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L'amitié chez Cicéron, entre un concept philosophique et une notion sociale / Friendship in Cicero, between a Philosophical Concept and a Social NotionShvueli, Iddo 12 May 2014 (has links)
L'hypothèse de cette recherche est qu'une amitié privée et subjective (APS) existe nécessairement dans toute société puisqu'elle fait partie de l'homme de façon inhérente, un être essentiellement social, communicatif et affectif. Notre tâche consistait à découvrir ses signes linguistiques et ses marques pratiques chez Cicéron. Cette étude a porté les conclusions suivantes: linguistiquement, il n'existe pas de terme qui indique un rapport du genre APS chez Cicéron. Dans la philosophie, l'examen des thèmes principaux qui sous-tendent le concept de l'amitié indique que l'amicitia cicéronienne est déterminée par les conceptions sociales et éthiques de la Stoa. Par ailleurs, elle est entièrement ancrée dans la zone publique. Quant à la notion de l'amitié et ses mots corolaires, nous démontrons que l'expression de l''amicitia' est absolument socio-politique.En revanche, la pauvreté linguistique est contrecarrée par la richesse des indications des pratiques de l'APS. Le mot 'privatus' ne renvoie pas chez Cicéron à l'idée du 'privé' telle que nous l'avons déterminée. Au sens figuré, une sphère privée est crée par des moyens d'exclusion dans la correspondance, où l'on note également l'existence d'une communication intersubjective, notamment avec Atticus. Contrairement à la théorie des 'quatre personae', relativement pauvre en matière d'individualité et de subjectivité profonde, le lien avec cet ami est spécial, rempli des marques ostensibles d'intersubjectivité: la connaissance corporelle et spirituelle de l'autre en tant que sujet unique, l'affection intense et le soutient loyal à son égard en tant que tel. / The hypothesis of this research is that a private and subjective friendship (PSF in English, APS in French) necessarily exists in any society since it constitutes an inherent part of any individual qua a socio-affective and communicative being. The principal task of this research was to discover its linguistic signs and manifestations of its practices in Cicero. The conclusions of the study concerning the capital questions mentioned are the following: linguistically, there is no term which indicates a PSF relationship in Cicero. In his philosophy, the examination of the principal terms fundamental for the concept of 'friendship', indicates that Ciceronian 'amicitia' is determined by social and ethical conceptions of the Stoa. In addition, it is entirely ancored in the public sphere. In regards to the 'notion of friendship' and its corollary words, the expression 'amicitia' seems to be absolutely socio-politica.On the other hand, the linguistic pauverty is counterbalanced by the richness of indications affirming the existence of practices of PSF. The word 'privatus' in Cicero does not evoke the idea of the 'private sphere' as we had determined it. In a figurative sense, a private zone is created by means of exclusion in the correspondance, where one observes the existence of an intersubjective communication, notable with Atticus. Contrary to the theory of the 'four personae', which signals a relatively poor individual and subjective conception, the actual rapport with this particular friend is special, full of indications prooving intersubjectivity: corporal and spiritual recognition of the other as a unique subject, intense mutual affection and loyal support.
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Le philhellénisme de Marcus Tullius Cicéron et de Quintus Tullius Cicéron : réalités, motifs et impactsBlouin, Geneviève January 2007 (has links) (PDF)
Ce mémoire tente de faire le point sur les impacts d'une tendance étonnante de la société romaine de l'époque républicaine: le philhellénisme, c'est-à-dire le sentiment favorable manifesté envers les Grecs, pourtant vaincus par Rome, et leur culture. Pour réaliser cet objectif, le terme de philhellène doit d'abord être défini. Ensuite, l'étude d'une source abondante, la Correspondance de Marcus Cicéron, permet une étude de cas pouvant jeter un certain éclairage sur les motivations des philhellènes et leurs impacts sur le monde grec. Le premier chapitre aborde les principaux philhellènes connus. II tente de cerner dans quelle mesure ils ont pu influer sur l'hellénisme en général et les Hellènes en particulier. Le second chapitre étudie les manifestations de philhellénisme de Marcus Tullius Cicéron et en dégage les impacts connus. Le dernier chapitre tente la même démarche au sujet du jeune frère de l'orateur, Quintus. La mise en parallèle des actions des deux frères avec les tendances générales du philhellénisme de leur époque permet finalement de remarquer que Marcus a posé les jalons d'une culture proprement gréco-romaine, profitable tant aux occidentaux qu'aux orientaux, tandis que Quintus a plutôt vogué sur la vague du courant culturel, tout en laissant aux Grecs un souvenir favorable. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Cicéron, Philhellénisme, Hellénisme, Rome, Grèce.
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Cicéron et la Commune : présence(s) d’une autorité rhétorique et politique dans la culture civique citadine : (XIIIe-XIVe siècles) / Cicero and Italian city-states : political readings and uses of a rhetorical and political authority in urban Italy : (XIIIth-XIVth century)Mabboux, Carole 06 December 2016 (has links)
Influencée par un Quattrocento florentin ravivant l'héritage républicain romain, l'historiographie anglo-saxonne a souvent tenu pour acquise la soumission des idéaux communaux à la figure tutélaire de Cicéron. Cette lecture à rebours n'a pourtant suscité que très peu d'études relatives aux manifestations médiévales du personnage et de ses textes dans le cadre italien. Alors que le trivium l'a consacré magister eloquentiae dès l’Antiquité tardive, naîtrait au XIVe siècle la figure républicaine de Cicéron, symbole d’une élite culturelle investie dans la défense civique. Comment se produit cette transition entre moraliste christianisé et le sénateur romain ? Quel rôle tient le fil rouge rhétorique dans cette mutation? L'enquête mêle dictamina, libri de regimine, volgarizzamenti mais également poèmes historiques et traités moraux pour montrer à quelles conditions l’orateur romain a été présenté en promoteur de la vita activa et rénovateur de l’éloquence civique au sein des cités. Le portrait donné de Cicéron par les intellectuels communaux n’a, en effet, rien d’unanime. À la croisée de l’histoire culturelle et de l’histoire sociale, cette recherche entend, à travers la figure cicéronienne, interroger la spécificité de l’expérience civique communale et de ses expressions textuelles. La thèse questionne, dans le même temps, les modes de légitimation des élites citadines. Parallèlement, elle s’interroge sur le degré de conciliation permis entre les thèses cicéroniennes, une moralisation chrétienne de la parole et une redécouverte des œuvres d’Aristote en contexte communal au cours de la seconde moitié du XIIIe siècle. L’étude se clôt aux prémices de l’humanisme qui, grâce à la redécouverte de la correspondance cicéronienne, confronte pour la première fois l’individu aux portraits politiques qui en ont été faits et constitue une profonde désillusion pour ses admirateurs. Citoyen exemplaire d'une certaine commune populaire, Cicéron retourne à un statut plus contemplatif d’homme de lettres alors que se pérennisent les expériences seigneuriales. / Cicero’s writings on rhetoric (De inventione, Rhetorica ad Herennium) and on society (De officiis, De amicitia, De senectute) are well known in Italian city-states of Late Middle Ages. Lay intellectuals often use the character and his texts in order to give a model of perfect citizen and of successful political speech. Considered as an auctoritas, Cicero’s precepts on rhetoric are invested in ars concionandi, intended for the men in power, and transposed in written version in ars dictaminis, in practice in each chancery. Communal notaries and judges are then deeply involved in theoretical elaboration of the rules of an ethically and efficiently good discourse. It is not a surprise to find some of them as first translators of Ciceronian rhetoric in vernacular languages. At the same time, libri de regimine are profiling distinctive aspects of communal government. Promoter of the vita activa and defender of a shared power, Cicero seems to be the perfect spokesman of this project. Quoted in political treatises (sometimes mistakenly), his definitions of common good, of justice or of honestum contribute to the legitimation of a power promoting itself as recollection of Roman republic.Nevertheless, Cicero’s figure is transformed by communal ideals in return. The selection of a few passages of his work reveals a contextualized reading of Cicero’s texts: specific to communal spirit, or even to some urban groups. Using Cicero’s example is not neutral, politically and socially, as we could see exploring the disparate treatment made of his character and his texts in the sources.
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La rhétorique chez Martianus Capella : Édition critique, traduction et commentaire du livre 5 des Noces de Philologie et de Mercure / Rhetoric in Martianus Capella : Critical edition, French translation and commentary of Book 5 of The Marriage of Philology and MercuryPiazza, Élisabeth 27 November 2015 (has links)
L’encyclopédie en neuf livres de Martianus Capella, vraisemblablement composée au début du Ve s. après J.-C., se situe à la transition entre les conceptions antiques et médiévales de la « formation libérale ». Sept sciences, dons de Mercure à Philologie, exposent leur discipline devant les dieux, et forment un programme d’ascension de l’âme vers le monde divin et rationnel. En promettant un exposé conforme au statut de science (disciplina) qu’elle partage avec ses six compagnes, Rhétorique propose de dépasser les débats dont elle fait l’objet : son enseignement veut construire un art général de l’argumentation persuasive. Notre étude définit la place du livre 5 dans l’œuvre de Martianus et dans la tradition rhétorique antique. Contrairement aux traités des rhéteurs latins tardifs qui nous sont parvenus, le traité du livre 5 adopte (et adapte) les orientations des derniers ouvrages rhétoriques de Cicéron (le De oratore notamment) : la théorie est conçue pour répondre aussi bien aux questions « particulières », domaine des orateurs, qu’aux questions « générales » et philosophiques. Cette conception de la rhétorique n’est pas nouvelle : elle s’appuie sur des traditions philosophiques d’enseignement de la rhétorique, notamment développées dans des cadres péripatéticiens et académiciens. Le traité de Martianus est toutefois le seul témoin tardif qui reprenne ces perspectives avancées, et cherche à les organiser sous forme systématique. Science de la parole persuasive, la rhétorique occupe une place essentielle dans la mise en œuvre du projet de Martianus, et constitue une étape importante avant le principe plus élevé représenté par l’harmonie. / Martianus Capella’s encyclopedic work, probably composed in the early 5th century A.D., forms an original transition between Ancient and Medieval conceptions of "liberal education". As wedding gifts given by Mercury to Philology, seven Sciences present their branch of knowledge in a divine assembly : this scientific programme aims at the ascension of the soul towards the divine and rational world. Rhetoric answers (and goes beyond) the traditional critics directed against oratory. She promises a presentation consistent with the status of science (disciplina) she shares with her six companions : her teaching builds a general art of persuasive argument. Our study defines the position of Book 5 in Martianus’ work and in the Ancient rhetorical traditions. Whereas the Late Latin rhetorical handbooks that have survived partake of the « standard » rhetorical teaching, Martianus’ Book 5 adopts (and adapts) the guidelines of the Cicero’s latest rhetorical works (especially De oratore) : the theory is designed to meet both "particular " questions, area of orators, and the "general" philosophical questions. This conception of rhetoric is not new : it relies on philosophical traditions of teaching rhetoric that were developed in Peripatetic and Academic settings. Martianus’ Book 5 is however the only Late Antique testimony that embraces these advanced prospects, and seeks to organise them in a systematic form. As the science of persuasive speech, Rhetoric plays an essential role in Martianus’ project, and constitutes an important step before the higher principle represented by Harmony.
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L'empire : une réalité au service de Rome? : étude des champs sémantiques des mots imperium et prouincia dans le discours In Verrem de CicéronGoupil, Mario 25 April 2018 (has links)
Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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La représentation de Lucilius chez Cicéron et Varron : influence des contextes et des pratiques de la citation sur la construction d'une figure littéraire / Lucilius through Varro’s and Cicero’s perspective : the role of quotation context and practices in the establishment of a literary figureGaucher, Sarah 03 December 2018 (has links)
Face à l’œuvre fragmentaire de Lucilius, la recherche s’appuie souvent sur le témoignage d’Horace pour caractériser le primus inuentor. En étudiant les citations de Lucilius chez Varron et Cicéron, nous avons un double objectif : déterminer dans quelle mesure la représentation qu’Horace donne de Lucilius est tributaire de la première réception de son œuvre ; plus largement, étudier l’impact du processus de citation sur la construction d’une figure littéraire, la sélection de certains passages, la réorientation de leur sens et l’insistance sur un aspect de l’œuvre. L’étude du contexte des citations de Lucilius chez Cicéron permet de conclure que le satiriste est avant tout pour l’Arpinate le chantre de la libertas uerborum. Une telle caractérisation se retrouvera chez Horace et plusieurs chercheurs l’associent au contexte de la fin de République. Notre thèse montre cependant qu’Horace, lorsqu’il évoque le franc-parler de son prédécesseur, est en grande partie tributaire d’une construction déjà engagée à l’époque républicaine. Les citations de Cicéron font aussi de Lucilius un poeta doctus et urbanus. Reprenant les conclusions des différents travaux sur l’urbanitas, notre travail éclaire la manière dont cette représentation parvient à s’accorder chez Cicéron avec celle d’un Lucilius liber. Il s’interroge également sur les raisons pour lesquelles la doctrina de Lucilius, mise en lumière par les citations de Cicéron, n’a pas été retenue par l’immédiate postérité. Partant enfin de l’association faite par Horace entre le genre satirique et le sermo, notre étude s’intéresse aux liens établis à l’époque républicaine entre la figure de Lucilius et différents types de sermo (cotidianus, comicus, Platonis et Bioneus). Horace n’est pas directement tributaire de Cicéron et Varron, mais leurs citations, en créant un réseau d’associations, ont favorisé une telle représentation du genre. / Given the fragmentary nature of Lucilius’ works, scholars often rely on Horace’s testimony to describe the primus inuentor. In studying Lucilius’ quotes in Varro’s and Cicero’s writings, we hope to achieve a twofold objective. First, we aim to determine to what extent Lucilius’ depiction by Horace owes to the reception of the former’s œuvre. Then, more broadly, we will analyse the influence of the quotation process on the establishment of a literary figure, the selection of some passages, the change in meaning and the emphasis on a specific features of Lucilius’ work. Quotes of Lucilius by Cicero show that the satirist was in the Arpinate’s opinion above all a figurehead of libertas uerborum. Horace gives a similar portrayal of Lucilius, which academics associate with the context of the end of the Republic. Nevertheless, our thesis argues that, when stressing Lucilius’ outspokenness, Horace adopts a process dating back to the Republican era. Moreover, Cicero makes of Lucilius a poeta doctus et perurbanus. Drawing upon works on the urbanitas, our thesis gives an insight into the way that picture attunes with that of Lucilius liber in Cicero’s works. We also address the issue of omission: why is Lucilius’ doctrina, put into limelight by Cicero, overlooked by immediate posterity? Building on the bond between satirical genre and sermo according to Horace, our thesis dwells eventually on the relationship between Lucilius’ figure during the Republican age and several variations of sermo (cotidianus, comicus, Platonis and Bioneus). Horace is not dependent on Cicero and Varro per say but their quotations act as a system of cross-references, enabling in the end such a view on the genre.
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Les Soliloques d’Augustin. Introduction, texte critique, traduction et notes complémentaires / Augustine’s Soliloquies. A Study with General Introduction, Critical text, New Translation and Complementary NotesLefort, Catherine 25 February 2011 (has links)
Notre thèse est une monographie consacrée aux Soliloques d’Augustin, le quatrième de ses dialogues philosophiques écrit en 386-387, immédiatement après sa conversion au christianisme. Elle comporte deux volets. La première partie, doctrinale, propose une nouvelle interprétation du dialogue en voyant dans l’opuscule le lieu de l’interrogation de l’expérience de la conversion. Elle montre que les deux livres, sur la base du spiritualisme néoplatonicien qui vient nourrir en profondeur l’entreprise, se présentent comme deux anagogies qu’on examine donc successivement. Cette perspective permet ainsi de mettre à jour les sources philosophiques du jeune Augustin, et surtout comment, dès 386, apparaissent presque définitivement structurées plusieurs intuitions majeures de sa pensée. La deuxième partie de ce travail est consacrée à l’étude de la tradition manuscrite de ce dialogue de jeunesse, dont on propose une édition révisée et une nouvelle traduction, assorties d’un ensemble de vingt-et-une notes complémentaires. / Augustine’s Soliloquies, a philosophical dialogue, were written in 386-387, straight after the author’s conversion to Christianity. The aim of this dialogue is to reach a firm knowledge of what soul and God are. The first, interpretative part of this doctoral work shows that, beyond the neo-platonician spirituality that deeply fills Augustine’s writings, this dialogue constitutes the inaugural meditation on the experience of conversion. Thus, such a perspective allows considering this dialogue as the first step of a continuous thought that will eventually lead to the Confessions ; it also allows analysing Augustine’s intellectual horizon in a newly oriented way that brings into light his philosophical sources ; lastly, it allows seeing how some intuitions, among the major ones of his thought, appeared in an almost definitively structured way as soon as 386. The second part of this doctoral work is dedicated to the study of manuscripts tradition of this early year dialogue, of which a new translation is being proposed, with a set of twenty-one complementary notes.
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Bien commun et émergence de la citoyenneté dans la République romaine (d'après les oeuvres de Cicéron, Salluste et Tite-Live) / Common good and emergence of citizenship in the roman Republic (according Cicero, Sallust and Livy)Sar, Fatou 11 December 2017 (has links)
Les notions de Bien commun et de citoyenneté ont été au centre des préoccupations des acteurs politiques comme des philosophes de la Rome antique. Elles constituent l’essence de toute République. Cette Thèse a comme objectif de montrer, à partir des œuvres de Cicéron, Salluste et Tite-Live, que la grandeur et la décadence de la République romaine sont intrinsèquement liées à la gestion du Bien commun. Notre démarche a donc été de remonter, avec nos auteurs, au passé de Rome, pour voir, à partir des valeurs qui ont fait la grandeur de la République, pourquoi ce déclin a pu s’amorcer. Le résultat auquel nous avons abouti a été de montrer que la principale cause de la décadence de la République romaine est la propension qu’ont eue les Romains, à partir de la fin de la Deuxième Guerre punique, à privilégier leurs intérêts et ambitions personnels au détriment de l’intérêt général. Ces faits nouveaux, selon nos auteurs, ont été rendus possibles par une crise sans précédent due à une ouverture démesurée de la citoyenneté qui rendit non opérationnelles des institutions prévues pour une cité. / The notions of common good and citizenship were at the centre of the preoccupations of political stakeholders as well as Ancient Rome philosophers. They constitute the essence of every Republic. Based on the works of Cicero, Sallust and Livy, this thesis aims at showing that the greatness and decline of the Roman Republic are intrinsically linked to common good management. Our approach was therefore to go back, with our authors, to the past of Rome, to see, from the values that have made the greatness of the Republic, how this decline happened. Our research made it possible to conclude that the main cause of the decline of the Roman Republic was the propensity of Romans, from the end of the Second Punic War, to privilege their personal interests and ambitions to the detriment of general interest. According to our authors, these new events were caused by an unprecedented crisis due to a disproportionate openness of Citizenship that had paralysed the institutions, initially planned for just a city like Rome.
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Le torrent et la foudre : Cicéron et Démosthène : la question du sublime à la Renaissance et à l'Age classique / The torrent and lightning : Cicero and Demosthenes : the question of the sublime to the Renaissance and the Classical AgeDi Santo Arfouilloux, Simonetta 08 March 2014 (has links)
Le but de cette thèse est de contrer deux idées reçues sur la réception de Longin à la Renaissance et à l’Âge classique, à savoir que : 1.le traité de Longin ne concernerait pas un style, mais un ‘je ne sais quoi’ qui dépasse toute catégorisation ; 2. le traité de Longin ne serait connu que de manière confidentielle. Notre thèse prouve le contraire. Interrogeant la tradition stylistique et remontant à la genèse des genera dicendi, nous montrons que Longin est profondément enraciné dans la tradition de la tripertita uarietas. Le ὕψος est un genus dicendi à part entière. Cependant le Περὶ ὕψους est aussi un texte de la crise qui témoigne d’une volonté de dépasser la tradition cicéronienne. Il s’agit d’une tentative non aboutie, dont il reste des traces dans la comparaison de Cicéron et Démosthène : le torrent et la foudre. Dans ce parcours nous mettons en évidence les liens qui unissent le ὕψος au δεινός de Demétrios. L’inventaire des manuscrits, des traductions, des éditions en circulation à la Renaissance démontre à lui seul que la fortune de Longin est loin d’être relative et qu’elle imprègne la vie culturelle de la République des Lettres jusqu’au XVIIe siècle. Cette lecture ne se fait pas au détriment du sens originaire du traité : pour ces re-lecteurs le Περὶ ὕψους est un genus dicendi. Ainsi, Leone Allacci parvient à saisir les problématiques complexes qui rattachent le ὕψος à la δεινότης dans son De erroribus magnorum uirorum in dicendo (1635). Le sublime longinien est également un genus dicend dans les Eloquentiae sacrae et humanae parallela (1619) que le jésuite Nicolas Caussin rédige dans une perspective rédemptoriste, réduisant le sublime à la copia. / This thesis aims to contradict two misconceptions about Longinus’ reception in the Renaissance and classical age, namely: 1. the treaty of Longinus does not concern a style, but a 'whatever' which transcends all categorization; 2. the treaty of Longinus is known only by a confidential manner. Our thesis proves otherwise. Querying the stylistic tradition and returning to the genesis of the genera dicendi, we show that Longinus is deeply rooted in the tradition of tripertita uarietas. The ὕψος is a genus dicendi full.However Περὶ ὕψους is also a text of the crisis which shows a willingness to go beyond the ciceronian tradition. This is a failed attempt, which traces remain in the comparison of Cicero and Demosthenes: torrent and lightning, δεινότης and copia. In this course we highlight the links between the ὕψος to the δεινός of Demetrios. The inventory of manuscripts, translations, editions issued at the Renaissance alone shows that the fortune of Longinus is far from average and that it permeates the cultural life of the Republic of Letters until the seventeenth century. This reading is not done at the expense of the original meaning of the treaty: for these re-readers Περὶ ὕψους is primarily a genus dicendi.Thus, Allacci Leone manages to capture the complex issues that relate δεινότης to the ὕψος in his De erroribus magnorum uirorum in dicendo (1635). The longinian sublime is also a genus dicendi in the Eloquentiae sacrae et humanae parallela (1619) that the Jesuit Nicolas Caussin wrtites in a purely redemptorist perspective, choosing to reduce the sublime to the copia.
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Cicéron proconsul : un gouverneur provincial en actionMurray, Mark 25 April 2018 (has links)
Ce mémoire examine le comportement de Cicéron, lors de son proconsulat en Cilicie (51-50 av. J.-C), envers les divers groupes, ou individus, à qui il a affaire comme proconsul. Nous reconstituons en détail les actes de Cicéron, afin d'en faire la synthèse envers chaque groupe particulier (suite du gouverneur, provinciaux, publicains, alliés et ennemis), envers certains individus (des sénateurs, notamment), enfin, envers son mandataire, l'Etat romain. La reconstitution est accompagnée d'une étude des causes et du contexte de ces actes qui vise à les comprendre et à les évaluer. A la fin de notre recherche, nous pouvons dégager une image globale du comportement de Cicéron comme proconsul. Cette image est, dans l'ensemble, celle d'un gouverneur de province consciencieux, honnête et modéré; cependant, on observe certains cas où Cicéron paraît mal, notamment à cause de pressions politiques. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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