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Les facteurs prosodiques qui marquent la perception des fins de tour de parole

Lepage, Marie-Josée 16 April 2018 (has links)
"Mémoire présenté à la Faculté des études supérieures de l'Université Laval comme exigence partielle du programme de maîtrise en linguistique offerte à l'Université du Québec à Chicoutimi en vertu d'un protocole d'entente avec l'Université Laval pour l'obtention du grade de maître ès arts (M.A)". / La présente étude s'intéresse principalement aux éléments prosodiques, c'est-à-dire l'intonation, la pause et l'intensité, utilisés dans une conversation afin de comprendre comment les locuteurs les utilisent pour signaler la fin de leurs tours de parole. Pour ce faire, nous avons utilisé un corpus composé de 20 tours de parole longs tirés d'une conversation spontanée entre deux étudiants québécois de niveau universitaire. Pour réaliser cette expérimentation, nous avons procédé en deux grandes étapes. Tout d'abord, une analyse auditive a été faite afin d'identifier les facteurs présents à la fin et à l'intérieur des tours de parole. Par la suite, les facteurs prosodiques ont été soumis à une analyse instrumentale plus poussée. Afin d'avoir un portrait un peu plus fidèle à la réalité, des éléments syntaxiques et sémanticopragmatiques ont aussi été étudiés. Les résultats obtenus montrent que l'utilisation des différents indices étudiés est assez partagée. Il semblerait en effet que les locuteurs de notre étude aient tendance à utiliser un ensemble d'éléments pour signaler la fin de leurs tours de parole plutôt que d'utiliser un élément de façon prédominante. Contrairement à l'idée généralement répandue, la production d'une pause longue accompagnée d'une descente de fréquence et d'intensité ne serait pas un indice suffisant en oral spontané. Les facteurs prosodiques auraient besoin d'être complétés par des indices syntaxiques et sémantico-pragmatiques pour être efficaces
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Schwa initial en français laurentien : distribution et nature

Picard, Marie-Pier 25 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2017-2018 / En français laurentien (FL), il existe un phénomène d’apparente interversion du schwa et de la consonne qui le précède. On le retrouve dans certains clitiques et en syllabe initiale de certains mots. À titre d’exemple, on peut entendre le prononcé [œl], je [œʒ] ou regarde [œʁgard]. L’absence de schwa à l’initiale absolue du mot est une généralisation classique de la distribution du schwa en français de référence (Dell 1973 ; Martinet 1960), mais celle-ci est indéniablement contredite en FL. Si le schwa initial laurentien a été remarqué par les linguistes au moins depuis La Follette (1960), il n’a encore jamais fait l’objet d’études spécifiques, notamment quantitatives. À première vue, le schwa à l’initiale absolue semble provenir d’une métathèse, qui consiste en une interversion de phonèmes, et certains linguistes l’ont déjà expliqué comme telle. Toutefois, d’autres linguistes analysent ce phénomène comme étant l’épenthèse d’un schwa prothétique. Par l’étude des productions de 48 locuteurs québécois, ce travail vise à établir la distribution du SI laurentien au regard de facteurs internes et externes pertinents ainsi qu’à en comprendre la nature phonologique. Nous verrons que le SI apparait principalement dans le pronom je, le pronom le et le préfixe re- et qu’il est sensible à la nature des contextes segmental, lexical et prosodique. Il s’avèrera aussi que le lieu d’origine des locuteurs a une influence considérable sur sa production. Pour ce qui est de la nature phonologique, il apparaitra que certains SI sont prothétiques, alors que d’autres sont lexicalisés.
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Conception d'un répertoire d'expressions conventionnelles du français québécois destiné à l'enseignement du français Lx d'apprenant(e)s adultes

Reid, Florence 26 March 2024 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 12 octobre 2023) / Dans la ville de Québec, la première langue parlée à la maison est le français dans près de 95% des cas (Gouvernement du Québec, 2022). Sachant que chaque année, un nombre important de nouvelles personnes immigrantes sont accueillies au Québec selon le ministère de l'Immigration, de la Francisation et de l'Intégration (MIFI, 2021), la maîtrise de la langue est cruciale pour l'intégration à la société d'accueil (Calinon, 2009). Pour faciliter le développement de la compétence communicative, la connaissance de groupes de mots ritualisés, prévisibles et attendus de la part des membres d'une même communauté linguistique, est importante (Yorio, 1980). Ces combinaisons ritualisées de mots sont nommées expressions conventionnelles dans la littérature en acquisition des langues, et la recherche a relevé l'importance de ces dernières pour la réussite des interactions quotidiennes dans la langue cible (Lx) (Bardovi-Harlig, 2019a). Toutefois, les expressions conventionnelles répertoriées en français (Beaulieu et al., 2022 ; Edmonds, 2010a) ne sont pas entièrement arrimées à des situations de communication vécues par des nouveaux(-velles) arrivant(e)s s'établissant au Québec. Pour combler cette lacune, cette recherche vise à créer un répertoire d'expressions conventionnelles du français québécois (FQ) langue première (L1) qui reflète le contenu du niveau 4 du Programme d'études Francisation du ministère de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur (MEES, 2015) et qui répond aux besoins réels d'apprenant(e)s de français Lx. Pour ce faire, un questionnaire discursif oral, constitué de 31 scénarios du quotidien inspirés du Programme du MEES (2015), a été conçu. Ce sont 79 personnes d'âges et de milieux variés dont le FQ est la L1 qui ont répondu au questionnaire discursif oral. Les données ont été transcrites, puis analysées par actes de parole et par stratégies de conversation, grâce à six méthodes d'analyse de données (dont deux créées), ainsi qu'aux cinq critères d'identification des expressions conventionnelles de Bardovi-Harlig (2009). Les données de notre échantillon ont relevé 28 expressions conventionnelles du FQ L1, ces dernières constituant le répertoire d'expressions conventionnelles. À la lumière des expressions recensées, des pistes méthodologiques et didactiques ont été proposées.
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Compréhensibilité de séquences lexicales déviantes, produites à l'oral en français par des locuteurs hispanophones : le cas des expressions conventionnelles et des collocations verbe-nom

Bejarano, Javier 13 December 2023 (has links)
Cette recherche s'intéresse au langage préfabriqué (LP), notamment aux expressions conventionnelles (ça sera pas long) et aux collocations verbe-nom (caler dans la neige), ainsi qu'à leurs déviations (ça sera pas tard, couler dans la neige) dans le discours oral en français d'un groupe d'hispanophones colombiens résidents de la Ville de Québec (N=27, âge moyenne : 38). À la suite des études portant sur l'acquisition de ces combinaisons de mots, nommées combinaisons lexicales, nous constatons que leur acquisition est un trait tardif dans une Lx, et que les locuteurs L2 (LL2) forment des déviations à ces dernières lors de la communication. Toutefois, à notre connaissance, l'effet de ces déviations sur la perception de la production orale n'a pas été étudié. Cette recherche a alors examiné l'impact de l'utilisation de trois types de déviations des expressions conventionnelles (EC) et des collocations verbe-nom (COvn) sur l'un des aspects importants du succès de la communication et l'évaluation de la perception de la production orale, à savoir la compréhensibilité (degré d'effort à comprendre un échantillon oral) auprès d'un groupe de locuteurs L1 du français (LL1) québécois (N=34). Deux tâches à l'oral et l'expérience linguistique des participants nous ont aidés à construire un petit corpus d'EC et de COvn et à comprendre la manière dont les LL2 hispanophones utilisent ces combinaisons. Un questionnaire en ligne nous a permis d'évaluer la perception des LL1 sur la compréhensibilité des déviations des LL2. L'analyse du corpus a indiqué les types de construction alternatives, de déviations pragmalinguistiques et sociopragmatiques des EC, et les déviations linguistiques des COvn produites par les LL2. Les déviations ont été discutées en termes de l'influence de la L1 (l'espagnol), l'effet de la tâche et les caractéristiques individuelles de certains participants, le temps de résidence à Québec, l'exposition au français et l'interaction avec la communauté francophone. Par ailleurs, afin de vérifier la relation entre les EC et la compréhensibilité ainsi que l'effet des déviations des EC et des COvn et leurs interactions sur le score de la compréhensibilité, des analyses ANOVA à mesures répétées, estimées à l'aide d'un modèle linéaire mixte, ont été effectuées. Les résultats ont souligné un effet significatif linéaire seulement entre les EC et leurs déviations, et le jugement de la compréhensibilité. Un effet significatif entre les déviations d'EC et des COvn et la compréhensibilité a été dévoilé. Ces résultats suggèrent que l'usage des EC joue un rôle important dans la compréhensibilité de la production orale, alors que les effets des déviations dans les EC et les COvn dépendent de plusieurs facteurs, comme le type d'erreur linguistique et pragmatique, l'usage du noyau lexical (le mot qui porte le sens du message) des EC et des COvn attendues. Même si l'effet de la prononciation et l'accent a été atténué lors du jugement de la compréhensibilité, on constate qu'il est difficile de faire abstraction de cette dimension dans la perception de la production orale. / This research focuses on formulaic language, more precisely on conventional expressions (ça sera pas long), verb-noun collocations (caler dans la neige) and their deviations (ça sera pas tard, couler dans la neige) produced in French by 27 Spanish speakers from Colombia and residents in Quebec City. Research on formulaic language has shown that these lexical combinations are a late feature in Lx acquisition, and L2 speakers produce alternative grammar constructions and attempted forms that do not correspond to L1 speaker norms. Despite these facts, to our knowledge, the effect of these deviations on the L1 listener's perception of Lx oral production has not been studied. This research examined the impact of three types of deviations from conventional expressions (CE) and verb-noun collocations (VNco) on comprehensibility (ease of understanding) on 34 L1 speakers of Quebec French. Two oral tasks and a linguistic questionnaire led to development of a small corpus of CE and VNco to examinate how Spanish speakers use these combinations in French. The L2 speakers' responses were used to create an online questionnaire to assess L1 speakers' perceptions of comprehensibility. The corpus analysis indicated that Spanish speakers produced conventional expressions whose pragmalinguistic or sociopragmatic encoding did not correspond to French norms, alternative grammatical constructions, and VNco linguistic deviations. These deviations are discussed in terms of L1 influence, task effect, individual characteristics of some participants, time of residence in Quebec City, French exposure, and interaction with the French-speaking community. Repeated measures ANOVA were carried out to analyze the relationship between CE and comprehensibility as well as the effect of CE and VNco deviations and their interactions on comprehensibility scores. The results revealed a significant linear effect between CE and their deviations, and the comprehensibility judgment. A significant effect of CE and VNco deviations on comprehensibility was also revealed. These results suggest that CE play an important role in comprehensibility of L2 oral performance, whereas the deviation effects depend on several factors, such as the type of linguistic and pragmatic error, the lexical core (the word that carries the meaning of the message) of the expected CE and VNco, and the L1 of the participants. Although pronunciation and accent effects were attenuated during the comprehensibility judgement, it was found that this dimension is not systematically ignored when assessing L2 oral production.
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Le développement de l'aisance perçue à l'oral chez des apprenants du français langue seconde participant à une formation développée selon une approche par tâches

Bouchard-Gervais, Stéphanie 21 December 2019 (has links)
Dans le cadre de ce mémoire, nous avons étudié si la participation à une formation de 32h conçue selon une approche par tâches permet le développement de l’aisance à l’oral chez des apprenants du français langue seconde de niveaux variés en contexte de séjour à l’étranger. La passation d’une tâche de narration orale à partir d’une histoire imagée avant, pendant et après la formation nous a permis de mesurer le développement de l’aisance à l’oral des participants. Des juges naïfs, membres de la communauté d’accueil, ont évalué l’aisance perçue à l’oral globale, ainsi que l’utilisation des pauses, le débit de parole et l’utilisation des reformulations. Cette étude développée selon un devis de type time-series design nous a permis non seulement d’en connaître davantage sur les trajectoires individuelles quant au développement de l’aisance perçue à l’oral.
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L'emprunt lexical à l'anglais dans le français oral des locuteurs bilingues de Sudbury : contrainte ou enrichissement pour une langue minoritaire

Raymond, Valérie 17 April 2018 (has links)
La présente étude porte sur les emprunts linguistiques de nature lexicale fait par un groupe de Franco-Ontariens. L'objectif de l'étude consiste à décrire l'état de la langue française minoritaire en Ontario et d'évaluer les emprunts à l'anglais dans le domaine lexical. En particulier, nous examinons les emprunts relevant de quelques domaines d'activités spécialisés, de même que ceux relevant de la langue générale. Nous évaluons les catégories grammaticales des mots en cause, l'attribution du genre grammatical aux emprunts et l'influence que peuvent avoir certains facteurs sociaux et linguistiques sur ce phénomène. L'étude est menée dans un cadre sociolinguistique où deux langues sont en contact permanent. L'échantillon reflète l'usage spontané de trente adultes francophones de Sudbury, Ontario. Ces derniers ont rempli un questionnaire sociolinguistique et ils ont été sollicités pour un entretien enregistré portant sur quatre thèmes préétablis, en plus de la langue générale. Le dépouillement du corpus a consisté à repérer tous les emprunts à l'anglais qu'ont fait les locuteurs et à les classer selon leur domaine d'emploi, leur catégorie grammaticale et, pour ce qui est des substantifs, leur genre. Subséquemment, une analyse des données en fonction des renseignements fournis dans les questionnaires a permis de répondre aux questions d'ordre sociolinguistique qui faisaient l'objet de la recherche.
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Variation et variétés morphosyntaxiques du français parlé au Gabon

Italia, Magali 03 December 2011 (has links) (PDF)
La thèse consiste en une comparaison entre deux types de français parlé par des locuteurs gabonais ayant le français comme langue seconde (d'ailleurs unique langue officielle du Gabon) : des locuteurs âgés et peu ou non scolarisés et des jeunes gens entre 17 et 25 ans, avec un niveau scolaire de troisième. La différence du nombre d'années de scolarisation des locuteurs induirait des compétences différentes en langue française. Le niveau sociolinguistique conditionnerait le niveau linguistique des locuteurs, ce qui les classerait dans des catégories clivées et imperméables, aux pôles inférieur et médian, selon la répartition sociolinguistique des locuteurs communément admise. Cette comparaison étudiée à partir de la morphologie du verbe et de l'utilisation du matériau morphologique à travers les concepts de personne, d'époque et d'aspect va permettre de vérifier cette hypothèse. Elle mettra également en avant les différentes variétés de français en présence, rendra compte du degré de la variation du français pour chaque locuteur et tentera d'établir des liens linguistiques entre les locuteurs sur le continuum linguistique.
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L'oral comme fiction.

Dargnat, Mathilde 01 December 2006 (has links) (PDF)
Ce travail est consacré à une comparaison entre l'image de l'oral véhiculée par une œuvre théâtrale (cinq pièces de l'écrivain québécois Michel Tremblay) et par une transcription linguistique (corpus Sankoff-Cedergren et Montréal 84). Il aboutit à deux conclusions. D'une part, la comparaison systématique du corpus littéraire et linguistique met en évidence les contraintes différenciées qui pèsent sur le codage de l'oralité (aux niveaux graphique, syntaxique et énonciatif). D'autre part, l'oralité apparaît dans le corpus littéraire non seulement comme un paramètre sociolinguistique, mais aussi comme une composante de l'organisation fictionnelle narrative. L'oralité est ainsi doublement fictionnelle, à la fois imaginaire social de la langue et élément d'un univers narratif et affectif.<br /><br />Du point de vue méthodologique, l'étude repose sur l'utilisation du logiciel Weblex (http://weblex.ens-lsh.fr/wlx/), qui permet de comparer les différentes transcriptions de mots et de locutions caractéristiques de l'oral, et de mettre en évidence les choix techniques ou esthétiques des transcripteurs et de l'écrivain. Par ailleurs, à l'intérieur du corpus littéraire, on peut faire apparaître des profils linguistiques pour les différents personnages, ou encore dessiner une évolution stylistique du traitement de la fiction langagière sur trente ans (1968-1998).<br /><br />Du point de vue théorique, la question centrale est celle de la nature des « filtres » de l'oral. Ce travail montre une double nécessité : a. la nécessité d'une définition précise des catégories linguistiques pour constituer (annoter) et exploiter des corpus de langue non standard, qu'il s'agisse de transcriptions d'entretiens ou de littérature ; b. la nécessité d'articuler la description de la langue avec les aspects culturels et affectifs, pour mieux comprendre les trois dimensions (linguistique, symbolique et esthétique) du phénomène de l'oralité.
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Français parlés et français enseignés Analyses linguistiques et didactiques de discours de natifs, de non-natifs et d'enseignants

Delahaie, Juliette 06 December 2008 (has links) (PDF)
Ce travail de recherche propose de revisiter les rapports entre les français parlés et les français enseignés en classe de FLE (Français Langue Etrangère). On considère généralement que le français parlé enseigné en FLE est souvent le reflet d'une conception écrite de la langue. Cependant, une étude linguistique et didactique de données authentiques aboutit à une conclusion beaucoup plus nuancée. Notre recherche porte sur le corpus Lancom (1993, Université de Louvain-Leuven) enrichi de nos données personnelles (70.000 mots, 2006), corpus différentiel natif/non-natif enregistré pour moitié en France, et pour moitié dans des classes de FLE du secondaire en Belgique (apprenants et enseignants néerlandophones). Après une revue des études linguistiques et didactiques sur le français parlé, nous étudions d'abord les français enseignés dans les manuels et par les enseignants de Belgique néerlandophone, avec un éclairage particulier sur les premières leçons des manuels qui associent le présentatif voilà à l'acte de présentation. A partir de l'étude croisée de trois types de français parlés de notre corpus, nous proposons ensuite une analyse de la question et de l'accord, deux actes importants dans tout type d'interaction, et qui constituent l'échange didactique type. L'analyse linguistique de ces deux actes permet de nuancer une vision souvent trop monolithique du français parlé en classe de langue, mais surtout, de présenter de nouvelles hypothèses linguistiques et sémantico-pragmatiques pour l'emploi des différents types de questions et de marqueurs d'accord. Nous nous intéressons notamment à voilà, qui joue un rôle primordial en français parlé comme marqueur de confirmation.
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Le contrôle temporel des consonnes occlusives de l’alsacien et du français parlé en Alsace / Timing of plosives in Alsatian and French spoken in Alsace

Steiblé, Lucie 11 December 2014 (has links)
Les Alsaciens ont, quand ils parlent français, un accent caractéristique. Ce phénomène peut être considéré, au niveau de la production de la parole, comme une perturbation qui engendre un certain nombre de variations des formes phonétiques attendues en français, notamment au niveau de la gestion temporelle des consonnes occlusives. Dans une lecture fondée sur l’importance du geste en tant qu’unité de base en production de la parole, il est possible d’analyser la plasticité de la gestion temporelle des sujets parlants, spécifiquement dans le cadre du bilinguisme. En effet, les gestes sont accomplis dans le but d’atteindre des cibles, avec néanmoins un certain degré de liberté et de variabilité visible tant au niveau articulatoire qu’acoustique. Il s’agit de respecter certaines contraintes, permettant de considérer le système de production / perception de la parole comme un ensemble ayant pour objectif l’émergence de solutions linguistiquement viables. Nous avons mené trois expériences, concernant la gestion temporelle des occlusives. Différents indices acoustiques ont été analysés, propres à l’alsacien, au français parlé en Alsace et à la parole de locuteurs imitant l’accent des Alsaciens. Les résultats obtenus sont analysés dans le cadre de la Théorie de la Viabilité, qui permet de mettre au jour le fonctionnement du système de production / perception de la parole, entre perturbation et réajustement. / French spoken by Alsatians has a clearly distinct accent. This could be regarded, from a speech production standpoint, as resulting from a perturbation which entails a number of variations of expected phonetic forms in French, especially with regards to timing of stops. Premised on the assumption that viewing gestures as the basic units in speech production is essential, the plasticity of speakers’ productions, more specifically within the context of bilingualism, was analysed in this study. Gestures are executed with the aim of reaching targets, with some degree of observable flexibility and variability, both articulatory and acoustic. Some constraints need to be respected, with the view that speech production and perception, as a coupled system, is geared towards a common objective : enable linguistically viable solutions to emerge. Three experiments were conducted pertaining to the temporal organisation of stops. Acoustic cues unique to Alsatian, to French spoken by Alsatians and to French speakers imitating Alsatians were analysed. Obtained results, were rationalised within the Viability Theory in order to highlight speech functioning, with reference to production and perception, that is, between perturbation and readjustment strategies.

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