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Les recherches phénoménologiques d'Edmund Husserl sur la temporalité immanente

Moya, Oscar 07 February 2022 (has links)
La question du temps marque profondément notre siècle. Elle est implicitement et explicitement au cœur des thématiques les plus importantes de notre époque. Traversant toutes les sphères du savoir, le "souci pour Je temps" est présent dans les sciences physiques, avec la théorie de la relativité, dans la philosophie et les sciences humaines, en tant que sciences de l'histoire. Le projet de Husserl n'est pas une exception a cette règle. Au contraire, sa doctrine sur la temporalité est au cœur de sa phénoménologie. À plusieurs égards, c'est sa contribution historique la plus importante et ceci pour plusieurs raisons. D'abord, c'est sa méthode phénoménologique qui permettait pour la première fois l'élucidation systématique de la temporalité immanente et de ses profondes implications sur la connaissance que nous avons de nous-mêmes. De même, la nouveauté radicale de ses vues conduisit à l'existentialisme d'ordre ontologique, où la temporalité joue un rôle primordial ainsi qu'au renouveau de la philosophie de l'histoire. Il est donc essentiel de "retrouver", de repenser ces études sur le temps car, comme nous le verrons elles révèlent une richesse thématique et une profondeur de sens que seules les plus grandes philosophies savent nous offrir. Dans ce travail, nous nous efforcerons d'exposer l'essentiel des recherches phénoménologiques de Husserl sur la temporalité, surtout à travers ses leçons pour une phénoménologie de la conscience du temps œuvre maîtresse en ce domaine. Nous aborderons l'horizon pré-phénoménologique des recherches sur le temps de conscience. Ensuite nous exposerons l'a priori du temps comme structure immanente, pour finalement montrer comment ce temps premier est la source du concept de temps objectif.
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The Misunderstood Philosophy of Thomas Paine

Kinsel, Jason Anthony January 2015 (has links)
No description available.
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Mundo de la vida e interculturalidad. Pluraridad de mundos: el Sumak Kawsay y la crítica al desarrollo

Villanueva Barreto, Jaime Javier 29 August 2018 (has links)
Nuestra investigación no solo revisa el contenido implícito en la categoría Sumac Kawsay, la cual implica el holismo cósmico, el respeto por el ecosistema, el equilibrio y el flujo de las recursos naturales y de más elementos, sino además nos es necesario establecer la revisión fenomenológica de este concepto andino en relación a la fenomenología intercultural, desarrollada en la primer capítulo “Mundo de la Vida, cultura e interculturalidad en la fenomenología de E. Husserl”, y en relación al pensamiento intercultural latinoamericano expuesto en nuestro segundo capítulo “La interculturalidad de la filosofía en perspectiva latinoamericana”. Por este motivo revisaremos los contenidos del Sumac Kawsay según el siguiente criterio: elegiremos un conjunto de categorías implícitas en este concepto andino las cuales se revisarán desde la visión fenomenológica e intercultural. En el tercer capítulo se descubre la analogía entre la noción de naturaleza entendida de modo andino como Pachamama y la experiencia fenomenológica de la tierra concebida no como objeto sino como horizonte y hogar; otra analogía se nos descubre entre el relacionismo cósmico de los seres, concebido así entre las comunidades andinas y no menos las amazónicas, y el relacionismo horizóntico entre los mundos familiares y mundos extraños estudiados por Husserl, los cuales conforman un único “hogar”. A su vez, en la experiencia andina se nos ofrece el relieve del conocimiento ancestral, adquirido a través de múltiples experiencias sensoriales, generación tras generación, y ella es análoga a la visión fenomenológica de la historia en Husserl a través de sus desarrollos genéticos y generativos, donde la habitualidad, la pasividad y la asociación constituyen el fundamento de la tradición, la historia y del conocimiento en general. La tesis descubre en el concepto Sumac Kawsay la presencia del multiperspectivismo. A través del auxilio de estudios antropológicos con dirección postestructuralista, observamos entre las comunidades amerindias esta facultad de ver no sólo una exclusiva realidad sino varias realidades y ello según la posición de experiencia de los individuos. / Our research not only reviews the implicit content in the Sumac Kawsay category, which implies cosmic holism, respect for the ecosystem, balance and the flow of natural resources and more elements, but it is also necessary to establish the phenomenological review of this Andean concept in relation to intercultural phenomenology, developed in the first chapter “World of Life, Culture and Interculturality in the Phenomenology of E. Husserl”, and in relation to Latin American intercultural thought exposed in our second chapter “Interculturality of philosophy in Latin American perspective”. For this reason we will review the contents of the Sumac Kawsay according to the following criteria: we will choose a set of categories implicit in this Andean concept which will be reviewed from the phenomenological and intercultural view. In the third chapter we discover the analogy between the notion of nature understood in an Andean way as Pachamama and the phenomenological experience of the earth conceived not as an object but as a horizon and a home; Another analogy is discovered between the cosmic relationism of beings, conceived as such between the Andean communities and no less the Amazonian, and the horizontal relationism between the familiar worlds and strange worlds studied by Husserl, which make up a single “home”. In turn, in the Andean experience we are offered the relief of ancestral knowledge, acquired through multiple sensory experiences, generation after generation, and it is analogous to the phenomenological vision of history in Husserl through its genetic and generative developments , where the habituality, the passivity and the association constitute the foundation of the tradition, the history and the knowledge in general. The thesis discovers in the Sumac Kawsay concept the presence of multiperspectivism. Through the help of anthropological studies with post-structuralist direction, we observe among Amerindian communities this faculty of seeing not only an exclusive reality but several realities and this according to the position of experience of the individuals.
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Le langage comme habitus chez Husserl

Rhéaume, Michel 19 April 2018 (has links)
La question qui nous intéresse est celle de savoir si et comment le langage peut avoir une influence sur la manière dont le monde se « donne » à une conscience. La phénoménologie développée par Husserl au début de son œuvre permet d’expliquer comment le langage est employé pour fixer et articuler la manière dont une conscience intentionnelle s’ouvre au monde et se rapporte à lui. Par contre, Husserl ne se donne pas encore les moyens de penser l’importance de l’ancrage historique des langues réelles, c’est-à-dire leur caractère irréductiblement situé, facticiel. Nous soutiendrons qu’il est possible d’élaborer, à partir des œuvres tardives de Husserl, un concept de langage comme « habitus », qui permettra de comprendre la manière dont le langage évolue, se modifie et se transmet au sein d’une tradition. La maîtrise parfaite et la transparence du langage apparaîtront au bout du compte comme des idéaux, possibles seulement pour une conscience radicalement auto-responsable.
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La vie et ses fantômes : figuration et conscience d'image chez Husserl

Bois, Mathilde 05 April 2024 (has links)
Parfois, les images de l’art nous donnent l’occasion d’élargir notre expérience, de sentir et de voir autrement. Parfois, elles nous captivent, et c’est alors comme si notre regard s’éteignait sur elles. C’est cette diversité d’expériences de l’image qui nous intéresse, et que tenterons de comprendre en suivant le développement de la description de la conscience d’image chez Husserl, des premiers travaux phénoménologiques dans le cadre des Recherches logiques jusqu’aux oeuvres relevant de la phénoménologie génétique. Nous chercherons à mettre en lumière comment, à chaque fois, c’est un autre rapport entre l’image et ce qu’elle figure qui est décrit, mobilisant des structures intentionnelles différentes. Les bonheurs et les malheurs de nos rencontres avec les images apparaîtront en bout de piste motivés par leur caractère institué, leur origine comme artefacts. / Sometimes art-images allow us to broaden our experience, to feel and to see differently; sometimes, they captivate us, as if our gaze is arrested by them or comes to an end in them. We will attempt to understand this diversity of experiences by following the development of the description of image-consciousness in Husserl’s thought, from his initial phenomenological studies in the Logical Investigations to his later works on genetic phenomenology. We will demonstrate how, at each step, Husserl describes a new relationship between the image and what it figures, thereby mobilizing different intentional structures. The joys and the misfortunes of our diverse encounters with images will appear motivated, in the end, by their instituted character, their origin as artifacts.
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Prolegomena to a Phenomenology of Music: A Comparative Study of Arnold Schoenberg and Edmund Husserl

Kimmey, John A. 08 1900 (has links)
Chapter One introduces the problem that existed in music and logic-psychology at the end of the 19th century. Both music and logic-psychology were in the cul-de-sac of relativism, which had led to obscurity of method and language. Asthetics-criticism is seen to be in the same relativistic position. It is postulated that phenomenological method could aid in music criticism and aesthetic awareness. The second chapter presents a motivic, or Idea, analysis of Schoenberg's second and third string quartets, showing how the twelve-tone method was developed as a way of curing musical composition of the tonal obscurity of late Romanticism. The third chapter is a short exposition of Husserl's development of phenomenological method from his initial work in logic and mathematics to transcendental phenomenology. Chapter Four discusses some of the methodological parallels between Schoenberg and Husserl. Parallels are drawn from all creative periods of their respective work. Chapter Five focuses on similar problems raised in contemporary aesthetic-criticism and their relationship to the methods of Husserl and Schoenberg. Showing how both men solved their problems, a solution is projected for aesthetics-criticism.
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La réflexion phénoménologique au crible de la grammaire : la question de l’expression de la vie intérieure de la conscience chez Husserl et Wittgenstein

Grondin, Vincent 09 1900 (has links)
Cotutelle avec l'Université Panthéon Sorbonne - Paris I / Bien que Wittgenstein ait toujours douté de l’intérêt philosophique de ce genre de constat historique, il est généralement admis que l’auteur des Recherches philosophiques est l’inventeur d’une critique dévastatrice du «mythe de l’intériorité », qui représente l’une des tentations les plus constantes de la philosophie moderne. À l’encontre des pensées de la réflexion qui assignent pour tâche à la philosophie de clarifier la signification des concepts obscurs de notre langage (vérité, signification, pensée, etc.) en portant une attention réflexive à nos états mentaux (Locke et James sont de bons exemples de ce paradigme), Wittgenstein a montré qu’une telle entreprise philosophique repose sur une profonde incompréhension du fonctionnement du langage ordinaire et de sa grammaire. Wittgenstein n’est pas le premier à se lancer dans une initiative du genre, mais les moyens utilisés pour s’en acquitter expliquent la place qu’il a occupée dans les débats que n’a cessé de susciter la question de l’intériorité tout au long du vingtième siècle : on ne peut croire à la valeur d’un recours à l’introspection en philosophie qu’en se méprenant profondément sur la nature et le fonctionnement du langage nous permettant d’exprimer notre vie mentale. Étant donné que la phénoménologie husserlienne se propose de résoudre les problèmes philosophiques en adoptant pour méthode la réflexion et la description de l’expérience vécue, il est très tentant de voir en Husserl un héritier de cette tradition philosophique qui se trouve ruinée par les arguments de Wittgenstein. En partant du présupposé que la déconstruction du «mythe de l’intériorité» enclenchée par Wittgenstein est juste en son principe, il s’agira de montrer que l’on ne peut trouver chez Wittgenstein une réfutation implicite de la conception phénoménologique de l’intériorité qu’en faisant une lecture superficielle des Recherches logiques et des Idées directrices. En effet, si l’on sait porter attention aux détails des textes pertinents, on peut déceler chez Husserl une réflexion très fine sur la nature du langage qui débouche éventuellement sur une critique de la conception moderne et empiriste de l’intériorité du sujet très similaire à celle mise en chantier par les i Recherches philosophiques, critique qui, de surcroît, a l’avantage de désamorcer certaines difficultés rencontrées par Wittgenstein. Une telle étude comparative et polémique permettra de tirer deux grandes conclusions à l’égard de la méthode devant être employée en philosophie. Premièrement, il sera démontré que la réflexivité exigée par le discours philosophique se reflète dans l’usage que Husserl et Wittgenstein font des guillemets. Cette observation en apparence triviale permettra d’établir que le discours philosophique repose sur l’usage d’un dispositif typographique banal appartenant à la grammaire de notre langage ordinaire. Ensuite, la supériorité de la méthode « généalogique » de la phénoménologie génétique de Husserl sera mise en relief. Cette dernière a le mérite d’éviter les apories du conventionnalisme de Wittgenstein tout en désamorçant les difficultés soulevées par l’essentialisme de la phénoménologie statique des Idées directrices. / Wittgenstein is typically thought to have put forth a devastating critique of one of the most constant temptations of modern philosophy: the so-called "myth of interiority". Against philosophies of reflexion, which attempt to clarify the meaning of obscure philosophical concepts (e.g. truth, significance, thought, etc.) by reflecting upon our mental states (Locke and James come to mind as examples of this paradigm), Wittgenstein showed that such a philosophical project is premised on a profound misunderstanding of how ordinary language and its grammar function. Although Wittgenstein might not have been the first to propose this kind of criticism, his central role in the last century's debates over the problem of interiority is due to the distinctive means through which he carried out this criticism: believing in the value of introspection within philosophical inquiry requires a profound misunderstanding of the nature and operation of the language through which we express our mental life. Since Husserl's phenomenology purports to solve philosophical problems through description and reflection upon lived experience, it is extremely tempting to see him as an inheritor of the philosophical tradition that Wittgenstein's arguments demolished. Taking as its starting point the assumption that the deconstruction of the "myth of interiority" instigated by Wittgenstein is well founded, this project will attempt to show that Wittgenstein's arguments can only appear to refute Husserl's conception of interiority on the basis of a superficial reading of the Logical Investigations and of the Ideas I. Indeed, upon a close examination of the relevant texts, Husserl's reflexions on the nature of language can be shown to lead him to a critique of the modern and empiricist conception of interiority very similar to Wittgenstein's, a critique that turns out to have the resources to avoid some of the major difficulties that the latter faces. This comparative and polemical study will defend two more general theses about the method that philosophical inquiry ought to rely upon. First, it will be argued that the reflexiveness required for philosophical discourse is illustrated in both Husserl and Wittgenstein's use of quotation marks. This seemingly trivial observation will support the claim that philosophical discourse relies on the use of a banal i typographical devise belonging to the grammar of ordinary language. Second, a case will be made for the the superiority of the "genealogical" method of Husserl's genetic phenomenology, for it manages to avoid the pitfalls of Wittgenstein's conventionalism while also steering clear of the problems incurred by the essentialism of the Ideas I static phenomenology.
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Intersections of new historicism and contemporary theory in renaissance literature

Harrington, Erin R. 16 October 2012 (has links)
���In this thesis, I use modern concepts of feminism, gender performativity, and psychoanalysis as a means to understand female characters and authors of Renaissance England in a new way. In my first article, I analyze various texts and performances of Queen Elizabeth I, as well as texts of Renaissance female authors who are now slowly entering our modern canon ��� notably, Aemilia Lanyer. The second article is a feminist investigation of Britomart from Spenser's The Faerie Queene. In both pieces, I argue that these women (historical and fictional) broaden the definition of queer, and ultimately of feminism, as a whole. The goal of this thesis is to utilize published and visual records of early modern women writers and fictional characters, and apply a theoretical lens to such texts, in order to analyze these texts in a multi-faceted, contemporary fashion and to establish new modes of thought within the discourse of gender performativity, feminisms and psychoanalytical theory. / Graduation date: 2013
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La réflexion phénoménologique au crible de la grammaire : la question de l’expression de la vie intérieure de la conscience chez Husserl et Wittgenstein

Grondin, Vincent 09 1900 (has links)
Bien que Wittgenstein ait toujours douté de l’intérêt philosophique de ce genre de constat historique, il est généralement admis que l’auteur des Recherches philosophiques est l’inventeur d’une critique dévastatrice du «mythe de l’intériorité », qui représente l’une des tentations les plus constantes de la philosophie moderne. À l’encontre des pensées de la réflexion qui assignent pour tâche à la philosophie de clarifier la signification des concepts obscurs de notre langage (vérité, signification, pensée, etc.) en portant une attention réflexive à nos états mentaux (Locke et James sont de bons exemples de ce paradigme), Wittgenstein a montré qu’une telle entreprise philosophique repose sur une profonde incompréhension du fonctionnement du langage ordinaire et de sa grammaire. Wittgenstein n’est pas le premier à se lancer dans une initiative du genre, mais les moyens utilisés pour s’en acquitter expliquent la place qu’il a occupée dans les débats que n’a cessé de susciter la question de l’intériorité tout au long du vingtième siècle : on ne peut croire à la valeur d’un recours à l’introspection en philosophie qu’en se méprenant profondément sur la nature et le fonctionnement du langage nous permettant d’exprimer notre vie mentale. Étant donné que la phénoménologie husserlienne se propose de résoudre les problèmes philosophiques en adoptant pour méthode la réflexion et la description de l’expérience vécue, il est très tentant de voir en Husserl un héritier de cette tradition philosophique qui se trouve ruinée par les arguments de Wittgenstein. En partant du présupposé que la déconstruction du «mythe de l’intériorité» enclenchée par Wittgenstein est juste en son principe, il s’agira de montrer que l’on ne peut trouver chez Wittgenstein une réfutation implicite de la conception phénoménologique de l’intériorité qu’en faisant une lecture superficielle des Recherches logiques et des Idées directrices. En effet, si l’on sait porter attention aux détails des textes pertinents, on peut déceler chez Husserl une réflexion très fine sur la nature du langage qui débouche éventuellement sur une critique de la conception moderne et empiriste de l’intériorité du sujet très similaire à celle mise en chantier par les i Recherches philosophiques, critique qui, de surcroît, a l’avantage de désamorcer certaines difficultés rencontrées par Wittgenstein. Une telle étude comparative et polémique permettra de tirer deux grandes conclusions à l’égard de la méthode devant être employée en philosophie. Premièrement, il sera démontré que la réflexivité exigée par le discours philosophique se reflète dans l’usage que Husserl et Wittgenstein font des guillemets. Cette observation en apparence triviale permettra d’établir que le discours philosophique repose sur l’usage d’un dispositif typographique banal appartenant à la grammaire de notre langage ordinaire. Ensuite, la supériorité de la méthode « généalogique » de la phénoménologie génétique de Husserl sera mise en relief. Cette dernière a le mérite d’éviter les apories du conventionnalisme de Wittgenstein tout en désamorçant les difficultés soulevées par l’essentialisme de la phénoménologie statique des Idées directrices. / Wittgenstein is typically thought to have put forth a devastating critique of one of the most constant temptations of modern philosophy: the so-called "myth of interiority". Against philosophies of reflexion, which attempt to clarify the meaning of obscure philosophical concepts (e.g. truth, significance, thought, etc.) by reflecting upon our mental states (Locke and James come to mind as examples of this paradigm), Wittgenstein showed that such a philosophical project is premised on a profound misunderstanding of how ordinary language and its grammar function. Although Wittgenstein might not have been the first to propose this kind of criticism, his central role in the last century's debates over the problem of interiority is due to the distinctive means through which he carried out this criticism: believing in the value of introspection within philosophical inquiry requires a profound misunderstanding of the nature and operation of the language through which we express our mental life. Since Husserl's phenomenology purports to solve philosophical problems through description and reflection upon lived experience, it is extremely tempting to see him as an inheritor of the philosophical tradition that Wittgenstein's arguments demolished. Taking as its starting point the assumption that the deconstruction of the "myth of interiority" instigated by Wittgenstein is well founded, this project will attempt to show that Wittgenstein's arguments can only appear to refute Husserl's conception of interiority on the basis of a superficial reading of the Logical Investigations and of the Ideas I. Indeed, upon a close examination of the relevant texts, Husserl's reflexions on the nature of language can be shown to lead him to a critique of the modern and empiricist conception of interiority very similar to Wittgenstein's, a critique that turns out to have the resources to avoid some of the major difficulties that the latter faces. This comparative and polemical study will defend two more general theses about the method that philosophical inquiry ought to rely upon. First, it will be argued that the reflexiveness required for philosophical discourse is illustrated in both Husserl and Wittgenstein's use of quotation marks. This seemingly trivial observation will support the claim that philosophical discourse relies on the use of a banal i typographical devise belonging to the grammar of ordinary language. Second, a case will be made for the the superiority of the "genealogical" method of Husserl's genetic phenomenology, for it manages to avoid the pitfalls of Wittgenstein's conventionalism while also steering clear of the problems incurred by the essentialism of the Ideas I static phenomenology. / Cotutelle avec l'Université Panthéon Sorbonne - Paris I
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An Orchestral Approach to Johannes Brahms' "Variationen und Fuge über ein Thema von Händel," Op. 24: Orchestral Transcription as an Interpretive Tool

Yun, Hee Sun 12 1900 (has links)
This dissertation provides an interpretive guide to Variationen und Fuge über ein Thema von Händel, Op. 24, written in 1861 by Johannes Brahms (1833–1897), in orchestral terms, using as basis the orchestral transcription by Edmund Rubbra (1901–1986), published as his Op. 47 in 1938. Not only does Brahms' Variationen present players with considerable pianistic difficulties, its intense harmonic and polyphonic structures make the music sound symphonic. The English composer Edmund Rubbra, a great Brahms enthusiast, transcribed the work for orchestra. The transcription in effect represents Rubbra's interpretation of the piano work as well as his respect for it. When both orchestra and piano versions of a composition exist, pianists may obtain essential musical ideas from studying the orchestral version, just as it is advisable for conductors to study the piano versions of symphonic works, not only those arranged by the composer. Brahms himself was not only a composer but also a pianist and conductor. It is possible that he imagined orchestral sound when composing large-scale piano works such as his Variationen. New experiments in interpretation can offer a refreshing perspective. This study focuses on elements from Rubbra's orchestral version of Variationen that can inform pianists' interpretation.

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