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Morphosyntaxe et sémantique du "présent " : une étude contrastive à partir de corpus oraux : arabe marocain, berbère tamazight et français (ESLO/LCO)Fsahy, Samira 04 December 2010 (has links) (PDF)
La diversité d‟emplois de la forme du " présent " en français a suscité notre intérêt et nous a poussé à explorer la question dans d‟autres langues, notamment en arabe marocain et en berbère tamazight. Nous nous sommes interrogée sur l‟existence et l‟expression de ce phénomène dans ces deux langues dont les systèmes verbaux reposent sur une opposition purement aspectuelle.Nous avons trouvé que la notion du présent actuel n‟est pas exprimée, dans chacune des langues étudiées, par une seule forme verbale, mais par plusieurs. Nous nous sommes donc interrogée sur les paramètres qui interviennent dans le choix de telle ou telle forme et nous avons montré qu‟en berbère tamazight et en arabe marocain la forme du " présent " dépend à la fois du type du procès et de la phase (du procès) sélectionnée.Les formes verbales qui participent à l‟expression du " présent " présentent apparemment les mêmes emplois dans les trois langues étudiées. Toutefois, le présent de l‟indicatif en français semble polysémique, dans la mesure où il exprime le " présent " avec les quatre types du procès, là où l‟arabe marocain et le berbère tamazight font appel à toutes leurs formes verbales de base pour exprimer cette notion.Dans cette étude, nous avons travaillé sur des données orales authentiques ce qui permet non seulement d‟observer les emplois de la forme du " présent " qui sont en rapport direct avec le moment de la parole mais aussi de déterminer les paramètres qui font que cette même forme énoncée dans l‟actuel puissent renvoyer au non-actuel. Nous avons voulu parallèlement à travers cette étude dessiner une image de l‟arabe marocain et du berbère tamazight parlés actuellement en France dans une ville du Centre, Orléans. Ces deux langues qui, depuis la signature de la Charte européenne des langues régionales et minoritaires en 1999, figurent parmi les "langues de France non territoriales‟.
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Formes du figement dans les terminologies juridiques française et russe : étude comparée / L'auteur n'a pas fourni de titre en anglaisArkhipova, Anna 28 November 2011 (has links)
Les formes du figement dans les terminologies juridiques françaises et russes. Étude comparée.Le but de cette recherche est de décrire la formation des collocations spécialisées vues dans une optique contrastive, au sein de la langue spécialisée juridique française et de la langue russe. L'objet de la recherche est la modélisation des liens syntagmatiques des termes de la langue spécialisée juridique. Nous nous sommes inspirée de la sémantique des cadres, notamment du frame filmorien qui structure notre étude. L'unité d'analyse est une collocation de la langue spécialisée juridique appélée combinaison lexicale spécialisée.L'approche onomasiologique pose la problématique de l'étude des systèmes conceptuels des combinaisons lexicales spécialisées (ou CLS). L'approche sémasiologique s'occupe de la modélisation des CLS au niveau de la langue. Ainsi, les deux approches proposées - l'onomasiologique et la sémasiologique - servent respectivement aux besoins de la construction de deux champs, le notionnel et le sémantique, sur lesquels se fonde la typologie interlinguistique. Nous utilisons une approche comparative pour pouvoir trouver les parallélismes dans la procédure de création et de stabilisation de la signification dans les deux langues spécialisées, française et russe. C'est au cours de la confrontation de deux langues spécialisées que nous analysons les différences de créativité linguistique pour ensuite pouvoir en déduire les principes communs de formation des CLS juridiques. La méthode de traduction nous permet de juger de la stabilisation de la signification de la CLS en question et ensuite du degré de sa terminologisation. La comparaison interlinguistique, plus précisément pour ce qui nous concerne, la méthode de traduction, si elle révèle les propriétés extérieures au système des langues spécialisées française ou russe, sert également aux besoins de la modélisation lexico-sémantique de leurs moyens combinatoires. / General outline of the thesis: The forms of the unchanging nature of the French and Russian terminology. A comparative study.This research aims at describing the setting up of specialized collocations with a contrastive perspective t, within the French and Russian specialized legal language.The aim of this research deals with the modelling of the syntagmatic links regarding the terms of the specialized legal language. We have drawn our inspiration from the ideas of the semantics of the framework, in particular, of the Filmorian frame that structures our study. The analysis unit is a collocation of the specialized legal language, which is called specialized lexical combination.The onomasiological approach sets the problem of the study of the conceptual systems concerning the SLC. The semasiological approach deals with the modelling of the SLC at language level. Thus, the two suggested approaches, the onomasiological and the semasiological ones, both answer the needs of the setting up of the two fields: the notional as well as the semantic ones that, in turn, lay the foundation of the interlinguistic typology. We use a comparative approach to be able to find some kind of parallelism within the process of creation and stabilisation of the two specialized languages: French and Russian. While making a comparison between the two specialized languages, we can analyse the difference of linguistic creativity in order to be able to infer the common principles that govern the formation of the SLC. The method of translation, even if it points out the properties outside the system of the concrete specialized language, either French or Russian, does answer the needs of the lexico-semantic modelling of their perspective means of combination.Key words : jurdical terminology, frame, collocation, specialized lexical combination, onomasiological approach, semasiological approach, conceptual systems, comparative approach, translation
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Morphosyntaxe et sémantique du "présent " : une étude contrastive à partir de corpus oraux : arabe marocain, berbère tamazight et français (ESLO/LCO) / Morpho-syntax and semantics of "the present" : a contrastive study based on oral corpora : moroccan arabic, berber tamazight, and french (ESLO/LCO)Moukrim Fsahy, Samira 04 December 2010 (has links)
La diversité d‟emplois de la forme du « présent » en français a suscité notre intérêt et nous a poussé à explorer la question dans d‟autres langues, notamment en arabe marocain et en berbère tamazight. Nous nous sommes interrogée sur l‟existence et l‟expression de ce phénomène dans ces deux langues dont les systèmes verbaux reposent sur une opposition purement aspectuelle.Nous avons trouvé que la notion du présent actuel n‟est pas exprimée, dans chacune des langues étudiées, par une seule forme verbale, mais par plusieurs. Nous nous sommes donc interrogée sur les paramètres qui interviennent dans le choix de telle ou telle forme et nous avons montré qu‟en berbère tamazight et en arabe marocain la forme du « présent » dépend à la fois du type du procès et de la phase (du procès) sélectionnée.Les formes verbales qui participent à l‟expression du « présent » présentent apparemment les mêmes emplois dans les trois langues étudiées. Toutefois, le présent de l‟indicatif en français semble polysémique, dans la mesure où il exprime le « présent » avec les quatre types du procès, là où l‟arabe marocain et le berbère tamazight font appel à toutes leurs formes verbales de base pour exprimer cette notion.Dans cette étude, nous avons travaillé sur des données orales authentiques ce qui permet non seulement d‟observer les emplois de la forme du « présent » qui sont en rapport direct avec le moment de la parole mais aussi de déterminer les paramètres qui font que cette même forme énoncée dans l‟actuel puissent renvoyer au non-actuel. Nous avons voulu parallèlement à travers cette étude dessiner une image de l‟arabe marocain et du berbère tamazight parlés actuellement en France dans une ville du Centre, Orléans. Ces deux langues qui, depuis la signature de la Charte européenne des langues régionales et minoritaires en 1999, figurent parmi les „langues de France non territoriales‟. / The manifold use of “the present” in French has aroused our interest and pushed us to explore this question in other languages; namely, Moroccan Arabic and Tamazight Berber. We wonder about the existence and the expression of this phenomenon in these two languages whose verbal systems rely on an opposition which is purely aspectual. We have found that the notion of the current present is not merely expressed, in either studied languages by a single verbal form; instead, by many verbal forms. We have wondered about the parameters which interfere in the choice of this or that form as well as we have displayed that in Berber Tamazight and in Moroccan Arabic the form of “the present” depends on the type of the process and the selected phase (of the process) at once. Apparently, the uses of the verbal forms which participate to the expression of “the present” are alike in the three languages under study. However, the indicative present in French seems polysemous, inasmuch as it expresses the ”present” with the four forms of the process. Here, Moroccan Arabic and Berber Tamazight have recourse to their basic verbal forms to express this notion. In this study, we have worked on the authentic oral data which allowed us not only to observe the different uses of the ”present” form which are in a direct relation with the moment of the speech, but to determine the parameters which make this uttered form itself in the current able to refer to the non-current. We would like at the same time, during this study, to depict the image of Moroccan Arabic and spoken Berber Tamazight currently in a city in the Central France, Orleans. Since the signature of the European Charter for Regional and Minority Languages in 1999, these two languages have appeared among “non territorial France languages”.
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Les constructions exceptives du français et de l’arabe : syntaxe et interface sémantique-syntaxe / Exceptive constructions in French and in Arabic : syntax and semantic-syntax interfaceGalal Abdel Wahab Moustafa, Mohamed 08 January 2019 (has links)
La présente recherche s’intéresse à la syntaxe des constructions exceptives (CE) et sa correspondance avec la sémantique au sein de deux langues : le français et l’arabe. À partir d’un corpus d’exemples attestés, nous proposons pour le français une classification des CE en deux classes majeures à comportements syntaxiques distincts : les CE-paradigmatiques qui s’apparentent, du point de vue syntaxique, à la coordination et les CE-hypotactiques qui relèvent au contraire de la subordination. Nous situerons notre analyse des marqueurs sauf, excepté, hormis, etc. dans le cadre des listes/entassements paradigmatiques, constructions dans lesquelles deux éléments occupent la même position syntaxique et dont le cas le plus connu est la coordination. Cette analyse s’éloigne de celle généralement associée à ces marqueurs dans les grammaires et les dictionnaires français qui les traitent comme des prépositions. Pour l’arabe, nous proposons une répartition tripartite des CE qui prend en considération les spécificités de l’arabe par rapport au français. En plus des CE-paradigmatiques et des CE-hypotactiques, nous identifions, en arabe, une troisième classe, celle des CE-paratactiques, qui sont des constructions à tête verbale qui relèvent de la parataxe, procédé particulièrement développé en arabe. Nos analyses nous amènent à considérer les marqueurs ʾillā, ġayr et siwā en arabe comme des conjonctions de coordination. Ces items, comme leurs homologues français, mettent en relation deux éléments X et Y où X à droite du marqueur et Y à gauche forment des listes/entassements paradigmatiques au sens où ils partagent la même fonction syntaxique dans l’énoncé. Nous analysons les unités ʿadā (mā-ʿadā), ẖalā (mā-ẖalā), ḥāšā (mā-ḥāšā) comme des verbes. Ces verbes introduisent une proposition qui entretient une relation de parataxe avec la proposition précédente. Nous considérons, enfin, les unités bistiṯnāʾi et biẖilāfi comme des locutions prépositives introduisant une séquence qui entretient une relation de subordination avec la proposition principale. / This research takes an interest the syntax of exceptive constructions (ECs) and its correspondence with semantic within two languages: French and Arabic. Based on a corpus of authentic examples, we suggest a classification of ECs into two major categories with dissimilar syntactic behaviors: the paradigmatic-ECs, which are syntactically related to coordination and the hypotactic-ECs, which are contrarily related to subordination. We will focus our analysis on the markers sauf, excepté, hormis, etc. and analyze them as particular case of paradigmatic lists/piles, in which two segments of the utterance pile up on the same syntactic position and whose most famous case is coordination. This analysis is different from the one generally associated with these markers in French grammars and dictionaries which consider them as prepositions. For Arabic, we propose a tripartite classification of ECs that considers the specificities of Arabic relative to French. In addition to the paradigmatic-ECs and the hypotactic-ECs, we identify, in Arabic, a third class, the paratactic-ECs, which are constructions with a verbal head that belong to the parataxis, a process particularly developed in Arabic. Our analyzes lead us to consider the markers ʾillā, ġayr and siwā in Arabic as coordinating conjunctions. These items, like their French counterparts, relate two elements where X on the right of the marker and Y on the left form paradigmatic lists/piles, in the sense that they fulfill the same syntactic function in the utterance. We analyze the lexical items ʿadā (mā-ʿadā), ẖalā (mā-ẖalā), ḥāšā (mā-ḥāšā) as verbs. These verbs introduce a clause that maintains a parataxic relation with the preceding clause. Finally, we consider the items bistiṯnā'i and biẖilāfi as prepositive phrases introducing a sequence that maintains a subordinate relationship with the main clause.
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Etude contrastive des systèmes phonologique et phonétique hongrois et français en vue d'une application didactique en FLE / A comparative study of the Hungarian and French phonological and phonetic systems for a didactic application in FLEHamm, Dominique 14 March 2013 (has links)
Ce travail s’inscrit dans le cadre global de la didactique du FLE/FLS puis dans celui, plus précis, de la prononciation du français parlé et porte sur les difficultés des apprenants hungarophones en production orale. Si le matériel phonique des deux langues présente certaines similitudes, le point nodal des interférences réside surtout dans les oppositions vocaliques (durée phonologique en hongrois vs durée phonétique en français), la prononciation de certaines consonnes et la prosodie (accent tonique d’intensité hongrois vs accent rythmique duratif français). Diverses méthodes expérimentales usitées à l’Institut de Phonétique de Strasbourg seront exploitées : spectrographie pour le timbre et la durée des voyelles ainsi que pour les phénomènes prosodiques, laryngographie pour les assimilations de sonorité et contacts consonantiques. Les analyses se situeront donc au niveau segmental, comme au niveau suprasegmental. Outre de se poser en tant que contribution à l’étude comparée et contrastive des langues, cette recherche privilégiera les visées didactique et pédagogique et apportera en dernier lieu explications et astuces de remédiation. Nous espérons que cette thèse sera utile à nos collègues français exerçant en Hongrie, mais aussi à nos collègues hongrois n’ayant pas forcément conscience de certaines fautes typiques et redondantes, car partant du même substrat que leurs apprenants. / This research fits into the overall framework of FLE/FLS teaching methods and more precisely, of spoken French pronunciation. It deals with the difficulties of native Hungarian learners in oral production. While the sounds of the two languages have some similarities, most of the interferences are to be found in the vowel oppositions (Hungarian phonological duration vs French phonetic duration), the pronunciation of certain consonants and prosody (Hungarian tonic intensity stress vs durational rhythmic French accent). Various experimental methods commonly used at the Institut de Phonétique de Strasbourg were applied : spectrography for the quality and duration of vowels, and for the prosodic characteristics, laryngography for pitch assimilations and consonant contacts. Analyses therefore lean both on the segmental and the supra-segmental levels.This work is more than just a comparative and contrastive study of languages, as it goes beyond by focusing on didactic and pedagogical purposes, using explanations and remediation tips. We hope that it will be useful to French teachers in Hungary, but also to our Hungarian colleagues who may not always be aware of some typical and redundant faults, starting from the same substrate as their learners.
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L'enseignement du français langue étrangère à Taiwan: Analyse linguistique et praxéologiqueChen, Yu-chun 10 September 2003 (has links)
L'enseignement du français langue étrangère à Taiwan: Analyse linguistique et praxéologique. C'est l'expérience qui nous a incitée à choisir le sujet de notre travail : en tant qu'étudiante en littérature française et enseignante de FLE à Taiwan et en tant qu'étudiante et doctorante en milieu francophone belge, nous avons pu constater les carences du système éducatif taiwanais tel que nous y avons participé.
La réalisation de l'interdépendance étroite entre langue et culture a été le point de départ d'un approfondissement des concepts culturels sinophones (provenant du confucianisme, du taoïsme et du bouddhisme) et de leur explication destinée aux collègues francophones qui s'étonnaient parfois du peu de succès de méthodes pourtant éprouvées jusqu'alors.
Nous avons été amenée à l'étude contrastive des langues française et chinoise (systèmes graphique et phonétique, morphosyntaxe, organisation du texte, etc) tant dans leurs aspects « techniques » que dans les manifestations de l'impact culturel sur celles-ci (harmonie, hiérarchie, politesse, face, superstitions). Après avoir exposé de manière détaillée les différences parfois insoupçonnées et d'autant plus « dangereuses » (puisque les malentendus résultent souvent de l'innocence culturelle), nous avons opté pour les approches communicatives qui nous paraissent plus propices à la transmission culturelle.
Nos propositions didactiques tendent donc à l'introduction de cette méthodologie de manière plus appropriée au milieu taiwanais, tout en développant les quatre compétences langagières en vue de l'ouverture et de la communication interculturelles. Leur but sera enfin de former un apprenant autonome, capable d'utiliser avec profit les notions que nous lui aurons inculquées.
//Teaching French as a Foreign Language in the Taiwanese Educational System:
Linguistic and Praxeologic Analysis. As a student in French Literature and teacher of French Foreign Language in Taiwan, and during the preparation of the Ph. D. in the french speaking part of Belgium, I could ascertain the gaps in the taiwanese educational system. This twofold experience was the incentive to my choice of this sujbect.
From noticing the narrow interdependence between language and culture, arose the necessity to ponder about the Chinese cultural concepts (coming from Confucianism, Taoïsm and Buddhism) and to explain them to my french fellowteachers, who wondered why their elsewhere well tried methods sometimes met unfavourable issues.
This lead me up to study the contrast between french and chinese languages (graphic and phonetic systems, morphosyntax, text organization, aso.) in their ‘technical' aspects as well as in the cultural impact on them (harmony, hierarchy, politeness, face, superstitions). After a detailed explanation of the pointed differences - sometimes all the more dangerous for being unsuspected (as misunderstanding very often results of cultural innocence)-, I chosed the communicative approaches which seem to fit better cultural transference.
Our didactic proposals aim thus at introducing this methodology, better adjusted to the Taiwanese milieu, as well at improving the four language skills keeping in sight the cultural open mind and communication. Last but not least, their objective will be to mould autonomous learners, able to turn the notions we taught them into the best account.
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