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Revisiting "upstream public engagement" in nanotechnologies : from the perspective of the public sphere / Revisiter "l'engagement public en amont" envers les nanotechnologies : ouvrir une perspective communicationnelleWang, Xi 20 October 2015 (has links)
Cette thèse contribue aux discussions sur la notion "d'engagement du public en amont", qui a été défendue par des chercheurs pour traiter des nanotechnologies au début du XXIème siècle. Cette notion a été critiquée pour l'absence de lien avec les décisions fonctionnelles. En utilisant l'outil théorique envisagé par Habermas, cette thèse tente d'étudier ce lien, avec une attention particulière portée sur la capacité des Organisations de la Société Civile à accueillir, condenser et répercuter sur la sphère publique les préoccupations sociétales tout en les amplifiant. Alors que la littérature antérieure est plus axée sur la réflexion théorique ou l'étude de cas isolés, la recherche soutenue par des observations sur le long terme est en grande partie absente. Sur la base de l'analyse du contenu et des entretiens, cette thèse mène un travail sur deux questions: si et dans quelle mesure "l'engagement public en amont" envers les nanos pourrait contribuer à un espace public plus vivace; et comment l'influence que les OSC ont acquis dans l'espace public pourrait se transformer en pouvoir communicationnel. La réponse à ces questions est double: d'une part, "l'engagement du public en amont" permet à la société civile d'être mieux informée et de lui permettre plus tôt de prendre part au débat. Si l'implication de la plupart des OSC prend la forme d'une coopération ou d'une argumentation parfois basée sur des rapports d'expertise. D'autre part, quelques OSC se sont retirées de ce domaine compte tenu de la faible portée de leurs propres actions sur les décisions fonctionnelles. / This dissertation contributes to the discussions of the notion 'upstream public engagement', which has been actively advocated by STS scholars in addressing nanotechnologies since the beginning of the twenty-first century. One of the major criticisms of 'upstream public engagement'is its lack of a link with the political system. Drawing on theoretical tools provided by Habermas, this dissertation seeks to examine such a 'link'with a specific focus on the capacity of civil society organizations (CSOs) to distill, raise and transmit societal concerns in an amplified form to the public spheres. Previous literature has mostly included theoretical reflection or one-off case studies, and research based on long-term observations is scant. Based on content analysis and semi-structured interviews with relevant actors, this dissertation investigates whether and how upstream public engagement could contribute to more vibrant public spheres and facilitate the formation of communicative power. The answer to these questions is twofold: on the one hand, moving public engagement 'upstream' enables CSOs to be better informed and to become part of the debates more quickly. Most CSOs employ cooperative, argumentative, and expertise-based forms of involvement. On the other hand,'upstream pubic engagement'has turned out to be unsuccessful in generating substantial and sustained interest, as some CSOs have quit this field in frustration at the tokenistic engagement.
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La radio Pío XII vue à travers l'altérité, la théologie de la libération et l'espace publicBois, Guy January 2010 (has links) (PDF)
La Radio Pío XII de Siglo XX en Bolivie a été financée en bonne partie par les catholiques du Québec pour combattre l'alcoolisme, l'analphabétisme et le communisme. Construite en 1959, elle s'inscrivait dans un anti-communisme primaire où l'Occident chrétien affrontait l'Orient communiste et athée. Cette radio devait cependant connaître un revirement radical à partir de 1961 sous la triple pression d'un durcissement des régimes militaires qui allaient se succéder en Bolivie et sur l'ensemble du continent; d'une vaste réforme de l'Église catholique sous l'impulsion de Vatican II dont l'option préférentielle pour les pauvres devait être radicalisée et systématisée pour devenir en Amérique latine la Théologie de la libération; et enfin, d'un monde en pleine ébullition où de Prague à Los Angeles, en passant par La Havane et Paris, on entrait dans une période de turbulence sociale hors de l'ordinaire. Ces jeunes prêtres -Québécois, Américains, Espagnols -devaient être des acteurs importants de ce revirement qu'allait connaître cette radio, dans la région la plus pauvre de Bolivie. Une région où le syndicat des mineurs avait été un des principaux artisans de la révolution bolivienne de 1952 qui avait menée à la nationalisation des mines et à une vaste réforme agraire. La Radio Pío XlI devenait dans ce contexte le lieu à la fois physique et symbolique où s'est cristallisée cette rencontre entre ces prêtres nouveau genre et la résistance bolivienne. Une radio que les militaires ont fait sauter à cinq reprises parce qu'elle planifiait des grèves, organisait des réseaux radiophoniques de résistance aux nombreux coups d'État, cachait des armes et faisait sortir des dissidents clandestinement du pays. Ces prêtres oblats ont été arrêtés, emprisonnés et battus parce qu'ils étaient les protagonistes d'une nouvelle évangélisation dite libératrice, dont la radio constituait le principal outil. L'histoire de la Radio Pío XII et de son revirement inédit seront analysés à travers les concepts d'altérité (Todorov), de l'histoire politique de la chrétienté (monde-plein de Gauchet), de la Théologie de la libération (Gutiérrez et L. Boff) et de l'espace public (Habermas). Une radio qui évoluait dans un microcosme qui concentrait alors les conflits et les contradictions qui traversaient l'ensemble du continent sud-américain (mésocosme). ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Altérité, Théologie de la libération, Espace public, Monde-plein, Sujets-acteurs.
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Grenzen der zivilen Sphäre hinter dem Eisernen Vorhang : Möglichkeiten von autonomen Gruppierungen in der Volksrepublik Ungarn (1975-1985) : eine historisch anthropologische Annäherung /Kanyo, Tamás. January 2008 (has links) (PDF)
Diss. Univ. Freiburg (Schweiz), 2006.
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Les liens entre les médias citoyens et les mouvements sociaux au sein de la sphère publique alternative /Foisy, Marc. January 2008 (has links) (PDF)
Thèse (de maîtrise)--Université Laval, 2008. / Bibliogr.: f. 80-85. Publié aussi en version électronique dans la Collection Mémoires et thèses électroniques.
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Pratiques citoyennes des immigrants et réfugiés kabyles à Montréal : à l'ombre du printemps noir /Mareschal, Julie. January 2003 (has links)
Thèse (M.A.) -- Université Laval, 2003. / Bibliogr.: f. 128-133. Publié aussi en version électronique.
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Les Sorbonnes à Abidjan : archéologie de la reconstruction sociale du politiqueBlé Kessé, Adolphe January 2009 (has links) (PDF)
Depuis 1982, le système politique ivoirien est affecté par l'incursion des Sorbonnes sur la sphère publique. Les Sorbonnes sont des sites institués par des acteurs sociaux dominés, des jeunes en particulier, où ils se rencontrent pour discuter. Ce sont des espaces physiques concrets. Mais ce sont surtout des espaces sociaux, réels et symboliques. La présente thèse s'attache à saisir leur signification et leur portée politique dans la société globale ivoirienne. Elle s'est construite à partir d'un problème de regard épistémologique que la science politique pouvait jeter sur ces espaces qui concerne leur position face à la politique et au politique dans la Côte d'Ivoire contemporaine. Pour cela il a fallu situer les Sorbonnes par rapport aux figures théoriques classiques médiatrices du politique, restituer leur historicité propre pour faire ressortir leur identité culturelle, les liens sociaux significatifs qu'elles font apparaître, les pratiques et fonctionnement qui les déterminent, les façonnent et les incarnent. C'est en ayant pris acte de tout cela, à partir d'observations appuyées par des entrevues qu'il nous est apparu que les Sorbonnes sont un objet important du regard politiste qui peut les concevoir comme lieux de reconstruction sociale du politique sur l'horizon de la rencontre et de la parole. Elles sont un objet important pour penser le social, le politique et le culturel en ce qu'elles expérimentent des formes de socialité particulière. Un tel regard nécessitait qu'on revienne sur le paradigme du politique par le bas que les « pères fondateurs » ont abandonné sous prétexte que
« les modes populaires d'action politique » en Afrique n'arrivent pas à opérer une alternative aux pouvoirs en place. Nous nous détournons de cette approche paradoxalement du haut du politique par le bas. Nous prêtons plutôt attention à la manière dont insidieusement ou ouvertement les acteurs sociaux dominés remettent en cause les pouvoirs qui, hier comme aujourd'hui, essaient de les maintenir dans la domination. Nous nous intéressons aussi aux formes de liens sociaux significatifs qui leur permettent de surmonter les difficultés du quotidien sans oublier les formes d'engagement politique qu'ils mobilisent en vue de la survie de l'État et de la démocratie, Pour y arriver, nous tentons d'esquisser une théorie: la théorie de la reconstruction sociale du politique; le tout dans une perspective archéologique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Sorbonnes, Abidjan, Côte d'Ivoire, Rencontre, Parole, Socialité, Politique, Maquis, Arbre à palabre, Espace public, Archéologie, Imaginaire sociale, Reconstruction sociale du politique.
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L' "e-démocratie " : un renouvellement des modes d'exercice du pouvoir et / ou une redéfinition des modes d'expression des citoyens ?Le Rudulier, Stéphane 15 December 2011 (has links)
S’interroger sur la place des nouveaux médias dans le renouvellement des figures de la démocratie notamment dans le cadre d’une réflexion sur la crise de la représentation et du décentrement des formes de la démocratie, amène a fortiori beaucoup de réponses très diverses et contradictoires. Néanmoins, la forme politique des nouveaux médias, lorsqu’elle n’est pas négligée, est souvent considérée comme un trouble fait encombrant. La manière dont les nouveaux médias sont évoqués à travers le débat public rend parfois peu justice à certaines de leurs propriétés fondamentales. De façon « paresseuse » sans doute, le symptôme y est souvent pris pour la cause : ce sont alors la crise de la presse, la qualité de l’information, la « peopolisation » de la vie politique, la défiance des citoyens qui sont couramment imputées au développement des nouveaux médias.Outre le fait, qu’elles voient une concurrence là, où, à notre sens, il faudrait analyser les interdépendances par une approche systémique, certaines représentations s’intéressent beaucoup plus aux effets des nouveaux médias, qu’aux profondes raisons de chacune des crises dont ils sont faits responsables. Or, ces crises ne sauraient être expliquées par des outils techniques aussi singulières que soient leurs architectures. Il convient néanmoins de s’interroger sur la nature des usages qui ont rendu aussi désirable que populaire ce nouvel ensemble de technologies regroupées sous le terme de « nouveaux médias ».C’est tout l’intérêt de notre démarche que d’explorer les fondements de la crise de représentation que traverse notre démocratie en élargissant le questionnement sur les normes du Politique bien au-delà de ses formes consacrées. Et nous semble-t-il, c’est en tout cas le chemin argumentatif que nous avons essayé de parcourir, les nouveaux médias désignent une forme politique spécifique, qui peut s’avérer être un soutien essentiel de la démocratie représentative, notamment au niveau local. / S’interroger sur la place des nouveaux médias dans le renouvellement des figures de la démocratie notamment dans le cadre d’une réflexion sur la crise de la représentation et du décentrement des formes de la démocratie, amène a fortiori beaucoup de réponses très diverses et contradictoires. Néanmoins, la forme politique des nouveaux médias, lorsqu’elle n’est pas négligée, est souvent considérée comme un trouble fait encombrant. La manière dont les nouveaux médias sont évoqués à travers le débat public rend parfois peu justice à certaines de leurs propriétés fondamentales. De façon « paresseuse » sans doute, le symptôme y est souvent pris pour la cause : ce sont alors la crise de la presse, la qualité de l’information, la « peopolisation » de la vie politique, la défiance des citoyens qui sont couramment imputées au développement des nouveaux médias.Outre le fait, qu’elles voient une concurrence là, où, à notre sens, il faudrait analyser les interdépendances par une approche systémique, certaines représentations s’intéressent beaucoup plus aux effets des nouveaux médias, qu’aux profondes raisons de chacune des crises dont ils sont faits responsables. Or, ces crises ne sauraient être expliquées par des outils techniques aussi singulières que soient leurs architectures. Il convient néanmoins de s’interroger sur la nature des usages qui ont rendu aussi désirable que populaire ce nouvel ensemble de technologies regroupées sous le terme de « nouveaux médias ».C’est tout l’intérêt de notre démarche que d’explorer les fondements de la crise de représentation que traverse notre démocratie en élargissant le questionnement sur les normes du Politique bien au-delà de ses formes consacrées. Et nous semble-t-il, c’est en tout cas le chemin argumentatif que nous avons essayé de parcourir, les nouveaux médias désignent une forme politique spécifique, qui peut s’avérer être un soutien essentiel de la démocratie représentative, notamment au niveau local.
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La production des espaces publics dans la ville contemporaine - Enjeux, acteurs et logiques de gestion et d'aménagement dans trois communes de la Région de Bruxelles-CapitaleDessouroux, Christian 05 July 2006 (has links)
La production des espaces publics dans la ville contemporaine - Enjeux, acteurs et logiques de gestion et d'aménagement dans trois communes de la Région de Bruxelles-Capitale
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Essais d'épistémologie critique de la communication : des prémisses cybernétiques à nouvelle idéationTrudel, Dominique January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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L'espace public de Jürgen Habermas, réexaminé à la lumière de ses écrits de jeunesseHardy, Jonathan 07 1900 (has links)
L'espace public (1962) de Jürgen Habermas est souvent lu comme le premier ouvrage de sa carrière. Notre mémoire tâche de porter un éclairage différent sur celui-ci, de lire L'espace public comme point d'aboutissement de la pensée habermassienne des années 1950. Par l'exploration d'un certain nombre d'écrits mineurs et majeurs pré-1962, L'espace public se révèle une sorte de théorie critique de la société, encore fortement empreinte de marxisme, faisant figure de synthèse partielle des écrits de jeunesse. / Jürgen Habermas' The structural transformation of the public sphere (1962) is often read as the first landmark of his career. Our study sets out to shed a different light upon it, to read The structural transformation of the public sphere as the arrival point of Habermas' 1950s thought. While we explore a certain number of minor and major pre-1962 works, his thesis reveals itself as some kind of critical theory of society, still deeply rooted in Marxism, that embodies a partial synthesis of his early works.
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