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La commission d'enquête sur des opérations policières en territoire québécois : portée réelle et limites du rapport KeableBernard, Dominique January 2008 (has links) (PDF)
Le présent travail de recherche traite de la Commission d'enquête sur des opérations policières en territoire québécois (Commission Keable). Durant les années 1970, le Juge Jean
F. Keable a été mandaté par le gouvernement du Parti québécois pour faire enquête sur une série d'événements impliquant principalement la GRC dans une campagne de surveillance et de provocation des groupes de la gauche
« indépendantiste » québécoise. Le rapport de la Commission d'enquête présidée par le Juge Keable est paru le 6 mars 1981 et malgré la démonstration d' irrégularités au sein des opérations policières menées par la Gendarmerie Royale du Canada, le rapport de la Commission semble avoir eu peu d'impact politique réel. Nous avons voulu savoir pourquoi les recommandations du commissaire Keable avaient été ignorées. Selon l'étendue de nos recherches, le Rapport Keable n'a pas été suivi d'effets significatifs en raison de plusieurs facteurs qui s'expliquent principalement par la conjoncture historique et politique des années 1970 et 1980. Nous avons donc relevé trois obstacles à l'enquête susceptibles d'expliquer la réception restreinte du rapport: le choix de la méthode d'enquête et l'objet d'étude (les corps policiers), le manque de coopération des acteurs cités à comparaître devant la Commission et la neutralisation politique et judiciaire exercée par le gouvernement fédéral. Nous avons choisi de diviser notre travail en deux parties. La première expose l'historique ainsi qu'une analyse du rapport de la Commission d'enquête Keable. Quant à la seconde, elle porte sur les obstacles ayant limité l'enquête et la réception du rapport. Nous terminons notre analyse par une série de remarques et de conclusions suite à l'ensemble de notre démarche. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Rapport de la Commission d'enquête sur des opérations policières en territoire québécois, Commission Keable, Commission d'enquête.
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État d'exception et crise de légitimité : une analyse politique des évènements d'octobre 1970Tessier, Simon January 2007 (has links) (PDF)
Ce mémoire porte sur la crise d'octobre 1970, particulièrement sur l'instauration de l'état d'exception au Québec suite à deux enlèvements
perpétrés par des membres du Front de Libération du Québec (FLQ). Par-delà la question de la lutte au terrorisme, l'état d'exception déployée durant
les événements est analysé dans son lien avec la crise politique et sociale sous-jacente aux événements d'octobre. Ce mémoire vise ainsi à analyser la relation qui peut s'établir entre le recours aux mesures d'exception par le
gouvernement fédéral et la crise de légitimité du pouvoir de l'Etat engendrée par le mouvement indépendantiste québécois.
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L'intervention militaire en octobre 1970 et la loi sur les mesures de guerre : modalités et réactionsCampeau, Sébastien January 2009 (has links) (PDF)
James Richard Cross, attaché commercial de Haut-Commissariat de la Grande-Bretagne, est enlevé à son domicile le 5 octobre 1970 par le Front de Libération du Québec. La crise d'octobre 1970 débute. Cinq jours plus tard, devant la lenteur des négociations, une autre cellule felquiste enlève Pierre Laporte, vice-premier ministre du gouvernement du Québec. Devant l'appui considérable des objectifs du manifeste du FLQ et devant les demandes de la mairie de Montréal et du gouvernement provincial, le gouvernement fédéral proclame l'état « d'insurrection appréhendée » au Québec. Dès lors, sous la Loi sur la défense nationale, l'armée canadienne intervient en renfort au pouvoir civil le 15 octobre 1970. En pleine nuit, le 16 octobre 1970, Trudeau applique la Loi sur les mesures de guerre suspendant temporairement les libertés civiles. Le FLQ devient une organisation illégale. Pour notre étude, nous avons étudié les modalités de l'intervention militaire lors de la crise d'octobre 1970. Notre travail constitue une première évaluation du rôle des militaires lors des événements d'octobre 1970. Ensuite, nous avons étudié les réactions de divers groupes de la société québécoise et la couverture médiatique attribuée à deux lois marquantes de cette crise: la Loi de la défense nationale et la Loi sur les mesures de guerre. Le cadre temporel de notre mémoire touche seulement à la crise. Dans le premier chapitre, nous avons abordé les modalités de l'intervention militaire lors de la crise d'Octobre 1970 sous plusieurs angles: la préparation, le déploiement, les unités et l'équipement réquisitionnés, les différents mandats et le déroulement quotidien des opérations. Nous présentons également les différentes positions sur l'importance jouée par les militaires lors de la crise d'octobre 1970. Certaines opinions restent contradictoires dans l'élaboration de la stratégie politique employée contre le FLQ. L'intervention militaire et l'application de la Loi sur les mesures de guerre, pour la première fois en temps de paix, suscitent une tollé de réactions à travers le Canada. Dans notre deuxième chapitre, nous abordons les diverses réactions dans la société québécoise. Nous nous sommes appuyés sur les groupes suivants: les politiciens fédéraux et provinciaux au pouvoir et dans l'opposition, la Chambre de commerce de Montréal, le clergé catholique, les différentes commissions d'enquête, le mouvement syndical, le mouvement étudiant, le Comité québécois pour la défense des libertés et la Ligue des droits de l'homme. Nous avons consacré notre troisième chapitre à la couverture médiatique lors de la crise d'octobre 1970. Pour être plus précis, nous avons étudié la réaction des différents médias écrits, à l'aide des éditoriaux et textes d'opinion des collaborateurs, aux deux lois mentionnées antérieurement. Nous nous sommes concentrés sur les journaux montréalais suivants: Le Devoir, La Presse, Québec-Presse, The Montreal Star, The Gazette. Seule exception à la règle, The Globe and Mail qui possède une couverture à l'échelle canadienne. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Terrorisme, Crise d'octobre 1970, Loi des mesures de guerre, Armée canadienne, Histoire politique du Québec.
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L’effet des factions radicales au sein du mouvement indépendantiste québécoisFortier, Jacob 04 1900 (has links)
Pourquoi certains mouvements indépendantistes principalement non-violents sont-ils entraînés dans la violence par des factions radicales tandis que d’autres mouvements résistent à l’escalade des violences et continuent de s’engager sur une trajectoire non-violente ? Au Québec, la tentative la plus achevée du FLQ de faire escalader le conflit entre le mouvement indépendantiste et les forces étatiques s’est soldée par la dissolution des factions radicales et la disparition progressive de la violence au sein du répertoire d’action du mouvement. De même, l’escalade du conflit entre le FLQ et les forces étatiques lors de la crise d’Octobre n’a pas entraîné d’autres organisations indépendantistes vers la violence et c’est plutôt un processus de désescalade qui s’est mis en place, permettant ensuite au mouvement de réaliser plusieurs succès électoraux. En s’appuyant sur des entretiens semi-dirigés avec d’anciens militants indépendantistes et des recherches d’archives, ce mémoire retrace ainsi le processus par lequel les factions radicales ont échoué à radicaliser la trajectoire du mouvement indépendantiste québécois des années 1960 avant de disparaître au début de la décennie suivante. L’analyse soulève plus spécifiquement les mesures imposées par les principales organisations indépendantistes pour faire dé-escalader la violence et maintenir le mouvement sur sa trajectoire non-violente au travers de différents épisodes historiques. Ce mémoire révèle finalement comment un niveau de coopération de plus en plus important entre organisations indépendantistes concernant la posture à adopter vis-à-vis de la violence a permis d’isoler les franges radicales à l’intérieur du mouvement et d’empêcher ainsi les extrémistes d’affecter la réputation du mouvement ou d’entraver sa trajectoire démocratique et non-violente. / Why do radical factions draw some predominantly non-violent independence movements into violence, while other movements resist the escalation of violence and continue on their non-violent trajectory? In Quebec, the FLQ's most successful attempt to escalate the conflict between the independence movement and state forces during the October crisis resulted in the dissolution of radical factions and the gradual disappearance of violence from the movement's repertoire of action. Based on semi-structured interviews with former pro-independence activists and archival research, this thesis traces the process by which radical factions failed to radicalize the trajectory of the Quebec pro-independence movement in the 1960s before disappearing early in the following decade. Specifically, the analysis highlights the measures imposed by the main pro-independence organizations to defuse violence and keep the movement on its non-violent path through different historical episodes. This thesis ultimately reveals how an increasing level of cooperation among pro-independence organizations regarding the stance to take on violence has served to isolate radical factions within the movement and prevent extremists from affecting the movement's reputation or hindering its democratic and nonviolent trajectory.
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Bien se souvenir : représentation de la violence politique et de la mort dans La Constellation du Lynx, de Louis Hamelin, suivi de La vingt-troisième nuit, romanCollinge-Loysel, Clarence 12 1900 (has links)
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The violent politics of nationalism : identity and legitimacy in Palestine, Kosovo and QuébecKuntzsch, Felix 20 April 2018 (has links)
Dans cette thèse, je montre que la violence est un moyen utilisé par certains militants nationalistes pour persuader le public, à l’intérieur et à l’extérieur de la nation, de l’inévitabilité de leur projet politique. Ce que je nomme la politique violente du nationalisme est essentiellement une lutte pour la légitimité. En défiant les autorités, les militants recourent à une stratégie de provocation. En effet, la violence politique est susceptible de provoquer une répression qui justifie leurs affirmations et contribue à priver l’État de sa légitimité. Cependant, une telle légitimation est fondée sur une transformation de l’identité collective, c’est-à-dire de la perception que la population concernée a d’elle-même. La nation, pour justifier les militants, doit paraître combative et intransigeante. L’escalade de violence a donc une dimension productive en ce qu’elle façonne la nation. Ce que je conceptualise comme le mécanisme de l’escalade provoquée constitue la pierre angulaire d’un double processus, celui de légitimation politique et de transformation identitaire. Les militants ressortent d’un tel processus en représentants légitimes de la nation, ce qui les aide ensuite à s’assurer du soutien de tierces parties. Afin d’étayer cette idée, je propose un cadre théorique résumant mon approche à la fois stratégique et constructiviste. Ce cadre est ensuite appliqué dans trois études de cas : les conflits nationalistes en Palestine, au Kosovo et au Québec. Je retrace l’évolution de chacun de ces mouvements nationalistes et le rôle qu’y ont joué les principaux groupes armés impliqués, soit le Fatah/OLP, l’UÇK et le FLQ. J’identifie dans chacun la présence du processus que mon cadre théorique met en évidence et j’analyse, à partir des récits historiques, l’impact que le recours à la violence a eu sur ces projets nationalistes, particulièrement en ce qui concerne la transformation identitaire et la légitimité des militants. Je constate la valeur heuristique de mon approche pour ces cas disparates et, à travers eux, je perçois une co-variation entre l’intensité de la violence et ses effets transformateurs sur l’identité, ainsi que la légitimité acquise par les militants. En outre, dans ces trois cas, l’action militante a contribué à rapprocher l’identité politique des frontières politiques. / In this thesis, I argue that violence is a means used by militant nationalists to persuade their audiences both within and without the nation of the inexorable nature of their nationalist project. What I call the violent politics of nationalism is essentially a struggle for legitimacy. The militants’ armed strategy, I assert, is one of provocation. Political violence is likely to provoke state repression. Where it does so, it vindicates nationalist claims and helps to wrest political legitimacy from the state. Yet, such legitimation is based on a transformation of collective identity, that is, people’s self-perception. The nation, in order to legitimize the militants, has to take a combative and uncompromising look. The intentional escalation of violence thus has a productive effect in that it determines what the people, as a nation, are. The mechanism of provoked escalation constitutes the building block of what I conceptualize as the combined process of political legitimation and identity transformation. When this dynamic is set in motion, militants emerge as the legitimate representatives of their nation which, in turn, helps them to secure the support of third parties. In order to substantiate my argument, I present a theoretical framework summarizing my approach, which I call strategic constructivist. The framework is then applied to a set of three case studies, namely, the nationalist conflicts in Palestine, Kosovo and Québec. I focus on the evolution of the respective nationalist movements and the role played in them by the relevant armed groups, that is, Fatah/PLO, the KLA, and the FLQ. Across these widely disparate cases, I trace the process that my framework highlights. The three historical narratives analyze the impact the use of violence had on the different nationalist projects in terms of identity transformation and the legitimation of militants at home and abroad. I find that my framework offers heuristic purchase in all three cases and that across them the intensity of violence co-varies with its identity-shaping effect and the level of legitimacy the militants achieved. Also, in all three cases militant action contributed to making political identities and political boundaries converge.
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