This thesis deals with the position of the selected countries of East Africa in the world economy and prospects of their future development. The first chapter provides basic information about Rwanda, Burundi and Uganda. The second chapter belongs to the most important ones and deals with the historical context. The third part adds some information about the UN approach to the events in this territory. The fourth chapter is devoted to foreign policy orientation. The next two chapters are the most significant ones: the fifth part deals with development of economy and current economic situation, the sixth part discusses foreign trade. The last chapter provides an outlook for the future of these African countries.

Student Number : 0517117G - MA research report - School of International Relations - Faculty of Humanities / This study has analysed the experience and legitimacy of South Africa’s Foreign Policy in resolving African conflicts, using comparative study of Burundi and Lesotho. The main findings of the study are as follows: First, since 1994 South Africa’s foreign policy has evolved and directed at ensuring peace and stability in African continent. During Mandela era, the policy was dominated by human rights. When Mbeki took over in 1999 the policy was reconfigured and moved towards peace and economic prosperity in African continent to achieve African Renaissance. Second it has been argued that the interventions in Lesotho and Burundi were legitimate and successful despite the controversies in particular Lesotho. Last, the experience and lessons learnt in Lesotho helped to shape South Africa’s foreign policy when mediating in Burundi conflict which had led to a notable success.

Pas de résumé / Doctorat en droit / info:eu-repo/semantics/nonPublished

Les représentations de l'histoire du Rwanda et du Burundi, construites durant l'époque coloniale, ont influencé de façon décisive l'évolution de ces deux pays après leur indépendance. La vulgate historique du « conflit séculaire » entre Hutu et Tutsi, réinvestie par les élites locales et transformée en axe majeur du combat politique, s'est matérialisée de façon paroxystique lors de deux génocides : en 1972 au Burundi et en 1994 au Rwanda. Les principaux quotidiens français et belges occultèrent presque le premier génocide dans la région des Grands Lacs : en 1972, ils se contentèrent de mobiliser les poncifs de la lutte tribale en guise d' « analyse ». Vingt ans plus tard, une grille de lecture particulière continue d'être appliquée aux crises africaines. La reconnaissance du génocide des Rwandais tutsi n'a pas empêché, en outre, que prévale un mode de traitement « national » de l'information de la part des organes de presse belges et français.

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RESUME L’objectif de cette thèse est d’identifier les mécanismes qui concourent à la reconstitution de la végétation initiale et d’établir un ensemble d’indicateurs permettant la caractérisation des différentes séries écologiques de la dynamique post-culturale. Les processus de reconstitution de la végétation sont abordés, en mode synchrone, sur base de relevés phytosociologiques effectués dans des parties des réserves naturelles qui ont connu jadis des défrichements illicites et actuellement mises en défens pour des soucis de la restauration. Dans un premier temps, cette étude revient sur l’intérêt méthodologique de la courbe aire-espèces dans l’approche expérimentale de la surface optimale représentative d’un échantillon floristiquement homogène. Il apparaît que la diversité floristique des jachères est fonction du stade de la succession. L’aire minimale sur laquelle s’effectuent les relevés phytosociologiques varie selon l’âge de la jachère Dans un second temps, cette étude fournit des indicateurs permettant la caractérisation du processus de la reconstitution de la végétation initiale. L’individualisation des groupements montre que les jeunes jachères renferment des groupements culturaux et post-culturaux. La dominance des adventices de cultures, généralement annuelles ou bisannuelles, est confirmée. Les jachères des stades intermédiaires sont dominées par des groupements graminéens presque mono-spécifiques et les jachères des stades avancés par des groupements des forêts secondaires parfois savanicoles susceptibles de reconstituer les forêts denses. L’évolution des traits biologiques le long du gradient successionnel montre que les stades jeunes sont caractérisés par des thérophytes à diaspores sclérochores souvent anémochores contrairement aux stades âgés dominés par des phanérophytes à diaspores sarcochores essentiellement zoochores. De plus, la proportion d’espèces à large distribution diminue avec l’âge de la jachère contrairement aux espèces à distribution régionale. Enfin, l’intégration des indicateurs pertinents dans une seule variable permet la définition d’indices successionnels et de tester leur efficacité. Parmi trois indices définis, l’efficacité de deux indices (Indice successionnel de forme de vie et Indice successionnel de dispersion) s’est révélée significative. L’application de ces deux indices successionnels pertinents dans le suivi-évaluation des projets de restauration écologique permettrait donc de formuler des conclusions satisfaisantes. Leur utilisation dans les suivi de la dynamique post-culturale de nos stations a montré qu’ils permettent (i) de détecter le sens de la succession (régressive ou progressive), (ii) d’orienter le choix du type d’intervention (active ou passive) le mieux approprié, (iii) de fixer le seuil d’irréversibilité d’un écosystème et (iv) d’opérer des comparaisons entre écosystèmes et régions. La restauration écologique des stations de Ruvubu et Kigwena exigent un système de gestion durable et de conservation capable d’assurer la cicatrisation et la reconstitution de la végétation initiale. Les stations de Ruvubu et Rusizi nécessiteraient l’intervention active favorisant le développement d’espèces natives disparues et l’élimination ou le contrôle d’espèces exotiques invasives. Mots clés : écologie de la restauration, succession écologique, indicateurs, indices, traits biologiques, stratégies adaptatives, Burundi.

Cette thèse s’intéresse à l’agentivité des femmes et à la participation de ces dernières aux efforts visant la cessation des hostilités et la consolidation de la paix suite à un conflit armé. Ce travail porte une attention particulière aux obstacles rencontrés par celles désirant participer aux négociations formelles ainsi qu’aux stratégies qu’elles emploient pour les surmonter alors qu’elles sont exclues des modes traditionnels du pouvoir. Trois processus de paix tenus à la suite des conflits en Bosnie, au Burundi et en Afghanistan seront analysés afin d’identifier les divers obstacles auxquelles elles sont confrontées et d’illustrer les stratégies mises en œuvre par celles-ci afin de faire valoir leurs objectifs pour la paix. Ce travail souligne l’apport indéniable des femmes aux efforts de paix et argumente en faveur d’une inclusion systématique de ces dernières dans l’ensemble des initiatives de stabilisation et de reconstruction post-conflictuelles.

This thesis examines the Peace and Security Council (PSC) of the African Union (AU) in light of the continental challenges of peace and security. It explores the prospects for the success of the PSC in its endeavours. The study’s central argument is that the PSC’s ability to successfully tackle peace and security challenges depends greatly on the cooperation of the fifteen members of the PSC as well as between the fifty-three African Union members and the international community at large, including the United Nations. This hypothesis is backed by the argument that although the PSC may be a practical translation of the theoretical statement that ‘African problems need African solutions’, the reality is that the PSC cannot achieve such an ambitious objective alone. The PSC’s enthusiasm should be bolstered by the requisite assistance from the international arena. The international community, especially the major players or countries in the international political spectrum, are challenged to work together with the PSC in its quest for African peace and security. The members of the international community are called upon to discontinue their parallel peace and security initiatives in Africa in favour of supporting and strengthening the PSC’s ongoing initiatives. Another critical point raised in the study is that the UN’s brief to cultivate world peace and security obliges it to buttress the PSC’s initiatives, the home-grown regional solutions to Africa’s inherent peace and security challenges. This support should include the UN’s engagement at all levels with the newly created African Peace and Security Architecture (APSA). Indeed, the moral challenge for the international community is to support Africa’s already demonstrated political will with the necessary assistance. This study advocates political and economic cooperation, resource mobilisation and provision of the relevant expertise. The validity of the study’s hypothesis has been tested and confirmed by means of a deeper inquiry into the PSC’s normal business conduct, and a comparative analysis of the case studies relating to the PSC’s interventions in Burundi and in Sudan’s Darfur region. This study of those interventions has illuminated the PSC’s opportunities and challenges: on the one hand, it has revealed that the PSC’s authority and legitimacy are not challenged, at least in Africa. On the other hand, however, it has lent support to the thesis that the PSC cannot go it alone - a conclusion that has encouraged the entire AU to find ways of challenging the UN to own up to its obligations. The PSC has made noteworthy strides in assisting to streamline and coordinate the support and engagement it receives from the international community. The major limitation of the study is that it was conducted before other PSC support structures (the African Standby Force and the Continental Early Warning System) were fully operational. The study thus could not assess the full potential of the PSC. Nonetheless, the study has sought to identify potential or latent challenges which could hamper the PSC’s success, whether its support structures are fully operational or not. In the end, the study recommends greater coordination and cooperation between the PSC and major international actors including the UN. / Thesis (Ph.D.)-University of KwaZulu-Natal, Pietermaritzburg, 2010.

Using an empirical study of the Barundi refugee settlements of Ulyankulu, Mishamo, and particularly Katumba in Western Tanzania, this study argues that the causes and consequences of the African refugee problem must be examined outside the normative humanitarian framework. It postulates that the refugee problem can be understood only in the historical context of the integration of African communities into the capitalist system and their resultant underdevelopment. Furthermore, that the neo-colonial state, its class character, and ethnic divisions, aggravated by economic crisis, fosters a climate of repression - prompting forced migration. The unequal relationship between western capital and Tanzania is exemplified in the microcosm of the refugee phenomenon, where international/ regional policy, legislation, security considerations, and aid not only demobilize a potential political force, but usurp the authority of the national and local state. Donor/state/refugee relationships are further discussed in the context of the settlements. The schemes, located in remote areas and with tight restrictions on mobility, while providing a humanitarian solution, act as mechanisms for the control of the Barundi refugees. Utilization of their labour is intentionally part of Tanzania's development strategy. Settlement and integration are discussed in relation to the contribution of Barundi people to the development of commodity production in Tanzania both historically and with regard to their current potential. While dismissing the notion of an undifferentiated mass of refugees, this study reveals how donor activities and the objective material conditions of the rural areas contribute to commodity production and mercantilist activities with increasing inequalities. It concludes that large groups of refugees in rural areas will inevitably heighten local tensions, and that only through greater x political liberalization' - removal of restrictions on mobility and political representation, will Barundi refugees gain control of their lives, and Tanzania's long-standing goal of the liberation of African peoples be realized.

L'historiographie du Burundi est le fruit d'une confrontation entre deux cultures, celle de l'oral et celle de l'écrit. D'un côté, les Burundais ont développé un mode de connaissance du passé centré autour de traditions et de légendes mettant en scène la royauté et la société. De l'autre, les Européens, missionnaires et colonisateurs, se sont inspirés de ce matériau local pour écrire une histoire du Burundi, au service de leurs projets et largement imprégnée d'idéologies raciales. L'institutionnalisation de l'ethnie avec la colonisation et les discriminations qui en découlent ont remis en question l'équilibre de la communauté nationale, au point que le pays souffre depuis son indépendance de violences extrêmes et endémiques. L'immense entreprise méthodologique initiée par les scientifiques à partir des années 1960 a ouvert la voie à une connaissance renouvelée du passé du Burundi. Pour autant, les théories raciales construites dans le sillage de la colonisation font partie du discours général sur ce pays, et alimentent les postures partisanes des hommes de pouvoir et d'une partie de la population. Le passé est ainsi appelé pour justifier les massacres et absoudre les vengeances. L'ethnie est devenue un prétexte et un outil de captation du pouvoir. Dans ce contexte, les mémoires s'affrontent et s'enferment, hésitent entre revendication et résignation. L 'écriture de l'histoire est pourtant l'occasion de débats et de questionnements qui s'appuient sur les mémoires pour consigner le passé tel qu'il est. L'enjeu des historiens du Burundi est désormais de parvenir à conjuguer les exigences scientifiques qu'impose leur métier avec le sondage de mémoires multiples.