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Les exemples grecs des Institutions grammaticales, héritages et doctrines

Conduché, Cécile 13 October 2012 (has links) (PDF)
Le corpus de cette thèse est fourni par les exemples en langue grecque de la grande grammaire de Priscien, ouvrage rédigé dans le premier tiers du VIe siècle à Constantinople. La première partie est une longue introduction, qui présente un historique des recherches et évalue la fiabilité de l'édition de référence établie par Martin Hertz en 1855-1859. Un retour à la tradition manuscrite permet de proposer des amendements au texte grec. La deuxième partie présente une typologie de l'utilisation du grec dans la grammaire, à l'exclusion du vocabulaire technique. Ainsi, le recours au grec de Priscien est mis en relation avec la pratique des autres grammairiens latins de l'Antiquité tardive. Elle permet de relativiser l'idée d'une fonction purement heuristique du grec, éclaircissement du latin. La troisième partie consiste en une étude des sources grecques des exemples de Priscien, qu'elles soient nommées comme Apollonios Dyscole ou Hérodien, ou implicites comme la métrique ou les dialectologues. Priscien apparaît très proche, dans son maniement de la littérature technique d'époque romaine, de ses successeurs grammairiens d'époque byzantine. La quatrième et dernière partie se concentre sur la théorie et la pratique comparatistes de Priscien, en particulier dans son étude syntaxique. On y avance l'hypothèse que la recherche d'une correspondance entre faits de langue grecs et latins conduit à transférer des notions et des règles grammaticales du latin vers le grec. Le développement est complété par deux annexes : comparaison du texte des citations grecques de Priscien avec la tradition directe, accords entre les analyses de Priscien et celles des grammairiens grecs.
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Les effets du degré de familiarité avec le destinataire sur la cohérence des textes argumentatifs d'élèves de cinquième secondaire

Navarrete, Carolina January 2005 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Traitement sémio-rhétorique de la communication persuasive : une grammaire du discours politique / Semio-rhetorical treatment of persuasive communication : a grammar of political discourse

Mouhsine, Elhassan 25 January 2018 (has links)
La présente thèse a pour objet l’analyse du contenu et des techniques qui sont déployées dans le processus persuasif. Elle se propose d’éclairer la substance du contenu en montrant comment celle-ci est traitée pour convaincre ou persuader. Le discours d’influence fonde l’essentiel de l’organisation sociale et semble intrinsèque à la majorité des discours dans la mesure où les gens sont plus enclins à assurer qu’à démontrer. Affirmer avec vigueur que la persuasion est un phénomène qui se situe uniquement dans la sphère de la rhétorique pourrait passer pour une analyse réductrice. Cependant, la complexité et la diversité du phénomène persuasif illustrent parfaitement l’usage manifeste que fait l’homme de la langue. La mise en évidence du contenu dans les échanges sociaux peut constituer l’exécution d’une action et justifie par conséquent l’étude de la dimension pragmatique du langage. Un tel usage de la langue confère à la persuasion un caractère si obscur au point où elle se montre comme un facteur insaisissable et confus qui ne se prête guère à une modélisation sémiotique. Cela amène à supposer qu’en deçà d’une certaine complexité qui découle particulièrement de la multiplicité des approches du phénomène persuasif, les séparant les unes des autres, il existe un modèle d’ajustement structurel qui se situe en particulier dans le champ de la sémiotique. L’élaboration d’un tel modèle d’encadrement des opérations intellectuelles, que suppose toute construction d’argumentation, contraint à déceler les constantes qui président à sa stratification structurelle dans son détail et à faire apparaître les aspects qu’il dissimule à travers les propositions qui le rendent légitime. / The present thesis aims at the analysis of the content and the techniques that are deployed in the persuasive process. It proposes to shed light on the substance of the content by showing how it is treated to convince or persuade. The discourse of influence elaborates most of the social organization and seems intrinsic to the majority of discourses insofar as people are more likely to insure than to demonstrate. Strongly asserting that persuasion is a phenomenon that lies solely in the sphere of rhetoric may be seen as a reductive analysis. However, the complexity and diversity of the persuasive phenomenon perfectly illustrate man's manifest use of the language. The identification of content in social exchanges can constitute the execution of an action and therefore justifies the study of the pragmatic dimension of language. Such use of language confers on persuasion a character so obscure that it shows itself as an elusive and confusing factor that lends itself little to semiotic modeling. This leads us to suppose that, under a certain complexity which arises in particular from the multiplicity of approaches to the persuasive phenomenon, separating them from each other, there is a structural adjustment model which is particularly in the field of semiotic. The elaboration of such a model for the supervision of intellectual operations, implied by all construction of argumentation, forces us to detect the constants that preside over its structural stratification in detail and to reveal the aspects that it conceals through the proposals that make it legitimate.
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Les paires nom/verbe sémantiquement et formellement reliées en langue des signes québécoise

Voghel, Amélie January 2006 (has links) (PDF)
Ce mémoire porte sur le problème de la catégorisation des éléments linguistiques en langue des signes québécoise (LSQ), plus particulièrement sur la distinction entre le nom et le verbe par l'entremise de paires composées d'un nom et d'un verbe dont le sens et la forme sont reliés. Deux types de paires nom/verbe ont été décrits: le premier est constitué d'éléments dont la forme se distingue par deux caractéristiques temporelles du mouvement: la longueur et la répétition. La distinction présente dans le mouvement de ces paires tend toutefois à se perdre en contexte. Cela a pour effet que les noms et les verbes sont susceptibles d'avoir la même forme phonologique en contexte sans que la valeur nominale ou verbale de l'élément ne soit affectée. Le deuxième type de paire est constitué d'éléments dont la forme est identique en forme de citation et en contexte. L'objectif de ce mémoire vise à décrire le mouvement des noms et des verbes de la LSQ, ainsi que le contexte dans lequel ils se trouvent afin de proposer une série de caractéristiques permettant de distinguer le nom du verbe en contexte en LSQ dans le but de déterminer quel type de propriétés (formelles ou morphosyntaxiques) permettent de déterminer la catégorie (nom ou verbe) à laquelle appartient un signe. Afin d'y parvenir, deux types de corpus de la LSQ ont été analysés. Le premier est constitué de donées élicitées (en forme de citation et dans le contexte d'une phrase) auprès de sept participants sourds. Le deuxième est constitué de productions naturelles d'un signeur sourd tirées d'une entrevue publique menée en LSQ. Les résultats obtenus montrent que le mouvement des noms et des verbes en contexte est sujet à la variation et que la longueur et la répétition du mouvement ne constituent pas des critères qui permettent de les distinguer. De plus, nous avons montré que le mouvement des noms et des verbes en forme de citation est lui aussi sujet à la variation. Nous avons proposé, à l'instar de Bouchard et al. (2005), qu'il est possible d'utiliser les caractéristiques morphosyntaxiques suivantes afin de déterminer si l'élément dessert une fonction nominale ou verbale: l'utilisation de l'espace, la présence du marqueur possessif POSS., de la négation el de l'aspect. De plus, nous avons identifié les caractéristiques distinctives suivantes: l'emploi d'une préposition ou d'un adjectif numéral devant un signe permet d'identifier celui-ci en tant que nom, et la juxtaposition du nom et du verbe d'une paire nom/verbe dont les éléments sont sémantiquement et formellement reliés permet d'identifier la catégorie de chacun. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Langue des signes québécoise, Catégorisation, Nom, Verbe.
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De la couleur : grammaire de l'expérience privée et partagée chez Wittgenstein

Kalemjian, Alexandre January 2009 (has links) (PDF)
La doxa a pris la mauvaise habitude, lorsque vient le temps de s'intéresser à Wittgenstein, de parler de deux Wittgenstein. Le premier, correspondant au Tractatus logico-philosophicus et le second, correspondant à l'ensemble de ses textes qui suivent le Tractatus et qui, selon un certain point de vue, s'en détacheraient, voire s'y opposeraient. Il est important de noter dès le départ que nous ne voyons pas une distinction marquée entre les deux Wittgenstein et qu'il nous apparaît plus évident de considérer son parcours philosophique comme un cheminement continu, comme participant d'une mosaïque à l'image de sa méthode philosophique, plutôt que comme deux positions distinctes, nettes et tranchées. Toutefois, même s'il est souvent mentionné dans le corpus des manuscrits qui suivent la publication du Tractatus que Wittgenstein propose de nouvelles approches de ses théories se référant explicitement aux thèses défendues dans ce dernier, il n'est nullement justifié de scinder son oeuvre en deux où quelqu'un, qui aborderait son oeuvre pour la première fois, pourrait se permettre le luxe de choisir l'une ou l'autre de ces positions. Ce serait alors occulter la partie la plus importante du corpus à savoir -tel qu'il l'affirme lui-même -que les idées défendues dans la seconde partie de son oeuvre ne peuvent être comprises qu'à la lumière de celles du Tractatus. Le travail qui suit aura touché son but s'il arrive à isoler ce qui, tel le fil d'Ariane, pourrait servir d'invariant à l'ensemble du corpus, à savoir l'intérêt soutenu de Wittgenstein de constamment préciser les jalons d'une grammaire philosophique synoptique encore à venir. En effet, du Tractatus aux Recherches philosophiques, les questions relatives à la grammaire philosophique -que Wittgenstein exemplifie souvent par les concepts de couleur et de douleur, mimant aussi par là la distinction entre l'extérieur et l'intérieur qui, même s'il affirme qu'elle ne l'intéresse pas sont tout de même le coeur de sa pensée -forgeraient les bases de son opus magnum qu'il n'a jamais achevé et constituerait ainsi la plus grande partie de son oeuvre. Il nous apparaît donc important de dégager les très nombreuses mentions des concepts de couleur et de douleur de l'ensemble du corpus pour ainsi proposer une voie d'accès réservée à l'ensemble des textes qui, de cette manière, se verra éclairé d'une lumière téléonomique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Couleur, Douleur, Grammaire philosophique, Synopticité, Intention, Wittgenstein.
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Analyse comparative des propriétés lexicales des dix classes de verbes en papiamento et espagnol

Olguin, Maribel 11 1900 (has links) (PDF)
Pour la plupart des chercheurs qui ont étudié l'origine des langues créoles, le papiamento est une langue dont le lexique est formé principalement de l'espagnol, langue à laquelle les papiamentophones ont eu accès pendant tout son processus de formation. Partant de ce fait, le papiamento a été considéré comme étant une langue créole « non radicale ». Toutefois, il n'existe pas d'étude détaillée qui prenne en considération les propriétés lexicales du papiamento et de l'espagnol (ni du papiamento et ses langues du substrat) qui reflète les caractéristiques de leurs structures profondes et qui permette d'établir des paramètres comparatifs entre la langue créole et ses langues contributrices. Alors, peut-on vraiment affirmer que le papiamento est une langue créole non radicale? Pour donner une réponse partielle à cette question, nous avons établi les différences et les similarités qui existent dans la structure profonde des prédicats en papiamento et en espagnol. Pour ce faire, on a décidé de prendre comme point de départ l'étude comparative faite par Lefebvre (1998) entre le créole haïtien (exemple typique d'un créole radical), le français et le fongbe, une langue africaine. Dans cette étude, Lefebvre analyse et compare dix classes de verbes dans les trois langues. Ces mêmes classes de verbes ont été étudiées pour des fins de comparaison entre le papiamento et l'espagnol. On s'attend à conclure que même si les verbes en papiamento ont une forme très proche de l'espagnol, les propriétés lexicales de ces verbes ne correspondent généralement pas aux verbes espagnols apparentés. Ce résultat donnera un indice pour se demander si le papiamento devra continuer à être considéré comme étant une langue créole non radicale. ______________________________________________________________________________
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L'association spatiale du nom en langue des signes québécoise : formes, fonctions et sens

Rinfret, Julie January 2009 (has links) (PDF)
Les langues des signes se distinguent fondamentalement des langues orales sur le plan de la modalité d'expression. La modalité visuo-spatiale a un impact sur la structure des langues des signes, tant au niveau phonologique, morphosyntaxique, sémantique que discursif. Le fait de pouvoir situer des éléments lexicaux dans l'espace discursif pour l'établissement des relations est une caractéristique qui distingue les langues des signes des langues orales. Les signeurs de la LSQ disposent de diverses stratégies d'association spatiale, manuelles et non manuelles, leur permettant de mettre en place les conditions requises à la mise en relation des éléments. Les stratégies manuelles sont i) l'utilisation du signe POINTÉ dirigé vers un locus et ii) l'articulation d'un nom directement sur un locus. Les stratégies non manuelles consistent à produire, simultanément à l'articulation du nom i) une inclinaison du tronc vers un locus et ii) un regard dirigé vers un locus. Ces quatre stratégies d'association spatiale peuvent être utilisées seules ou de façon combinée pour situer un nom (concret, abstrait ou propre). L'objectif principal de cette thèse est de décrire les contextes syntaxiques et pragmatiques à l'intérieur desquels ces quatre stratégies agissent, en plus d'expliquer la variation d'utilisation de ces dernières. La revue de la littérature présentée aux chapitres 1, 2 et 3 nous permet dans un premier temps d'exposer l'importance de l'utilisation de l'espace dans la construction du message et dans la transmission de l'information, tant dans une langue des signes que dans un contexte pragmatique impliquant une langue orale. Elle nous amène à faire la critique de théories basées essentiellement sur la linéarité d'expression des éléments. En adoptant plutôt un modèle basé sur les interfaces physiologiques et perceptuelles (Bouchard, 2002 ; en préparation), nous mettons davantage en lumière les différents moyens offerts par la langue, sans considérer comme universelle la production linéaire temporelle des éléments. Le chapitre 3 présente les problèmes théoriques engendrés par la notion de définitude. Ceci nous amènera à mettre en perspective les limites de la notion de définitude avec une théorie plus unifiée, celle de l'accessibilité cognitive des éléments discursifs (Ariel, 1990). Cette théorie, qui place le contexte pragmatique au centre de son analyse, propose que le choix de certaines marques grammaticales permet le repérage d'entités déjà introduites ou non dans le discours. Dans cette thèse, nous montrons que la présence ou l'absence d'association spatiale de noms et de loci en LSQ a un impact sur les plans sémantique, morphosyntaxique et discursif. Nous proposons qu'elle a un impact au niveau morphosyntaxique lors de la construction de la matrice spatiale permettant de situer les éléments qui entretiennent une relation de dépendance. Au niveau sémantique, elle permet l'encodage de la spécificité et de la généricité des référents dénotés par les noms, alors qu'au niveau pragmatique, elle participe à l'encodage du degré d'accessibilité cognitive des éléments pour l'interlocuteur. L'analyse que nous proposons aux chapitres 4, 5 et 6 présente une description de la distribution, de la fonction et de l'interprétation sémantique des quatre stratégies d'association spatiale. Les stratégies non manuelles, lorsqu'elles sont distribuées distinctement, permettent l'anticipation de la distribution des rôles thématiques (l'inclinaison du tronc permet d'identifier l'agent, et le regard permet d'identifier le patient). Lorsqu'elles sont utilisées comme seules stratégies avec un nom, elles permettent de marquer le caractère hautement accessible du référent. Les stratégies manuelles permettent quant à elles l'encodage de la spécificité d'un référent, en plus d'indiquer à l'interlocuteur que les entités ne sont pas accessibles cognitivement. Ces mêmes stratégies permettent également de marquer la saillance d'un élément (référent, proposition, événement) par rapport à un autre, lorsqu'elles sont produites dans leur variante accentuée. L'analyse fonctionnelle et sémantique des quatre stratégies montre finalement une systématicité dans le recours à l'association spatiale, non seulement à l'intérieur du SN, mais à tous les niveaux de structure de la langue. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Langue des signes québécoise, Nom, Espace, Spécificité, Généricité, Définitude.
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La variation sémantique du préverbe po- et les propriétés aspectuelles des po-verbes russes

Krepski, Dmitri 07 1900 (has links) (PDF)
Dans cette thèse, nous nous intéressons à la variation sémantique du préverbe PO- en russe et aux propriétés aspectuelles des PO-verbes par rapport à la notion de télicité. Notre analyse a permis de distinguer cinq types de PO-verbes : 1. PO-verbes résultatifs; 2. PO-verbes délimitatifs; 3. PO-verbes inchoatifs; 4. PO-verbes distributifs; 5. PO-verbes atténuatifs. Deux hypothèses ont gouverné notre recherche : 1. La variation sémantique du préverbe PO- dépend des verbes/des prédicats de départ; 2. Les verbes perfectifs russes ne réfèrent pas nécessairement à des évènements téliques. Pour chaque type de PO-verbe, nous avons étudié les caractéristiques sémantico-aspectuelles des verbes de départ, le sens apporté par le préverbe PO-, les propriétés aspectuelles du verbe dérivé, et nous avons proposé des hypothèses d'analyse de l'interprétation des PO-verbes résultants. Nous montrons que a) la nature et la catégorie aspectuelle des prédicats de départ jouent un rôle déterminant à la variation sémantique du préverbe PO-; b) les emplois du préverbe PO- ne permettent pas de lui attribuer une interprétation monosémique; c) les situations à l'aspect perfectif présentées comme étant bornées dans le temps répondent négativement aux tests de télicité. Les résultats de l'analyse du comportement aspectuel des PO-verbes perfectifs nous forcent ainsi à maintenir, contrairement à la tendance actuelle, la distinction entre la télicité et la nature perfective du verbe, la seconde notion ne pouvant pas être réduite à la première. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : aspectualité, télicité, préverbes slaves, dérivation.
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Les unités du discours en Langue des Signes Française. Tentative de catégorisation dans le cadre d'une grammaire de l'iconicité.

Sallandre, Marie-Anne 18 December 2003 (has links) (PDF)
La première partie de cette thèse aborde la notion d'iconicité des langues vocales et des langues des signes, avec la distinction couramment admise entre iconicité imagique et diagrammatique. Dans une seconde partie, la méthodologie de recueil de données auprès de locuteurs sourds adultes est détaillée. Le corpus vidéo étudié est composé de trente-neuf discours de genres variés (narratif et explicatif) en Langue des Signes Française (LSF). Nous proposons une grille d'analyse composée de nouvelles catégories linguistiques et énonciatives. Celles-ci révèlent la complexité des structures tant sur le plan de la simultanéité (doubles transferts) que du point de vue de leur enchaînement dans l'énoncé (va-et-vient). L'analyse à la fois qualitative et quantitative des données fait l'objet de la dernière partie. Elle consiste à dégager les grandes proportions des différentes catégories, en fonction des visées sémiotiques, résultat d'une bifurcation initiale (Cuxac, 2000). Une attention particulière est portée sur les structures dites de grande iconicité, témoins privilégiés de la visée illustrative. A l'issu de cette étude, nous sommes en mesure de vérifier certaines hypothèses concernant la grammaire spatiale et iconique de la LSF.
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Parameters of Slavic aspect : a cognitive approach /

Dickey, Stephen McCartney, January 1900 (has links)
Revised version: Thesis Ph. D.--Department of Slavic languages and literatures--Bloomington--Indiana university, 1997. / Bibliogr. p. 289-304. CSLI = Center for the study of language and information.

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