• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 142
  • 12
  • 9
  • 7
  • 2
  • 1
  • 1
  • 1
  • Tagged with
  • 180
  • 140
  • 105
  • 89
  • 44
  • 41
  • 37
  • 36
  • 29
  • 27
  • 21
  • 20
  • 19
  • 19
  • 19
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
21

Regards sur les deux Allemagnes : la place de la RFA et de la RDA dans les discours sur l’art contemporain en France, 1959-1989 / Gazes on both Germanies : the role of the FRG and of the GDR in the discourses on contemporary art in France, 1959-1989

Sissia, Julie 28 July 2015 (has links)
Cette thèse propose d’étudier la place des deux Allemagnes, c’est-à-dire de la RFA et de la RDA, dans les discours sur l’art contemporain en France entre 1959 et 1989. Il s’agit d’aborder de manière nouvelle l’histoire de l’art en France en considérant la place qu’y occupent ces deux pays. Leur confrontation met en relief la manière dont le regard sur les deux Allemagnes nourrit les débats et les questionnements spécifiques au contexte donné de la France. L’appréhension par le biais des deux Allemagnes permet de retracer une histoire des discours sur l’art contemporain en France dans un contexte d’antagonismes idéologiques. Les enjeux esthétiques et politiques sont indissociables dans la perception de chacune des deux scènes artistiques. Ils déterminent l’écriture de l’histoire de l’art sur le vif à laquelle se livrent les protagonistes des échanges. Dans la filiation des transferts culturels et de l’histoire croisée, ainsi que des études historiographiques récentes sur l’art contemporain, cette étude met en évidence la diversité des regards sur l’art des deux Allemagnes et en souligne les points aveugles. / This PhD thesis analyses the gaze cast on divided Germany which is at stake in the narratives on contemporary art in France between 1959 and 1989. It aims at considering French art history in a new way, paying attention to the discourses developed by French art critics and historians about the GDR and the FRG. The unequal reception of those two concurrent German art scenes during the cold war reveals the political antagonisms which French discourses about art are based on. This dissertation is inspired by historical methodologies provided by cultural transfers and crossed history, as well as by recent historiographical research on contemporary art. It points out the diverse perceptions of the two Germanies and underlines their blind spots.
22

Le miroir chinois : les attitudes françaises face à la Chine dans les milieux politique, diplomatique, intellectuel et médiatique, de 1949 au milieu des années 1980 / The Chinese mirror : French attitudes towards China in political, diplomatic, intellectual and media spheres, from 1949 to the mid-1980s

Liu, Kaixuan 29 March 2019 (has links)
L’évolution des attitudes françaises face à la Chine entre 1949 et le milieu des années 1980 peut être divisée en trois phases. Entre l’établissement de la République populaire de Chine en 1949 et la rupture sino-soviétique au début des années 1960, la Chine est perçue par les observateurs français comme un pays communiste soviétisé, tant sur le plan intérieur que sur le plan diplomatique. L’attitude des Français vis-à-vis de cette Chine traduit leurs positionnements dans les confrontations de la guerre froide. La Chine est considérée selon les différents milieux comme un pilier du mouvement communiste international, une alternative plus humaine au communisme soviétique, ou une menace « jaune et rouge » pour l’Occident. Ensuite, pendant la période qui va de 1963 à la fin de la Révolution culturelle en 1976, la Chine n’est plus perçue comme un membre du camp communiste. La rupture sino-soviétique et la Révolution culturelle donnent naissance à l’idée d’un « modèle chinois », même si elle prend des formes différentes selon les observateurs. Pour les uns, la Chine représente l’espoir de la régénération du communisme ; pour les autres, elle applique un système opposé au monde industrialisé et nullement imitable ailleurs. La troisième phase couvre la période de 1976 au milieu des années 1980, pendant laquelle les rapports des Français à la Chine se normalisent. La passion française pour les relations franco-chinoises s’estompe, et les opinions françaises sur la Chine sont devenues plus lucides. / The evolution of French attitudes towards China between 1949 and the mid-1980s can be divided into three phases. Between the establishment of the People's Republic of China in 1949 and the Sino-Soviet split in the early 1960s, China is perceived by French observers as a Sovietized communist country, both domestically and diplomatically. Attitudes of French people towards this China reflect their positions in the confrontations of the Cold War. China is considered in different spheres as a pillar of the international communist movement, a more humane alternative to Soviet communism, or a "yellow and red" threat to the West. Then, during the period from 1963 to the end of the Cultural Revolution in 1976, China is no longer seen as a member of the communist camp. The Sino-Soviet split and the Cultural Revolution give birth to the idea of a "Chinese model", even if it takes different forms according to different observers. For some, China represents the hope of the regeneration of communism; for the others, it applies a system opposed to the industrialized world and not at all imitated elsewhere. The third phase covers the period from 1976 to the mid-1980s, during which the relations between French people and China normalize. France's passion for Franco-Chinese relationship is fading, and French views on China became more lucid.
23

Dépenses militaires américaines post-Guerre Froide, 1989-2014 : pour quelle défense ? / U.S. post-Cold War military spending, 1989-2014 : for which defense ?

Braham, Mahmoud 18 September 2015 (has links)
Si, durant la Guerre Froide, les dépenses militaires américaines colossales étaient justifiées par une menace existentielle contre les États-Unis et leurs alliés, l'effondrement du camp et de l'idéologie communistes, suivi de la désintégration de l'Union soviétique, devrait inciter à une révision à la baisse de ces budgets militaires ou, à tout le moins, à les ramener à des niveaux proportionnels aux exigences du nouveau paysage sécuritaire international. Cette étude qui s'insère dans le cadre théorique de l'Economie de la Défense, est axée sur une exploration de la nature et des fondements réels des dépenses militaires américaines post-Guerre Froide. Elle suggère qu'elles semblent servir des finalités autres que la fonction constitutionnelle (besoin) de la défense de la nation américaine, qui sont celles de la préservation des intérêts politiques et matériels des élites politiques, économiques et militaires (une alliance d'intérêts créant une situation de dépendance chronique irréversible de l'économie américaine vis-à-vis des dépenses de défense). Ainsi, ces dépenses sont axées sur la projection de la puissance militaire à l'extérieur, servent à réaliser une hégémonie géopolitique et géoéconomique globales et non pas à pourvoir «la défense commune». / If, during the Cold War, the colossal U.S military expenditures were justified by an existential threat against the United States and their allies, the collapse of the communist camp and ideology, followed by the disintegration of the Soviet Union, should have pushed to revising downward those spending or, at least, brought them down to proportional levels, commensurate with the new international security landscape. This study, which falls within the scope of Defense Economics and which is centered on exploring the genuine rationales and determinants of the U.S. post-Cold War military spending, suggests that they seem serving purposes (needs) other than the constitutional function of defending the American Nation, which are those linked to preserving the interests of the political, economic and military elites (an alliance of interest creating a state of chronic and irreversible dependency of the U.S. economy on the Defense spending). Henceforth, those spending are articulated, in our own point of view, on the projection of the military power abroad, serving to achieve a global geopolitical and geo-economic hegemony and not the “common defense”.
24

L'influence des glaciations dans les zones de haute altitude de la Gaspésie septentrionale, Québec

Hénault-Tessier, Maryse January 2006 (has links)
No description available.
25

Adieu Yalta ? La France, la détente et les origines de la Conférence sur la Sécurité et la Coopération en Europe, 1965 – 1975 / Goodbye Yalta ? France, Detente, and the Origins of the Conference on Security and Cooperation in Europe, 1965-1975

Badalassi, Nicolas 03 December 2011 (has links)
A partir de 1965, l’URSS cherche à profiter de la politique de « détente, entente, coopération » lancée par le général de Gaulle auprès des pays du pacte de Varsovie pour obtenir, via une conférence sur la sécurité européenne, le gel de l’ensemble des frontières du continent et la reconnaissance de la mainmise soviétique sur l’Europe de l’Est. Sauf que la France, partisane au contraire d’une détente censée aboutir au dépassement de l’ordre bipolaire issu de la guerre froide, n’entend pas entériner le statu quo politique et territorial européen. Dès 1969, la France décide peu à peu de se servir du projet de conférence pour promouvoir sa vision de l’Europe : la Conférence sur la Sécurité et la Coopération en Europe doit d’une part favoriser le rapprochement entre tous les peuples du continent et d’autre part encourager chaque nation à s’exprimer en son nom propre, en dehors des alliances militaires.Lorsque trente-trois Etats européens, les Etats-Unis et le Canada se réunissent, de 1972 à 1975, pour négocier le contenu du futur Acte final de la CSCE, les Français tentent, avec leurs partenaires de la Communauté européenne, de faire de la conférence le prolongement multilatéral de la politique gaullienne de détente. Dans cette optique, ils veillent d’abord à ce que les frontières puissent être modifiées de façon pacifique : il s’agit de permettre à l’Allemagne d’être un jour réunifiée. Ils œuvrent également pour que la conférence facilite la coopération culturelle et la circulation des personnes entre l’Est et l’Ouest, le but étant, selon le président Pompidou, de transmettre aux pays communistes le « virus de la liberté » et d’enfoncer un coin dans le système des blocs. / From 1965, the USSR sought to take advantage of the French policy of détente launched by General de Gaulle towards the Warsaw Pact’s countries to set the borders in Europe and to obtain Western acknowledgment of the Soviet control over Eastern Europe. But France was in favour of a détente which would lead to overcome bipolarity created by the Cold War ; it did want to confirm the European political and territorial status quo. From 1969, France gradually decided to use the conference project to point out its vision of Europe: the Conference on Security and Cooperation in Europe had to promote the coming together of peoples of the whole continent and to encourage each nation to speak with its own particular voice, outside military alliances.When thirty-three European countries, the United States and Canada met, from 1972 to 1975, in order to negociate the Final Act’s content, the French and their European Community partners tried to make the conference a multilateral continuation of the Gaullist policy of détente.From this perspective, they first made sure that borders could be changed by peaceful means: it was crucial to reserve the German people’s right to be reunified. They also acted to make the CSCE facilitate cultural cooperation and movement of persons between East and West. According to President Georges Pompidou, the main goals were to transmit the « freedom virus » to the communist countries and to drive a wedge into the bipolar system.
26

Les États-Unis et le Vatican : analyse d'un rapprochement (1981-1989) / The United States and the Vatican : Analyzing a Rapprochement (1981-1989)

Gayte, Marie 02 June 2010 (has links)
Le 10 janvier 1984, les Etats-Unis et le Saint-Siège annoncent l’établissement de relations diplomatiques. Cette décision s’inscrit dans un contexte de tensions accrues entre les Etats-Unis et l’Union soviétique après la détente qui avait caractérisé les années 1970. L’accord idéologique semble parfait entre Ronald Reagan et Jean-Paul II, tous les deux connus pour leur anticommunisme farouche. Le rapprochement constaté dans les années 1980 a conduit certains à évoquer l’existence d’une alliance entre Rome et Washington ayant visé à précipiter la chute des régimes marxistes. Pourtant, une analyse plus poussée de leurs relations pendant cette période tend à infirmer cette lecture. Le Vatican ne va pas toujours approuver les politiques de déstabilisation des régimes marxistes menées par l’Administration Reagan, contrairement aux attentes de cette dernière. Washington, pris au dépourvu, va consentir des efforts importants pour convaincre Rome du bien fondé de sa politique étrangère. Négociations de désarmement, Initiative de défense stratégique, Amérique centrale et Pologne seront autant de sujets abordés pour essayer d’emporter l’adhésion du Saint-Siège, ou tout du moins pour éviter une condamnation, ne serait-ce qu’implicite, de sa politique. Parfois, le Saint-Siège va agir dans un sens favorable aux intérêts américains, mais quelle que soit l’effet de ses prises de position sur Washington, ces dernières s’expliquent par le fait que le Saint-Siège a agi selon des intérêts qui ne sont pas tous liés à la lutte contre le communisme. / On January 10, 1984, the United States and the Holy See announced the establishment of diplomatic relations. The decision was made in a context of revived tensions between the United States and the Soviet Union after the détente of the 1970s. At first sight there seems to have been a perfect ideological convergence between President Ronald Reagan and Pope John Paul II, as both were famous for their vocal anticommunism. The rapprochement witnessed in the 1980s has led some to posit the existence of an alliance between Rome and Washington, the aim of which was to hasten the collapse of Marxist regimes. Yet, a closer analysis of Vatican-American relations during that period contradicts such an interpretation, as the Vatican did not by any means endorse all of Reagan’s Cold War-related policies. This led to efforts on the part of Washington to convince the Holy See of the legitimacy of its foreign policy options. Arms reduction, Strategic Def! ense Initiative, Central America, and Poland were some of the topics brought up by Washington in order to secure Vatican approval, or at the very least to prevent a condemnation, even an implicit one, of US policies. Sometimes, the Holy See did act in a manner construed as favorable to US interests. However, this was always in keeping with its own interests, which were not solely Cold War-related, and which the Vatican always pursued, whether they tallied with those of the United States or not.
27

Définir l'"Afrique" entre Panafricanisme et Nationalisme en Afrique de l'Ouest. Analyses à travers les transformations sociales au Sénégal, au Ghana et en Haute-Volta au temps de la décolonisation (1945-1962) / Defining "Africa", between Pan-Africanism and Nationalism in West Africa : social Transformations in Senegal, Ghana and the Upper-Volta during Decolonisation (1945-1962)

Nakao, Sakiko 11 December 2017 (has links)
La période suivant la fin de la Seconde Guerre Mondiale connut à la fois le démantèlement des Empires coloniaux et la montée de la guerre froide. La place de l’Afrique constitua un enjeu crucial dans ce contexte de reconfiguration de l’ordre mondial. Après avoir déterminé les protagonistes politiques et culturels des processus de décolonisation, nous nous proposons d’étudier ses enjeux tels qu’ils s’incarnaient dans les différentes définitions que chaque acteur donnait à sa société, toujours associée à l’« Afrique ». En suivant ainsi l’évolution de la référence « africaine », cette étude veut mettre en lumière la transformation des valeurs dans les sociétés coloniales et postcoloniales de l’Afrique de l’Ouest, afin d’y trouver la genèse des nationalismes. Tout en puisant les exemples dans trois pays ouest-africains, il s’agit de s’intéresser à l’aspect constitutif de chaque entité. Celle-ci fut pensée en interaction avec d’autres entités coloniales, régionales et impériales, souvent au-delà des frontières. À travers l’analyse de l’ensemble du processus de la décolonisation, cette thèse permet de comprendre l’articulation qui s’est opérée entre les deux dynamiques qui le composent : le panafricanisme et le nationalisme. / The post-Second World War period saw both the dismantlement of the colonial empires and the beginnings of the Cold War. The place of Africa became a key issue in the configuration of the new world order. This thesis examines the processes of decolonisation through the examples of certain political and cultural protagonists, and the different ways in which they tried to shape their respective societies in relation to their visions of “Africa”. By following the evolution of the notion of “Africa”, this study aims to shed light on the changing values of the colonial and postcolonial societies of West Africa, linking these to the emergence of their nationalist movements. While drawing its examples from three West African countries, this work also seeks to highlight the constitutive aspects of each of these entities, which were conceived through interactions with other colonial, regional and imperial units, often across borders. By examining the process of decolonisation as a whole, this thesis offers an understanding of the complex dynamics between its two constituent forces: pan-Africanism and nationalism.
28

Mesure du spectre de positons cosmiques avec l'expérience AMS-02 et recherche de signaux "exotiques"

Pochon, Jonathan 30 June 2005 (has links) (PDF)
L'expérience AMS-02 est un détecteur de physique des particules qui sera installé sur la station spatiale internationale (ISS) pour une durée d'au moins 3 ans début 2008. Les motivations physiques sont la mesure des rayons cosmiques (e-, e+, p, p-bar, gamma, He, C,...), la recherche indirecte de matière noire, la recherche d'antimatière pour Z>2 et l'étude des photons du GeV au TeV. L'expérience HEAT a mesuré le spectre de positons jusqu'à 30 GeV. Elle montre une possible distorsion autour de 8 GeV, qui peut s'interpreter comme un signal de matière noire. La mesure du spectre de positons cosmiques nécessite une séparation positons/protons de l'ordre de 10^5, obtenue par l'utilisation conjointe des sous-détecteurs d'AMS-02. Les tests en faisceaux de 2002 du calorimètre électromagnétique ont permis de déterminer son pouvoir de séparation "électrons"/protons grâce à un réseau de neurones. Cette technique, basée sur des variables discriminantes et mise au point sur les données, a été utilisée pour déterminer l'acceptance en positons du détecteur en combinant les informations des autres sous-détecteurs. On peut aussi estimer le nombre de positons d'origine conventionnelle et déterminer la capacité de détection de signaux issus de matière noire froide. Cette étude est présentée pour des signaux issus de neutralinos supersymétriques et de particules stables de Kaluza-Klein. Les flux restent naturellement trop faibles pour être détectables. Le signal peut être amplifié grâce à l'existence de surdensités locales de matière noire qui apparaissent naturellement dans les modèles de formation de galaxie. Une modélisation de ces surdensités a été mise au point et présentée.
29

La diplomatie énergétique de la Fédération de Russie: forces et limites/ The energy diplomacy of the Russian Federation: strenghts and limits

Bachkatov, Nina M. I. 05 May 2001 (has links)
La diplomatie énergétique russe qui est au cœur de ce travail diffère des politiques industrielles classiques adoptées régulièrement par les Etats afin de développer leur pays, relancer son économie ou certains secteurs industriels. Elle entend en effet utiliser les ressources naturelles de la Russie, et singulièrement son potentiel énergétique (sachant que la Russie est à la fois producteur, consommateur, pays de transit) afin de retrouver son statut de grande puissance. Ce retour de puissance devant permettre à la Russie de sortir de la période de transition pour redevenir un acteur de premier rang dans un monde global redessiné par la fin de la guerre froide. Il s’agit pour elle de faire entendre sa voix, de participer en qualité de partenaire égal aux décisions et à l’élaboration des nouvelles normes rendues nécessaires par le bouleversement engendré par la fin de la guerre froide. La diplomatie énergétique russe s’affirme pendant les années 2003-2004, comme une démarche pragmatique, un moyen opportuniste de rencontrer un projet politique en utilisant un des rares leviers dont dispose ce pays appauvri et affaibli – sa puissance énergétique qu’il s’agit de transformer un outil de puissance politique, raison pour laquelle la politique étrangère russe va être mise au service de ce projet. Le travail fait donc référence aux spécificités internes de la Russie et au contexte international afin d’identifier les faiblesses et les forces de cette diplomatie spécifique. Russian energy diplomacy, with which this work is uniquely concerned, differs from the classic industrial policies adopted by states in order to re-launch their economies or certain industrial sectors. It has consisted of putting Russia’s natural resources and particularly its energy potential (as a producer, a consumer, and a transit country) to the practical purpose of restoring its status as a great power. For Russia, the return to power would permit the country to emerge from its period of transition and become a leading actor in the world reshaped by the ending of the cold war. It is a matter of making its voice heard, as an equal partner in international decisions and the formulation of the new political norms necessitated by post-cold war upheaval. In 2002-2004 Russia developed this energy diplomacy as a pragmatic and opportunistic means of attaining a political objective with one of the few levers at the disposal of an impoverished and enfeebled country – that is to say, its energy potential, which it turned into a political tool. To this effect, Russian foreign policy has been made to serve the same project. Consequently this work deals with internal specificities and the international energy context, in order to probe both the weakness and the strength of this particular form of diplomacy.
30

Jacob Talmon et la Guerre froide

Poirier, Julien January 2008 (has links) (PDF)
Dans ce mémoire, nous traiterons de l'oeuvre de l'historien israélien Jacob TaImon (1916-1980). Plus spécifiquement, nous allons examiner les rapports entre ces deux principaux concepts, démocratie totalitaire et messianisme politique, et le contexte historique de la Guerre froide. Dans la première partie, nous allons définir rigoureusement les deux concepts principaux proposés par Talmon, soit la démocratie totalitaire et le messianisme politique. La démocratie totalitaire (totalitarisme de gauche) est le produit de la philosophie de Rousseau et particulièrement de son concept de volonté générale. Elle est une démocratie excessive et idéologique s'incarnant pour la première fois durant la dictature jacobine et plus de cent années plus tard durant le règne de Staline. Le messianisme politique est une tendance historique continue regroupant des auteurs comme Saint-Simon, Marx, Fourier et Lénine. Pour Talmon, les messies politiques sont avant tout des intellectuels rationalistes, révolutionnaires, responsables de la formation de l'idéologie totalitaire. Ils sont eux aussi les descendants de la philosophie des Lumières françaises. Dans un deuxième temps, nous allons examiner les rapports entre les concepts de Talmon et le contexte historique de la Guerre froide. Pour ce faire, nous allons resituer ceux-ci à l'intérieur des travaux du Congrès pour la liberté de la culture à Paris, une organisation internationale anticommuniste très puissante durant les années 1950 et 1960. Puis, nous allons replacer les deux concepts de Talmon dans leur contexte idéologique respectif. Le concept de démocratie totalitaire sera alors inséré dans les luttes pour la définition du totalitarisme (1947-1956) aux côtés de certains textes de Hannah Arendt et de Karl Joachim Friedrich. Le concept de messianisme politique sera situé dans le cadre du débat de la fin des idéologies (1954-1962) aux côtés de certains écrits de Raymond Aron, Edward Shils et Daniel Bell. Finalement, nous allons proposer un commentaire critique dans la dernière section. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L'AUTEUR: anticommunisme, idéologie, messianisme, révolution française, Rousseau, totalitarisme.

Page generated in 0.0685 seconds