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L'effet de l'âge gestationnel sur l'incidence, l'étiologie, le traitement et le pronostic de la cholestase néonataleEl Raichani, Nadine 08 1900 (has links)
Cadre conceptuel et problématique : La cholestase hépatique est une pathologie à large éventail d’étiologies, affectant fréquemment les nouveau-nés. Un diagnostic approprié est essentiel pour la prise en charge clinique, le choix des traitements et l’amélioration du pronostic. Alors que les prématurés ont un risque accru de développement de la cholestase, les algorithmes de traitement ne proposent qu’une prise en charge unique, quel que soit l’âge gestationnel (AG) du patient.
Objectif : Déterminer si le profil clinique, la prise en charge et le pronostic de la cholestase néonatale diffèrent selon l’AG.
Méthodologie : Une étude de cohorte rétrospective de nouveau-nés atteints de cholestase et admis en néonatologie au CHU Sainte Justine entre janvier 2014 et décembre 2017 a été menée. La cholestase était définie par au moins deux valeurs consécutives de bilirubine conjuguée ≥ 34 μmol/L. La cohorte a été stratifiée en deux groupes d’AG : les extrêmes et les grands prématurés (< 32 semaines AG) et les prématurés modérés ou tardifs et naissances à terme (≥ 32 semaines AG).
Résultats : 125 nouveau-nés sur 3 277 ont développé une cholestase. L’incidence globale était de 4% ; cette incidence était 5 fois plus élevée chez les nouveau-nés < 32 semaines d’AG comparativement aux ≥ 32 semaines d’AG. La cholestase était associée à une nutrition parentérale chez 91% des patients avec AG < 32 semaines et seulement 40% des patients avec AG ≥ 32 semaines (p < 0,01). Alors que l'acide ursodésoxycholique était plus prescrit aux nouveau-nés ≥ 32 semaines AG, les émulsions lipidiques à base d'huile de poisson étaient plus administrées aux nouveau-nés < 32 semaines AG, parmi les patients recevant une nutrition parentérale.
Conclusion : La cholestase néonatale est associée à deux profils cliniques différents, basés sur l'AG. Nous recommandons que les tests diagnostics et la prise en charge clinique de la cholestase soient adaptés à l'AG. Une nouvelle approche pour l'évaluation d'un nourrisson atteint d'hyperbilirubinémie conjuguée est proposée. / Background and Aims: Cholestasis is a frequent neonatal disease that has a wide range of etiologies. Appropriate diagnosis is essential to clinical management, treatment choices and improvement of outcomes. Most references discuss neonatal cholestasis as one entity. The goal of this study was to determine if the clinical profile, management and outcome of cholestasis differ according to gestational age (GA).
Methods: Medical records of infants with cholestasis in the division of neonatology at CHU Sainte Justine, between January 2014 and December 2017, were retrospectively reviewed. Cholestasis was defined as two or more consecutive conjugated bilirubin values ≥ 34μmol/L. The cohort was stratified into two groups: extremely to very preterm (< 32 weeks GA) and moderate to late preterm and term (≥ 32 weeks GA).
Results: 125 of 3,277 patients developed cholestasis. Overall incidence of cholestasis was 4%. Incidence was 5 times higher in neonates < 32 weeks GA compared to neonates ≥ 32 weeks GA. Cholestasis was associated with parenteral nutrition in 91% of patients with GA < 32 weeks and 40% of patients with GA ≥ 32 weeks (p < 0.01). While ursodiol treatment was prescribed more to cholestatic neonates ≥ 32 weeks GA, fish oil lipid was administered more to neonates < 32 weeks GA, among patients receiving parenteral nutrition.
Conclusions: Neonatal cholestasis was associated with two different clinical profiles based on GA. We recommend diagnostic tests and clinical management of neonatal cholestasis be adapted to GA. A GA-based approach to the evaluation of an infant with conjugated hyperbilirubinemia is proposed.
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L’association entre la santé buccodentaire, les troubles du sommeil et le diabète gestationnel : Étude DIADENTVallières, Marie-Flore 04 1900 (has links)
Objectifs : L’objectif principal de cette étude est d’établir si la santé parodontale des femmes enceintes ayant un DG est moindre que celle des femmes enceintes sans DG. L’objectif secondaire est d’évaluer l’association entre la fréquence et l’intensité du ronflement avec la santé parodontale chez les femmes enceintes ayant un DG.
Méthodologie : Une étude de type cas-contrôle a été conduite parmi des femmes enceintes suivies au CHU Sainte-Justine. Le diagnostic de DG a été recueilli dans le dossier médical des participantes. Le volet 1 de l’étude incluait des mesures autorapportées par des questionnaires. Un sous-groupe de femmes enceintes était ensuite invité au volet 2 qui incluait un examen buccal permettant d’évaluer la santé parodontale des participantes. Les associations entre le DG et le ronflement, l’apnée obstructive du sommeil (AOS) et les maladies parodontales ont été évaluées à l’aide d’analyses bivariées.
Résultats : Douze femmes enceintes avec DG et 85 femmes enceintes sans DG ont rempli les questionnaires du volet 1. De ces femmes, trois avec DG et sept sans DG ont participé au volet 2. Les femmes enceintes avec le DG étaient moins nombreuses à travailler à temps plein (p=0.032), avaient un revenu individuel (p=0.039) et familial (p=0.050) plus faible, faisaient moins d’activité physique (p=0.004) et allaient moins chez le dentiste (p=0.002) que les femmes enceintes sans DG. Il n’y avait pas de différence statistiquement significative entre les deux groupes pour le ronflement, l’AOS et les maladies parodontales.
Conclusions : Les résultats préliminaires de l’étude n’ont pas établi si la santé parodontale des femmes enceintes avec DG est moindre ni démontré une association avec les troubles respiratoires obstructifs du sommeil. Pour atteindre les objectifs de l’étude, l’augmentation de la taille d’échantillon prévue à n=200 est requise. / Introduction Gestational diabetes mellitus (GDM) affects one in six pregnancies worldwide. Several short- and long-term complications affecting the mother and child can result from GDM. A few studies have shown a positive association between periodontal disease and GDM. Periodontal disease is also associated with adverse effects on pregnancy. In addition to potentially affecting fetal health and maternal insulin resistance, periodontal diseases are associated with obstructive sleep-disordered breathing. However, the relationship between these two entities in the context of GDM has not yet been studied.
Objectives: The primary objective of this study is to establish whether the periodontal health of pregnant women with GDM is less than the one of pregnant women without GDM. The secondary objective is to assess the association between snoring frequency and intensity with periodontal health in pregnant women with GDM.
Methodology: A case-control study was conducted among pregnant women followed at Sainte-Justine Hospital. The diagnosis of GDM was collected from the participants' medical records. The first phase of the study included self-reported measures by questionnaires. A subgroup of pregnant women was then invited to a second clinical phase. This included an oral examination to assess the participants' periodontal health. The associations between GDM and snoring, obstructive sleep apnea (OSA), and periodontal disease were evaluated using bivariate analyses.
Results: Twelve pregnant women with GDM and 85 pregnant women without GDM completed the questionnaires in the first phase of the study. Of these women, three with GDM and seven without GDM participated in the second phase. Pregnant women with GDM worked less full-time (p=0.032), had lower individual (p=0.039) and family (p=0.050) income, engaged in less physical activity (p=0.004), and went to the dentist less often (p=0.002) than pregnant women without GDM. There was no statistically significant difference between the two groups for snoring, OSA and periodontal disease.
Conclusions: Preliminary results of the study did not establish whether periodontal health in pregnant women with GDM is poorer, nor did they demonstrate an association with obstructive sleep-disordered breathing. To achieve the study objectives, the increase in sample size to n=200 is required.
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Asthma during PregnancyFiroozi, Faranak 11 1900 (has links)
L’asthme est connu comme l’une des maladies chroniques les plus fréquentes chez la femme enceinte avec une prévalence de 4 à 8%. La prévalence élevée de l’asthme fait en sorte qu’on se préoccupe de l’impact de la grossesse sur l’asthme et de l’impact de l’asthme sur les issus de la grossesse. La littérature présente des résultats conflictuels concernant l’impact de l’asthme maternel sur les issus périnatales comme les naissances prématurées, les bébés de petit poids et les bébés de petit poids pour l’âge gestationnel (PPGA). De plus, les données scientifiques sont rares concernant l’impact de la sévérité et de la maîtrise de l’asthme durant la grossesse sur les issus périnatales. Donc, nous avons mené cinq études pour réaliser les objectifs suivants: 1. Le développement et la validation de deux indexes pour mesurer la sévérité et la maîtrise de l’asthme. 2. L’évaluation de l’impact du sexe du fœtus sur le risque d’exacerbation de l’asthme maternel et l’utilisation de médicaments antiasthmatiques durant la grossesse; 3. L’évaluation de l’impact de l’asthme maternel sur les issus périnatales; 4. L’évaluation de l’impact de la sévérité de l’asthme maternel durant la grossesse sur les issus périnatales; 5. L’évaluation de l’impact de la maîtrise de l’asthme maternel durant la grossesse sur les issus périnatales. Pour réaliser ces projets de recherche, nous avons travaillé avec une large cohorte de grossesse reconstruite à partir du croisement de trois banques de données administratives du Québec recouvrant la période entre 1990 et 2002. Pour les trois dernières études, nous avons utilisé un devis de cohorte à deux phases d’échantillonnage pour obtenir, à l’aide d’un questionnaire postal, des informations complémentaires qui ne se trouvaient pas dans les banques de données, comme la consommation de cigarettes et d’alcool pendant la grossesse.
Nous n’avons trouvé aucune différence significative entre les mères de fétus féminins et de fétus masculins pour les exacerbations de l’asthme pendant la grossesse (aRR=1.02; IC 95%: 0.92 to 1.14). Par contre, nous avons trouvé que le risque de bébé PPGA (OR: 1.27, IC 95%: 1.14-1.41), de bébé de petit poids (OR: 1.41, IC 95%:1.22-1.63) et de naissance prématurée (OR: 1.64, IC 95%:1.46-1.83) était significativement plus élevés chez les femmes asthmatiques que chez les femmes non asthmatiques. De plus, nous avons démontré que le risque d’un bébé PPAG était significativement plus élevé chez les femmes avec un asthme sévère (OR:1.48, IC 95%: 1.15-1.91) et modéré (OR: 1.30, IC 95%:1.10-1.55) que chez les femmes qui avaient un asthme léger. Nous avons aussi observé que les femmes qui avaient un asthme bien maîtrisé durant la grossesse étaient significativement plus à risque d’avoir un bébé PPAG (OR:1.28, IC 95%: 1.15-1.43), un bébé de petit poids (OR: 1.42, IC 95%:1.22-1.66), et un bébé prématuré (OR: 1.63, IC 95%:1.46-1.83) que les femmes non asthmatiques. D’après nos résultats, toutes les femmes asthmatiques même celles qui ont un asthme bien maîtrisé doivent être suivies de près durant la grossesse car elles courent un risque plus élevé d’avoir des issus de grossesses défavorables pour leur nouveau-né. / Asthma is known as one of the most frequent chronic diseases encountered during pregnancy with prevalence estimated between 4 and 8%. The high prevalence of asthma during pregnancy results in some concerns about the impact of pregnancy on maternal asthma and also the impact of maternal asthma on perinatal outcomes. The literature presents conflicting results concerning the impact of maternal asthma during pregnancy on perinatal outcomes, such as preterm birth, low-birth-weight (LBW) infant and small-for-gestational-age (SGA) infant. Also, scientific evidence is scarce regarding the impact of asthma severity and control during pregnancy on these perinatal outcomes. We thus conducted a research project composed of five studies to achieve the following objectives: 1. to develop and validate two database indexes, one to measure the control of asthma and the other to measure asthma severity; 2. to evaluate the effect of fetal gender on maternal asthma exacerbations and the use of asthma medications during pregnancy; 3. to evaluate the impact of maternal asthma on adverse perinatal outcomes; 4. to evaluate the impact of the severity of asthma during pregnancy on adverse perinatal outcomes; 5. to evaluate the impact of adequately controlled maternal asthma during pregnancy on adverse perinatal outcomes. A large population-based cohort was reconstructed through the linking of three of Quebec’s (Canada) administrative databases covering the period between 1990 and 2002. A two-stage sampling cohort design was used to collect additional information on the women’s life-style habits by way of a mailed questionnaire for the three last studies.
We have observed no significant differences between mothers of a female and male fetus as to the occurrence of asthma exacerbations (aRR=1.02; 95% CI: 0.92 to 1.14). We have found that the risk of SGA (OR: 1.27, 95% CI: 1.14-1.41), LBW (OR: 1.41, 95% CI:1.22-1.63) and preterm delivery (OR: 1.64, 95%CI:1.46-1.83) was significantly higher among asthmatic than non-asthmatic women. Moreover, our results showed that the risk of SGA was significantly higher among severe (OR:1.48, 95%CI: 1.15-1.91) and moderate asthmatic women (OR: 1.30, 95%CI:1.10-1.55) than mild asthmatic women. Also, mothers with adequately controlled asthma during pregnancy were found to be at higher risk of adverse perinatal outcomes than non-asthmatic women (SGA (OR:1.28, 95%CI: 1.15-1.43), LBW (OR: 1.42, 95%CI:1.22-1.66), and preterm deliveries (OR: 1.63, 95%CI:1.46-1.83)). According to our results, all asthmatic women even those with adequately controlled asthma should be closely monitored during pregnancy because they are at increased risk of adverse perinatal outcomes.
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Asthma during PregnancyFiroozi, Faranak 11 1900 (has links)
L’asthme est connu comme l’une des maladies chroniques les plus fréquentes chez la femme enceinte avec une prévalence de 4 à 8%. La prévalence élevée de l’asthme fait en sorte qu’on se préoccupe de l’impact de la grossesse sur l’asthme et de l’impact de l’asthme sur les issus de la grossesse. La littérature présente des résultats conflictuels concernant l’impact de l’asthme maternel sur les issus périnatales comme les naissances prématurées, les bébés de petit poids et les bébés de petit poids pour l’âge gestationnel (PPGA). De plus, les données scientifiques sont rares concernant l’impact de la sévérité et de la maîtrise de l’asthme durant la grossesse sur les issus périnatales. Donc, nous avons mené cinq études pour réaliser les objectifs suivants: 1. Le développement et la validation de deux indexes pour mesurer la sévérité et la maîtrise de l’asthme. 2. L’évaluation de l’impact du sexe du fœtus sur le risque d’exacerbation de l’asthme maternel et l’utilisation de médicaments antiasthmatiques durant la grossesse; 3. L’évaluation de l’impact de l’asthme maternel sur les issus périnatales; 4. L’évaluation de l’impact de la sévérité de l’asthme maternel durant la grossesse sur les issus périnatales; 5. L’évaluation de l’impact de la maîtrise de l’asthme maternel durant la grossesse sur les issus périnatales. Pour réaliser ces projets de recherche, nous avons travaillé avec une large cohorte de grossesse reconstruite à partir du croisement de trois banques de données administratives du Québec recouvrant la période entre 1990 et 2002. Pour les trois dernières études, nous avons utilisé un devis de cohorte à deux phases d’échantillonnage pour obtenir, à l’aide d’un questionnaire postal, des informations complémentaires qui ne se trouvaient pas dans les banques de données, comme la consommation de cigarettes et d’alcool pendant la grossesse.
Nous n’avons trouvé aucune différence significative entre les mères de fétus féminins et de fétus masculins pour les exacerbations de l’asthme pendant la grossesse (aRR=1.02; IC 95%: 0.92 to 1.14). Par contre, nous avons trouvé que le risque de bébé PPGA (OR: 1.27, IC 95%: 1.14-1.41), de bébé de petit poids (OR: 1.41, IC 95%:1.22-1.63) et de naissance prématurée (OR: 1.64, IC 95%:1.46-1.83) était significativement plus élevés chez les femmes asthmatiques que chez les femmes non asthmatiques. De plus, nous avons démontré que le risque d’un bébé PPAG était significativement plus élevé chez les femmes avec un asthme sévère (OR:1.48, IC 95%: 1.15-1.91) et modéré (OR: 1.30, IC 95%:1.10-1.55) que chez les femmes qui avaient un asthme léger. Nous avons aussi observé que les femmes qui avaient un asthme bien maîtrisé durant la grossesse étaient significativement plus à risque d’avoir un bébé PPAG (OR:1.28, IC 95%: 1.15-1.43), un bébé de petit poids (OR: 1.42, IC 95%:1.22-1.66), et un bébé prématuré (OR: 1.63, IC 95%:1.46-1.83) que les femmes non asthmatiques. D’après nos résultats, toutes les femmes asthmatiques même celles qui ont un asthme bien maîtrisé doivent être suivies de près durant la grossesse car elles courent un risque plus élevé d’avoir des issus de grossesses défavorables pour leur nouveau-né. / Asthma is known as one of the most frequent chronic diseases encountered during pregnancy with prevalence estimated between 4 and 8%. The high prevalence of asthma during pregnancy results in some concerns about the impact of pregnancy on maternal asthma and also the impact of maternal asthma on perinatal outcomes. The literature presents conflicting results concerning the impact of maternal asthma during pregnancy on perinatal outcomes, such as preterm birth, low-birth-weight (LBW) infant and small-for-gestational-age (SGA) infant. Also, scientific evidence is scarce regarding the impact of asthma severity and control during pregnancy on these perinatal outcomes. We thus conducted a research project composed of five studies to achieve the following objectives: 1. to develop and validate two database indexes, one to measure the control of asthma and the other to measure asthma severity; 2. to evaluate the effect of fetal gender on maternal asthma exacerbations and the use of asthma medications during pregnancy; 3. to evaluate the impact of maternal asthma on adverse perinatal outcomes; 4. to evaluate the impact of the severity of asthma during pregnancy on adverse perinatal outcomes; 5. to evaluate the impact of adequately controlled maternal asthma during pregnancy on adverse perinatal outcomes. A large population-based cohort was reconstructed through the linking of three of Quebec’s (Canada) administrative databases covering the period between 1990 and 2002. A two-stage sampling cohort design was used to collect additional information on the women’s life-style habits by way of a mailed questionnaire for the three last studies.
We have observed no significant differences between mothers of a female and male fetus as to the occurrence of asthma exacerbations (aRR=1.02; 95% CI: 0.92 to 1.14). We have found that the risk of SGA (OR: 1.27, 95% CI: 1.14-1.41), LBW (OR: 1.41, 95% CI:1.22-1.63) and preterm delivery (OR: 1.64, 95%CI:1.46-1.83) was significantly higher among asthmatic than non-asthmatic women. Moreover, our results showed that the risk of SGA was significantly higher among severe (OR:1.48, 95%CI: 1.15-1.91) and moderate asthmatic women (OR: 1.30, 95%CI:1.10-1.55) than mild asthmatic women. Also, mothers with adequately controlled asthma during pregnancy were found to be at higher risk of adverse perinatal outcomes than non-asthmatic women (SGA (OR:1.28, 95%CI: 1.15-1.43), LBW (OR: 1.42, 95%CI:1.22-1.66), and preterm deliveries (OR: 1.63, 95%CI:1.46-1.83)). According to our results, all asthmatic women even those with adequately controlled asthma should be closely monitored during pregnancy because they are at increased risk of adverse perinatal outcomes.
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Exploring health systems integration in urban South Africa : from integrating prevention of mother-to-child transmission of HIV to prevention of type 2 diabetes after gestational diabetesMutabazi, Jean Claude 08 1900 (has links)
L'intégration du traitement et de la prévention des maladies chroniques non transmissibles (MNT) au sein des soins de santé primaires représente le principal défi à venir pour la santé publique et les systèmes de santé dans les pays à faible et moyen revenu comme l’Afrique du Sud. Il constitue le principal objectif de cette thèse. L’expérience de l'intégration de la prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant (PTME) dans les soins de santé primaires (SSP) peut apporter des leçons importantes pour l'intégration de la prévention du diabète chez les femmes souffrant de diabète gestationnel récent (DSG) dans les SSP. Il a été estimé que le DSG touche plus de 9,1 % des grossesses en 2018 en Afrique du Sud. Le DSG augmente le risque de développer ultérieurement du diabète de type 2 (DT2). Le DSG multiplie par plus de 7 le risque de développer un DT2 ainsi que les risques de troubles métaboliques pour les bébés des femmes qui en sont atteintes. Cette thèse explore comment appliquer les leçons tirées de l’intégration de la PTME pour intégrer le dépistage du DSG et les initiatives de prévention du DT2 dans les soins de santé primaires de routine en Afrique du Sud. Le cadre conceptuel adapté pour cette thèse permet ainsi de comprendre les aspects de l’intégration au niveau du patient et du système de santé, englobant les contextes, les mécanismes et la mise en œuvre de l’intégration d’interventions préventives dans les services existants. L'étude s'inscrit dans le cadre du projet IINDIAGO, « Intervention intégrée du système de santé visant à réduire les risques de diabète de type 2 chez les femmes défavorisées après un diabète gestationnel en Afrique du Sud ».
La thèse présente d’abord une revue narrative de l’impact de la PTME sur les services et les systèmes de soins de santé en Afrique subsaharienne (Article 1). Les résultats de cette revue montrent que la PTME a eu l’impact positif et négatif sur d’autres services de soins de santé et que son intégration dans les systèmes de santé est de plus en plus privilégiée. L’article 2 est une étude qualitative analysant l’histoire et l’expérience locales de l’intégration de la PTME dans les SSP de routine en Afrique du Sud de différents points de vue. Bien qu’elle ait constaté un fort soutien en faveur de l’intégration parmi tous les répondants, cette étude a fait état de multiples obstacles à la pleine intégration de la PTME dans les SSP, le post-partum en particulier. Les articles 3 et 4 ont utilisé les méthodes mixtes et révélé que l’intégration des services dans les SSP de routine, à base communautaire, pour dépister universellement le DSG et pour prévenir ou retarder le DT2 après le DSG, était perçue comme faisable, acceptable et nécessaire de toute urgence en Afrique du Sud. L’article 6 (dont le protocole est l’article 5) présentait une revue systématique et une méta-analyse sur la prise en charge intégrée du DSG et du DT2 dans le contexte de la multimorbidité en Afrique. Les 13 études incluses dans cette étude ont montré que la gestion intégrée du DSG et du DT2 dans le cadre de la multimorbidité était mise en œuvre avec succès, mais qu’elle nécessitait une formation et une supervision adéquates des infirmières, et la fourniture d’équipements et de médicaments additionnels au sein des systèmes de santé nationaux en Afrique.
Les conclusions de cette thèse suggèrent que, bien qu’elle n’ait pas toujours été retenue, en raison de défis structurels et opérationnels, l’intégration complète plutôt que partielle des services de santé est considérée comme souhaitable et réalisable par les femmes, les travailleurs de la santé, les gestionnaires et les experts. L’intégration complète pourrait être idéale pour dépister, diagnostiquer et soigner les maladies chroniques, y compris le DSG et le DT2, au sein des SSP de routine et selon l’approche de la PTME dont les leçons d’intégration n’ont pas été adaptées à ce prochain défi de santé publique. / Integrating chronic, non-communicable diseases (NCDs) and their prevention into primary health care is the next major challenge for public health and health systems in low and middle-income countries like South Africa and is the primary focus of this thesis. The experience of integration of Prevention of Mother-to-Child Transmission (PMTCT) of HIV into primary health care (PHC) may have important lessons for integrating prevention of diabetes among women with recent gestational diabetes (GDM) into PHC.
GDM was estimated to affect more than 9.1% of pregnancies in 2018 in South Africa. GDM increases the risk of developing subsequent type 2 diabetes (T2DM) more than 7-fold as well as increasing the risks of metabolic disorders for the babies of women who had GDM. This thesis conducted a systematised narrative synthesis, a systematic review and a convergent mixed methods study using primarily qualitative methods in South Africa (focus on Cape Town, Western Cape) to explore how to apply lessons from PMTCT integration in order to integrate GDM screening and T2DM prevention initiatives into routine PHC in South Africa. The adapted conceptual framework for this thesis enables to understand both patient-level and health system-level aspects of integration and encompassing the contexts, mechanisms and implementation for integrating preventive interventions in the existing services. The study was nested in the IINDIAGO project, “Integrated health system intervention aimed at reducing type 2 diabetes risks in disadvantaged women after gestational diabetes in South Africa”.
The thesis first presents a narrative review of the impact of PMTCT on health care services and systems in sub-Saharan Africa (Paper 1). This review findings show that PMTCT has had positive and negative impacts on other health care services and that its integration into health systems is increasingly favored. Paper 2 qualitatively documented the local history and experience of PMTCT integration into routine PHC in South Africa from different perspectives. Though it found strong support for integration among all respondents (N=20), this study reported multiple barriers for the full integration of PMTCT into PHC, especially in postpartum. Papers 3 and 4 used mixed methods and highlighted that integrating services within routine, community-based PHC to universally screen GDM and to prevent or delay of T2DM after GDM, was perceived as feasible, acceptable and urgently needed in South Africa – but that it is not currently occurring at a satisfactory level, despite international and national guidelines.
The fifth article is a published protocol for Paper 6, a systematic review and meta-analysis on the integrated management of GDM and T2DM in the context of multimorbidity in Africa. This was a study in which all 13 included studies showed that integrated management of GDM and T2DM within multimorbidity was successfully implemented but it required adequate training and supervision of nurses, provision of additional equipment and drugs to the existing resources within national health systems in Africa.
This thesis concludes that although not always opted for, due to structural and operational challenges, the full instead of partial integration of health services to screen, diagnose and care for chronic diseases including GDM and T2DM into routine PHC, following the PMTCT approach, was seen as both desirable and feasible by women, health workers, managers, and experts. However, the lessons learned through the history of PMTCT and its integration have not
been adapted to this next public health challenge.
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