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Optimisation du contrôle glycémique en chirurgie cardiaque : variabilité glycémique, compliance aux protocoles de soins, et place des incrétino-mimétiques / Improving blood glucose control in cardiac surgery patients : glycemic variability, nurse-compliance to insulin therapy protocols and use of incretin mimeticsBesch, Guillaume 15 December 2017 (has links)
L’hyperglycémie de stress et la variabilité glycémique, consécutives à la réaction inflammatoire péri opératoire, sont associées à une morbidité et une mortalité accrues en chirurgie cardiaque. L’insulinothérapie intraveineuse administrée à l’aide de protocoles complexes, dits « dynamiques », constitue à l’heure actuelle le traitement de référence de l’hyperglycémie de stress. L’intérêt du contrôle glycémique péri-opératoire est admis par tous, sans qu’il existe de consensus véritable quant aux objectifs à atteindre, et reste très exigeant en termes de charge de soins. Dans la 1ère partie de ce travail, nous avons voulu vérifier si, 7 ans après sa mise en place, l’observance du protocole d’insulinothérapie utilisé dans notre Unité de Soins Intensifs de Chirurgie Cardiaque était conforme à celle mesurée lors de son implantation. Nous avons constaté des dérives majeures dans l’application du protocole qui ont pu être corrigées par la mise en place de mesures correctrices simples. Dans une 2ème partie du travail, nous avons cherché à évaluer si, à l’instar de la chirurgie cardiaque classique, une variabilité glycémique accrue était associée à une altération du pronostic des patients bénéficiant d’une procédure moins invasive (remplacement valvulaire aortique percutané ou TAVI). Nous avons ainsi analysé les données des patients ayant bénéficié d’un TAVI dans notre centre, et inclus dans les registres multicentriques français France et France-2. Nos résultats suggèrent une association entre une augmentation de la variabilité glycémique et un risque accru de complications cardiovasculaires majeures dans les 30 premiers jours, indépendamment de la qualité du contrôle glycémique obtenu. Enfin, dans une 3ème partie nous avons voulu savoir si exenatide, analogue de synthèse de GLP-1, permettait d’améliorer le contrôle glycémique péri opératoire en chirurgie cardiaque. Nous avons conduit un essai randomisé contrôlé de phase II/III montrant que l’administration intraveineuse (IV) d’exenatide, ne permettait pas d’améliorer la qualité du contrôle glycémique ou de réduire la variabilité glycémique par rapport à l’insuline IV, mais permettait de retarder l’administration d’insuline et de diminuer la quantité d’insuline administrée. Notre étude suggère également une diminution de la charge en soins. Du fait des données rapportées chez l’animal et dans l’infarctus du myocarde, nous avons également conduit une étude ancillaire suggérant l’absence d’effets cardioprotecteurs majeurs d’exenatide sur les lésions d’ischémie-reperfusion myocardiques, ne permettant pas d’améliorer la fonction cardiaque gauche à court et à moyen terme. L’optimisation du contrôle glycémique en chirurgie cardiaque nécessite ainsi la recherche de stratégies visant à améliorer l’observance des protocoles de soins et à réduire la variabilité glycémique. La place des analogues du GLP-1 reste à définir dans cette indication. / Stress hyperglycemia and glycemic variability are associated with increased morbidity and mortality in cardiac surgery patients. Intravenous (IV) insulin therapy using complex dynamic protocols is the gold standard treatment for stress hyperglycemia. If the optimal blood glucose target range remains a matter of debate, blood glucose control using IV insulin therapy protocols has become part of the good clinical practices during the postoperative period, but implies a significant increase in nurse workload. In the 1st part of the thesis, we aimed at checking the nurse-compliance to the insulin therapy protocol used in our Cardiac Surgery Intensive Care Unit 7 years after its implementation. Major deviations have been observed and simple corrective measures have restored a high level of nurse compliance. In the 2nd part of this thesis, we aimed at assessing whether blood glucose variability could be related to poor outcome in transcatheter aortic valve implantation (TAVI) patients, as reported in more invasive cardiac surgery procedures. The analysis of data from patients who undergone TAVI in our institution and included in the multicenter France and France-2 registries suggested that increased glycemic variability is associated with a higher rate of major adverse events occurring between the 3rd and the 30th day after TAVI, regardless of hyperglycemia. In the 3rd part if this thesis, we conducted a randomized controlled phase II/III trial to investigate the clinical effectiveness of IV exenatide in perioperative blood glucose control after coronary artery bypass graft surgery. Intravenous exenatide failed to improve blood glucose control and to decrease glycemic variability, but allowed to delay the start in insulin infusion and to lower the insulin dose required. Moreover, IV exenatide could allow a significant decrease in nurse workload. The ancillary analysis of this trial suggested that IV exenatide did neither provide cardio protective effect against myocardial ischemia-reperfusion injuries nor improve the left ventricular function by using IV exenatide. Strategies aiming at improving nurse compliance to insulin therapy protocols and at reducing blood glucose variability could be suitable to improve blood glucose control in cardiac surgery patients. The use of the analogues of GLP-1 in cardiac surgery patients needs to be investigated otherwise.
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Optimisation du contrôle glycémique des patients atteints de diabète de type 1 : traitement efficace des hypoglycémies, calcul des glucides et pancréas artificielGingras, Véronique 09 1900 (has links)
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Impact du diabète de type 1 et des niveaux élevés d'hémoglobine glyquée sur l'oxygénation musculaire et cérébrale à l'exercice : répercutions sur l'aptitude physique aérobie / The effect of type 1 diabetes and high levels of glycated hemoglobinon on muscle and cerebral hemodynamic during incremental exercise in poorly-controlled patients with uncomplicated type 1 diabetes : effect on aerobic fitnessTagougui, Semah 16 October 2014 (has links)
L’objectif général de ce travail était d’évaluer l’effet du diabète de Type 1 et de l’hyperglycémie chronique (reflétée par un niveau élevé d’HbA1c), chez des patients indemnes de complications micro et macrovasculaires, sur la disponibilité en oxygène (O2) au niveau musculaire et cortical et ses répercussions sur l’aptitude physique aérobie. Dans un premier temps, nous nous sommes attardés à étudier l’effet du diabète et des niveaux élevés d’HbA1c sur les différentes étapes de la cascade d’oxygène (à savoir la diffusion alvéolo-capillaire, le transport artériel et la libération de l’O2 au niveau musculaire) ainsi que sur l’oxygénation musculaire estimée par la Spectroscopie dans le proche Infra-Rouge (NIRS) durant un exercice incrémental et voir les répercussions possibles sur la consommation maximale d’oxygène (〖V ̇O〗_2max). Nous avons montré que les patients DT1 présentent une capacité de diffusion alvéolo-capillaire ainsi qu’une capacité de transport artériel d’O2 comparable aux sujets sains. En revanche, les patients ayant un niveau élevé d’HbA1c présentent une altération de 〖V ̇O〗_2max ainsi qu’une réduction du volume sanguin musculaire (reflétée par une baisse de l’hémoglobine totale) et une nette baisse de la déoxyhémoglobine (HHb) au niveau du muscle actif aux intensités proches de l’exercice maximal. Ce dernier résultat pourrait s’expliquer par l’affinité plus importante de HbA1c pour l’O2 et/ou une altération de la redistribution de débit sanguin entre les vaisseaux nutritifs et non nutritifs. L’altération du volume sanguin au niveau musculaire chez les patients présentant un mauvais contrôle glycémique peut prévenir les cliniciens du dysfonctionnement de la microcirculation survenant avant même qu’une microangiopathie se manifeste à l’état clinique (Étude 1). Dans un second temps, nous nous sommes intéressés à la fonction cérébrale. Notre objectif étant d’évaluer l’hémodynamique cérébrale durant un exercice incrémental maximal. Nous avons trouvé une altération de l’hémodynamique cérébrale (baisse de l’hémoglobine totale) aux intensités proches de l’exercice maximal chez les patients DT1 qui présentent un mauvais contrôle glycémique (Étude 2). Ces deux travaux nous montrent bien que les sujets diabétiques de type 1 indemnes des complications micro et/ou marcovasculaires présentent une faible aptitude physique aérobie qui peut s’expliquer à la fois par une altération de l’oxygénation musculaire et cérébrale. Ces études mettent également en évidence l’intérêt d’associer la NIRS avec un exercice maximal. Ce dernier place les tissus en situation de besoin maximal en O2 ce qui permet de mettre en exergue des altérations fonctionnelles de la microcirculation avant même l’apparition de complications microvasculaires détectables par les tests cliniques habituels. / This study sought to investigate whether type 1 diabetes and high levels of glycated hemoglobin (HbA1c) influence oxygen supply including alveolar capillary diffusion, oxygen delivery and release, to active muscle and prefrontal cortex during maximal exercise. We first studied the effect of high level of HbA1c on oxyhemoglobin dissociation at the active muscle measured by Near Infra-Red Spectroscopy (NIRS) during maximal exercise. We found that alveolar capillary diffusion and arterial oxygen content was comparable between patients with type 1 diabetes and healthy subjects. However, patients with inadequate glycemic control but without any clinically detectable vascular complications displayed an impaired aerobic capacity as well as a reduction in blood volume and a dramatic impairment in deoxyhemoglobin (HHb) increase in active skeletal muscle during intense exercise. The latter supports the hypotheses of an increase in O2 affinity induced by hemoglobin glycation and/or of a disturbed balance between nutritive and nonnutritive muscle blood flow. Furthermore, reduced exercise muscle blood volume in poorly controlled patients may warn clinicians of microvascular dysfunction occurring even before overt microangiopathy (Study 1). Secondly, we aimed at investigating prefrontal cortex hemodynamic during an incremental maximal exercise in patients with uncomplicated type 1 diabetes, taking into account chronic glycemic control. We observed that levels and changes in regional cerebral blood volume – as reflected by change in total hemoglobin – were lower at high intensities of exercise in patients with inadequate glycemic control (Study 2).In summary, the physiological stimulus of maximal exercise coupled with NIRS measurement highlighted subclinical disorders of both cerebral hemodynamic and muscle oxygenation in poorly-controlled patients with type 1 diabetes albeit free from any clinical microangiopathy.
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Comparaison de deux stratégies d'apport en glucides pour améliorer le contrôle de la glycémie pendant l'activité physique chez les adolescents et adultes atteints de diabète de type 1Goulet-Gélinas, Lucas 05 1900 (has links)
L’activité physique (AP) est liée à plusieurs bénéfices pour la santé chez les personnes atteintes de diabète de type 1 (DT1), mais elles sont peu actives dû à la peur des hypoglycémies liée à l’AP. Un apport en glucides est souvent requis pour prévenir les hypoglycémies lors d’une AP, mais il y a un manque de connaissances quant à la quantité à consommer et la distribution temporelle idéales des glucides. Notre objectif est de comparer l’efficacité de 2 stratégies de collation pour maintenir la glycémie dans les cibles (4,0 - 10,0 mmol/L) lors d’une AP chez les adolescents et adultes avec le DT1.
Les participants (N=33) ont effectué 2 interventions durant lesquelles une heure d’ergocycle à intensité moyenne a été réalisée. Ils consommaient un apport en glucides de 0,5g/kg du poids corporel et cet apport était aléatoirement consommé en une prise unique (PU) avant l’AP ou en une prise répartie (PR) avant et pendant l’AP. La GC était mesurée toutes les 10 minutes durant l’AP.
Quatre participants ont eu une hypoglycémie durant l’AP avec la PU comparativement à 6 participants pour la PR (P=0,42). Il n’y avait pas de différence significative pour le pourcentage de temps passé dans les cibles entre les deux stratégies (PU : 75 ± 35%; PR : 87 ± 26%; P=0,12).
Nos résultats suggèrent qu’un apport en glucide de 0.5g/kg du poids corporel est une option raisonnable pour une AP d’intensité moyenne d’une heure. Les deux stratégies sont similaires pour prévenir les hypoglycémies lors de l’AP. / Physical activity (PA) is associated to many health benefits in people living with type 1 diabetes (T1D), but these patients are not very active due to the fear of PA-related hypoglycemia. Carbohydrate intake is often required to prevent hypoglycemia during PA, but there is a lack of knowledge about the ideal amount to consume and the timing distribution of carbohydrates. Our objective is to compare the efficacy of two snack strategies to maintain glucose levels in the target range (4.0 – 10.0 mmol/L) during PA in adolescents and adults living with T1D.
The participants (N = 33) took part in 2 interventions during which one hour of moderate intensity ergocycle was performed. They consumed a carbohydrate intake of 0.5g/kg of body weight and this intake was randomly consumed in a single intake (SI) before PA or in a distributed intake (DI) before and during PA. Capillary blood glucose was measured every 10 minutes during PA.
Hypoglycemia occurred in 4 participants with SI compared to 6 participants for DI (P = 0.42). There was no significant difference in the percentage of time spent in the target range between the two strategies (SCI: 75 ± 35%; DCI: 87 ± 26%; P = 0.12).
Our results suggest that a carbohydrate intake of 0.5g/kg of body weight is a reasonable option for one hour of moderate PA. The two snack strategies are similar to prevent hypoglycemia during PA.
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The effect of oral appliance therapy on glycemic control in Type II diabetic patients with obstructive sleep apnea : a pilot randomized controlled trialSantini, Emily 06 1900 (has links)
Introduction : Le syndrome de l’apnée obstructive du sommeil (SAOS) est un trouble très prévalent chez les patients atteints du diabète de type 2 (DT2) et la littérature préconise un lien étroit entre le SAOS et la dysfonction glycémique. Cependant, les essais randomisés actuels évaluant le traitement du SAOS et les effets métaboliques chez les patients diabétiques sont limités au traitement par pression positive continue (PPC) – parcontre, une limitation majeure de ces études est une faible compliance. L’orthèse d’avancée mandibulaire (OAM) est une option de traitement alternative pour le SAOS qui est généralement mieux tolérée et acceptée par les patients que la PPC. Objectifs : L’objectif principal de cette étude est d’évaluer si un traitement de 3 mois avec une OAM améliore le contrôle glycémique chez les patients atteints du SAOS et le DT2 comparé à celui avec un appareil placébo. Les objectifs secondaires sont : 1) d’évaluer la faisabilité d’une OAM comme traitement du SAOS chez une population diabétique, 2) comparer les effets secondaires subjectifs ressentis lors du port de l’OAM ou de l’appareil placébo, 3) comparer les changements subjectifs dans la qualité de vie et sommeil avec les deux appareils, 4) comparer la compliance subjective et objective dans les deux groupes. Méthodes : 17 patients ont participé à cette étude pilote contrôlée et randomisée comparant le traitement du SAOS à l'aide d’une OAM (Somnodent®, n=7) et d'un appareil placébo (appareil Essix® mandibulaire, n=10). Des échantillons de sang mesurant le contrôle glycémique par les taux d'hémoglobine glyquée ont été prélevés avant et après le traitement. Trois polysomnographies ont été réalisées (au départ, après une période de titration de 2 mois et après une période de traitement de 3 mois). Tous les patients ont répondu à un questionnaire sur les effets indésirables après la période de titration. Les questionnaires suivants ont été comparés avant (V1), pendant (V4) et après (V6) le traitement : échelle de somnolence d’Epworth (ESS), questionnaire sur les résultats fonctionnels du sommeil (FOSQ), indice de qualité du sommeil de Pittsburg (PSQI), et l'échelle hospitalière d'anxiété et de dépression (HADS). Les patients ont rapporté leur compliance subjective dans un journal quotidien, et la compliance objective a été mesurée par une micropuce. Résultats : Aucune différence significative n'a été observée pour l’hémoglobine glycquée après 3-mois de traitement entre les deux groupes (p =0.75). L’OAM a présenté une diminution significative du SAOS mesurée par l'indice d'apnée-hypopnée (p =0.02) et l'indice de désaturation en oxygène (p =0.02). Aucune différence significative n'a été constatée lors de la comparaison des questionnaires sur les effets secondaires entre les groupes, plus précisément pour l'inconfort au niveau des mâchoires (p =0.15) et des changements occlusaux (p =0.41). La fréquence des complications était faible dans les deux groupes et n'a montré aucune différence significative (p =1.00). La satisfaction globale des patients était élevée dans les deux groupes et ne montrait aucune différence significative (p =1.00). Les deux groupes ont présenté des améliorations significatives des scores FOSQ (p =0.004 entre V1-4 et p =0.026 entre V1-6), des diminutions significatives pour ESS (p =0.023 entre V1-4), des diminutions significatives des scores d'anxiété (p =0.003 entre V1-4 et p =0.041 entre V1-6), ainsi qu’une diminution significative des scores de dépression (p =0.025 entre V1-6). Les patients du groupe avec OAM ont sur-rapporté de façon significative leur compliance subjective par rapport à la compliance objective mesurée par les micropuces (p =0.02). Conclusion : L’OAM est un traitement faisable pour le traitement du SAOS chez les patients atteints du DT2 et a démontré des effets secondaires minimes et un taux de satisfaction élevé. Un « effet placébo » important a été observé avec l’appareil placébo, ce qui souligne l’importance des études randomisées et contrôlées dans le domaine du traitement du SAOS. Les micropuces utilisées pour mesurer la compliance objective offrent des données plus fiables que les rapports subjectifs des patients. D'autres essais randomisés et contrôlés à grande échelle sont nécessaires, et des analyses futures d’un système de mesure de glucose en continue pourrait être plus précis pour évaluer les effets de l’OAM sur le contrôle glycémique ; l’investigation de phénotypes métaboliques chez certains patients qui pourraient mieux répondre au traitement de leur SAOS serait aussi important. / Introduction: Obstructive sleep apnea (OSA) is a disorder that is highly prevalent among patients with type 2 diabetes mellitus (T2DM) and the literature supports a strong link between OSA and glucose dysregulation. However, current randomized trials assessing the effect of OSA treatment on metabolic outcomes have been limited to continuous positive airway pressure (CPAP) therapy, and one of the main limitations of these studies is poor compliance. A mandibular advancement device (MAD) is an alternative treatment option for OSA that is generally better tolerated and accepted by patients than CPAP. Objectives: The main objective of this study is to evaluate if 3 months of treatment with a MAD will improve glycemic control in patients with OSA and T2DM as compared to a Placebo Device. Secondary objectives will be: 1) to evaluate the feasibility of a MAD to treat sleep apnea in a diabetic population, 2) to compare subjective side effects of the MAD and Placebo Device, 3) to compare subjective changes in quality of life and sleep with both devices, and 4) to compare subjective and objective compliance in both groups. Methods: 17 patients participated in this randomized controlled pilot study, comparing treatment of OSA using a MAD (Somnodent, n=7) and a placebo device (mandibular Essix, n=10). Blood samples measuring glycemic control by glycated hemoglobin levels were collected before and after treatment. Three polysomnographies were performed (at baseline, after a 2-month titration period and after a 3-month treatment period). All patients answered a side-effects questionnaire after the titration period, and the following questionnaires were compared before (V1), during (V4) and after treatment (V6): Epworth Sleepiness Scale (ESS), the Functional Outcomes of Sleep Questionnaire (FOSQ), the Pittsburg Sleep Quality Index (PSQI), and the Hospital Anxiety and Depression Scale. Patients recorded subjective compliance in a daily journal, and objective compliance was measured by a microchip. Results: No significant difference was found in glycated hemoglobin levels between groups (p=0.75). The MAD group showed a significant decrease in OSA as measured by the Apnea-Hypopnea Index (p=0.02) and the Oxygen Desaturation Index (p=0.02). No significant difference was found when comparing Side Effects Questionnaires between groups, more specifically for discomfort in jaws (p=0.15) and changes in occlusion (p=0.41). Frequency of complications were low in both groups and showed no significant differences (p=1.00). Overall patient satisfaction was high in both groups and showed no significant differences (p=1.00). Both groups showed significant improvements in FOSQ scores (p=0.004 between V1-4, and p=0.026 between V1-6), significant decreases in ESS (p= 0.023 between V1-4), significant decreases in Anxiety scores (p=0.003 between V1-4, and p=0.041 between V1-6), as well as a significant decrease in Depression scores (p=0.025 between V1-6). Patients in the MAD group significantly over-reported their subjective compliance as compared to the objective compliance measured by a microchip (p=0.02). Conclusion: MAD is a feasible treatment for OSA in patients with T2DM as it was able to significantly improve OSA while demonstrating high overall satisfaction and minimal complications. A strong “placebo effect” was noted with the Placebo Device and reinforces the importance of randomized and controlled studies in the field of OSA treatment. Microchips to measure objective compliance should be used as they offer more reliable data than subjective records. Further large-scale randomized and controlled trials are required, as well as future analyses of Continuous Glucose Monitoring Systems which may allow for more precise evaluation of glycemic outcomes; investigating possible metabolic phenotypes in patients which may respond better to OSA treatment will be important.
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Association entre la dépression et les comportements reliés aux habitudes de vie et aux soins du diabète dans la population diabétique du QuébecMessier, Lyne C. 05 1900 (has links)
Les personnes atteintes de diabète sont plus à risque de développer la dépression, un
fardeau additionnel dans leurs activités quotidiennes. Notre étude auprès d’adultes
diabétiques résidant au Québec vise à en déterminer les caractéristiques lorsque la
dépression fait partie du tableau clinique. Hypothèse 1: Les adultes québécois atteints de diabète et de dépression (dépression majeure et mineure) seront plus prédisposés à avoir des indicateurs reliés aux habitudes de vie, aux soins du diabète et à l’efficacité personnelle vis-à-vis du contrôle du poids et de la quantité d’aliments consommés, moins favorables que les sujets diabétiques sans dépression. Hypothèse 2: Chez les Québécois atteints de diabète de type 2, l’association entre la dépression et l’obésité sera affectée par les indicateurs de la Variation Cyclique du Poids (VCP) et de l’efficacité personnelle. Hypothèse 3: Chez les Québécois atteints de diabète de type 2, ceux qui auront développé ou maintenu une dépression au cours de 12 mois, seront plus susceptibles de détériorer les indicateurs reliés à leurs habitudes de vie et à leur efficacité personnelle. Des personnes diabétiques au Québec ont été recrutées à l’aide d’un sondage téléphonique. Des adultes, hommes et femmes, âgés de 18 à 80 ans étaient éligibles à participer. La dépression était déterminée par le questionnaire PHQ-9 « Patient Health Questionnaire-9 ». Au total, 3 221 individus ont été contactés au départ de l’étude; 2 003 ont participé à l’étude (93% type 2)et 1 234 ont participé au suivi de 12 mois. La prévalence de dépression mineure et majeure était de 10,9% et 8,7%, respectivement. Cinquante-trois pourcent des sujets avec dépression majeure avaient deux ou trois indicateurs malsains (tabagisme, inactivité ou obésité), 33% des sujets avaient une dépression mineure et 21% des sujets étaient non déprimés. Les résultats des analyses de régression logistique ont révélé que les sujets dépressifs étaient plus susceptibles d’être de sexe féminin, moins instruits, non mariés,sédentaires, fumeurs, percevaient plus souvent avoir une faible maîtrise du contrôle de la quantité d’aliments ingérés et tendaient davantage à mesurer leur glycémie au moins une fois par jour (p<0,05). Chez les patients avec le diabète de type 2, l’association entre la dépression et l’obésité a été affectée par les variables de la VCP et d’efficacité personnelle. Une année après le début de l’étude, 11,5% des sujets ont développé une dépression et 10% ont maintenu leur état dépressif. Les sujets ayant développé une dépression ou persisté dans leur état de dépression étaient plus susceptibles d’avoir été inactifs au début de l’étude ou d’être restés inactifs au suivi de 12 mois, et d’avoir maintenu une perception d’un faible contrôle de leur poids corporel et de la quantité d’aliments ingérés. Cependant, les changements de statut de dépression n’étaient pas associés à des changements de l’indice de masse corporelle. En conclusion, l’inactivité physique et une faible efficacité personnelle sont des facteurs importants dans le développement et la persistance de la dépression chez les patients diabétiques et méritent d’être considérés dans le traitement. / Individuals with diabetes are at a greater risk of developing depression, an additional burden for their daily activities. The aim of our study is to determine the characteristics of individuals with depression, in a Quebec population of adults with diabetes. Hypothesis 1: adults in Quebec with diabetes and with depression (major and minor), compared to those without depression, will be more likely to have less healthy lifestyle and care related indicators, and poorer self-efficacy indicators related to control of body weight and amount of food eaten. Hypothesis 2: among adults in Quebec with type 2 diabetes, the association between depression and obesity will be affected by weight cycling and self-efficacy indicators. Hypothesis 3: adults in Quebec with type 2 diabetes who developed or maintained depression during a 12 month period will be more likely to worsen their lifestyle and self-efficacy related indicators. A telephone survey was conducted to recruit individuals with diabetes residing in Québec. Male and female adults, 18 to 80 years of age, were eligible to participate. A total of 3221 subjects were contacted at the beginning
of the study; 2003 participated in the study (93% type 2) and 1234 participated in the 12
month follow-up survey. The prevalence of major and minor depression was 10.9% and
8.7%, respectively. Fifty three percent of subjects with major depression had two or three unhealthy indicators (smoking, inactivity or obesity), 33% of subjects were having minor depression and 21% of subjects were without depression. The results of logistic regression analyses indicated that depression was more likely to be associated with being female, less educated, not married, inactive, smoking, having a poor perception of controlling amount of food eaten, and testing blood glucose on a daily basis more frequently (p<0.05). Among
individuals with type 2 diabetes, the association between depression and obesity was affected by the variables of weight cycling and self-efficacy. At the 12-month follow-up, 11.5% of subjects developed depression and 10% maintained their depressed state. Individuals who developed depression or maintained their depressed state were more likely to have been physically inactive at the start of the study or to have remained inactive at the 12-month follow-up, and to have maintained a perception of a poor control of body weight and amount of food eaten. However, changes in depression status were not associated with changes in body mass index. In conclusion, physical inactivity and poor self-efficacy play an important roles in the development and persistence of depression in diabetic patients,underlying the usefulness of acting on these multiple factors during treatment.
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Association entre la dépression et les comportements reliés aux habitudes de vie et aux soins du diabète dans la population diabétique du QuébecMessier, Lyne C. 05 1900 (has links)
Les personnes atteintes de diabète sont plus à risque de développer la dépression, un
fardeau additionnel dans leurs activités quotidiennes. Notre étude auprès d’adultes
diabétiques résidant au Québec vise à en déterminer les caractéristiques lorsque la
dépression fait partie du tableau clinique. Hypothèse 1: Les adultes québécois atteints de diabète et de dépression (dépression majeure et mineure) seront plus prédisposés à avoir des indicateurs reliés aux habitudes de vie, aux soins du diabète et à l’efficacité personnelle vis-à-vis du contrôle du poids et de la quantité d’aliments consommés, moins favorables que les sujets diabétiques sans dépression. Hypothèse 2: Chez les Québécois atteints de diabète de type 2, l’association entre la dépression et l’obésité sera affectée par les indicateurs de la Variation Cyclique du Poids (VCP) et de l’efficacité personnelle. Hypothèse 3: Chez les Québécois atteints de diabète de type 2, ceux qui auront développé ou maintenu une dépression au cours de 12 mois, seront plus susceptibles de détériorer les indicateurs reliés à leurs habitudes de vie et à leur efficacité personnelle. Des personnes diabétiques au Québec ont été recrutées à l’aide d’un sondage téléphonique. Des adultes, hommes et femmes, âgés de 18 à 80 ans étaient éligibles à participer. La dépression était déterminée par le questionnaire PHQ-9 « Patient Health Questionnaire-9 ». Au total, 3 221 individus ont été contactés au départ de l’étude; 2 003 ont participé à l’étude (93% type 2)et 1 234 ont participé au suivi de 12 mois. La prévalence de dépression mineure et majeure était de 10,9% et 8,7%, respectivement. Cinquante-trois pourcent des sujets avec dépression majeure avaient deux ou trois indicateurs malsains (tabagisme, inactivité ou obésité), 33% des sujets avaient une dépression mineure et 21% des sujets étaient non déprimés. Les résultats des analyses de régression logistique ont révélé que les sujets dépressifs étaient plus susceptibles d’être de sexe féminin, moins instruits, non mariés,sédentaires, fumeurs, percevaient plus souvent avoir une faible maîtrise du contrôle de la quantité d’aliments ingérés et tendaient davantage à mesurer leur glycémie au moins une fois par jour (p<0,05). Chez les patients avec le diabète de type 2, l’association entre la dépression et l’obésité a été affectée par les variables de la VCP et d’efficacité personnelle. Une année après le début de l’étude, 11,5% des sujets ont développé une dépression et 10% ont maintenu leur état dépressif. Les sujets ayant développé une dépression ou persisté dans leur état de dépression étaient plus susceptibles d’avoir été inactifs au début de l’étude ou d’être restés inactifs au suivi de 12 mois, et d’avoir maintenu une perception d’un faible contrôle de leur poids corporel et de la quantité d’aliments ingérés. Cependant, les changements de statut de dépression n’étaient pas associés à des changements de l’indice de masse corporelle. En conclusion, l’inactivité physique et une faible efficacité personnelle sont des facteurs importants dans le développement et la persistance de la dépression chez les patients diabétiques et méritent d’être considérés dans le traitement. / Individuals with diabetes are at a greater risk of developing depression, an additional burden for their daily activities. The aim of our study is to determine the characteristics of individuals with depression, in a Quebec population of adults with diabetes. Hypothesis 1: adults in Quebec with diabetes and with depression (major and minor), compared to those without depression, will be more likely to have less healthy lifestyle and care related indicators, and poorer self-efficacy indicators related to control of body weight and amount of food eaten. Hypothesis 2: among adults in Quebec with type 2 diabetes, the association between depression and obesity will be affected by weight cycling and self-efficacy indicators. Hypothesis 3: adults in Quebec with type 2 diabetes who developed or maintained depression during a 12 month period will be more likely to worsen their lifestyle and self-efficacy related indicators. A telephone survey was conducted to recruit individuals with diabetes residing in Québec. Male and female adults, 18 to 80 years of age, were eligible to participate. A total of 3221 subjects were contacted at the beginning
of the study; 2003 participated in the study (93% type 2) and 1234 participated in the 12
month follow-up survey. The prevalence of major and minor depression was 10.9% and
8.7%, respectively. Fifty three percent of subjects with major depression had two or three unhealthy indicators (smoking, inactivity or obesity), 33% of subjects were having minor depression and 21% of subjects were without depression. The results of logistic regression analyses indicated that depression was more likely to be associated with being female, less educated, not married, inactive, smoking, having a poor perception of controlling amount of food eaten, and testing blood glucose on a daily basis more frequently (p<0.05). Among
individuals with type 2 diabetes, the association between depression and obesity was affected by the variables of weight cycling and self-efficacy. At the 12-month follow-up, 11.5% of subjects developed depression and 10% maintained their depressed state. Individuals who developed depression or maintained their depressed state were more likely to have been physically inactive at the start of the study or to have remained inactive at the 12-month follow-up, and to have maintained a perception of a poor control of body weight and amount of food eaten. However, changes in depression status were not associated with changes in body mass index. In conclusion, physical inactivity and poor self-efficacy play an important roles in the development and persistence of depression in diabetic patients,underlying the usefulness of acting on these multiple factors during treatment.
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