• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 19
  • 8
  • 5
  • 3
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • Tagged with
  • 39
  • 39
  • 16
  • 13
  • 7
  • 7
  • 7
  • 6
  • 5
  • 5
  • 5
  • 5
  • 5
  • 5
  • 5
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
31

La gentrification à Paris intra-muros :<br />dynamiques spatiales, rapports sociaux et politiques publiques

Clerval, Anne 04 December 2008 (has links) (PDF)
La gentrification est une forme particulière d'embourgeoisement qui touche les quartiers populaires centraux et s'accompagne de la transformation du bâti. Cette notion anglo-saxonne, longtemps ignorée par la recherche urbaine en France, s'avère féconde pour analyser une partie importante des transformations urbaines et sociales de l'espace parisien depuis plusieurs décennies. Pour cerner l'ampleur de la gentrification à Paris intra-muros, cette thèse s'appuie à la fois sur un riche corpus de données statistiques concernant les ménages et les logements depuis 1982 et sur des enquêtes de terrain menées dans trois quartiers populaires. Elle montre, dans un premier temps, que les quartiers populaires parisiens sont profondément transformés par la gentrification depuis les années 1980, tout en mettant en évidence à la fois les principaux facteurs, les rythmes et les dynamiques spatiales de ce processus. Elle en présente également les différents acteurs - des ménages des classes moyennes et supérieures aux pouvoirs publics en passant par les promoteurs et les commerçants - et explore en particulier la position sociale, le mode de vie et les discours des gentrifieurs. L'approche multiscalaire permet d'articuler une appréhension globale de la gentrification à Paris avec une analyse fine de ses modalités au niveau local. Dans un second temps, elle s'intéresse à la cohabitation des différents groupes sociaux au sein des quartiers populaires en voie de gentrification. La prise en compte du point de vue des différents acteurs en jeu - et notamment celui des ménages populaires - permet de mieux comprendre les effets de la gentrification sur les classes populaires et le rôle des politiques publiques dans ce processus de reconquête sociale. Cela conduit à une analyse critique de la mixité sociale apparente qu'il induit dans les quartiers populaires.
32

Habiter et consommer le logement social : une approche stratégique de l'habiter des classes populaires et moyennes sous contraintes de pouvoir d'achat / Living and consume social housing : a strategic approach to inhabit the working and middle classes under constraints of purchasing power

Parise, Fanny 02 February 2015 (has links)
En 2014, quel est le « sens de l’habiter »? L’évolution de la législation française engendre un processus de marchandisation du logement social, déjà amorcé. « Grands ensembliers » et professionnels du logement s’associent pour développer une nouvelle offre d’habitat social à destination des classes moyennes intermédiaires. La montée des classes moyennes mondiales et la crise économique produit des modes de consommer différenciés et une demande de logements prenant en considération de nouvelles tendances sociétales. Le regain d’intérêt depuis les années 2000 pour l’habitat alternatif (notamment le cohousing), positionne l’innovation dans l’habitat dans une démarche de co-construction (constructeur, architecte, sociologue). Ces effets de contexte s’inscrivent dans une démarche compréhensive de la diversité des pratiques habitants des classes moyennes. L’hétérogénéité de ce groupe social, à travers des modes de vie pluriels, illustre le déploiement de stratégies et de choix résidentiels qui rendent compte d’un rapport à l’autre singulier, d’un rapport au monde spécifique ; dont les « grands ensembliers » s’essaient à en saisir le sens et la complexité. / In 2014, what is the "sense of living"? The evolution of French legislation creates a social housing commodification process already begun. "Large contractors" and housing professionals join forces to develop a new offer of social housing to intermediate middle class. The rise of the global middle class and the economic crisis produces differentiated patterns of consumption and housing demand considering new societal trends. The renewed interest since the 2000s for alternative housing (including cohousing) positions innovation in housing in a co-construction approach (builder, architect, sociologist). These context effects are part of a comprehensive approach to the diversity of the inhabitants of the middle class practices. The heterogeneity of this social group, through plural lifestyles, illustrates the deployment strategies and residential choices that reflect a singular relative to each other, a report to the specific world; whose "big contractors" is trying to grasp the meaning and complexity.
33

Générations de classes moyennes et travail de gentrification. Changement social et changement urbain dans le Bas Montreuil et à la Croix-Rousse, 1975-2005

Collet, Anaïs 10 December 2010 (has links) (PDF)
À l'articulation entre sociologie urbaine et sociologie des groupes sociaux, la thèse est consacrée aux phénomènes de gentrification qui touchent les anciens quartiers populaires de centre-ville depuis plus de trente ans et à leurs acteurs habitants, les " gentrifieurs ". Caractéristiques de l'émergence des " nouvelles classes moyennes " à la fin des années 1970, désignés au début des années 2000 par la catégorie médiatique de " bobos ", ceux-ci contribuent au changement urbain par leurs choix et leurs investissements multidimensionnels dans l'espace résidentiel. La première partie de la thèse est consacrée à l'étude des générations de " gentrifieurs " des Pentes de la Croix-Rousse à Lyon et du Bas Montreuil en région parisienne, de leurs profils sociologiques et des ressorts de leur choix résidentiel des années 1970 aux années 2000. La deuxième partie est dédiée à l'analyse localisée du " travail de gentrification " mené par les nouveaux résidents du Bas Montreuil et à l'articulation de ce travail à leurs trajectoires sociales, professionnelles, militantes et familiales. Fondée sur des entretiens approfondis avec des " gentrifieurs " de diverses époques, étayée par l'analyse de statistiques localisées sur la longue durée, systématiquement replacée dans les contextes globaux et locaux, l'enquête permet d'éclairer les ressorts sociaux des mutations des quartiers anciens de centre-ville et de proche banlieue en même temps que les recompositions des fractions supérieures des classes moyennes.
34

Etalement urbain et opérations immobilières périurbaines pour classes moyennes à Marrakech : production, peuplement et modes d'habiter / Urban sprawl and suburban property development for the middle classes in Marrakech : production, settlement and ways of living

Coslado, Elsa 30 November 2015 (has links)
Depuis la fin des années 1990, la périphérie de Marrakech connaît un étalement urbain sans précédent. Il trouve son origine dans la multiplication des complexes touristiques, mais il est dû aussi au grand nombre d’opérations immobilières périurbaines, en particulier de celles destinées à un segment de clientèle spécifique, les classes moyennes. Ces opérations immobilières sont généralement réalisées dans le cadre de la production de masse de logements, dans un contexte foncier et immobilier tendu et à un moment où se systématisent les pratiques dérogatoires en matière d’urbanisme. Notre thèse examine les pratiques et les discours des promoteurs immobiliers, lesquels se révèlent être en grande partie le résultat d’une lente « construction » rendue possible par les politiques de l’Habitat qui se sont succédé au Maroc depuis l’Indépendance. Des Marrakchis, des Marocains provenant d’autres villes du Maroc, des Marocains résidents à l’étranger et, dans une moindre mesure, des Européens peuplent ces périphéries récentes à fonction « résidentielle » dominante. Les modes d’habiter de cette population hétérogène sont placés sous le signe de la mobilité, mais leur apparente ressemblance n’en cache pas moins bien des nuances, selon que l’on a affaire à des résidents « permanents » ou à des résidents « temporaires ». / Since the end of the 1990s, unprecedented expansion has taken place on the periphery of Marrakech, Morocco. This urban sprawl is in part due both to the increased number of leisure complexes built for the tourist industry and to the large number of suburban residential developments, in particular those destined for the new urban middle classes. These new neighbourhoods, generally mass produced, were constructed in a tense land and property market at a time when a growing number of exceptions were being allowed within the main planning framework. This thesis examines both the practices and discourses of property developers. In part, these turn out to be the result of a slow shift made possible by the successive changes in the Moroccan State’s housing policy since independence in 1956. Locals (Marrakchis), Moroccans from elsewhere in the country, Moroccan residents abroad and, to a lesser extent, Europeans have settled in the new, largely residential areas on the periphery. Mobility is a key characteristic of this heterogeneous population. There are many nuances within the population’s practices, largely linked to whether the ‘settlers’ are permanent or temporary.
35

Migration, réseaux transnationaux et identités locales : le cas des Colombiens à New York / Migration, transnational networks and local identities : the case of Colombians in New York

Magnan Penuela, Marion 08 December 2009 (has links)
A partir d’une ethnographie de la mobilité des travailleurs colombiens originaires de classes moyennes urbaines, cette recherche explore les recompositions spatiales, sociales et d’entraide, à la lumière d’une mondialisation qui prône la flexibilité tout en limitant la mobilité de certains. Les Colombiens font parti du groupe des indésirables au niveau de la mobilité internationale et passent par des formes de contournement et de dénationalisation; mais ils sont bien placés au sein de l’échelle des migrants aux Etats-Unis où ils reconstruisent des identités positives. Cette approche contribue aux études sur les latinos aux Etats-Unis en y positionnant le groupe des Colombiens qui bien que numériquement important est aujourd’hui invisible, mais aussi au débat sur le rôle des réseaux sociaux dans les mobilités. Ces migrants n’utilisent les réseaux d’origine nationale que comme une aide parmi d’autres et la méfiance joue un rôle récurrent dans les liens qu’ils développent. L’approche multi sites incluant le pays d’origine a permis de mieux interpréter les stratégies des personnes qui se construisent au sein d’un seul champ social. L’étude rend compte de la remise en question des hiérarchies et du rôle des femmes au sein des relations transnationales. Enfin, ce travail questionne la fonction de la ville globale et des quartiers multi ethniques non ségrégués dans l’accueil des migrants. En effet, loin des schémas des quartiers ethniques isolés, les Colombiens ont construit différents «espaces colombiens» dont Jackson Heights, dans le Queens, serait un nœud essentiel leur donnant accès à un capital social au niveau du «Grand New York», mais aussi de certains réseaux transnationaux. / Based on the ethnography of the mobility of middle-class Colombian workers of urban origin, this research explores the spatial, social and solidarity reconstructions, amidst a globalization process which advocates for flexibility while restricting the mobility of certain individuals. Colombians belong to an undesirable group when it comes to international mobility and they go through certain forms of bypassing and citizenship denial; however they are well positioned when it comes to the social standing of migrants in the United States, finding ways to recreate positive identities. This approach contributes to the studies about Latinos in the United States, not only placing Colombians within this group, currently invisible in spite of their growing number, but also placing them in the debate of the roll of social networks in mobilities. These migrants only use the national origin networks as an aid among others and distrust plays a recurrent roll in the connections they develop. The multi city approach, including the country of origin, has allowed a better interpretation of the strategies of persons who grow in a unique social field. This study brings back the question of hierarchy and of the roll of women in transnational relationships. Finally, this study questions the function of the global city and of non segregated multi-ethnical neighbourhoods concerning the reception of migrants. In fact, far from the schemes of isolated ethnic neighbourhoods, Colombians have built different «Colombian spaces», Jackson Heights in Queens being an essential knot giving them access to a social capital, not only at a «Great New York» level, but also to certain transnational networks.
36

Générations de classes moyennes et travail de gentrification : changement social et changement urbain dans le Bas Montreuil et à la Croix-Rousse, 1975-2005 / Middle class generations and “gentrification work” : social change and urban change in the areas of Bas Montreuil and Croix-Rousse, 1975-2005

Collet, Anaïs 08 December 2010 (has links)
À l’articulation entre sociologie urbaine et sociologie des groupes sociaux, la thèse est consacrée aux phénomènes de gentrification qui touchent les anciens quartiers populaires de centre-ville depuis plus de trente ans et à leurs acteurs habitants, les « gentrifieurs ». Caractéristiques de l’émergence des « nouvelles classes moyennes » à la fin des années 1970, désignés au début des années 2000 par la catégorie médiatique de « bobos », ceux-ci contribuent au changement urbain par leurs choix et leurs investissements multidimensionnels dans l’espace résidentiel. La première partie de la thèse est consacrée à l’étude des générations de « gentrifieurs » des Pentes de la Croix-Rousse à Lyon et du Bas Montreuil en région parisienne, de leurs profils sociologiques et des ressorts de leur choix résidentiel des années 1970 aux années 2000. La deuxième partie est dédiée à l’analyse localisée du « travail de gentrification » mené par les nouveaux résidents du Bas Montreuil et à l’articulation de ce travail à leurs trajectoires sociale, professionnelle, militante et familiale. Fondée sur des entretiens approfondis avec des « gentrifieurs » de diverses époques, étayée par l’analyse de statistiques localisées sur la longue durée, systématiquement replacée dans les contextes globaux et locaux, l’enquête permet d’éclairer les ressorts sociaux des mutations des quartiers anciens de centre-ville et de proche banlieue en même temps que les recompositions des fractions supérieures des classes moyennes. / At the intersection between urban sociology and social group sociology, the thesis addresses the phenomena of gentrification affecting historical working-class areas over the last thirty years and their key players, the gentrifiers. Typical of the emerging “new middle classes” in the late 1970s, categorized by the media as “bobos” in the early 2000s, gentrifiers contribute to urban change through their choices and multidimensional investments in the residential space. The first part of the thesis is devoted to the study of generations of gentrifiers in the Pentes de la Croix-Rousse area in Lyon and in the Bas Montreuil area near Paris; it presents their sociological profiles and residential choices from the 1970s to the 2000s. The second part is devoted to the local analysis of the “gentrification work” in which new residents of the Bas Montreuil are engaged, in connection with their social, professional, militant and family trajectories. Based on extensive interviews with gentrifiers from various waves, supported by the analysis of long-term localized statistics, systematically replaced in the global and local contexts, the survey sheds light both on the sociological changes affecting historical central and suburb neighbourhoods and on the reshaping of higher fractions of the middle classes.
37

Spatial structures in India in the age of globalisation : a data-driven approach / Les structures spatiales de l'Inde au temps de la globalisation : une approche inductive à partir de données

Perez, Joan 17 December 2015 (has links)
Les pays qui se sont insérés plus tardivement dans l'économie mondiale subissent généralement les effets de la mondialisation de manière accrue.De ce point de vue, les BRIC, comparés aux autres pays émergents, possèdent un certain poids dans l’économie mondiale et représentent doncun potentiel de marché important. Avec une croissance économique qui devrait dans un avenir proche dépasser celle de la Chine, l’Inde sembleêtre un remarquable cas d’étude. Cependant, les clichés persistent dans un pays où deux aspects seulement sont le plus souvent mis en avant.D’une part, l’Inde est considérée comme un nouvel eldorado, un espace où les multinationales essaient de s’implanter en raison de l’augmentationsubstantielle du nombre de consommateurs : «the shining India». D’autre part, l’Inde est aussi souvent décrite comme surpeuplée, massivementpauvre et occupée par une forte présence de taudis, tant dans les espaces urbains que ruraux. Spatialement, un modèle dual pourrait en effet contenir d'un côté une part croissante de la classe moyenne en pleine explosion tandis que d'autres verraient s'accentuer les inégalités économiques et sociales. En revanche, il paraît difficile d'imaginer que deux extrêmes seulement puissent représenter la diversité d'un si grand pays. Dans les faits, l’évolution du secteur tertiaire n’est pas assez rapide pour maintenir un haut niveau d’emploi dans certains espaces urbains,alors qu’un modèle agraire de plus en plus intensif en zones rurales contribue à réduire graduellement le nombre d’employés agricoles et depropriétaires terriens. Par conséquent, l’augmentation générale du niveau de vie ne suivra pas forcément le rythme de croissance économiqueet démographique de l’Inde ; d’autant que les inégalités socio-économiques de ce pays sont déjà accentuées par un système rigide de castes. Ilest nécessaire de rappeler que l’inde est un pays d’ancienne urbanisation dont les premières traces remontent à 2400 AEC. De cette particularitérésulte une histoire riche et complexe. Aujourd’hui, l’Inde est caractérisée par une grande diversité de langues, de religions, de castes, de communautés, de tribus, de traditions, d'espaces sous influences métropolitaines, etc. Peu de pays dans le monde présentenet autant de spécificités. Ces faits soulèvent les questions suivantes : comment est-il possible de visualiser et quantifier les inégalités spatiales d'un pays si large et si complexe ? Quels sont les principaux facteurs qui affectent et/ou engendrent ces inégalités spatiales ? Il pourrait être simpliste d'étudier ces écarts spatiaux seulement au travers d’indicateurs macro économiques tel que le PIB. Ainsi, pour faire face à tant de complexité, un modèle conceptuel nous a permis de sélectionner de manière rigoureuse 55 indicateurs afin de renseigner ces récentes transformations spatiales en cette ère de mondialisation accrue. Cette sélection d’indicateurs a donné naissance à une base de données multicritères composée de données économiques,socio-démographiques, géographiques, sociologiques, culturelles, etc., à l’échelle du district (640 unités spatiales) et entre deux dates: 2001 et 2011. L'hypothèse de cette recherche est la suivante : une approche inductive à partir de ces indicateurs pourrait nous permettre une identificationet une caractérisation a-posteriori de structures spatiales en Inde. / Countries that have experienced a delayed entry within the world economy have usually sustained an enhanced and faster globalisation process. This is the case for BRIC countries which are, compared to other emerging countries, organised on large economies and thus provide a stronger potential market. From this perspective, India appears to be the perfect case study with an economic growth expected to overcome China’s growth in the near future. However, the «clichés» are persistent within a country mostly depicted as bipolar. On the one hand, it is considered as a new eldorado, the «Shining India», a place where multinationals aim to implement themselves due to the substantial increase of the consumer market. At the same time, India is also characterised by overcrowding, the major presence of slum areas and mass poverty, both in urban and rural areas. It is indeed possible that some areas will accommodate a bigger and bigger share of the growing middle class, while others will accentuate economic and social inequalities. Yet, can these extremes be truly representative of the diversity of such a large country? In fact, in some urban oriented spaces, the evolution of the tertiary sector is not strong enough to maintain a high level of employment while in rural spaces; an intensive farming model contributes to gradually reducing the number of labourers and landowners. As a result, the increase of the standard of living related to both economic and demographic growth is not homogeneously distributed over a territory where socio-economic divisions are already made worse by a tight caste system. With evidence dating back to 2400 BCE, it must be remembered that India is a country of old urbanisation. This has given rise to a rich and complex history and India is now home to a variety of languages, religions, castes, communities, tribes, traditions, urbanisation patterns and, more recently, globalisation-related dynamics. Perhaps no other country in the world seems to be characterised by such a great diversity. This begs the following questions: how is it possible to quantify and visualise the spatial gap of such a complex and subcontinent sized country? What are the main drivers affecting this spatial gap? It would indeed be simplistic to study India only through macro-economic indicators such as GDP. To deal with this complexity, a conceptualisation has been performed to strictly select 55 criteria that can affect the transformation sustained by the Indian territory in this enhanced age of globalisation. These selected factors have fed a multi-critera database characterised by aspects coming from economy, geography, sociology, culture etc. at the district scale level (640 spatial units) and on a ten year timeframe (2001-2011). The assumption is as follows: each Indian district can be driven by different factors. The human capacity to understand a complex issue has been reached here since we cannot take into account and at the same time the behaviour of a large number of elements influencing one another. AI Based Algorithm methods (Bayesian and Neural Networks) have thus been resorted to as a good alternative to process a large number of factors. In order to be as accurate as possible and to keep a transversal point of view, the methodology is divided into a robust procedure including fieldwork steps. The results of the models show that the 55 factors interact, bringing the emergence of unobservable factors representative of broader concepts, which find consistency only in the case of India. It also shows that the Indian territory can be segmented into a multitude of sub-spaces. Some of these profiles are close to the caricatured India. However, in most cases, results show a heterogeneous country with sub-spaces possessing a logic of their own and far away from any cliché.
38

Placer et déplacer ses enfants. Stratégies transnationales de mères sénégalaises aux Etats-Unis, en Italie et en France / Positioning and moving ones children. Senegalese mothers’ transnational strategies in the United States, Italy, and France

Grysole, Amélie 13 September 2018 (has links)
Les migrations internationales modifient les rôles attribués à chacun.e dans une famille et nécessitent des réaménagements en conséquence de l’absence d'un.e ou plusieurs membres. Cette recherche examine les implications d'une pratique familiale qui consiste à faire grandir au Sénégal des enfants nés dans les pays de destination. La reproduction des statuts sociaux au croisement de deux espaces nationaux se négocient – entre autres – par le choix du lieu où grandissent les enfants et des personnes en charge de les élever. Le focus est mis sur les stratégies des mères car ce sont elles qui ont la charge du soin quotidien des enfants en migration, et parce que les enfants sont, pour la plupart, accueillis par des membres de leur parenté utérine à Dakar. Les parents migrants de cette enquête, issus de différentes fractions des classes moyennes dakaroises, évaluent les quartiers ségrégués, populaires et immigrés où ils résident dans les pays de migration comme risqués pour la socialisation de leurs enfants. L’incertitude qui pèse sur le devenir des enfants nés en migration (carrières déviantes, échec scolaire) met en danger la reproduction sociale des maisonnées transnationales et les projets de mobilité sociale des parents. Ainsi ces derniers luttent-ils pour transmettre à leurs enfants à la fois les ressources de l’autochtonie (normes, relations, écoles privées, environnement protégé) et les ressources internationales (travail, études supérieures, langues, droit de circulation) au travers de stratégies de socialisation et de relocalisation de leurs enfants à Dakar. Appuyée sur une enquête ethnographique multi-sites (douze mois de terrain, neuf mois au Sénégal, trois mois dans les pays de migration), cette recherche analyse comment ces pratiques transnationales reflètent des modes de lutte contre le déclassement social, ethno-racial et statutaire subi en migration, selon des (dis)-positions sociales et des ressources de départ différentes. Entre projets de retour (au Sénégal), investissements scolaires privés, logiques économiques et normes sociales, ce mode de prise en charge des enfants est intimement lié et contraint par le cadre politique et le contexte économique du pays de naissance des enfants (États-Unis, France, Italie). La décision de laisser partir un enfant au Sénégal est ainsi attachée à des politiques migratoires, familiales et scolaires. Cet arrangement apparemment singulier est toutefois exemplaire d »une façon d’émigrer perçue comme provisoire ou du moins sans rupture, ainsi que de liens affectifs et économiques qui dépassent largement ceux d’un modèle conjugal et nucléaire de la famille. / International migration results in the reconfiguration of the roles taken up by each family member, requiring readjustments in the absence of one or more relatives. This study examines the implications of the kinship practice of sending children who were born abroad to grow up in Senegal, their parent’s country of origin. The reproduction of social status at the intersection of two national spaces is negotiated, in part, by the choice of where children will live and who will take charge of bringing them up. Here, I focus on mother’s strategies, given that they are most often in charge of the daily care of children in the context of migration, and because in most cases, the children studied were welcomed by members of their maternal kin in Dakar.The migrant parents in this study, who come from various segments of Dakar’s middle class, esteem that the segregated, lower-class, and immigrant neighborhoods where they live abroad represent a risk for their children’s socialization. This uncertainty, which weighs heavily on the futures of children born in migration (the risk of deviance and scholarly failure) endangers the social reproduction of transnational households and their parents’ ambitions of social mobility. As such, these caregivers strive to transmit to their children, both the resources of their country of origin (social norms and relations, private schools, a protected environment) and international resources (work, higher education, language skills, rights to travel) through socialization strategies and by moving their children to Dakar. Drawing on multi-sited ethnographic fieldwork (twelve months total, nine in Senegal and three in countries of migration), this study analyzes how these transnational practices reflect various means through which families fight against the treat of downward social mobility, relative to their ethnicity/race and assigned status in migration and associated with their social positions and resources pre-migration. Between ambitions to return to Senegal, investments in private schooling, economic logics, and social norms, the means of caring for one’s children is intimately linked and constrained by the political economic context in the children’s country of birth (United States, France, or Italy). The decision to send one’s child to grow up in Senegal is thus bound up with the politics of migration, in families, and of schools. This arrangement, apparently exceptional, is nonetheless exemplary of a form of emigration perceived to be temporary or at least without rupture, and affective and economic connections which far exceed the nuclear family.
39

L'Hôtellerie bruxelloise, 1880-1940: acteurs, structures et logiques spatiales d'un secteur multiforme / Brussels Hotel Industry, 1880-1940: actors, structures and spatial logics of a multi-form sector.

Jourdain, Virginie 09 December 2011 (has links)
Au-delà des perspectives offertes par les premières études historiques dans le domaine de l’hôtellerie, nous avons voulu souligner au travers de cette thèse combien l’hébergement temporaire payant dans la ville ne pouvait clairement pas se concevoir de manière unidimensionnelle. L’hôtellerie ne doit pas être considérée comme une industrie tournée exclusivement vers les habitudes touristiques des plus fortunés, ni être cantonnée aux chambrées ouvrières misérables. Entre ces deux extrêmes, quantité de maisons se sont adaptées à une multitude de demandes. A cet égard, Bruxelles, ville capitale, constitue entre 1880 et 1940 un terrain de recherche idéal qui permet d’adopter un angle d’approche très large pour étudier l’industrie de l’accueil temporaire urbain.<p>Notre étude s’articule autour de trois points principaux.<p>Tout d’abord, préalable indispensable, nous avons analysé de manière extensive la nature de notre objet d’étude afin de dépasser les simplifications arbitraires posées antérieurement entre hôtellerie de tourisme et autres établissements d’accueil. Notre première partie s’attache donc à donner sens aux différentes matérialisations de l’hébergement payant dans la ville (hôtels, pensions, palaces, garnis, meublés…) à travers leurs définitions lexicologique, littéraire, corporative, officielle et législative. Quelles sont les caractéristiques de l’hôtellerie de tourisme et quand cesse-t-elle de l’être ?Quel regard portent les autorités publiques sur ce monde protéiforme, fondamentalement hétérogène et par conséquent insaisissable ?<p>Dans la seconde partie, nous donnons un visage et une voix à cette hôtellerie bruxelloise en identifiant plus précisément les acteurs du milieu, notamment par le biais de ses associations professionnelles et de ses dirigeants. Nœud central de notre exposé, l’image négative traditionnelle véhiculée par le métier pèse encore de manière significative au XIXe mais aussi au XXe siècle dans les jugements portés sur la profession. La perception identitaire propre des hôteliers de leur métier en est profondément influencée. Ces opinions nourrissent un besoin fondamental de la grande hôtellerie de se différencier des petites maisons familiales amateures par le biais notamment du développement à cette période d’une formation professionnelle nouvelle et rationalisée et d’une position ambiguë par rapport aux revendications des organisations de classes moyennes. <p>Enfin, la troisième partie de la thèse s’attache à adjoindre corps à notre travail en replaçant l’hôtellerie dans sa réalité physique au sein de la ville de Bruxelles. Cette question essentielle est développée grâce à la réalisation systématique de plusieurs cartes de localisation basées sur des sources variées telles que des annuaires de commerces, des guides, des cartes postales etc. Au terme de cette analyse, c’est une nouvelle carte des usages de la ville aux logiques spécifiques qui se dessine, celle de ses consommateurs migrants, mobiles ou étrangers.<p>Notre thèse se veut donc d’abord un témoignage de la nature complexe de l’industrie de l’accueil à Bruxelles et de ses transformations incessantes au cours d’une phase décisive de son évolution. Par ce portrait humain et spatial, il s’agit de souligner l’empreinte originale indéniable que le secteur a laissée dans la vie de la capitale. L’hôtellerie, même si elle se tourne prioritairement vers les voyageurs, appartient fondamentalement au passé de la capitale. Ses pensions, ses meublés comme les maisons de plus grande importance, ont tous participé directement au développement de la cité et ont permis que cette dernière puisse réguler efficacement les flux démographiques et migratoires qu’elle a de tout temps suscités. Elle ne constitue donc pas un corps étranger, extérieur ou anecdotique à la ville qui justifierait un trop long silence académique.<p><p>------------<p><p>Beyond the prospects offered by the first historical studies in the field of hospitality, we wanted to show through this thesis how temporary accommodation in the city could not be seen as a one-dimensional sector. Hotel should not be considered as an industry exclusively focused on wealthy tourists habits, or be confined to the wretched workers pensions. Between these two extremes, different houses offered specific services to a multitude of clients. Brussels, as a capital city, allows adopting a broad angle for studying the urban temporary hospitality industry between 1880 and 1940.Our study focuses on three main points.<p>First of all, we have extensively analyzed our subject’s nature to exceed the arbitrary simplifications previously done between tourism hotel and other forms of inns. Therefore, first chapter attaches to give meaning to accommodations’ different implementations in the city (as hotels, boarding houses, palaces…) by studying their definitions in dictionaries, literature, professional press, legislative texts, etc. <p>In the second part, we gave a face and a voice to this Brussels hotel industry by specifically identifying its hoteliers, its professional associations and its leaders. Central point of our presentation, the ancient and traditional negative image of the hotel industry still exists in the 19th and 20th c. Hoteliers’ self perception is profoundly influenced by this negative reputation. These opinions feed luxury hotels’ desperate need to differentiate themselves from small family boarding houses.<p>Finally, third chapter attaches to add body to our study by analyzing Brussels’ hotel industry in its physical reality. This essential question is developed through several location maps which are based on varied archives such as almanacs, travel guides, postcards etc. This way, a new map of the uses of the city emerges: a map of migrants and foreign consumers’mobilities.<p>This thesis shows the complex nature of hospitality industry in Brussels and its transformations in a decisive historical phase. Pensions as palaces are deeply involved in Brussels’ urban development. They have regulated demographic and migratory flows to the capital. Therefore they cannot anymore be considered as superficial and anecdotic actors in urban life.<p> / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished

Page generated in 0.075 seconds