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Le clic en français parlé dans une perspective linguitique et interculturelle franco-japonaise / The click in spoken french from a linguistic and franco-japanese intercultural perspectiveInoue-Morita, Misato 28 May 2018 (has links)
Le clic dans le discours français spontané n’a pas encore fait l’objet de recherches détaillées. Il peut représenter pour certains apprenants en FLE un obstacle dans leur communication avec des francophones. Les fonctions et les usages du clic sont analysés d’un point de vue linguistique en recourant aux méthodes de la phonétique expérimentale, de la sociolinguistique et de la comparaison diachronique appliquées au corpus ESLO. De plus, en vue de caractériser les différences de perception,nous avons réalisé des enquêtes interculturelles franco-japonaises. Cette recherche montre que le clic en français peut être bilabial, dental ou apico-alvéolaire. Il apparaît à la jonction de deux segments en cooccurrence avec des fillers, des ligateurs(Morel et Danon-Boileau 1998) et des pauses courtes. Il est commun à tous les francophones depuis au moins une quarantaine d’années. Néanmoins, sa fréquence dépend du contexte et il existe une forte variation interindividuelle. On a proposé une distribution du clic selon qu’il assure une « Fonction réflexive », l’« Organisation du discours conditionnée parla syntaxe » ou une « Fonction conative ». Il est la plus phonétique des conduites co-gestuelles, ou le moins phonétique des sons du langage parlé. Nous le définissons comme « péri-lexical » : une unité de segmentation qui n’est ni phonologique ni lexicale mais qui est susceptible de recevoir une interprétation. Ce son est surtout perçu par les apprenants japonais ayant un filtre affectif élevé, en particulier ceux qui manquent de confiance en eux dans leurs échanges en français. / The click consonant in French spontaneous discourse has never been researched in depth, but students of the French language can find this phenomen on quite daunting when communicating with native French speakers. This PhD thesis will provide a linguistic analysis of the functions and usages of the click, through the use of the ESLO (Enquête Sociolinguistique à Orléans: Socio-Linguistic Survey in Orléans) corpus as well as experimental phonetics, sociolinguistics and diachronic comparison methods. Intercultural surveys amongst French and Japanese candidates were also conducted in order to define differences inperception.This research will show that the click can be bilabial, dental or apico-alveolar. It occurs at the junction between two segments, and accompanies fillers, ligateurs (Morel and Danon-Boileau 1998) and brief pauses.It appears to be common to all native French speakers since at least forty years. Nevertheless, its frequency depends on contexts, and variations can be noted between individuals. It can perform three main roles: reflexive function, discourse organization conditioned by syntax or conative function.It is the most phonetic phenomenon in gestural behavior and the least phonetic in the spoken language. We define it as a perilexical element: a segmentation unit which is neither phonological nor lexical, but which is open to interpretation.This sound is perceived both by Japanese students of the French language who possess high affective filters, and by those who lack self-esteem when communicating in French.
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Etude contrastive des systèmes phonologique et phonétique hongrois et français en vue d'une application didactique en FLE / A comparative study of the Hungarian and French phonological and phonetic systems for a didactic application in FLEHamm, Dominique 14 March 2013 (has links)
Ce travail s’inscrit dans le cadre global de la didactique du FLE/FLS puis dans celui, plus précis, de la prononciation du français parlé et porte sur les difficultés des apprenants hungarophones en production orale. Si le matériel phonique des deux langues présente certaines similitudes, le point nodal des interférences réside surtout dans les oppositions vocaliques (durée phonologique en hongrois vs durée phonétique en français), la prononciation de certaines consonnes et la prosodie (accent tonique d’intensité hongrois vs accent rythmique duratif français). Diverses méthodes expérimentales usitées à l’Institut de Phonétique de Strasbourg seront exploitées : spectrographie pour le timbre et la durée des voyelles ainsi que pour les phénomènes prosodiques, laryngographie pour les assimilations de sonorité et contacts consonantiques. Les analyses se situeront donc au niveau segmental, comme au niveau suprasegmental. Outre de se poser en tant que contribution à l’étude comparée et contrastive des langues, cette recherche privilégiera les visées didactique et pédagogique et apportera en dernier lieu explications et astuces de remédiation. Nous espérons que cette thèse sera utile à nos collègues français exerçant en Hongrie, mais aussi à nos collègues hongrois n’ayant pas forcément conscience de certaines fautes typiques et redondantes, car partant du même substrat que leurs apprenants. / This research fits into the overall framework of FLE/FLS teaching methods and more precisely, of spoken French pronunciation. It deals with the difficulties of native Hungarian learners in oral production. While the sounds of the two languages have some similarities, most of the interferences are to be found in the vowel oppositions (Hungarian phonological duration vs French phonetic duration), the pronunciation of certain consonants and prosody (Hungarian tonic intensity stress vs durational rhythmic French accent). Various experimental methods commonly used at the Institut de Phonétique de Strasbourg were applied : spectrography for the quality and duration of vowels, and for the prosodic characteristics, laryngography for pitch assimilations and consonant contacts. Analyses therefore lean both on the segmental and the supra-segmental levels.This work is more than just a comparative and contrastive study of languages, as it goes beyond by focusing on didactic and pedagogical purposes, using explanations and remediation tips. We hope that it will be useful to French teachers in Hungary, but also to our Hungarian colleagues who may not always be aware of some typical and redundant faults, starting from the same substrate as their learners.
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Les marqueurs phonétiques de la perception de l'accent québécoisBrasseur, Annie 16 April 2018 (has links)
Si certaines études ont mis en lumière les principales différences phonétiques entre le français du Québec (FQ) et le français de France (FF), peu d'entre elles ont été consacrées à l'importance perceptive de ces différences dans la reconnaissance des accents québécois et français. On réfère à ces différences dont la perception permet de reconnaître l 'origine dialectale du locuteur par le terme de marqueurs dialectaux. La présente étude vise à déterminer l'importance perceptive de cinq phénomènes phonétiques, soit l'affrication de /t/ et de /d/, le relâchement de /i/, /y/ et /u/, la postériorisation de /a/, la fermeture de /E/ et l'antériorisation de /ã/, dans l'identification de l'accent québécois. Deux corpus de phrases de type ±Le X₁ est X₂ ¿ ont été produits en FQ et en FF, chaque phénomène du FQ pouvant apparaître dans les deux cibles (X₁ et X₂). Ces cibles (sous forme de mot dans le 1er corpus et de logatome dans le 2e) ont été manipulées pour obtenir un continuum perceptif allant de la réalisation française à la réalisation québécoise. Les participants (41 sujets natifs du français québécois) ont eu pour tâche d'identifier l'origine géographique des locuteurs. Les résultats ont permis de relier les phénomènes phonétiques étudiés à la perception de la variation dialectale et d 'établir une hiérarchie de ces marqueurs dialectaux sur la base de la pertinence perceptive que leur accordent les participants, en tenant compte de leur position dans la phrase et de la présence d'autres marqueurs. Le relâchement et l'affrication se sont particulièrenlent démarqués quant à leur poids perceptif.
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Relation entre le type, la fréquence et la qualité des autoreformulations autoamorcées produites par des apprenants adultes en français langue seconde lors d'un programme d'immersion de cinq semainesTremblay, Ariane 20 April 2018 (has links)
L’objectif principal de la présente étude était de dresser un portrait développemental des reformulations orales d’apprenants adultes anglophones (n=124) ayant participé à un programme d’immersion à l’étranger (PIE) de cinq semaines en français langue seconde (FLS). Plus particulièrement, cette étude s’est servi des autoreformulations autoamorcées (ARAA) produites, c’est-à-dire les réparations du discours initiées personnellement par le locuteur et ce, lors de deux épreuves de narration (T1 et T2) pour comprendre les comportements d’ARAA en FLS chez ces apprenants, plus spécifiquement leur nature et leur précision. L’étude visait deux groupes de participants distincts, soit ceux qui étaient les plus débutants et les plus avancés en FLS lors de leur entrée au PIE, et cherchait à comprendre leur développement par rapport à la nature, la compétence et la précision de leurs ARAA. Les résultats ont montré une augmentation du nombre et de la précision des ARAA peu importe le niveau des apprenants.
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Lexical selection in spoken word production among Arabic-French bilinguals : a language-specific or nonspecific process?Boukadi, Mariem 20 April 2018 (has links)
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdorales, 2014-2015 / L’objectif principal de ce mémoire est d’étudier la nature du processus de sélection lexicale chez des bilingues tardifs modérément compétents et locuteurs de deux langues lexicalement distantes : l’Arabe tunisien (AT) et le Français. Dans un premier temps, une base de données psycholinguistique en AT a été créée aux fins du contrôle convenable de variables psycholinguistiques dans la sélection des stimuli en AT. Cette première étude avait aussi pour but de mettre à disposition des chercheurs intéressés par le traitement du langage en Arabe une ressource psycholinguistique nécessaire. Dans la deuxième et principale étude, des bilingues AT-Français ont effectué une tâche d’interférence image-mot dans deux contextes expérimentaux différentes : unilingue (Expérience 1) ou bilingue (Expérience 2). Nos résultats suggèrent que le traitement lexical chez les bilingues est dynamique et modulé par un nombre de facteurs incluant, mais non limités à, la compétence langagière et le contexte langagier de l’expérimentation. / The main aim of this master’s thesis was to investigate the nature of the lexical selection process among late moderately proficient bilinguals whose two languages are lexically distant: Tunisian Arabic (TA) and French. As a first step, a psycholinguistic normative database in TA was created to enable proper control of several psycholinguistic variables in the selection of TA stimuli. This first study also aimed to provide researchers interested in Arabic language processing with a much-needed psycholinguistic resource for a spoken variety of Arabic. In the second and main study, TA-French moderately proficient bilinguals performed a picture-word interference task in two different language settings: monolingual (Experiment 1) and bilingual (Experiment 2). Our findings suggest that bilingual lexical processing is dynamic and modulated by a variety of factors including, but not limited to, language proficiency and experimental language setting.
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Évaluation de l'efficacité de la technique 4/3/2 sur l'aisance à l'oral en mode distance synchroneNguyen, Thi Dinh 13 December 2023 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 26 avril 2023) / Dans l'enseignement/apprentissage des langues, l'aisance à l'oral (désormais AO) est perçue comme une dimension de la performance à l'oral contribuant de manière importante à l'efficacité communicative d'un locuteur (Duijm, Schoonen et Hulstijn, 2018). Toutefois, dans le contexte des classes bilingues à Danang au Vietnam, les enseignants y accordent une place minimale. C'est ainsi que peu d'élèves atteignent le niveau de diplôme d'études en langue française B2 (désormais DELF- B2) à l'oral, et ce, même après leurs 12 ans d'apprentissage. Pour pallier cette lacune, nous voulions explorer la possibilité d'introduire dans ce milieu une nouvelle technique d'enseignement, soit la technique 4/3/2, reconnue comme contribuant au développement de l'AO des apprenants de langue seconde dans divers contextes (Arevart et Nation, 1991; Boers, 2014a; Molina et Briesmaster, 2017; Permata et Refnaldi, 2020; Yang, 2014; Yufrizal, 2018). Plus précisément, nous avons mené une évaluation de la mise en œuvre de la technique 4/3/2, en mode distance synchrone, auprès d'élèves vietnamiens (N=28) inscrits dans un programme bilingue (français-vietnamien) à Danang au Vietnam dans laquelle nous avons examiné : 1) les perceptions des apprenants de la technique 4/3/2, mise en œuvre en mode distance synchrone, sur Zoom ; 2) les changements qui s'opèrent dans l'auto-évaluation de l'AO des participants entre le début et la fin du traitement. La technique a été mise à l'essai au cours de trois séances synchrones. Avant le début de l'intervention pédagogique, les participants ont rempli un questionnaire qui servait à recueillir des informations socio-biographiques et à faire une auto-évaluation de leur AO. Après la fin du traitement, les participants ont rempli un deuxième questionnaire qui servait à recueillir leurs perceptions de la technique 4/3/2 et à faire une nouvelle auto-évaluation de leur AO. Par ailleurs, les participants ont été invités à participer à un groupe de discussion pour parler de leurs perceptions de cette technique, des émotions vécues lors de la mise à l'essai ainsi que de leur recommandation sur l'utilisation ultérieure de cette technique. Les résultats démontrent que presque tous les participants apprécient la technique 4/3/2 et la trouvent bénéfique pour le développement de l'AO bien qu'ils n'aient pas perçu de différence dans leur AO avant et après avoir pris part trois séances de mises en pratique de cette technique 4/3/2.
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Analyse syntaxique automatique de l'oral : étude des disfluencesBove, Rémi 25 November 2008 (has links) (PDF)
Le but de cette thèse est d'étudier de façon détaillée l'impact des disfluences en français parlé (répétitions, auto-corrections, amorces, etc.) sur l'analyse syntaxique automatique de l'oral et de propose un modèle théorique permettant de les intégrer dans cette analyse. Notre axe de recherche se fonde sur l'hypothèse selon laquelle une analyse détaillée des énoncés oraux (principalement en termes morphosyntaxiques) peut permettre un traitement efficace pour ce type de données, et s'avère incontournable dans une optique de développement d'applications génériques dans le domaine des technologies de la parole. Dans le cadre de ce travail, nous proposons à la fois une étude linguistique détaillée et une stratégie d'analyse syntaxique automatique partielle des disfluences (en syntagmes minimaux non récursifs ou "chunks"). Le corpus final obtenu est ainsi segmenté en chunks non-disfluents d'une part, à côté des chunks disfluents d'autre part après prise en compte des régularités observées dans notre corpus. Les résultats de l'analyse automatique sont finalement évalués de façon quantitative sur le corpus permettant ainsi de valider le modèle théorique de façon empirique.
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Des ligateurs de cause : étude contrastive entre le français parlé à Paris et l’arabe parlé à Tripoli (Libye). Proprietés syntaxiques et fonctionnements pragmatico-discursifs / Ligators of cause : contrastive study between the spoken Arabic of Tripoli and the spoken French of Paris. Syntactic properties and pragmatic-discursive functionBenmoftah, Najah 15 April 2016 (has links)
Cette thèse en linguistique contrastive décrit et met en opposition les propriétés syntaxiques ainsi que les fonctionnements pragmatico-discursifs de parce que en français parlé dans le septième arrondissement de Paris et de certains de ses équivalents en arabe parlé à Tripoli (Libye) : liʔǝnna, ʕlēxāṭǝṛ, māhu et biḥkum.Pour ce qui concerne l’arabe parlé à Tripoli, ces ligateurs peuvent appartenir à deux classes grammaticales différentes : ils peuvent être des ligateurs conjonctionnels et/ou des ligateurs prépositionnels. Cela dépend de leur degré de grammaticalisation. Alors que liʔanna et māhu sont des ligateurs conjonctionnels qui introduisent des propositions subordonnées organisées autour de prédicats verbaux ou non-verbaux, ʕlēxāṭǝṛ et biḥkum peuvent s’employer comme ligateurs prépositionnels et introduire des compléments circonstanciels, ou grammaticalisés comme ligateurs conjonctionnels et introduire des propositions causales.De plus, ces ligateurs peuvent occuper une position canonique lorsque le ligateur suit une proposition principale et introduit une causale, ou une position non-canonique pour laquelle il existe deux cas de figure : soit l’énoncé commence par la causale qui est introduite par un ligateur de cause et la causale est suivie par la proposition principale, soit l’énoncé commence par la proposition principale qui est suivie par la causale qui n’est pas introduite par un ligateur de cause ; ce dernier se trouve en fin de causale et clôture l’énoncé. D’un point de vue pragmatique, la modification de l’ordre des constituants, lorsque les ligateurs et les causales ne sont pas en position canonique, permet de focaliser la causale.Contrairement à l’arabe de Tripoli, l’examen du Corpus du Français Parlé Parisien des années 2000 (CFPP2000) montre que parce que est un ligateur conjonctionnel et introduit des propositions causales qui s’organisent autour de prédicats verbaux, très rarement averbaux.De plus, parce que peut occuper une position canonique lorsque le ligateur suit une proposition principale et introduit une causale et non canonique lorsque parce que suit le présentatif c’est et introduit une causale. Mais il ne peut pas être postposé. Il n’accepte pas non plus de suffixe.En outre, parce que peut être repris mais sous la forme réduite « que », lorsqu’il introduit plusieurs propositions causales. On remarque alors une série de « que ».Parce que ne peut pas non plus relier deux énoncés coordonnés par la préposition et. D’un point de vue pragmatique lorsque l'énoncé commence par c'est parce que, cette structure permet de focaliser la causale. / This contrastive linguistic thesis describes and contrasts the syntactic properties and the pragmatic-discursive function of parce que in spoken French in the seventh district of Paris and some of its Arab equivalents in spoken Arabic of Tripoli (Libya): liʔǝnna, ʕlēxāṭǝṛ, māhu and biḥkum.Regarding the spoken Arabic of Tripoli, these ligators may belong to two different grammatical classes: they may be conjunctional ligators and / or prepositional ligators. It depends on their degree of grammaticalization. While liʔanna and māhu are conjunctional ligators that introduce causal clauses organized around verbal or non-verbal predicates, ʕlēxāṭǝṛ and biḥkum can be used as prepositional ligators and introduce circumstantial complements or be grammaticalized as conjunctional ligators and introduce causal clause.In addition, these ligators can occupy a canonical position when the ligator follows a main clause and introduces a causal clause or a non-canonical position for which there are two cases : either the utterance begins with the causal which is introduced by the ligator of cause and is followed by the main clause, or the utterance begins with the main clause which is followed by the causal not introduced by a ligator of cause; the latter is found at the end of the causal and closing the utterance. From a pragmatic point of view, changing the order of the constituents when ligators and causal clauses are not in canonical position allows the focalization of the causal clause.Unlike the spoken Arabic of Tripoli, the examination of the “Corpus Français Parlé Parsien des années 2000 (CFPP2000)” shows that parce que is conjunctional ligator. It introduces a causal clause organized around verbal predicate, rarely non-verbal.Parce que can occupy a canonical position when the ligator follows a main clause and introduces a causal clause and a non-canonical position when parce que follows c’est and introduces a causal clause. However, it cannot be postponed and it does not accept either suffix.When parce que introduces several causal clauses, it may be found but in reduced form que, giving a series of que.In addition, parce que cannot connect two utterances coordinated by the preposition et. From a pragmatic point of view, when the utterance begins with c’est parce que this structure allows to focalisation of the causal clause.
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L'influence de la mémoire phonologique sur le développement de l'aisance à l'oral en français langue seconde chez les apprenants adultesCoutu, Amélie 24 April 2018 (has links)
Protocole d'entente entre l'Université Laval et l'Université du Québec à Chicoutimi / L'objectif principal de la présente étude était d'examiner s'il existait une corrélation positive et significative entre la mémoire phonologique (MP) et le développement de l'aisance à l'oral (AAO) en français langue seconde (L2) auprès d'adultes anglophones (N=21) dans un programme d'immersion à l'étranger (PIE) de cinq semaines. Une tâche de reconnaissance sérielle de non-mots anglais (RSNM), mesurant la MP, a été réalisée au début (T1) de la période d'immersion alors qu'une tâche de narration (histoire imagée), permettant de calculer des mesures temporelles de la parole, a été effectuée au début (T1) et à la fin (T2) de cette période. Les résultats principaux nous ont indiqué une corrélation positive et significative entre la MP et le développement de l'AAO en français L2 et ont démontré que la MP pouvait prédire de façon significative jusqu'à 30% de la variation de l'index global d'AAO à la fin du PIE de cinq semaines (T2).
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L'emprunt lexical à l'anglais dans le français oral des locuteurs bilingues de Sudbury : contrainte ou enrichissement pour une langue minoritaireRaymond, Valérie 17 April 2018 (has links)
La présente étude porte sur les emprunts linguistiques de nature lexicale fait par un groupe de Franco-Ontariens. L'objectif de l'étude consiste à décrire l'état de la langue française minoritaire en Ontario et d'évaluer les emprunts à l'anglais dans le domaine lexical. En particulier, nous examinons les emprunts relevant de quelques domaines d'activités spécialisés, de même que ceux relevant de la langue générale. Nous évaluons les catégories grammaticales des mots en cause, l'attribution du genre grammatical aux emprunts et l'influence que peuvent avoir certains facteurs sociaux et linguistiques sur ce phénomène. L'étude est menée dans un cadre sociolinguistique où deux langues sont en contact permanent. L'échantillon reflète l'usage spontané de trente adultes francophones de Sudbury, Ontario. Ces derniers ont rempli un questionnaire sociolinguistique et ils ont été sollicités pour un entretien enregistré portant sur quatre thèmes préétablis, en plus de la langue générale. Le dépouillement du corpus a consisté à repérer tous les emprunts à l'anglais qu'ont fait les locuteurs et à les classer selon leur domaine d'emploi, leur catégorie grammaticale et, pour ce qui est des substantifs, leur genre. Subséquemment, une analyse des données en fonction des renseignements fournis dans les questionnaires a permis de répondre aux questions d'ordre sociolinguistique qui faisaient l'objet de la recherche.
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