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L’expérience institutionnelle des femmes qui font carrière au sein des Forces armées canadiennes : comment expliquer leur manque d’accès aux postes névralgiques?

Poirier, Kary-Anne 04 1900 (has links)
La crise qui sévit actuellement au sein du leadership supérieur des Forces armées canadiennes (FAC) ramène au premier plan certaines lacunes structurelles profondes de la culture militaire canadienne. Le peu de représentation féminine parmi les postes clés fait resurgir les questionnements quant aux barrières limitant leur accès. L’objectif de ce mémoire sera d’abord de raconter les parcours de carrières de femmes militaires actives au sein de la Force régulière et d’en cerner les obstacles vécus en fonction du genre. Le matériel empirique puisé à partir des récits de vie permettra ensuite de déterminer l’existence de barrières structurelles pour identifier leur nature, leur construit et leur reproduction. Cette recherche est le produit de 15 entretiens semi-dirigés réalisés auprès de femmes militaires actives de la Force régulière. Elles évoluent distinctement dans les trois éléments des FAC (Marine royale canadienne, Armée canadienne et Aviation royale du Canada) et font carrière dans plus d’une dizaine de métiers différents. Le matériel empirique recueilli a permis de cibler des moments clés de la carrière et d’ensuite procéder à une analyse de croisement des données. Au niveau des parcours de carrière individuels, ce mémoire démontre que la culture normative dominante est issue d’une masculinité hégémonique. Ainsi, les métiers des armes de combat demeurent toujours les plus valorisés de l’organisation, étant ceux par lesquels passe l’ascension vers les rangs supérieurs. Structurellement, les allers-retours entre empirie et théorie ainsi que les interactions entre structure et individualité confirment l’existence de rapports de pouvoir multilatéraux, allant au-delà de la logique top-down de la hiérarchie. Ce multilatéralisme est vécu horizontalement en raison de la culture normative puis verticalement dans la hiérarchisation des rôles de genre et des échanges entre leaders et subordonné·e·s. Combiné aux exigences institutionnelles des FAC, il exacerbe les défis invisibles auxquels les femmes militaires se heurtent dans l’ascension des rangs, notamment en rapport avec la crédibilité minée, la conciliation travail-famille, la posture maternelle et le tokénisme d’être « première femme ». En donnant la parole aux récits de vie et aux parcours de carrières de femmes actuellement en service, ce mémoire contribue à briser l’invisibilité des réalités vécues et d’identifier les barrières structurelles de genre intrinsèque aux FAC. Au niveau empirique, la méthode utilisée contribue à l’avancement des recherches sur les parcours de carrière des femmes militaires des Forces armées canadiennes. Au niveau théorique, la méthode amène de nouvelles perspectives d’analyse complémentaires au féminisme d’État en l’appliquant à une bureaucratie atypique. Les théories mobilisées soulèvent des pistes de solution dans l’élaboration de politiques qui assureraient une meilleure rétention des femmes militaires déjà en poste. La recherche contribue également à la littérature francophone qui traite du leadership militaire féminin et des enjeux de genre dans les FAC. / The current crisis amongst the senior leadership of the Canadian Armed Forces (CAF) brings to the forefront structural gaps within Canadian military culture more broadly. The paltry representation of women within key posts has resurfaced questions surrounding barriers to entry. The objective of this thesis is primarily to present the career trajectories of Regular Force female members of the military and to highlight the obstacles they face because of their gender. The empirical data taken from these narratives allows for identifying structural barriers, their nature, their construction, and their reproduction. This research is the result of 15 semi-directed in-depth interviews conducted with female members of the military in the Regular Force. These women develop differently according to the three distinct elements of the CAF (Royal Canadian Navy, Canadian Army and Royal Canadian Air Force) and bear witness to careers lived across more than ten different trades. The empirical data allows for the triangulation of key moments within each woman’s career and to then proceed to crossreferencing. On an individual career level, this thesis shows that the dominant normative culture derives from hegemonic masculinity. Furthermore, trades belonging to the combat arms are still the most valued within the organisation and represent the path to the highest attainable ranks. Structurally, the liaison between theory and empirical practice, and those between structures and individuality confirm the existence of multilateral relationships of power. These relationships go beyond the topdown logic of hierarchy. This multilateralism is lived horizontally because of the normative culture, vertically based on the hierarchization of gender roles, and also amidst the exchanges between leaders and subordinates. Combined with the CAF’s institutional requirements, this exacerbates the invisible challenges which confront women as they climb the ranks, notably with regard to credibility, worklife balance, motherhood, and the tokenism of being the “first woman.” By giving a platform to these narratives from currently serving women, this thesis serves to break invisible lived realities and identify the gendered structural barriers intrinsic to the CAF. On an empirical level, the method used contributes to the advancement of research on the career trajectories of woman in the Canadian Armed Forces. On a theoretical level, the method used applies new analytical perspectives related to state feminism and directs them toward an atypical bureaucracy. The theories discussed within this project upend the current policies which seek to promote retention amongst women already serving. This research also contributes to the body of francophone literature which deals with female military leadership and with gender issues in the CAF.
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La contractualisation de compagnies militaires privées dans la guerre : retour à l'utilisation des mercenaires ou nouvelle configuration de l'exercice de la violence légitime?

Druetz, Thomas 17 April 2018 (has links)
La privatisation des fonctions étatiques s'est étendue, depuis une quinzaine d'années, à un domaine que Weber jugeait intrinsèque à l'État moderne : l'exercice de la violence légitime. En effet, des gouvernements délèguent désormais à des firmes privées l'accomplissement de missions qui relevaient traditionnellement du secteur militaire. Ce retour du privé dans les conflits incite inévitablement au rapprochement entre la privatisation militaire et le mercenariat. Nous nous proposons d'examiner dans ce mémoire la pertinence d'un tel rapprochement sous les angles juridique et sociopolitique. L'analyse qualitative réalisée suggère que la contractual isation de firmes privées dans les conflits interétatiques constitue davantage une configuration nouvelle et inachevée de l'exercice de la violence légitime qu'un regain du mercenariat.
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Ceux qui ont dit "Non": histoire du mouvement des marins chiliens opposés au coup d'Etat de 1973

Magasich-Airola, Jorge 30 November 2007 (has links)
L’opposition au coup d’État de 1973 au sein des forces armées chiliennes a été significative. En effet, un nombre symptomatique d’officiers, tout comme un nombre considérable des membres de la troupe, ont répondu « Non » à l’ordre de renverser le gouvernement légitime. Ces militaires légitimistes ont été particulièrement actifs dans la Marine, institution qui vit un conflit entre sa structure archaïque et le statut social de technicien acquis par les marins. Ce derniers perçoivent, avant d’autres secteurs de la société, le danger d’un coup d’État et vont tenter de s’organiser, tout d’abord pour informer les autorités et ensuite pour tenter de le faire avorter. <p>Notre objectif est de retracer l’histoire du mouvement des marins légitimistes et notre hypothèse de travail est que le coup d’État de 1973 n’est pas l’œuvre de l’armée mais d’une fraction de celle-ci.<p><p>Nous avons consulté quatre catégories de sources :<p>1) La presse :6 quotidiens et 2 hebdomadaires opposés au gouvernement d’Allende; 4 quotidiens, 2 hebdomadaires et un bimensuel proches du gouvernement ou de gauche. <p>2) Les essais, documents politiques, témoignages et mémoires, particulièrement les mémoires des quatre amiraux organisateurs du coup d’État. <p>3) Les procès entamés contre les marins dès la fin du gouvernement d’Allende, dont les 6.000 pages du célèbre procès 3926 contre les marins de la flotte.<p>4) Nous avons interviewé 30 marins, ce qui correspond à environ un tiers des marins condamnés par les tribunaux navals sous la dictature. En outre, nous avons interviewé, des militants, des avocats, un procureur, un général de l’aviation opposé au coup d’État, un officier de la Marine opposé au coup d’État et un officier de la Marine favorable au coup d’État. Au total 52 interviews qui totalisent un bon millier de pages.<p><p>L’introduction présente le sujet et explique sa pertinence :les réunions entre les marins et les dirigeants politiques restent un événement souvent cité dans l’historiographie qui justifie le coup d’État.<p>Le ch. I est un travail de compilation sur l’histoire des révoltes de marins au XXe siècle, pour identifier les éléments communs entre elles.<p>Le ch. II tente de situer la Marine chilienne dans son contexte historique et social, rappelant les conflits qui ont secoué la force navale et sa réorganisation lors du début de la Guerre froide et décrivant le contenu de l’enseignement donné à l’École navale des officiers. <p>Le ch. III décrit la vie sociale dans la Marine de 1970 –l’année de l’élection présidentielle– surtout les relations difficiles entre la troupe et les officiers. Celles-ci se manifestent à travers des réactions contradictoires au résultat de l’élection. Pendant les premiers mois du gouvernement d’Allende, un nombre croissant d’officiers manifeste son opposition, alors que des « hommes de mer » (la troupe) s’organisent pour le défendre.<p>Les ch. IV et V couvrent la période qui va de 1971 jusqu’à la première tentative de coup d’État le 29 juin 1973 (el Tanquetazo). Elle est marquée d’une part par l’adhésion de la plupart des officiers aux thèses putschistes, et d’autre part, par un notable développement des groupes de marins antiputschistes. Nous décrivons les relations structurelles entre les officiers et civils conjurés et l’établissement des relations entre des groupes de marins et certains partis politiques de gauche. Ce travail décrit la réunion secrète où plusieurs groupes de marins, tentent d’établir une coordination et discutent s’il faut agir avant que le coup d’État ne soit déclenché ou seulement en réaction à celui-ci.<p>Le chapitre VI couvre les cinq « semaines décisives » qui s’écoulent entre la tentative de putsch du 29 juin et l’arrestation des marins de la flotte, le 5 août 1973. Dans la Marine, la préparation du coup d’État arrive à sa phase finale, avec un affairement perceptible. Beaucoup de marins craignent d’être forcés à y participer. Dans ce contexte, le groupe de marins de la flotte formule une ébauche de plan d’occupation des navires et organise des réunions avec des dirigeants de gauche pour tenter une action qui ferait avorter le coup d’État imminent. Nous avons pu retracer ce plan ainsi que les célèbres réunions avec les dirigeants du PS, du MAPU et du MIR, grâce à plusieurs témoignages de marins et de « civils » présents dans ces réunions.<p>Le chapitre VII décrit la période entre l’arrestation des marins et les semaines qui suivent le coup d’État, décrivant les premières tortures, la difficile situation du gouvernement d’Allende, qui attaque en justice les marins « infiltrés », et le débat politique et juridique suscité par les arrestations et tortures, un des derniers débats démocratiques. <p>Le chapitre VIII expose la poursuite des procès sous la dictature. Parmi les avocats pro deo qui se contentent d’une timide défense pour la forme, nous avons trouvé une défense exceptionnelle des marins sur le plan politique :« le devoir de tout militaire est de défendre le gouvernement légitime », affirme l’avocate Lidia Hogtert, une dame de 75 ans, qui, en 1975, ose défier la justice militaire. En 1988, à la fin de la dictature, lorsque l’ancien secrétaire du MAPU Oscar Garretón se présente devant la justice navale, le cas connaît un nouveau retentissement :après plusieurs condamnations par des tribunaux militaires, Garreton obtient une victoire complète à la Cour Suprême. Il est acquitté de toute accusation pour « sédition et mutinerie ». / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Ceux qui ont dit « Non » Histoire du mouvement des marins chiliens opposés au coup d’État de 1973

Magasich-Airola, Jorge 30 November 2007 (has links)
L’opposition au coup d’État de 1973 au sein des forces armées chiliennes a été significative. En effet, un nombre symptomatique d’officiers, tout comme un nombre considérable des membres de la troupe, ont répondu « Non » à l’ordre de renverser le gouvernement légitime. Ces militaires légitimistes ont été particulièrement actifs dans la Marine, institution qui vit un conflit entre sa structure archaïque et le statut social de technicien acquis par les marins. Ce derniers perçoivent, avant d’autres secteurs de la société, le danger d’un coup d’État et vont tenter de s’organiser, tout d’abord pour informer les autorités et ensuite pour tenter de le faire avorter. Notre objectif est de retracer l’histoire du mouvement des marins légitimistes et notre hypothèse de travail est que le coup d’État de 1973 n’est pas l’œuvre de l’armée mais d’une fraction de celle-ci. Nous avons consulté quatre catégories de sources : 1) La presse : 6 quotidiens et 2 hebdomadaires opposés au gouvernement d’Allende; 4 quotidiens, 2 hebdomadaires et un bimensuel proches du gouvernement ou de gauche. 2) Les essais, documents politiques, témoignages et mémoires, particulièrement les mémoires des quatre amiraux organisateurs du coup d’État. 3) Les procès entamés contre les marins dès la fin du gouvernement d’Allende, dont les 6.000 pages du célèbre procès 3926 contre les marins de la flotte. 4) Nous avons interviewé 30 marins, ce qui correspond à environ un tiers des marins condamnés par les tribunaux navals sous la dictature. En outre, nous avons interviewé, des militants, des avocats, un procureur, un général de l’aviation opposé au coup d’État, un officier de la Marine opposé au coup d’État et un officier de la Marine favorable au coup d’État. Au total 52 interviews qui totalisent un bon millier de pages. L’introduction présente le sujet et explique sa pertinence : les réunions entre les marins et les dirigeants politiques restent un événement souvent cité dans l’historiographie qui justifie le coup d’État. Le ch. I est un travail de compilation sur l’histoire des révoltes de marins au XXe siècle, pour identifier les éléments communs entre elles. Le ch. II tente de situer la Marine chilienne dans son contexte historique et social, rappelant les conflits qui ont secoué la force navale et sa réorganisation lors du début de la Guerre froide et décrivant le contenu de l’enseignement donné à l’École navale des officiers. Le ch. III décrit la vie sociale dans la Marine de 1970 –l’année de l’élection présidentielle– surtout les relations difficiles entre la troupe et les officiers. Celles-ci se manifestent à travers des réactions contradictoires au résultat de l’élection. Pendant les premiers mois du gouvernement d’Allende, un nombre croissant d’officiers manifeste son opposition, alors que des « hommes de mer » (la troupe) s’organisent pour le défendre. Les ch. IV et V couvrent la période qui va de 1971 jusqu’à la première tentative de coup d’État le 29 juin 1973 (el Tanquetazo). Elle est marquée d’une part par l’adhésion de la plupart des officiers aux thèses putschistes, et d’autre part, par un notable développement des groupes de marins antiputschistes. Nous décrivons les relations structurelles entre les officiers et civils conjurés et l’établissement des relations entre des groupes de marins et certains partis politiques de gauche. Ce travail décrit la réunion secrète où plusieurs groupes de marins, tentent d’établir une coordination et discutent s’il faut agir avant que le coup d’État ne soit déclenché ou seulement en réaction à celui-ci. Le chapitre VI couvre les cinq « semaines décisives » qui s’écoulent entre la tentative de putsch du 29 juin et l’arrestation des marins de la flotte, le 5 août 1973. Dans la Marine, la préparation du coup d’État arrive à sa phase finale, avec un affairement perceptible. Beaucoup de marins craignent d’être forcés à y participer. Dans ce contexte, le groupe de marins de la flotte formule une ébauche de plan d’occupation des navires et organise des réunions avec des dirigeants de gauche pour tenter une action qui ferait avorter le coup d’État imminent. Nous avons pu retracer ce plan ainsi que les célèbres réunions avec les dirigeants du PS, du MAPU et du MIR, grâce à plusieurs témoignages de marins et de « civils » présents dans ces réunions. Le chapitre VII décrit la période entre l’arrestation des marins et les semaines qui suivent le coup d’État, décrivant les premières tortures, la difficile situation du gouvernement d’Allende, qui attaque en justice les marins « infiltrés », et le débat politique et juridique suscité par les arrestations et tortures, un des derniers débats démocratiques. Le chapitre VIII expose la poursuite des procès sous la dictature. Parmi les avocats pro deo qui se contentent d’une timide défense pour la forme, nous avons trouvé une défense exceptionnelle des marins sur le plan politique : « le devoir de tout militaire est de défendre le gouvernement légitime », affirme l’avocate Lidia Hogtert, une dame de 75 ans, qui, en 1975, ose défier la justice militaire. En 1988, à la fin de la dictature, lorsque l’ancien secrétaire du MAPU Oscar Garretón se présente devant la justice navale, le cas connaît un nouveau retentissement : après plusieurs condamnations par des tribunaux militaires, Garreton obtient une victoire complète à la Cour Suprême. Il est acquitté de toute accusation pour « sédition et mutinerie ».
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Le concept d'enfant soldat et la Cour Pénale Internationale / The concept of child soldier and the International Criminal Court

La Rosa, Aurélie 21 May 2013 (has links)
Depuis la fin du vingtième siècle, l’attention de la communauté internationale s’est portée sur l’utilisation de l’enfant soldat dans les conflits armés. La prolifération d’armes légères, la pauvreté et la multiplication des conflits armés non internationaux sont autant de facteurs à l’origine du phénomène. De nombreux instruments de protection des droits de l’enfant prévoient l’interdiction du recrutement et de l’utilisation d’enfants soldats dans les hostilités. Malgré les lacunes normatives qui s’en dégagent, notamment à propos de l’âge de recrutement de l’enfant soldat, d’importants efforts ont été fournis par la communauté internationale. Ces efforts vont être complétés grâce à la Cour pénale internationale, en particulier avec l’affaire Thomas Lubanga, première personne à être poursuivie devant la Cour, et sur le seul chef d’accusation de crime de guerre consistant à procéder à l’enrôlement ou la conscription d’enfants de moins de quinze ans, et à utiliser ces derniers en vue de les faire participer activement à des hostilités. Ce premier verdict historique institue une jurisprudence inédite et fondatrice en matière de crimes de guerre pour enrôlement et utilisation d’enfants soldats, dont l’héritage pourra faciliter d’autres poursuites sur le plan national. Si l’enfant soldat apparaît comme une victime, il est aussi acteur aux hostilités. Bien souvent, lorsque l’on parle du phénomène d’enfants soldats, un amalgame est opéré entre deux antonymes : victime et bourreau. Comment le droit international appréhende-t-il la responsabilité pénale de l’enfant soldat ? Assiste-t-on à la généralisation d’un statut ou à un « dénominateur commun » ? / Since the end of the 20th century, the eyes of the international community have been focused on the utilization of child soldier in armed conflicts. The proliferation of small arms and light weapons, of poverty, and especially of non international armed conflicts, are crucial factors underlying the phenomenon. Numerous rights of the child protection instruments plan the ban on recruiting and using children as soldiers in hostilities. Despite the normative gaps that emerge, regarding in particular the hiring age of the child soldier, important efforts have been provided by the whole international community. These efforts are going to be completed by the International Criminal Court, in particular with the Thomas Lubanga case, first person brought before the Court, under the unique charge of war crime, namely enlisting or conscripting children under the age of fifteen years, and using them to participate actively in hostilities. This first historical verdict sets up a novel and founding case law regarding war crimes of enlistment and use of child soldiers, which legacy may make other proceedings easier on a national level. If the child soldier appears as a victim, he is also a player in hostilities. When dealing with the child soldier phenomenon, a confusion is quite often made between two antonyms : victim and executioner. How does the international law treat the criminal liability of the child soldier ? Are we witnessing the generalization of a status or, at least, a common denominator ?
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Hypertrophie de la stratégie des moyens et révolution dans les affaires militaires: la technologisation, dérive de l'innovation dans le discours politico-stratégique américan ?

Henrotin, Joseph W.C.H.G. 18 February 2008 (has links)
Evaluation des mutations de la stratégie politico-militaire américaine depuis l'occurrence de la Revolution in Military Affairs jusqu'au processus actuel de "Transformation". L'analyse des évolutions vues - y compris à l'aune des opérations menées en Afghanistan et en Irak - montre, au delà du phénomène de technicisation (i.e. le processus d'intégration de nouvelles technologies aux armées) un phénomène de "technologisation". <p><p>Dans ce cadre, le discours stratégique américain, examiné au travers des débats stratégiques et des contributions doctrinales, tendrait à être sur-déterminé par la technologie, du niveau tactique au niveau politique, de sorte que ledit discours tendrait à devenir en soi une technologie. / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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“I didn’t have time to find the English words”: The Korean War’s Role in the Evolution of Bilingualism in the Canadian Armed Forces

Labrosse, Julien January 2016 (has links)
This thesis explores the impact of the Korean War on the evolution of the role of the French language in the Canadian military between 1946 and 1954. It explains how the Korean War acted as both a catalyst for a more accommodating stance towards the French language in the Canadian Armed Forces, and an immediate impediment to the implementation of such changes. Particularly, this thesis explores the conflict that emerged between various officials in the Department of National Defence concerning the place that should be made for the French language, and how best to recruit more French Canadians. It shows that there was serious disagreement between the Minister of National Defence, Brooke Claxton, who wanted more bilingualism in the Canadian military, and the Chief of General Staff, General Guy G. Simonds, who resisted further concessions to francophones. Moreover, this thesis reveals the extent to which there was goodwill within the Canadian Armed Forces on the part of both anglophones and francophones on the frontline in Korea. This constituted the basis on which the Department of National Defence was able to begin the process of implementing a more bilingual system. In this respect, this thesis shows the Canadian military to have been ahead of the federal Civil Service.
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La préparation pré-déploiement de l'infanterie canadienne avant le débarquement allié en Sicile : doctrine et entraînement des armées canadiennes et allemandes 1919-1944

Fournier, Ismaël 23 April 2018 (has links)
Le présent mémoire porte sur l’entraînement de l’infanterie canadienne lors de la Deuxième Guerre mondiale jusqu’à l’invasion de la Sicile par les troupes alliées en 1943. Malgré une puissance militaire incomparable, les Alliés déployés sur le Front de l’Ouest eurent énormément de difficulté à vaincre une armée allemande déjà passablement affaiblie par le Front russe. Malgré des effectifs militaires inférieurs et l’absence d’appui aérien soutenu, les troupes hitlériennes résistèrent avec acharnement aux offensives initiées par les Alliés qui furent surclassés à maintes reprises par les divisions de la Wehrmacht. À cet effet, les troupes d’infanterie canadiennes ne firent pas exception. La contre-performance inhérente aux opérations offensives canado-britanniques en Europe fut la résultante de nombreux facteurs de nature tactique, opérationnelle et politico-stratégique. La présente recherche se penche spécifiquement sur la culture militaire, la constitution de la doctrine tactique britannique et le syllabus d’entraînement pré-déploiement des troupes d’infanterie de l’armée canadienne. Une fois ces éléments comparés au modus operandi tactique de la Wehrmacht, il ne fait aucun doute que la doctrine et l’entraînement des troupes d’infanterie canadiennes ne furent tout simplement pas aptes à assurer une suprématie tactique sans failles de l’armée canadienne sur le continent européen.

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