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La tradition sociologique québécoise francophone (1886-1955) : jalons pour une sociologie de la connaissanceWarren, Jean-Philippe January 2001 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Le Législateur incertain. Recherches sur la contribution ascétique de Basile de Césarée / The Uncertain Legislator Research on Basil of Caesarea’s Ascetic ContributionPerrot, Arnaud 12 December 2016 (has links)
Dans la floraison d’écrits monastiques produits au IVe siècle, les Ascetica attribués à Basile de Césarée ont tenu une place particulière, qui est bien connue. Pourtant, la formation du corpus asceticum, le processus d’éditions multiples dont il a été l’objet, mais aussi les options doctrinales qu’il diffuse n’ont pas été éclaircis de façon satisfaisante. Sur la base d’éléments textuels jusqu’ici négligés, le présent travail se propose de réécrire l’histoire du texte et d’interroger la paternité basilienne de la collection. Il existe, en effet, depuis le Ve siècle au moins et jusqu’à l’époque moderne, un courant minoritaire qui doute de l’opportunité d’attribuer le « livre ascétique » au grand Basile et préfère lui donner pour auteur un autre évêque du IVe siècle, Eustathe de Sébaste, moins estimé de la tradition ecclésiastique. Si le doute sur la paternité basilienne des Ascetica est permis, alors il convient de réévaluer la place de Basile de Césarée dans l’histoire littéraire du mouvement monastique. C’est ce que nous nous proposons de faire dans cet ouvrage, en relisant de près des pièces littéraires qui, jusqu’à présent, n’étaient présentées que comme des « annexes » au dossier des Ascetica. / The Ascetica transmitted under the name of Basil of Caesarea have a special importance among the numerous monastic writings which emerged in the 4th century. If this point is very well-known, the gathering of the corpus asceticum, the multiple antique editions of the collection, and the doctrinal options which are found in this sum have not been really enlightened. On the basis of neglected textual and paleographic evidence, the present work aims at rewriting the history of the text and questioning the basilian paternity of the collection. From the 5th century to the Modern Times, some readers refused the attribution of the Ascetica to Basil the Great and preferred to ascribe them to another (but problematic) bishop of the 4th century: Eustathius of Sebasteia. If there are good reasons to reject the basilian paternity of the collection, it is necessary to reevaluate the role played by Basil of Caesarea in the literary history of the monastic movement. In the present volume, I try to re-read some literary texts which, until now, were just regarded as appendices to the dossier of the Ascetica.
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Francesco Panigarola : théorie et pratique de l'éloquence sacrée à l'âge de la Contre-RéformeBenzi, Utzima 24 March 2011 (has links)
Cette thèse porte sur l’éloquence sacrée telle que le prédicateur franciscain Francesco Panigarola, l’une des figures majeures de l’art oratoire post-tridentin, la conçut en tant que rhéteur et la pratiqua du haut de la chaire. De son œuvre nous avons retenu les textes en italien : d’une part les écrits polémiques, les traités rhétoriques et pédagogiques, où s’exprime la réflexion de Panigarola sur le statut et les finalités de l’éloquence sacrée, d’autre part ceux qui attestent des procédés oratoires mis en œuvre dans l’exercice de la prédication. L’étude associe à la fois une approche chronologique, centrée sur le profil biographique, et une approche systématique concernant quelques grandes questions rhétoriques et stylistiques. L’objectif est de restituer l’orateur franciscain à la culture de son temps et de mettre en lumière certaines constantes de son style oratoire asian, notamment le statut privilégié accordé aux ressources de l’imagination visuelle. La première partie suit les étapes de la formation humaniste et religieuse de Panigarola ; la présentation de quelques documents inédits permet de jeter une lumière nouvelle sur ses activités de controversiste et de diplomate. La seconde partie analyse la théorie du discours oratoire sacré qu’il développe dans ses traités rhétoriques à l’usage des prédicateurs : Il Predicatore, les Regole per far la memoria locale et le Modo di comporre una predica. L’étude vise à mettre en évidence l’originalité des initiatives stylistiques et des procédés rythmiques, lexicaux et morphosyntaxiques de Panigarola, qui marquèrent l’entrée de la prédication dans le domaine de la littérature italienne. La dernière partie est consacrée à la définition de la doctrine panigarolienne de l’image ainsi qu’à la description des stratégies visuelles et auditives déployées dans ses sermons. Comment le franciscain réussissait-il à « faire voir », par les mots et à travers eux, les concepts qu’il voulait transmettre ? Quelles étaient les ressources du style qu’il déployait pour rendre son discours « visualisable » ? Ces questions ont été examinées du point de vue de l’enargeia « visuelle » et « sonore », et des procédés techniques dont elles sont le fruit. / Our theme in this thesis is sacred eloquence, such as that of the Franciscan preacher Francesco Panigarola, a major figure of post tridentine oratory art, envisaged it as a rhetor and practised it from his pulpit. We have selected texts in Italian from his works: on the one hand, controversial writings, rhetorical and pedagogical treatises, where Panigarola reflects upon the status and finalities of sacred eloquence, and on the other hand, those which bear witness of the oratorical procedures utilized for sermons. Our study links, at one and the same time, a chronological approach, focussing on the biographical profile and a systematic approach to a few major rhetorical and stylistic questions. Our objective is to replace the Franciscan orator within the culture of his times and throw light on certain recurrent themes in his asianic style, particularly the pre-eminent status granted to the resources of visual imagination. Our first part takes us through the stages of Panigarola’s humanistic and religious formation; the presentation of a few previously unpublished documents sheds new light on his activities as a controversialist and diplomat. The second part analyses the theory of sacred oratory art, which he developed in his rhetorical treatises for the use of preachers: Il Predicatore, the Regole per far la memoria locale and the Modo di comporre una predica. The aim of our study is to show the originality of his stylistic initiatives and the rhythmic lexical and morpho-syntaxic methods of Panigarola, which marked the arrival of preaching in the world of Italian literature. The last section is devoted to the definition of Panigarola’s doctrine of the image, together with the description of the visual and auditory strategies employed in his sermons. How did the Franciscan succeed in “bringing to sight”, by his words, and through them, the concepts he wished to transmit? What were the stylistic resources he used to make his speech “seeable”? These questions have been examined from the point of view of “visual” and “resounding” enargeia, and the technical procedures which gave it birth.
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L'ecclésiologie dans l'œuvre de Gustave ThilsPurwanto, Fransiskus 09 June 2006 (has links)
Comment l'Église catholique peut-elle témoigner de la Bonne Nouvelle évangélique et être reconnue comme un espace habitable pour tous ? Quelles structures pourrait-elle adopter, qui puissent aider les communautés humaines à articuler leurs diversités ? Quelle est la juste place du gouvernement et de l'enseignement dans l'Église ? Quelles communautés peut-elle constituer, qui soient à la fois ouvertes et attentives à sa propre tradition comme à celle des autres ?
Gustave Thils [1909-2000], théologien louvaniste, était bien placé pour traiter ces questions particulièrement complexes. Son apport s'étend sur trois périodes distinctes : avant, pendant et après le Concile Vatican II. Son œuvre est très variée, car ses intérêts théologiques se voulaient en prise sur l'actualité de l'Église et du monde.
La thèse cherche à présenter une vision systématique et globale de son ecclésiologie.
Après une brève biographie de G. Thils et un résumé de ses options théologiques dominantes, le chapitre 2 traite de la méthode historico-critique qu'il a mise en œuvre dans ses études, de l'influence de René Draguet sur sa réflexion, et de ses ouvertures vers une nouvelle herméneutique théologique.
Le chapitre 3, intitulé L'ecclésiologie en général, aborde divers éléments de son ecclésiologie On y analyse d'abord l'histoire complexe des « notes » de l'Église et les questions théologiques importantes qu'elles soulèvent. On traite ensuite de l'identité du prêtre à partir de son apostolat, de son rattachement au diocèse, de sa participation à la charge pastorale de l'évêque et de son « devoir » de sainteté. Thils a contribué, par ailleurs, à l'émergence d'une théologie du laïcat, à partir de sa réflexion sur les « réalités terrestres ». Il a développé en outre le thème de l'égalité entre tous les membres de l'Église et celui de la vocation universelle à la sainteté. À propos de l'évêque, Thils s'inspire d'une lecture critique de la constitution Pastor aeternus de Vatican I. C'est ensuite dans Lumen gentium 21 que Thils trouvera de nouvelles ressources pour redéfinir l'identité de l'évêque, sa mission, sa responsabilité propre et son rapport à l'Église locale. Au-delà des thèmes particuliers, Thils propose quelques principes permettant une bonne interprétation des textes de Vatican II, veillant à en relever les intuitions originales, les développements doctrinaux, ses relations avec la Tradition et son ouverture aux signes des temps.
Le chapitre 4 étudie le problème de l'œcuménisme. Il suit Thils dans sa description de l'histoire doctrinale du mouvement œcuménique [études antérieures à 1965], avant de proposer un commentaire du Décret sur l'œcuménisme de Vatican II et de décrire la position générale de l'Église catholique par rapport à la rencontre des Églises. Comme support de celle-ci, Thils propose le thème des « éléments d'Église ».
Le chapitre 5 développe la place de la papauté dans la théologie catholique. On y étudie les questions de l'infaillibilité et de la primauté. Thils propose une analyse critique du texte de Pastor aeternus de Vatican I, analyse débouchant sur le thème capital de l'infaillibilité in credendo du Peuple de Dieu. Dans ce contexte, l'auteur souligne que le magistère épiscopal, y compris celui de l'évêque de Rome, a comme fonction essentielle d'interpréter le dépôt de la foi.
En rapport avec l'ecclésiologie, le chapitre 6 traite de la théologie des religions non-chrétiennes. Thils défend l'existence d'une révélation universelle et la présence, hors de l'Église, d'un logos spermatikos qui appuie et éclaire la volonté salvifique de Dieu. Tout en sauvegardant la place privilégiée du christianisme comme ultime Révélation de Dieu, Thils jette un regard résolument positif sur les religions non-chrétiennes, considérées comme des valeurs appelant un complément.
La conclusion synthétique cherche à mettre en évidence l'évolution des intérêts théologiques successifs de Thils, ainsi que leur ancrage dans une ecclésiologie en constante mutation.
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Canonicité de la Conférence des évêques / Canonicity of the Conference of bishopsMalonga Diawara-Doré, Charlemagne Didace 12 September 2012 (has links)
Comme son titre l’indique, la présente thèse porte sur la canonicité de la Conférence des évêques. Elle vise à réfléchir au degré d’autorité decette nouvelle institution spécifiquement latine. La Conférence des évêques est devenue un organe permanent, alors que le Synode desévêques né en 1965 sous le pontificat de Paul VI n’a pas reçu cette caractéristique. La Conférence des évêques est-elle une expression de lacollégialité épiscopale ? Le Concile Vatican II (1962-1965) l’a admise comme l’une des composantes de cette collégialité. Vatican II l’aconsacrée et institutionnalisée (Constitution Lumen Gentium et Décret Christus Dominus), mais sans parvenir à lever toutes les questionsliées à son autorité et à sa juridiction. Le Synode des évêques de 1969, dont le thème annoncé était précisément la collégialité vécue, a aussiabordé la question des Conférences épiscopales. À cette Assemblée synodale, le débat a concerné principalement les moyens à mettre enoeuvre pour réaliser une coopération réelle et efficace entre Rome et les Conférences épiscopales et pour garantir une meilleure autonomie àces Conférences, sans pour autant entraver la liberté du Pape, ni porter atteinte à l’autorité de l’évêque diocésain. Il s’en est suivi une plusgrande détermination des principes qui régissent d’une part les relations entre les Conférences épiscopales et Siège apostolique, et d’autrepart les liens des Conférences épiscopales entre elles.Mais ce débat n’a toujours pas été tout à fait dirimé, surtout quant à l’autorité magistérielle de la Conférence des évêques. La qualificationjuridique en 1983 par les soins de la codification latine semble n’avoir pas suffi. Témoigne de ce malaise persistant le Synode des évêques de1985. Celui-ci a formellement demandé une réévaluation de l’institution de la Conférence des évêques : « Puisque les Conférencesépiscopales sont particulièrement utiles, voire nécessaires dans le travail pastoral actuel de l’Église, on souhaite l’étude de leur « status »théologique pour qu’en particulier la question de leur autorité doctrinale soit plus clairement et plus profondément explicitée, compte tenude ce qui est écrit dans le décret conciliaire Christus Dominus n° 38 et dans le Code de droit canonique, can. 447 et 753 ». Cela aoccasionné deux efforts institutionnels, l’un consultatif (L’Instrumentum laboris de 1987 de la Congrégation pour les évêques), l’autre décisionnel (le Motu proprio Apostolos suos de 1998). Dans cette dernière norme de requalification théologique et juridique, le Pape Jean-Paul II réaffirme de manière plus décisive la spécificité de la Conférence des évêques. Ce vaste dossier peut sembler redondant et lancinant. Les chercheurs peuvent constater que le problème de l’autorité de la Conférence des évêques s’avère encore difficile à trancher. En effet, les principaux paramètres de l’édifice ecclésial ne sont-ils pas profondément interrogés ? / As it is suggested within the title, the present thesis focuses on the canonicity of the Conference of bishops. It aims to reflect the degree ofauthority of this new specifically Latin Institution. The bishops Conference has become a permanent body, while the Synod of bishops whichwas born in 1965, under Pope Paul VI did not receive this feature. Is the Conference of bishops an expression of episcopal collegiality? TheSecond Vatican Council (1962-1965) was admitted as a component of this collegiality. Vatican II was consecrated and institutionalized(Constitution Lumen Gentium and Decree Christus Dominus), but failed to raise any issue relating to its authority and jurisdiction. The 1969Synod of bishops, whose theme was announced, more precisely lived collegiality, also addressed the question of episcopal conferences. Atthe Synod Assembly, the debate has mainly concerned the means to implement in order to achieve a real and effective cooperation betweenRome and the bishops' conferences, and to ensure greater autonomy to these conferences, without impeding the freedom of the Pope, orundermining the authority of the diocesan bishop. There ensued a greater commitment to the principles which govern, on the one hand, therelationship between the Episcopal Conferences and the Apostolic See, and on the other hand, the links between the different episcopalConferences.But that debate has still not been completely invalidated, especially as it refers to the teaching authority of the Conference of bishops. Thejuridical qualification, in 1983, through the efforts of the latin codification seems to have been insufficient.The Synod of Bishops, in 1985, demonstrates this persistent discomfort. It has formally requested a reassessment of the institution of theConference of bishops: « Since the Episcopal Conferences are particularly useful, even necessary in the current pastoral work of theChurch, we want to study their theological " status " so that in particular the issue of their doctrinal authority would be more clearly anddeeply explained, taking into account what is written in the conciliar Decree Christus Dominus, item N° 38 and in the Code of Canon Law,can. 447 and 753 ». This situation derived to two institutional efforts: an advisory one (The Instrumentum laboris of 1987 of theCongregation for bishops), then another one, a decision (the Motu proprio Apostolos suos 1998). In this last theological standard and juridicalrequalification, Pope John Paul II reaffirms, more decisively, the specificity of the Conference of bishops. This extensive file may seem to beredundant and haunting. Researchers can notice that the problem of authority of the Conference of bishops remains difficult to determine. Infact, are the main parameters of the ecclesial structure not deeply questioned ?
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