av droghandlarna själva, apotekarna. Titeln pekar på hur opium på en och samma gång kunde tänkas som en säker husmedicin vars tillgänglighet var avgörande för folkhälsan och som en rusgivande drog. Som ”gift” artikulerades det som en i första hand farmakologisk angelägenhet, inte en moralisk eller medicinsk. När de talade på detta sätt upprättade apotekarna, genom sin särskilda kunskap om farmaka, ett eget rum för sitt vetande, fritt från läkarnas allt mer genomträngande ”kliniska blick”. Men för att kunna artikulera denna förståelse av opium krävdes också att en annan typ av kunskap vidkändes: brukarens. Genom denna artikulation knöts brukarnas ”sensus communis” samman med en bredare kulturell kunskap om droger. De av opiumets problem som lyftes fram handlade om akut förgiftning, inte rekreationellt rusbruk. De begrepp som hade varit möjliga att användas för att problematisera denna senare form av bruk reartikulerades: antingen förpassades de till den olagliga handeln, de oreglerade marknaderna och reklamen, eller också till de drakoniska regleringarna som giriga och slarviga läkare stod bakom. Apotekarna artikulerade dessa båda helt motstående element som ekvivalenta genom en brist på kunskap, vilket i sin tur ytterligare stärkte deras egen kunskapsmakt. Avhandlingen lokaliserar även en processande motsägelse som sker när giftets diskurs tynar bort vid slutet av den undersökta perioden. Den farmaceutiska kunskap som underbyggde diskursen vilade på en ”farmaceutisk blick” på farmaka. Denna genomborrade drogämnet för att avslöja dess beståndsdelar. Genom denna process utlovades att opiumets olika effekter skulle kunna skiljas från varandra. ”Narkotikan” kunde ses som en bieffekt, som kunde kastas åt sidan eller kontrolleras separat, utan att opiumets kvarvarande terapeutiska effekter minskade. Denna allt djupare kunskap medförde att de enskilda apotekarnas eget vetande på apoteken inte räckte till för att fullt ut förstå opium, och därmed bröts även samartikulationen med brukarnas kunskap. Tidseran när opium var ett gift tog därmed slut under mellankrigsperioden.

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