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Changements catégoriels et marqueurs qui jouent un rôle sur le plan énonciatif étude lexico-sémantique d'unités appartenant au paradigme de sérieux-sérieusementLanciault, Lisanne January 2009 (has links)
Ce mémoire présente l'analyse sémantique et le traitement lexicographique d'un sous-groupe d'unités lexicales qui ont la particularité de pouvoir jouer, dans certains de leurs sens, un rôle sur le plan énonciatif. Les unités à l'étude sont les suivantes : sérieux, sérieusement, 'blague à part ', 'pas de farce ' ,'pas de joke ', 'pour vrai ', 'sans blague ', 'sans farce ', 'sans joke ' et 'sans rire '. Lorsqu'elles sont employées comme marqueurs discursifs, ces unités servent au locuteur à indiquer sa présence et sa subjectivité dans l'acte d'énonciation, notamment en lui permettant d'insister sur le fait qu'il ne produit pas à la légère un énoncé donné. Le point de départ de notre étude est le mot sérieux qui a récemment acquis, en français parlé, une fonction discursive par un processus de pragmaticalisation, à première vue inusité pour un adjectif. La recherche, qui adopte une perspective polysémique du sens, prend appui sur les travaux effectués dans le cadre de la lexicologie explicative et combinatoire.
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Le français parlé à Jay-Livermore Falls (Maine, É.U.) : étude lexicaleSt-Pierre, Adèle 17 April 2018 (has links)
La présente thèse porte sur le français parlé au sein de la communauté franco-américaine des villes voisines de Jay et de Livermore Falls (Maine, É.-U.). Ce projet est né d'un désir de mieux connaître l'histoire, tant sur le plan social que sur le plan linguistique, de cette communauté dont nous sommes issue. Notre but est de faire progresser les connaissances sur le français parlé par les Franco-Américains de la Nouvelle-Angleterre ainsi que sur l'histoire générale de ce peuple. Cette monographie se divise en deux parties. La première (chapitre 1) comporte une étude sociohistorique de la communauté à l'étude depuis sa fondation au début des années 1880 jusqu'aux années 1930, date qui marque la fin de la migration québécoise en Nouvelle-Angleterre. Dans cette partie du travail, nous traçons le portrait de l'immigrant québécois typique de Jay - Livermore Falls et nous dégageons les facteurs sociaux qui auraient eu des incidences sur ses pratiques langagières ainsi que sur celles des générations suivantes. La deuxième partie (chapitres 2 à 4) est consacrée à la description du lexique utilisé actuellement par les Franco-Américains d'ascendance québécoise de Jay - Livermore Falls à partir d'un échantillon de discours oraux de personnes qui ont conservé leur français. En partant des principes de la méthode différentielle, nous faisons l'étude approfondie de tous les emplois lexicaux simples ou composés), locutions et expressions qui s'écartent du modèle du français de référence. Les emplois sont étudiés dans des articles qui contiennent les rubriques suivantes : 1) mot-vedette, suivi de sa transcription phonétique et de sa catégorie grammaticale ; 2) définition, suivie de syntagmes provenant du corpus, le cas échéant ; 3) une ou plusieurs citations du corpus ; 4) nombre d'occurrences de l'emploi à l'étude ; 5) variante(s) paraphrastique(s), le cas échéant ; 6) synonyme(s) et/ou antonyme(s) provenant du corpus, le cas échéant ; 7) renvoi à un composé traité ailleurs dans le lexique, le cas échéant ; 8) explication étymologique ; 9) lien historique avec le français québécois. On constate sans surprise que le lexique du français parlé à Jay - Livermore Falls se distingue du français de référence par ses anciens usages issus de France et hérités du Québec, par ses anglicismes, par ses emplois dont l'origine immédiate est le français québécois et par ses amérindianismes. Par ailleurs, le lecteur pourrait être étonné par le nombre important d'éléments lexicaux propres au parler de Jay - Livermore Falls, qu'il s'agisse d'innovations locales ou de réalisations ponctuelles inexplicables, ou encore d'anglicismes empruntés localement, qui se distinguent de ceux qui ont été empruntés au Québec par le fait qu'ils ne sont pas nécessairement adaptés à la phonétique et à la morphologie françaises. L'explication des écarts que nous observons entre le français parlé à Jay - Livermore Falls et les français de référence et du Québec réside d'une part dans l'histoire, car il s'agit d'un parler qui s'inscrit dans le prolongement de l'histoire du français québécois, et d'autre part dans la situation sociolinguistique actuelle, car il s'agit d'un parler dont le contact avec l'anglais est très intense et dont l'usage est restreint de nos jours au seul domaine du foyer.
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Le français parlé au Cameroun : une analyse de quatre marqueurs discursifs (là, par exemple, ékyé et wèé) / The French language spoken in Cameroon : an analysis of four discourse markers (là, par exemple, ékyé et wèé)Simeu, Simplice 18 March 2016 (has links)
Cette thèse a pour objet la description et l’analyse des marqueurs discursifs (MD) là, par exemple, ékyé et wèé en français parlé au Cameroun, variété de français régional qui s’inscrit dans le français parlé en Afrique subsaharienne. Elle propose une analyse centrée sur les échanges discursifs et prend en compte la pragmatique afin de montrer que la communication repose sur l’intersubjectivité langagière qu’on peut analyser au moyen de traces linguistiques comme les MD. Pour étudier ces phénomènes pragmatiques au demeurant très peu étudiés en français parlé au Cameroun, la recherche s’est organisée principalement autour des notions de flux discursif, d’implicite social et d’interaction afin de comprendre la structuration informationnelle et le contexte situationnel qui motivent l’apparition des MD là, par exemple, ékyé et wèé dans l’organisation du discours, tant dans la production que dans la réception. Le corpus se compose d’échanges radiophoniques d’une part et d’échanges internet d’autre part. La thèse est composée en deux parties. La première rend compte des aspects théoriques, même si nous l’illustrons parfois avec des extraits de notre corpus. La seconde est consacrée à l’analyse systématique des données (le fonctionnement des quatre MD là, par exemple, ékyé et wèé dans les discours radiophoniques et dans les écrits tirés d’internet). Cette analyse a permis de conclure à la difficulté de définir exactement ce qu’est un MD, et de relever l’existence de terminologies concurrentes, tant les théories qui décrivent et expliquent le fonctionnement des MD sont hétérogènes. Nous proposons une définition opérationnelle des MD pour l’analyse de notre corpus et nous plaidons pour une prise en compte des phénomènes oraux et liés à l’interaction dans les études sur le français régional en Afrique. / This thesis sets out to describe and to analyse the discourse markers (DMs) là, par exemple, ékyé and wèé in Cameroon French, a regional variety of French that is spoken in Subsharan Africa. It is a pragmatic study of oral discourses that highlights how communication is based on speech inter-subjectivity such as DMs, which constitute linguistic traces. In order to study these uninvestigated pragmatic phenomena in Cameroon spoken French, three notions were of prime necessity, namely: discursive continuity, social implicity and interaction. These notions help to shed light on the informational structure and on the situational context of the DMs là, par exemple, ékyé and wèé in discourse organization as well as in its production or in its reception. The data of this study was got from two sources: on the one hand, radio programmes, and on the other hand, scripts collected from the internet. The study comprises two parts: Part one focuses on the theoretical concerns, alongside some illustrations of excerpts from the data. The second part provides a systematic analysis of the data (the functioning of the four DMs là, par exemple, ékyé and wèé in radio programmes and in internet scripts). This analysis enabled the confirmation that not only is it difficult to clearly define what a DM is but that there are also several competing terms and explanations, as theories regarding studies on DMs are heterogeneous. We propose an operational definition of DMs for the analysis of the data and suggest that studies on regional French spoken in Africa should take into account oral phenomena related to interaction.
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Approche linguistique et sociolinguistique du français parlé à Port-Gentil : éléments pour une autre didactique du français au Gabon / Approaches linguistic and sociolinguistics of French spoken in Port-Gentil : elements for another didactic of French in GabonMakanga Mboumba, Joséphine 21 December 2012 (has links)
Port-Gentil (autant que Libreville) se définit comme l’espoir d’une meilleure condition de vie et d’une appartenance à l’élite qui passe par une "certaine pratique'' de la langue française. L’absence d’une langue nationale, la prolifération des mariages mixtes, l’appartenance à un groupe identitaire, etc. vont propulser et consolider la langue française bien au-delà de ce qu'elle avait été au temps de la colonisation. Nous appuyant sur une analyse sociolinguistique et morphosyntaxique des interactions spontanées prélevées dans le milieu scolaire, les marchés et la cellule familiale, nous avons tenté de montrer l’existence d’une variété parlée haute et son impact en milieu scolaire. En perpétuelle cohabitation avec les langues locales et par son omniprésence, la langue française se voit attribuer une nouvelle dose d'hétérogénéité qui favorise des formes hybrides distinguées selon la variation diastratique. On distinguera différentes variétés dont la forme mésolectale qui est la variété hautement véhiculaire, celle que l’on retrouve en milieux formel et informel, celle à laquelle le locuteur gabonais s’identifie et qui véhicule une sorte de norme endogène. Elle se présente comme une variété haute de la langue française parce qu’elle unifie la population hétérogène caractérisée par une diversité de communautés linguistiques et culturelles. Cette forme, caractéristique d’un français parlé gabonais (FPG) se manifestant dans des zones urbaines du pays et portant une norme endogène marquée par une prédominance d’interférences sémantiques, a une influence en milieu scolaire où elle s'emploie aux côtés de la forme du français " bon usage " dans les productions écrites et orales. / Port-Gentil (as far as Libreville) is defined as the hope of better living conditions and one membership in the elite which passes by a “certain practice” of the French language. The absence of a national language, the proliferation of the mixed marriages, the membership identity, etc will propel and consolidate the French language well beyond what it had been at the time of colonization. Supporting Us on an analysis sociolinguistics and morphosyntaxic spontaneous interactions taken in the school, the markets and the family unit, we tried to show the existence of a high spoken variety and its impact in school. In perpetual cohabitation with the local languages and by its omnipresence, the French language is seen allotting a new amount of heterogeneity which supports hybrid forms distinguished according to the diastratic variation. One will distinguish various varieties of which the form mésolectale which is the highly vehicular variety, that which one finds in mediums formal and abstract, that to which the Gabonese speaker is identified and which conveys a kind of endogenous standard. It is presented as a high variety of the French language because it unifies the heterogeneous population characterized by a diversity of speech communities and cultural. This form, characteristic of Gabonese French spoken (FPG) appearing in urban areas about the country and carrying an endogenous standard marked by a prevalence about semantic interferences, affects in school where it gets busy at the sides of the form of French” the good use “in the written and oral productions.
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L'emploi de la ponctuation dans des transcriptions de la langue parléeDrolet, Anne-Claude 11 April 2018 (has links)
"Mémoire présenté comme exigence partielle de la maîtrise en linguistique offerte à l'Université du Québec à Chicoutimi en vertu d'un protocole d'entente avec l'Université Laval". / Ce mémoire présente une étude de l'emploi de la ponctuation dans des transcriptions orthographiques de discours oral spontané, dont la source est constituée de deux séries radiophoniques et d'un échantillon de huit émissions d'une série télévisée. L'hypothèse de départ était que les transcripteurs feraient un emploi particulier des signes de ponctuation afin de rendre compte de certains phénomènes propres à l'oral. Pour analyser les données du corpus sélectionné, la méthode choisie repose sur la notion d'écart par rapport à la norme régissant l'emploi des signes ponctuation. Plusieurs grammaires usuelles et traités de ponctuation ont été consultés afin d'identifier les règles qui avaient été transgressées dans chacun des trois textes étudiés. Une fois la liste des écarts présents dans les transcriptions établie, une écoute des enregistrements des trois textes sources a permis de noter certains phénomènes prosodiques comme les pauses, l'intonation et les variations de rythme ou de débit des sujets parlants. La dernière étape du processus d'analyse a consisté à tenter de mettre en relation les 365 écarts notés dans l'emploi des signes de ponctuation avec les caractéristiques prosodiques présentes dans les énoncés sources. Si la présence ou l'absence de pause peut notamment expliquer certains écarts, la relation est, dans d'autres cas, beaucoup plus indirecte : un emploi de la ponctuation déviant par rapport aux usages courants de l'écrit pourrait alors contribuer à simuler ou à recréer un effet d'oralité. Certains phénomènes ne constituant pas un écart ont également été étudiés, particulièrement la longueur des phrases et l'emploi des points de suspension. En guise de conclusion, l'étude fait état des différents moyens que les transcripteurs des trois textes étudiés ont privilégiés pour rendre compte de l'oralité du discours de départ.
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Le développement de la production orale de personnes immigrantes peu scolarisées et peu alphabétisées : croyances et pratiques des enseignantsFillion, Catherine 27 January 2024 (has links)
De nombreuses personnes immigrantes adultes arrivent au Québec chaque année et doivent apprendre le français, langue officielle de leur nouvelle société d’accueil, en salle de classe. Certaines d’entre elles ont peu d’expérience scolaire et sont peu alphabétisées, mais ont besoin de développer des compétences orales en français pour s’intégrer dans la communauté (Vinogradov et Bigelow, 2010). Les professionnelles et professionnels qui enseignent à ces apprenantes et apprenants le font sans programme-cadre (Vérificateur général du Québec, 2017) ni matériel adapté aux besoins spécifiques de leurs élèves (Bédard, 2021). Les choix pédagogiques que les enseignantes et enseignants font dans ce contexte sont donc variés. Le fait que les pratiques d’enseignement et les croyances des enseignantes et enseignants s’influencent mutuellement n’est plus à prouver (Borg, 2018). Notre étude a donc pour objectif de documenter les croyances d’enseignantes et d’enseignants œuvrant auprès de personnes immigrantes peu scolarisées et peu alphabétisées et d’identifier des pratiques d’enseignement de l’oral mises en place en classe de langue. Pour ce faire, nous avons réalisé des entrevues individuelles semi-dirigées auprès de dix enseignantes. Nous avons analysé leurs propos pour dégager les croyances sur l’apprentissage des langues, sur leurs élèves et sur le contenu à leur enseigner. Nous avons aussi exploré les pratiques d’enseignement qu’elles mettent en place dans leur classe pour enseigner l’oral. À l’instar d’autres études réalisées ailleurs dans le monde (Colliander et al., 2018; Ollerhead, 2012; Strube et al., 2013), nous avons vu que les participantes utilisent généralement des pratiques d’enseignement traditionnelles en initiant les interactions et en dirigeant la production orale des apprenantes et des apprenants. Ces pratiques sont possiblement reliées à des croyances sur les apprenantes et apprenants, caractérisés comme ayant des défis d’apprentissage de la langue, ainsi qu’à des croyances sur les contenus à privilégier pour l’enseignement de l’oral qui touchent davantage la forme que le sens. À la lumière de ces pratiques et de la littérature scientifique sur le sujet, nous émettons des suggestions d’activités s’harmonisant avec les modalités d’apprentissage identifiées chez les apprenantes et apprenants ayant peu d’expérience scolaire.
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SyllabO+ : la première base de données sous-lexicale du français québécois oralBédard, Pascale 24 April 2018 (has links)
Les unités linguistiques sous-lexicales (p.ex., la syllabe, le phonème ou le phone) jouent un rôle crucial dans le traitement langagier. En particulier, le traitement langagier est profondément influencé par la distribution de ces unités. Par exemple, les syllabes les plus fréquentes sont articulées plus rapidement. Il est donc important d’avoir accès à des outils permettant de créer du matériel expérimental ou clinique pour l’étude du langage normal ou pathologique qui soit représentatif de l’utilisation des syllabes et des phones dans la langue orale. L’accès à ce type d’outil permet également de comparer des stimuli langagiers en fonction de leurs statistiques distributionnelles, ou encore d’étudier l’impact de ces statistiques sur le traitement langagier dans différentes populations. Pourtant, jusqu’à ce jour, aucun outil n’était disponible sur l’utilisation des unités linguistiques sous-lexicales du français oral québécois. Afin de combler cette lacune, un vaste corpus du français québécois oral spontané a été élaboré à partir d’enregistrements de 184 locuteurs québécois. Une base de données de syllabes et une base de données de phones ont ensuite été construites à partir de ce corpus, offrant une foule d’informations sur la structure des unités et sur leurs statistiques distributionnelles. Le fruit de ce projet, intitulé SyllabO +, sera rendu disponible en ligne en accès libre via le site web http://speechneurolab.ca/fr/syllabo dès la publication de l’article le décrivant. Cet outil incomparable sera d’une grande utilité dans plusieurs domaines, tels que les neurosciences cognitives, la psycholinguistique, la psychologie expérimentale, la phonétique, la phonologie, l’orthophonie et l’étude de l’acquisition des langues. / Linguistic sublexical units (e.g., syllables, phonemes or phones) have a crucial role in language processing. More specifically, language processing is greatly influenced by the distribution of these units in a language. For example, frequent syllables are produced more rapidly. It is thus important to have access to tools enabling the creation of experimental or clinical material that is representative of syllable and phoneme/phone use in language. Access to such tools also allows the comparison of language stimuli according to their distributional statistics, as well as the study of the impact of these statistics on language processing in different populations. However, to this day, there was no tool available on syllable and phone use for Quebec oral French. To circumvent this problem, a vast corpus of oral spontaneous French was elaborated from the recordings of 184 Quebec speakers. A syllable database and a phone database were then built from this corpus, offering a wealth of information on the structure and distributional statistics of syllables and phones. The project, named SyllabO +, will be made available online (open-access), via this website: http://speechneurolab.ca/en/syllabo as soon as the article describing it is published. We believe SyllabO + will prove immensely useful in many fields, such as cognitive neurosciences, psycholinguistics, experimental psychology, phonetics, phonology, speech therapy and the study of language acquisition.
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La relation entre les contacts hors classe rapportés et le développement de l'aisance à l'oral en français langue seconde chez les étudiants d'un programme d'immersion à l'étranger de cinq semainesJobin, Caroline 24 April 2018 (has links)
Protocole d'entente entre l'Université Laval et l'Université du Québec à Chicoutimi / L'objectif principal de cette étude était d'examiner la relation entre les contacts hors classe (CHC) et le développement de l'aisance à l'oral (AAO) en français langue seconde chez des apprenants anglophones adultes (N = 60) participant à un programme d'immersion à l'étranger (PIE) de cinq semaines. Plus précisément, notre recherche visait à vérifier, d'une part, si le niveau initial d'AAO en L2 des étudiants était un facteur prédicteur de la quantité de CHC déclarée en L2 au cours du PIE, puis, d'autre part, s'il existait un lien corrélationnel entre la quantité de temps rapportée pour certains types de CHC (interaction orale, écoute, lecture) en L2 ainsi qu'en L1 et le développement de l'AAO. À des fins de collecte de données, les étudiants ont participé à une tâche de narration d'une histoire imagée, au début et à la fin du PIE, et ont répondu, à la fin du PIE, à un questionnaire portant sur la fréquence de leurs CHC langagiers en L2 et en L1. Les résultats suggèrent que : (a) le niveau initial d'AAO ne semble pas être prédicteur de la quantité de CHC rapportée en L2 pendant le PIE, (b) les étudiants du PIE — particulièrement les moins fluides — qui rapportent plus d'interactions orales avec des locuteurs natifs font davantage de gains en AAO, et (c) les étudiants les plus fluides qui rapportent davantage de CHC en L1 obtiennent moins de gains en AAO. À la lumière de ces résultats, les enseignants peuvent aider les participants à maximiser leur court séjour linguistique à l'étranger en intégrant en classe des activités explicites ciblant le développement de l'AAO et en concevant des tâches donnant lieu à des interactions soutenues avec les membres de la communauté locale.
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Expérimentation et validation de séquences didactiques produites selon une ingénierie didactique collaborative : l'enseignement de la discussion et de l'exposé critique au secondaireSénéchal, Kathleen 24 April 2018 (has links)
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2016-2017 / Cette recherche est née de constats (Sénéchal, 2012) et de la volonté d'outiller l'enseignement de la communication orale dans la perspective du développement de la compétence langagière orale des élèves. En vue d'atteindre le principal objectif de cette thèse, qui est de proposer des séquences didactiques valides pour l'enseignement de la discussion et de l'exposé critique, nous avons emprunté aux recherches d'ingénierie didactique de première génération (Artigue, 1988; Goigoux, 2012) afin de proposer une démarche d'ingénierie didactique collaborative, dont l'originalité tient à la collaboration qui sous-tend les étapes de la conception, de l'expérimentation et de la validation de son produit en deux phases. Pour cibler les outils et les pratiques à privilégier pour enseigner les deux genres ciblés, nous avons cherché à vérifier en quoi l'utilisation du dispositif de la séquence didactique facilite ou non la transposition didactique interne des prescriptions ministérielles les concernant, en étudiant la transformation des pratiques d'enseignement de nos collaborateurs à travers l'observation de leur mise en oeuvre des séquences didactiques. Quatre outils méthodologiques ont soutenu la collecte des données par la méthode d'observation directe : la captation audiovisuelle, le journal de bord, l'examen des documents des enseignants (notes personnelles) ainsi que le bilan collaboratif, une forme d'entretien mené auprès de nos collaborateurs permettant de faire le point sur la mise en oeuvre et sur le produit de l'ingénierie (notamment en ce qui concerne les ajustements nécessaires à une utilisation optimale du dispositif). Les résultats de l'analyse de ces données montrent non seulement que les séquences didactiques élaborées et expérimentées dans le cadre de notre démarche de recherche sont valides sur le plan de la légitimité, de la pertinence et de la cohérence des contenus, mais également que leur usage permet d'engendrer des gains en termes d'apprentissage pour les élèves et donne lieu à une transformation des pratiques d'enseignement de la communication orale de leurs utilisateurs. Les interventions des enseignants, notamment une augmentation significative des gestes didactiques de régulation et d'institutionnalisation, montrent, en effet, qu'ils se sont suffisamment approprié les contenus et les manières de faire du dispositif pour arriver à opérer seuls certaines des transformations adaptatives nécessaires à la transposition interne des objets en vue de rendre ces derniers enseignables et apprenables.
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L'oral comme fiction : stylistique de l'oralité populaire dans le théâtre de Michel Tremblay (1968-1998)Dargnat, Mathilde January 2006 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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