• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 109
  • 4
  • 1
  • Tagged with
  • 115
  • 69
  • 52
  • 48
  • 30
  • 22
  • 21
  • 20
  • 19
  • 19
  • 19
  • 18
  • 17
  • 16
  • 15
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
51

Nécropoles et peuplement dans le nord-est de la Gaule aux Ve-VIe siècles : espaces, pratiques funéraires et identités. / Cemeteries and settlement in Gaul Northeast (V-VI th.) : spaces, Burial Practices and Identities.

Ramos Benito, Alejandro 26 May 2015 (has links)
Les nécropoles constituent un élément essentiel dans l'étude des caractères définitoires du peuplement et des rituels de la mort dans les sociétés d'entre la fin du Bas-Empire et le début de l'époque mérovingienne (Ve-VIe siècles). Dans le nord de la France, l'archéologie d'époque mérovingienne s'est développée rythmée par les découvertes effectuées depuis le XIXe siècle, au même temps que les sociétés savantes, les musées et congrès scientifiques faisaient leur apparition. À travers l'étude des nécropoles ont peut tracer des lignes essentielles dans l'analyse du peuplement urbain et rural pendant l'Antiquité tardive dans le nord-est de la Gaule, toujours dans un cadre géopolitique pertinent sur la base des démarcations administratives anciennes. Leur étude permet aussi d'observer des changements éventuels opérés dans la dynamique des relations entre les vivants et les morts à partir de la topographie funéraire et son évolution. Ces rapports trouvent leur expression maximale dans les rituels funéraires, considérés comme l'ensemble des pratiques destinées à exprimer les croyances d'un groupe culturel déterminé. D'autre part, le phénomène de l'inhumation habillée et sa conséquence immédiate qui représente la présence du mobilier dans les sépultures, permet d'aborder les rapports socioéconomiques des communautés à travers l'expression matérielle d'un ensemble de phénomènes tels la compétitivité, la solidarité ou l'assimilation culturelle. Un des aspects fondamentaux, issu de l'analyse du mobilier funéraire, regarde la caractérisation des éléments de parure d'influence exogène, une question qui renvoie au concept d'ethnicité à l'époque des Grandes Migrations et les possibilités de l'archéologie à l'heure de déterminer l'identité culturelle des inhumés. / Cemeteries are an essential element in the study of the defining characters of the settlement and death rituals in societies within the end of the Lower Empire and the beginning of the Merovingian period (fifth-sixth centuries). In northern France, Merovingian archaeology developed punctuated by discoveries made since the nineteenth century, at the same time as the learned societies, museums and scientific conferences were appearing. Through the study of cemeteries may have drawn the main lines in the analysis of urban and rural settlement during late antiquity in northeastern Gaul, always in a relevant geopolitical framework based on the old administrative boundaries. Their study also observes any changes of the dynamics of relationships between the living and the dead from the funeral topography and its evolution. These reports find their maximum expression in funeral rituals, considered all as practices to express the beliefs of a particular cultural group of people. On the other hand, the phenomenon of burial dressed and its immediate consequence is that the presence of the furniture in burials, can address the socio-economic relations of communities through the expression of a set of physical phenomena such competitiveness, solidarity and cultural assimilation. A fundamental aspect from the analysis of the grave goods, looks characterization ornamental elements with exogenous influence, a question that refers to the concept of ethnicity in the Migration Period and the possibilities of archaeology to determine the cultural identity of buried people.
52

Le mobilier funéraire des nécropoles hellénistiques d'Etrurie méridionale : Musarna et le territoire de Tarquinia / Funerary set of hellenistic necropolis in South Etruria : Musarna and the territory of Tarquinia

Lovergne, Edwige 14 December 2017 (has links)
Cette thèse porte sur l'étude des mobiliers funéraires en Etrurie méridionale à la période hellénistique. Elle se proposait de faire le point sur l'ensemble des données livrées par les nombreuses nécropoles du territoire de Tarquinia, en accordant une attention particulière à l'Étrurie rupestre. En partant de l'étude ponctuelle des nécropoles du site étrusco-romain de Musarna, l'analyse détaillée des mobiliers funéraires, couplée à celle des structures funéraires, a représenté la première étape d'une réflexion à plus grande échelle sur les pratiques et les rituels funéraires attestés dans la région. Au travers de la composition des assemblages funéraires, on a tenté d'identifier des éléments pouvant permettre de mieux comprendre les coutumes funéraires et leur évolution entre la fin du IV" siècle av. J.-C. et le début du 1°' siècle av. J.-C., période chronologique caractérisée par le phénomène de conquête et de « romanisation » des territoires étrusques, jusqu'à l'intégration complète des grandes métropoles dans l'État romain. Par le biais des éléments mis en évidence, on a cherché à apporter des réponses à une série de questions relatives à plusieurs aspects du monde funéraire, en relation directe avec le contexte historique : statut des défunts, spécificité sexuelle, valeur matérielle ou symbolique des dépôts. L'étude de chaque déposition a permis de mettre en évidence plusieurs aspects de la gestualité qui se déroule autour de la mort du défunt au sein de ce grand groupe culturel, et leur évolution au cours des différentes époques considérées. / This thesis deals with the study of funerary set in Southern Etruria during the Hellenistic period based on a systematic gathering of all the data supplied by the numerous necropolis of the territory of Tarquinia, with particular attention to the « Etruria rupestre ». The detailed analysis of funerary set, coupled with that of funerary structures of the Etruscan-Roman site of Musarna, was the first step in a larger-scale reflection on the funeral and rituals practices attested in this region. Through the composition of the funerary assemblages, attempts have been made to identify elements that can better illustrate funerary customs and their evolution between the end of the 4th century BC. and the beginning of the 1st century BC., a chronological period characterized by the gradual conquest and colonization of the Etruscan territories, until the complete integration of the great metropolises in the Roman state. Through the elements highlighted, an attempt was made to answer a series of questions concerning several aspects of the funerary world directly related to the historical context: the status of the deceased, the gender specificity, the material or symbolic value of the deposits. The study of each deposition made it possible to highlight several aspects of the gestuality that takes place around the death of the deceased within this great cultural group, and its evolution during the different periods considered.
53

La mort perçue comme une nouvelle naissance dans les grands textes funéraires de l’Égypte ancienne jusqu’à la fin du Nouvel Empire / Death as Rebirth in the Funerary Texts of Ancient Egypt, from the Pyramid Texts to the Royal Books of the Afterlife of the New Kingdom

Arnette, Marie-Lys 27 November 2010 (has links)
Ce travail vise à démontrer le caractère essentiel du référent de la naissance dans les croyances funéraires de l’Égypte ancienne, ainsi que les modalités de sa mise en œuvre. Les grandes compositions funéraires égyptiennes, depuis les Textes des Pyramides jusqu’aux livres royaux du Nouvel Empire, sont riches d’allusions à une destinée post-mortem envisagée comme une seconde naissance, calquée plus ou moins fidèlement sur le processus biologique de la première. Roi ou particulier, le mort est porté en gestation par une ou plusieurs mères divines, puis est remis au monde dans l’au-delà, son cordon ombilical est coupé, il est lavé, allaité et soigné à l’image d’un nouveau-né. À ces aspects pragmatiques se mêlent de nombreux éléments mythiques, le modèle biologique étant parfois largement réinterprété, ce qui témoigne de l’interpénétration du plan individuel et du domaine cosmique. Grâce à ce procédé cyclique, le défunt accède non seulement à l’autre monde, mais il y est aussi vivant éternellement. / This work aims at demonstrating that referring to birth and its practical modalities is an essential aspect of Ancient Egypt’s funeral beliefs. From the Pyramid Texts to the royal books of New Kingdom, the great funeral writings of Egypt are full of allusions to post mortem fate viewed as a second birth, the latter copying more or less exactly the biological process of the first. Be he king or ordinary man, the dead is carried in gestation by one or several divine mothers and is born again in the other world ; there, his umbilical cord is cut, he is washed, fed and cared for like a new born child. Numerous mythical elements add to the purely practical, however, thus reinventing the biological model and showing the intermingling of both the worldly and cosmic levels. Thanks to this cyclical process, the dead not only reaches the other world but, also, accesses to eternal life.
54

Le rituel funéraire en Pannonie de l'époque augustéenne à la fin du IIIe siècle en comparaison avec les provinces occidentales / Roman Burial Customs in Pannonia from the Augustan Period until the end of the IIIrd c. A.D. in Comparison with the Western Provinces

Márton, András 20 December 2013 (has links)
Les coutumes funéraires dans les provinces romaines reflètent les changements politiques, ethniques, économiques ou religieux survenus au cours du Haut-Empire. L'objectif de ce travail est de proposer une synthèse des pratiques funéraires au Haut-Empire en Pannonie et en Gaule lyonnaise afin qu'elle puisse servir de base solide pour de futures études et le traitement des documents inédits. A travers un bilan documentaire le plus exhaustif possible des données publiées et une analyse détaillée des informations aujourd'hui disponibles, il s'agit de mettre en évidence les tendances observables à l'échelle de la province mais aussi des particularités régionales. Cette étude, menée sur deux provinces de population autochtone majoritairement celtique, nous permet ainsi de mieux comprendre les tendances générales des pratiques funéraires dans les provinces occidentales, mais également de mettre en valeur des particularités régionales ou communautaires liées à diverses influences externes et des évolutions internes. Elle montre également la nécessité de s'intéresser à des indices parfois jugés secondaires, comme la position du mobilier ou son état, qui sont pourtant des indicateurs forts sinon plus représentatifs de ce qui était considéré par les communautés comme les moments forts des funérailles. / Funeral customs in the Roman provinces reflect political, ethnical, economical or religious changes which occurred during the Early Roman period. Their extensive study therefore allows understanding the influence of these events and the evolutions of communities. The main goal of this work is to propose a synthesis of the funerary practices of the Early Roman period in Pannonia and in Gallia Lugdunensis, so that it can serve as a solid basis for future studies and the treatment of unpublished documents. Through a documentary overview, as exhaustive as possible, of published data and a detailed analysis of the information available nowadays, it is to highlight the trends observable on the scale of the province but also regional particularities. This study, conducted in two provinces of predominantly Celtic indigenous population, helps us to understand the general trends of burial practices in the western provinces during the Early Roman Period, but it highlights also regional and local particularities, related to various external influences and internal developments. It also shows the need to focus on indices sometimes considered as secondary, as the position of the furnishings or their state, which however are more representative of what was seen by the communities as the strong moments of the funeral.
55

Les parures du sud-ouest de la France et du nord-ouest de l'Espagne au Premier âge du Fer (VIIIe-Ve s. a.C.) / The ornaments of southwest France and northwest Spain in the Early Iron Age (800-400 BC)

Constantin, Thibaud 19 October 2018 (has links)
Cette thèse propose de réévaluer nos connaissances sur le mobilier de parure daté du Premier âge du Fer (800-400 a.C.) dans une zone comprise entre le sud-ouest de la France et le nord-ouest de l'Espagne. La large emprise géographique de ce travail, à cheval sur deux pays aux traditions de recherche distinctes, est déterminée par des résultats antérieurs qui avaient pu mettre en exergue plusieurs rapprochements typologiques entre ces deux régions sans en dessiner précisément les contours. L'objectif est donc de pallier ce manque et de porter une analyse à la fois chronologique, spatiale, culturelle et sociale du mobilier d'apparat. Pour ce faire, cette thèse s'appuie sur un corpus de parures issues de fouilles anciennes et récentes rassemblées dans une base de données relationnelles. La première étape d'analyse est réservée à la mise en place de typologies. Les relations taphonomiques des objets et les comparaisons avec les vestiges similaires venant de régions extérieures à notre cadre d'étude permettent d'actualiser les chronologies connues jusqu'alors pour les parures. Lors d'une seconde étape, la synthèse typo-chronologique du corpus découvert en contexte funéraire mène à la reconnaissance d'un phasage chronologique général. Ce phasage, qui partitionne en trois horizons l'intervalle retenu, est marqué d'une part par sa proximité avec celui reconnu dans le sud-est de la France, et d'autre part par un léger décalage entre les phénomènes observés sur les sites établis au nord et au sud des Pyrénées. Fondée sur cette trame chronologique, l'analyse spatiale du corpus permet de rendre compte de l'emprise territoriale de faciès mobiliers locaux et de leurs évolutions dans le temps. L'identification d'un faciès "pyrénéen" et son expansion à la fin du Premier âge du Fer est l'un des apports majeurs de cette étude. Enfin, lors d'une troisième et dernière étape, cette thèse propose une analyse sur les porteurs de parures. L'utilisation d'analyses factorielles de correspondances (AFC) autorisent la reconnaissance de divers costumes funéraires pour lesquels les parures jouent un rôle prépondérant dans la représentation d'un système social organisé et complexe. / This thesis proposes to re-evaluate our knowledge on ornamental furniture dated to the Early Iron Age (800-400 BC) in an area between southwest France and northwest Spain. The wide geographical scope of this work, taking place between two countries with distinct research traditions, is determined by previous results that had been able to highlight several typological similarities between these two regions without precisely drawing their outlines. The objective is to fill this gap and to provide an analysis that is chronological, spatial, cultural and social of the ceremonial furniture. To do this, this thesis is based on a corpus of ornaments from ancient and recent excavations gathered in a relational database. The first stage of analysis is reserved for the implementation of typologies. The taphonomic relationships of these objects and comparisons with similar remains from regions outside our study allow us to update the chronologies known until then. During a second stage, the typo-chronological synthesis of the corpus discovered in the funeral context leads to the recognition of a general chronological phasing. This phasing, which divides the selected interval into three horizons, is marked on the one hand by its proximity to what is knows in south-eastern France, and on the other hand by a slight discrepancy between the phenomena observed on the sites established to the north and south of the Pyrenees. Based on this chronological framework, the spatial analysis of the corpus makes it possible to account for the territorial hold of local movable facies and their evolution over time. The identification of a "Pyrenean" facies and its expansion at the end of the Early Iron Age is one of the major contribution of this study. Finally, during a third and last stage, this thesis proposes an analysis on the wearers of ornamentals. The use of correspondence factor analysis (CFA) allows the recognition of various funeral costumes for which the ornamentals plays a predominant role in the representation of an organized and complex social system.
56

Défunts, pratiques et espaces funéraires au cours du Haut-Empire dans la civitas de Forum lulli / Dead people, burial practices and funeral spaces of the civitas of Forum Iulii during the Roman Empire

Lattard, Alexia 12 December 2018 (has links)
Cette thèse étudie, dans toute leur complexité et leur variabilité, les pratiques funéraires au sein du territoire de Forum Iulii (commune actuelle de Fréjus), l’une des civitas de la Province de Narbonnaise définie par Auguste à la fin du Ier siècle av. n. è. Il s’inscrit sur une période chronologique longue riche en bouleversements socio-culturels (Ier s.- IVe s. de n.è.), propre à révéler l’évolution de ces pratiques et ainsi d’appréhender la relation qu’entretiennent les individus et/ou les groupes sociaux avec leurs traditions funéraires. Ce cadre spatio-temporel est également choisi pour sa cohérence et sa richesse documentaire. L’étude est basée sur une approche interdisciplinaire,entre archéologie et anthropologie biologique. Les paramètres étudiés, selon cette double perspective, participent conjointement à une lecture individuelle puis globale des sépultures et des ensembles funéraires afin de restituer les pratiques et l’influence des facteurs socio-culturels sur le traitement des morts. Le recours à ces deux disciplines garantit une compréhension optimale des systèmes de représentations sociales propres à une communauté face au décès de l’un de ses membres. L’analyse des restes osseux humains (âge au décès, sexe, état sanitaire), mais également celle des restes matériels (ensemble de dépôts associés, architecture de la sépulture, mode d’implantation traitement du corps, etc.) constituent les outils incontournables de l’archéologie de la mort qui vise alors à contribuer à une meilleure connaissance des populations antiques grâce à une approche bioculturelle. / This study aims to understand, in all their complexity and variability, the funerary practices of the territory of Forum Iulii (Fréjus), one of the civitas of the Gallia Narbonnensis, defined by Auguste at the end of the 1st century. BC. It is part of a long chronological period rich in socio-cultural upheavals (1st-4th century AD), wich reveals the evolution of these practices, and thus allow us to apprehend the relationship between individuals and / or social groups with their funerary traditions. This spatio-temporal framework is also chosen for its coherence and documentary richness. The study is based on an archaeothanatology approach, between archeology and biological anthropology. The studied parameters, considered in the both perspective, participate together in an individual, and then global reading of burials and funerary spaces in order to return practices, funerary rites, but also the influence of socio-cultural factors on the treatment of the dead corpses.The use of these two disciplines insures an optimal understanding of the social systems and religious representations specific to a community confronted with the death of one of its members. The human bones analysis (age and sex determination, health status), but also the study of the material (set of deposits, burial architecture, implantation of the tomb, body’s treatment, etc.) are the essential tools for the archeology of death, which aims to contribute to a better knowledge of ancient populations through a biocultural approach.
57

Boire avec les morts et la Pachamama : une anthropologie de l'ivresse rituelle et festive dans les Andes boliviennes / Drinking with the dead and the Pachamama : an anthropology of ritual and festive inebriation in the bolivian Andes

Geffroy Komadina, Céline 12 April 2013 (has links)
Engager une anthropologie de l’ivresse rituelle et collective dans un contexte festif – notamment funéraire - andin s’avère un champ de recherche fécond et fascinant tant la chicha, cette boisson épaisse de maïs fermenté, contient tout un monde de significations et l’ivresse, dont elle découle, favorise diverses formes de mise en relation avec le monde animé environnant et avec les morts. En ce sens, elle est performative puisqu’elle permet à ces entités d’exister et de devenir de sérieux interlocuteurs pour les humains. À partir d’une ethnographie dans la région andine de Cochabamba (Bolivie), dans la communauté paysanne quechua de Qhoari et dans le village également quechua d’Arani, l’ébriété et le boire collectif sont analysés comme une action qui consolide le lien social, renforce l’identité de groupe et rapproche du sacré. L’ivresse est alors recherchée, désirée et valorisée. En somme, elle est un moyen de communication qui permet d’établir des relations réciproques aussi bien entre les humains eux-mêmes qu’entre ces derniers et la Pachamama, tous les êtres qui peuplent la nature animée. C’est à travers la boisson alcoolisée que les hommes font entendre leurs requêtes auprès de ces entités surnaturelles car ce n’est qu’en état d’ébriété avancée que l’on peut dialoguer avec elles, qu’elles nous apparaissent en alter ego. En effet, l’humide est symbole de vie, le sec renvoie à la mort. Les offrandes de libations et les sacrifices sanglants favorisent la réhydratation et l’alimentation des entités diaboliques et des morts. Prolongeant cette réflexion, c’est à travers des mécanismes somme toute très proches de ceux à l’œuvre lors des offrandes que le corps du buveur, saccagé par l’alcool, presque moribond, prend tout son sens sacrificiel. / An Andean anthropological focus on ritual and collective intoxication within a festive setting – in particular in funeral contexts - leads to a prolific and fascinating field of research since chicha, the thick fermented corn beverage, contains a world of meaning. The drunkenness it engenders promotes diverse ways of creating links with not only the surrounding animated world but also with the dead. In that sense, it is performative because it makes exist these entities who become serious interlocutors for the humans. This ethnography conducted in the Andean region of Cochabamba (Bolivia), in the Quechua peasant communities of Qhoari and in the nearby village of Arani, analyzes inebriation as a collective action that consolidates social ties, strengthens group identity and even brings the sacred closer. Intoxication is therefore sought, desired and valued. In short, it is a means of communication that allows the establishment of reciprocal relations among humans and between them and the Pachamama (all beings that inhabit animated nature). It is through liquor that human requests can be heard by supernatural entities who can dialogue with them only when they are inebriated, appearing through an alter ego. In fact, wetness is the symbol of life; dryness refers to death. Offerings of libations and blood sacrifices promote the rehydration and nurturing of evil entities and the dead. It is through mechanisms very similar to those at work in such offerings that the body of the drinker, wrecked by alcohol, almost agonizing, acquires its sacrificial meaning.
58

La mort chez les Bituriges Cubes. Approches archéologiques et données biologiques d'une cité de Gaule romaine

Durand, Raphaël 12 December 2005 (has links) (PDF)
L'objectif de nos recherches est de caractériser les pratiques funéraires et plus généralement les comportements des populations vivantes vis-à-vis des morts : traitement et dépôt du corps, mobilier funéraire, architecture funéraire mais également gestion des espaces funéraires, topographie et dynamique de l'occupation funéraire. <br />Pour cela, nous avons établi un corpus répertoriant plus de 400 sites. Intégré à un SIG, il nous a permis d'observer la répartition des gisements funéraires sur le territoire. Les deux points les plus remarquables sont la différence d'implantation entre les sites funéraires et ceux d'habitats et le hiatus existant entre les nécropoles du Haut-Empire et celles de l'Antiquité tardive. <br />Après avoir sélectionné cinq sites, nous avons entrepris une analyse de plus de 1200 sépultures en associant données archéologiques et anthropologiques pour apporter de nouveaux éléments de réflexions à la compréhension des pratiques funéraires gallo-romaines. Dans le cas des sépultures à incinération, nous nous sommes plus particulièrement intéressé aux gestes de collecte et de stockage des restes du défunt. Pour les inhumations, nous avons surtout porté notre attention sur les apports des données biologiques à la définition des regroupements familiaux ou sociaux. <br />L'ensemble de ces données souligne l'existence de faciès locaux au sein de la cité et met en évidence l'importance du contexte archéologique dans lequel s'inscrit la nécropole pour la caractérisation des gestes funéraires.
59

Pratiques funéraires du Bronze final IIIb au premier âge du Fer en Languedoc occidental et Midi-Pyrénées : approche archéo-anthropologique des nécropoles à incinération.

Lenorzer, Sandrine 14 April 2006 (has links) (PDF)
Les populations du Bronze final IIIb au premier âge du Fer (vers 900-475 avant J.-C.) en Languedoc occidental et Midi-Pyrénées, sont essentiellement connues par l'intermédiaire de leurs nécropoles. La crémation des défunts constitue une pratique quasi-exclusive pour toute la zone chrono-culturelle, ce qui limite grandement la caractérisation biologique de ces populations. Nous nous sommes fondée sur un corpus de plus de 2000 tombes secondaires à incinération essentiellement issues de onze nécropoles majeures de la période, qui ont été analysées à travers différents paramètres : modes de dépôt des restes osseux, modalités de recrutement à l'échelle de la nécropole, poids total d'ossements déposés dans la sépulture, indices pondéraux des différentes régions anatomiques et données sur l'aspect des ossements. Les résultats de ce premier niveau d'analyse ont ensuite été replacés dans les contextes chrono-culturels de chaque nécropole. Une évolution chronologique des gestes funéraires notamment en ce qui concerne le mode de dépôt des restes osseux et la quantité d'ossements placés dans la tombe a pu être mise en évidence. Cependant des particularités très locales, parfois à l'échelle d'une seule nécropole et donc vraisemblablement d'une communauté, semblent également se détacher. Un essai d'interprétation de l'évolution de la structuration sociale des populations vivantes et des modalités de recrutement des défunts est aussi proposée. Parallèlement, l'étude anthropologique personnelle de près de 400 amas osseux nous a permis de fonder une réflexion méthodologique sur le traitement des ossements incinérés en dépôt secondaire. Cette démarche a pour objectif d'optimiser la quantité et la qualité des observations, en minimisant le temps imparti à l'analyse.
60

Les monuments "funéraires" thraces : une crise d'identité

Marinov, Ivan 12 1900 (has links)
Cette étude porte sur l’analyse de l’identité, en termes de fonction, des monuments érigés sous tumulus dans le territoire actuel de la Bulgarie. Ces monuments sont généralement datés du Ve au IIIe siècle avant notre ère et ont été associés aux peuples thraces qui ont évolué sur ce territoire durant cette époque. Les monuments thraces sous tumulus, aux structures en blocs de pierre ou en moellons, ou d’un mélange de matériaux et de techniques différentes, ont été invariablement recouverts de monticules de terre dès l’Antiquité. Les tumuli ainsi obtenus ont été utilisés à différentes fins par les peuples locaux jusqu’à l’époque moderne. Les études plus ou moins détaillées des monuments thraces sous tumulus, qui ont débuté dès la fin du XIXe siècle de notre ère, ainsi que l’accumulation rapide de nouveaux exemplaires durant les deux dernières décennies, ont permis de constater une grande variabilité de formes architecturales en ce qui a trait aux différentes composantes de ces constructions. Cette variabilité a poussé certains chercheurs à proposer des typologies des monuments afin de permettre une meilleure maîtrise des données, mais aussi dans le but d’appuyer des hypothèses portant sur les origines des différents types de constructions sous tumulus, ou sur les origines des différentes formes architectoniques identifiées dans leurs structures. Des hypothèses portant sur la fonction de ces monuments, à savoir, sur l’usage qu’en ont fait les peuples thraces antiques, ont également été émises : certains chercheurs ont argumenté pour un usage funéraire, d’autres pour une fonction cultuelle. Un débat de plus en plus vif s’est développé durant les deux dernières décennies entre chercheurs de l’un et de l’autre camp intellectuel. Il a été constamment alimenté par de nouvelles découvertes sur le terrain, ainsi que par la multiplication des publications portant sur les monuments thraces sous tumulus. Il est, de ce fait, étonnant de constater que ni les hypothèses portant sur les origines possibles de ces constructions, ni celles ayant trait à leurs fonctions, n’ont été basées sur des données tangibles – situation qui a eu pour résultat la désignation des monuments thraces par « tombes-temples-mausolées », étiquette chargée sinon d’un sens précis, du moins d’une certaine connotation, à laquelle le terme « hérôon » a été ajouté relativement récemment. Notre étude propose de dresser un tableau actuel des recherches portant sur les monuments thraces sous tumulus, ainsi que d’analyser les détails de ce tableau, non pas dans le but de trancher en faveur de l’une ou de l’autre des hypothèses mentionnées, mais afin d’expliquer les origines et la nature des problèmes que les recherches portant sur ces monuments ont non seulement identifiés, mais ont également créés. Soulignant un fait déjà noté par plusieurs chercheurs-thracologues, celui du manque frappant de données archéologiques exactes et précises dans la grande majorité des publications des monuments thraces, nous avons décidé d’éviter la tendance optimiste qui persiste dans les études de ces derniers et qui consiste à baser toute analyse sur le plus grand nombre de trouvailles possible dans l’espoir de dresser un portrait « complet » du contexte archéologique immédiat des monuments ; portrait qui permettrait au chercheur de puiser les réponses qui en émergeraient automatiquement, puisqu’il fournirait les éléments nécessaires pour placer l’objet de l’analyse – les monuments – dans un contexte historique précis, reconstitué séparément. Ce manque de données précises nous a porté à concentrer notre analyse sur les publications portant sur les monuments, ainsi qu’à proposer une approche théoriquement informée de l’étude de ces derniers, en nous fondant sur les discussions actuelles portant sur les méthodes et techniques des domaines de l’archéologie, de l’anthropologie et de l’histoire – approche étayée dans la première partie de cette thèse. Les éléments archéologiques (avant tout architecturaux) qui ont servi de base aux différentes hypothèses portant sur les constructions monumentales thraces sont décrits et analysés dans le deuxième volet de notre étude. Sur la base de cette analyse, et en employant la méthodologie décrite et argumentée dans le premier volet de notre thèse, nous remettons en question les différentes hypothèses ayant trait à l’identité des monuments. L’approche de l’étude des monuments thraces sous tumulus que nous avons adoptée tient compte tant de l’aspect méthodologique des recherches portant sur ceux-ci, que des données sur lesquelles les hypothèses présentées dans ces recherches ont été basées. Nous avons porté une attention particulière à deux aspects différents de ces recherches : celui du vocabulaire technique et théorique implicitement ou explicitement employé par les spécialistes et celui de la façon dont la perception de l’identité des monuments thraces a été affectée par l’emploi de ce vocabulaire. Ces analyses nous ont permis de reconstituer, dans le dernier volet de la présente étude, l’identité des monuments thraces telle qu’implicitement ou explicitement perçue par les thracologues et de comparer cette restitution à celle que nous proposons sur la base de nos propres études et observations. À son tour, cette comparaison des restitutions des différentes fonctions des monuments permet de conclure que celle optant pour une fonction funéraire, telle que nous la reconstituons dans cette thèse, est plus économe en inférences et mieux argumentée que celle identifiant les monuments thraces de lieux de culte. Cependant, l’impossibilité de réfuter complètement l’hypothèse des « tombes-temples » (notamment en raison du manque de données), ainsi que certains indices que nous avons repérés dans le contexte architectural et archéologique des monuments et qui pourraient supporter des interprétations allant dans le sens d’une telle identification de ces derniers, imposent, d’après nous, la réévaluation de la fonction des constructions thraces sous tumulus sur la base d’une restitution complète des pratiques cultuelles thraces d’après les données archéologiques plutôt que sur la base d’extrapolations à partir des textes grecs anciens. À notre connaissance, une telle restitution n’a pas encore été faite. De plus, le résultat de notre analyse des données archéologiques ayant trait aux monuments thraces sous tumulus, ainsi que des hypothèses et, plus généralement, des publications portant sur les origines et les fonctions de ces monuments, nous ont permis de constater que : 1) aucune des hypothèses en question ne peut être validée en raison de leur recours démesuré à des extrapolations non argumentées (que nous appelons des « sauts d’inférence ») ; 2) le manque flagrant de données ou, plus généralement, de contextes archéologiques précis et complets ne permet ni l’élaboration de ces hypothèses trop complexes, ni leur validation, justifiant notre approche théorique et méthodologique tant des monuments en question, que des études publiées de ceux-ci ; 3) le niveau actuel des connaissances et l’application rigoureuse d’une méthodologie d’analyse permettent d’argumenter en faveur de la réconciliation des hypothèses « funéraires » et « cultuelles » – fait qui ne justifie pas l’emploi d’étiquettes composites comme « templestombes », ni les conclusions sur lesquelles ces étiquettes sont basées ; 4) il y a besoin urgent dans le domaine de l’étude des monuments thraces d’une redéfinition des approches méthodologiques, tant dans les analyses théoriques des données que dans le travail sur le terrain – à défaut de procéder à une telle redéfinition, l’identité des monuments thraces sous tumulus demeurera une question d’opinion et risque de se transformer rapidement en une question de dogmatisme. / This thesis analyzes the identity of the tumular monuments designated as “Thracian”, discovered in the territory of present day Bulgaria and dated between the 5th and the 3rd centuries B.C. These monuments, built in ashlar masonry or in unprocessed stones, or a mix of different materials and building techniques, were invariably covered by earthen mounds (called tumuli) which have been used to varied ends by local populations from Antiquity until the present day. More or less detailed studies of these tumular monuments began to appear by the end of the 19th century, while the list of newly discovered structures continues to grow almost exponentially. These publications and discoveries revealed that the sample of known Thracian monuments is characterised by what has been described as a great variety of architectural forms. Overwhelmed by this apparent variety, and in an attempt to explain it, certain researchers have tried to categorise what they have perceived as different types of monuments. Many hypotheses bearing on the function of the latter have also been proposed, although they differ only in the details and can be categorised in two main groups: that arguing for a funerary function of the monuments, and that arguing for a cultual one. Through the years, a heated debate has developed between researchers adhering to one or to the other of these hypotheses – discussion which has been fueled by a constant discovery of new monuments. It is thus surprising to note that neither the hypothesis pertaining to the possible origins of these buildings, nor those attempting to explain their functions, have been based on tangible data – a situation which has resulted in the attribution to the monuments of dubious labels such as “tombs-temples-mausoleums-heroons”. This study provides a comprehensive analysis of the hypotheses pertaining to the functions and, in more general terms, the identity of the Thracian tumular monuments. Its main objective is to explain the problems that these hypotheses have helped to identify, and which, ironically, they have contributed to sustain. It is noted that, despite the lack of precision in the accumulated empirical data relating to the Thracian monuments, most, if not all, researchers working in the field have tended to sink into an excessive positivism. This approach resulted in the implicit or explicit expression of the belief that that the inclusion of the maximum quantity of empirical data in a given analysis will necessarily result in a more complete understanding of a given archaeological context, which can then be inserted in a previously elaborated historical context, so as to paint a clearer picture of the past. Contrary to this tendency, and because of the lack of precise data, the present research focuses first, and foremost, on the publications bearing on the Thracian monuments and proposes a theoretically informed approach of the study of the latter. As described in Part I, this approach is based on current discussions concerning the methods and techniques of analysis in the fields of archaeology, anthropology and history, which have developed around similar circumstances defined by “incomplete” empirical data. The different hypotheses relating to the identity (or function) of the Thracian monuments have been based on specific archaeological elements (mainly of architectural nature), which are described and analysed in the second part of the thesis. The different interpretations of the Thracian monuments are then examined in the light of these analyses. Finally, in Part III of this thesis, the identities attributed to the Thracian monuments are scrutinised on the basis of these analyses and a restitution of the practices related to these monuments is proposed. The approach to the study of the Thracian tumular monuments that has been adopted in this thesis takes into account not only the methodological aspect of the research published by specialists in the field, but also the data on which the different hypotheses relating to these monuments have been based. Particular attention has been drawn to two aspects present in all publications on the subject: the “technical” and “theoretical” vocabulary implicitly or explicitly employed by the authors and the manner in which it affects their perception of the identity of the Thracian monuments. Part III analyzes and underlines the outcome of the different uses of the implicitly or explicitly defined vocabularies employed by thracologists, leading to a comparison between the already published perceptions of the identity of the Thracian monuments and the reconstitution of their function proposed by the author of this thesis. This comparison, as well as the application of the methodology presented in Part I, show that the restitution of the monuments as having had a funerary function is the most parsimonious and better founded in the material record than the cultual function for which some have argued. However, the function of the monuments, as reconstituted by the author of this thesis, differs from most of the “funerary” explanations of the monuments published to date – these tend to venture far beyond the inductions permitted by the available data. Furthermore, this (or any other) restitution of the monuments’ function as funerary does not automatically exclude the possibility of them having been used as cultual places/buildings. Despite the apparent similarity between such an argument with those that have been emitted towards the identification of the Thracian monuments as “temple-tombs”, the author expresses the opinion that the use of such labels is dubious and allows for unfounded critique and ineffectual comparisons between the classical Greek idea of the “temple” and Thracian cultual places. The result of the analysis of the different elements pertaining to the reconstitution of the Thracian monuments’ identity have led to the following conclusions: 1) none of the already published hypotheses arguing for a funerary or for a cultual explanation of the monuments can be validated because of the excessive recourse by their authors to extrapolations lacking proper argumentation; 2) the lack of precise data or, more importantly, of precisely excavated and reconstituted archaeological contexts, prohibits the elaboration of complex hypotheses such as those proposed by specialists in the field; 3) nevertheless, the current state of knowledge regarding the material culture related to the Thracian monuments, and the rigorous application of a methodical analysis of the data show that a reconciliation between the “funerary” and the “cultual” identities of the monuments is possible – however, this fact should not be perceived as a justification of the use of labels similar to “temple-tombs”, nor of the conclusions upon which such labels are based; 4) there is an urgent necessity for a re-definition of the methodological approaches used (or the lack thereof) in the theoretical analyses of the Thracian monuments, as well as those employed on the field, during excavations. A failure to take account of these facts and shortcomings by proceeding with such a re-definition would mean that the identity of the Thracian tumular monuments would remain a matter of opinion and could even be transformed into a matter of dogma. The analyses in this thesis can serve as a base for the re-evaluation of the identity of the Thracian monuments because of their theoretical and methodological soundness. However, such a re-evaluation must also be based on a reconstitution of Thracian ritual practices based on the archaeological record. Paradoxically, despite the impressive amount of publication on the subject of the Thracian tumular monuments as places of cultual practices, a systematic reconstitution of Thracian ritual based on Thracian material culture is yet to be proposed.

Page generated in 0.0328 seconds