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Hallucinations auditives verbales et trouble du langage intérieur dans la schizophrénie : traces physiologiques et bases cérébrales / Auditory verbal hallucinations and inner speech alteration in schizophrenia : physiological traces and cerebral substrates.

Rapin, Lucile 24 January 2011 (has links)
Les hallucinations auditives verbales (HAVs) sont des perceptions langagières en l'absence de stimuli externes appropriés. Elles sont un des symptômes les plus invalidants dans la schizophrénie. Parmi les grands types de modèles explicatifs, deux sont particulièrement intéressants : les modèles à origine perceptive, selon lesquels les voix entendues seraient dues à une imagerie mentale et des représentations auditives trop vives et les modèles à origine productive, selon lesquels la parole intérieure est perturbée de telle sorte que les propres pensées verbales du patient sont attribuées à un agent externe. Pour tester le versant moteur des modèles productifs, une expérience de recueil de traces oro-faciales lors des HAVs à l'aide de l'électromyographie de surface a été conduite auprès de 11 patients schizophrènes. Les résultats montrent une tendance à l'augmentation de l'activité musculaire de l'orbiculaire inférieur lors des HAVs par rapport à une condition de repos. Pour tester le versant cérébral des modèles, une expérience en IRMf de génération de pensée verbale et de perception auditive a été menée auprès de 19 sujets schizophrènes et 24 sujets contrôles et a montré une hyper-activation d'un réseau impliquant le cortex temporal et le cortex cingulaire antérieur. La caractérisation phénoménologique des HAVs vécues par les patients a montré que les HAVs diffèrent de la pensée intérieure typique en ce que les voix entendues peuvent être nombreuses et ne sont pas celle du patient lui-même. Ainsi aucun des deux types de modèles considérés isolément n'est satisfaisant pour expliquer les HAVs. Un modèle intégratif multidimensionnel permettrait de mieux rendre compte de la complexité des HAVs. Il existerait, chez les patients schizophrènes une prédisposition perceptive hyper-active couplée à un système de prédiction défaillant. Les deux dysfonctionnements seraient de plus modulés par des facteurs top-down, de stress et un biais cognitif d'externalisation. / Les hallucinations auditives verbales (HAVs) sont des perceptions langagières en l'absence de stimuli externes appropriés. Elles sont un des symptômes les plus invalidants dans la schizophrénie. Parmi les grands types de modèles explicatifs, deux sont particulièrement intéressants : les modèles à origine perceptive, selon lesquels les voix entendues seraient dues à une imagerie mentale et des représentations auditives trop vives et les modèles à origine productive, selon lesquels la parole intérieure est perturbée de telle sorte que les propres pensées verbales du patient sont attribuées à un agent externe. Pour tester le versant moteur des modèles productifs, une expérience de recueil de traces oro-faciales lors des HAVs à l'aide de l'électromyographie de surface a été conduite auprès de 11 patients schizophrènes. Les résultats montrent une tendance à l'augmentation de l'activité musculaire de l'orbiculaire inférieur lors des HAVs par rapport à une condition de repos. Pour tester le versant cérébral des modèles, une expérience en IRMf de génération de pensée verbale et de perception auditive a été menée auprès de 19 sujets schizophrènes et 24 sujets contrôles et a montré une hyper-activation d'un réseau impliquant le cortex temporal et le cortex cingulaire antérieur. La caractérisation phénoménologique des HAVs vécues par les patients a montré que les HAVs diffèrent de la pensée intérieure typique en ce que les voix entendues peuvent être nombreuses et ne sont pas celle du patient lui-même. Ainsi aucun des deux types de modèles considérés isolément n'est satisfaisant pour expliquer les HAVs. Un modèle intégratif multidimensionnel permettrait de mieux rendre compte de la complexité des HAVs. Il existerait, chez les patients schizophrènes une prédisposition perceptive hyper-active couplée à un système de prédiction défaillant. Les deux dysfonctionnements seraient de plus modulés par des facteurs top-down, de stress et un biais cognitif d'externalisation.
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Altérations cérébrales structurales et fonctionnelles spécifiques des hallucinations auditives résistantes chez les patients atteints de schizophrénie / Specific structural and functional cerebral alterations of resistant auditory hallucinations in patients with schizophrenia

Psomiades, Marion 18 October 2017 (has links)
Les hallucinations auditives (HA) sont présentes chez 70% à 80% des patients atteints de schizophrénie et sont résistantes aux traitements pharmacologiques dans environs 25% cas. Ces symptômes induisent une détresse importante chez les sujets et grèvent le pronostic. Dans ce travail, nous avons mis en avant des altérations cérébrales spécifiques aux HA chez des patients atteints de schizophrénie. Dans une première étude, en utilisant la méthode de DTI, nous avons montré que les patients atteints de schizophrénie avec HA ont une intégrité du faisceau arqué, supérieure à celle mesurée chez des patients atteints de schizophrénie sans HA. Dans une seconde étude, en utilisant la méthode de SRM, nous avons montré une augmentation de NAA, reflet du métabolisme neuronal, dans le cortex préfrontal dorsolatéral de l'hémisphère droit chez les patients atteints de schizophrénie avec HA comparé au CPFDL gauche et à des patients atteints de schizophrénie sans HA. Dans ces deux études, le taux de NAA du CPFDL droit et l'intégrité du faisceau arqué ont été associés à la sévérité des HA présentes chez les patients. Dans notre dernière étude, nous avons montré une association entre le taux de BDNF périphérique, marqueur de la plasticité neuronale, et le taux de NAA mesuré dans le CPFDL droit, chez les patients atteints de schizophrénie résistante. Ces résultats montrent qu'il existe une pathophysiologie spécifique des HA chez les patients atteints de schizophrénie et mettent en avant l'importance de stratifier les patients sur la base de leurs symptômes prédominants dans les futures études pathophysiologiques de la schizophrénie / Auditory hallucinations (AH) are present in 70% to 80% of patients with schizophrenia and are resistant to pharmacological treatments in 25% of cases. These symptoms induce significant distress in patients and predict a bad prognosis. In this work we have highlighted cerebral alterations specific to AH in patients suffer from schizophrenia. In a first study, using DTI method, we showed that patients with schizophrenia and AH have an arcuate fasciculus integrity, reflected by the measurement of fractional anisotropy (FA) greater than the one measured in patients with schizophrenia without AH. In a second study, using MRS method, we showed an increase of NAA level measured in the dorsolateral prefrontal cortex (DLPFC) in the right hemisphere in patients with schizophrenia and AH compared to the DLPFC in the left hemisphere and compared to patients with schizophrenia and without AH. Moreover, in these two studies we showed an association between AH severity and the arcuate fasciculus integrity in the left hemisphere and an association between AH severity and NAA levels in the right DLPFC. Finally, in our last study, we quantified BDNF levels using ELISA method and showed an association between peripheral BDNF level, a marker of neuronal plasticity, and NAA levels in the right DLPFC, marker of neuronal metabolism, in patients with treatment-resistant schizophrenia. These results show that there is a specific pathophysiology of AH in patients with schizophrenia and highlight the importance of stratifying patients on the basis of their predominant symptoms in future pathophysiological studies of schizophrenia
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Assessing Explanatory Models of Auditory Verbal Hallucinations

Rena Lior, Robles January 2022 (has links)
Many attempts have been made to explain the nature of auditory verbal hallucinations (AVH) or the phenomenon of “hearing voices”. In the contemporary discussion of auditory verbal hallucinations, the raw material of the voices of AVH is seen as either inner speech, a spontaneously activated auditory experience, or imagined speech. Some contemporary theories of AVH are self-proclaimed self-monitoring theories which claim that AVH are the result of a failure of self-monitoring of some raw material, while other theories claim that AVH are produced without a self-monitoring failure. In this paper, I argue that even the theories that claim to not rely on self-monitoring, are in fact selfmonitoring theories. I argue that any viable theory of AVH will need to be a self-monitoring theory. Further, I argue that Daniel Gregory’s imagined speech self-monitoring theory is the most parsimonious and complete of the explanatory theories of AVH since it is able to explain characteristics that other theories cannot, including AVH that take place in what seem to be the voices of others, perceived spatial location, intensity of sound, multiple voices, and the intermittent nature of AVH. Further, I show that the imagined speech theory can be well integrated into a general understanding of schizophrenia, while still retaining its explanatory power for all populations that experience AVH, not just schizophrenics, and that for these reasons, it is the strongest contemporary explanatory theory of auditory verbal hallucinations. / Många försök har gjorts för att förklara naturen av auditiva verbala hallucinationer (AVH) eller fenomenet att "höra röster". I den samtida diskussionen om auditiva verbala hallucinationer ses råmaterialet till rösterna i AVH som antingen inre tal, en spontant aktiverad auditiv upplevelse, eller inbillat tal. Vissa samtida teorier om AVH är självutnämnda teorier om självövervakning som hävdar att AVH är resultatet av ett misslyckande i självövervakningen av något råmaterial, medan andra teorier hävdar att AVH produceras utan ett misslyckande i självövervakning. I den här uppsatsen hävdar jag att även de teorier som påstår att de inte är beroende av självövervakning i själva verket är det. Jag hävdar att varje användbar teori om AVH måste vara en teori om självövervakning. Vidare argumenterar jag att Daniel Gregorys Imagined Speech Theory är den mest sparsamma och fullständiga av de förklarande teorierna om AVH eftersom den kan förklara egenskaper som andra teorier inte kan förklara, inklusive AVH som äger rum i vad som verkar vara andras röster, upplevd rumslig placering, ljudintensitet, flera röster och AVH:s intermittenta karaktär. Vidare visar jag att The Imagined Speech Theory kan integreras väl i en allmän förståelse av schizofreni, samtidigt som den behåller sin förklaringskraft för alla populationer som upplever AVH, inte bara schizofreniker, och att den av dessa skäl är den starkaste samtida förklaringsteorin för auditiva verbala hallucinationer. / De nombreuses tentatives ont été faites pour expliquer la nature des hallucinations auditives verbales (HAV) ou le phénomène des "voix entendues". Dans la discussion contemporaine sur les hallucinations auditives verbales, la matière première des voix des HAV est considérée comme étant soit un discours intérieur, soit une expérience auditive activée spontanément, soit un discours imaginé. Certaines théories contemporaines de l'HVA sont des théories autoproclamées d'autosurveillance qui prétendent que l’HVA est le résultat d'un échec d'autosurveillance d'une certaine matière première, tandis que d'autres théories prétendent que l’HVA est produite sans échec d'autosurveillance. Dans cet essai, je soutiens que même les théories qui prétendent ne pas reposer sur une autosurveillance, sont en fait des théories d'autosurveillance. Je soutiens que toute théorie viable de l’HAV devra être une théorie d'autosurveillance. En outre, je soutiens que la théorie de l'autosurveillance de la parole imaginée (The Imagined Speech Theory) de Daniel Gregory est la plus parcimonieuse et la plus complète des théories explicatives de l’HAV puisqu'elle est capable d'expliquer des caractéristiques que les autres théories ne peuvent pas expliquer, y compris les HAV qui a lieu dans ce qui semble être la voix des autres, la localisation spatiale perçue, l'intensité du son, les voix multiples et la nature intermittente. En outre, je montre que la théorie de la parole imaginée peut être bien intégrée dans une compréhension générale de la schizophrénie, tout en conservant son pouvoir explicatif pour toutes les populations qui font l'expérience des HAV, pas seulement les schizophrènes, et que pour ces raisons, c'est la théorie explicative contemporaine la plus solide des hallucinations auditives verbales.
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Utilisation de la stimulation transcrânienne en courant continu chez les patients atteints de schizophrénie présentant des hallucinations auditives : effets cliniques, cognitifs et neurophysiologiques / Clinical, cognitive and neural effects of transcranial direct current stimulation in patients with schizophrenia and auditory hallucinations

Mondino, Marine 18 December 2014 (has links)
Les hallucinations auditives sont un symptôme fréquent et invalidant de la schizophrénie. Bien qu'habituellement jugulés par des traitements antipsychotiques, ces symptômes sont résistants dans 25 % des cas et leur physiopathologie reste méconnue. Dans ce travail de thèse, nous proposons d'utiliser la stimulation transcrânienne en courant continu (tDCS) dans une série d'études afin de traiter et de caractériser les hallucinations auditives résistantes de la schizophrénie. Dans une première série d'études cliniques, nous avons rapporté que la tDCS fronto-temporale diminuait les hallucinations auditives de la schizophrénie. Dans une autre étude, nous avons montré que la diminution des hallucinations auditives était corrélée à l'amélioration des processus cognitifs de source- monitoring chez les patients. Dans une étude chez des sujets sains, nous avons montré que ces processus cognitifs étaient liés à l'activité de la jonction temporo-pariétale gauche. Enfin, dans une étude d'imagerie, nous avons montré que la tDCS fronto-temporale modulait la connectivité fonctionnelle de la jonction temporo-pariétale gauche avec un large réseau cérébral impliqué dans les hallucinations et le traitement du langage. L'étude des effets cliniques, cognitifs et neurophysiologiques de la tDCS nous a permis de mieux comprendre la physiopathologie des hallucinations auditives et notamment le rôle central de la jonction temporo-pariétale gauche. Ces travaux seront mis en relation et confrontés à la littérature existante, afin de proposer des perspectives de prise en charge des hallucinations auditives / Auditory hallucinations are prominent and disabling features of schizophrenia. For 25%-30% of patients with schizophrenia, such hallucinations are refractory to drug treatment and their physiopathology remains unknown. This thesis aims at using transcranial direct current stimulation (tDCS) in several studies to alleviate and characterize refractory auditory hallucinations in schizophrenia. First, we conducted a clinical study in patients with schizophrenia and we reported that fronto-temporal tDCS reduced auditory hallucinations. ln another study, we reported that the reduced severity of auditory hallucinations was correlated with improved source monitoring performances. ln a study in healthy volunteers, we reported that source-monitoring processes were associated with activity of the left temporo-parietal junction. Finally, using functional magnetic resonance imaging, we observed that tDCS modulates the functional connectivity of the left temporo-parietal junction with a distributed network involved in auditory hallucinations and language processing. The study of clinical, cognitive and neural effects of tDCS allows a better understanding of brain mechanisms involved in auditory hallucinations and of the central role of the left temporo-parietal junction. These works were discussed together in light of available literature to pave the way for valuable alternative approaches to alleviate auditoryhallucinations in schizophrenia
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Psychothérapie en réalité virtuelle pour traiter les hallucinations auditives réfractaires de la schizophrénie : un essai clinique pilote

Percie du Sert, Olivier 08 1900 (has links)
No description available.
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Perception de la voix humaine et hallucinations auditives : étude clinique et neurophysiologique / Human voice perception and auditory hallucinations : clinical and neurophysiological study

Graux, Jérôme 21 December 2012 (has links)
L’hypothèse de ce travail est que les sujets schizophrènes souffrant d’hallucinations auditives verbales perçoivent leur propre voix comme une voix étrangère. L'objectif de notre travail est donc d'étudier les réponses électrophysiologiques évoquées par la voix des participants et celle d’une personne inconnue. Nos résultats chez les sujets sains montrent que nous allouons moins de ressources attentionnelles automatiques à notre propre voix que par rapport à une voix inconnue. Cet effet d’atténuation de l’orientation automatique de l’attention pour sa propre voix n’est pas observé chez les patients schizophrènes. De plus, conformément à notre hypothèse initiale, cet effet est d’autant plus faible que la sévérité des hallucinations est forte. / The hypothesis of this study was that schizophrenic patients with auditory verbal hallucinations perceive their own voices as alien voices. The aim of the study was to investigate the electrophysiological responses evoked by participants’own voices and those of unknown individuals. Our results in healthy subjects showed that they allocated fever automatic attentional resources to their own voices than to unfamiliar voices. This attenuation effect of the automatic orientation of attention to own voice was not observed in schizophrenic patients. In addition, in agreement with our initial hypothesis, the attenuation decreased even further as the hallucinations became more severe.
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D'une étude métapsychologique de la fonction délirante dans les processus psychiques de la schizophrénie / Of a metapsychological study about the delusional function in the psychic processes of schizophrenia

Flemal, Simon 28 June 2011 (has links)
En nous référant aux théorisations de l’épistémologie psychanalytique, nous concevons la schizophrénie comme résultant d’une expérience traumatique primaire n’ayant pu être intégrée au sein de la subjectivité. Ce traumatisme, nous le rattachons moins à un évènement en tant que tel qu’à la position impensable qu’il désigne pour le sujet. Ainsi, en nous inspirant de la pensée de P. Aulagnier et de R. Roussillon, nous suggérons que le noyau traumatique conditionnant le développement d’une problématique schizophrénique se rapporte à la position d’objet pulsionnel, ou de non-désir, à laquelle se trouve identifié le sujet au sein des premiers échanges avec son environnement. <p><p>Face à l’impensable de cette position identificatoire, le sujet se voit contraint de s’extraire de la scène relationnelle avec ses objets primaires, se clivant par la même opération du capital représentatif qui lui est associé. Dans ces conditions, nous pensons que le délire, moins d’apparaître comme une production pathologique dépourvue de sens, correspond à un mode de réponse face au retour hallucinatoire de l’impensé traumatique. Aussi, à partir d’une méthodologie qualitative basée sur l’analyse d’une douzaine de cas cliniques, nous mettons en évidence trois principales fonctions du délire dans la schizophrénie. La première, conceptualisée sous le terme de « fonction contenante », procède à la mise en forme et à la transformation signifiante de ce qui ne put être symbolisé de l’expérience traumatique. La seconde, nommée « fonction localisante », tente de situer en dehors du sujet le débordement pulsionnel inhérent au traumatisme primaire. La troisième, appelée « fonction identifiante », permet à la personne délirante de s’attribuer un énoncé identificatoire qui, de manière auto-créée, supplée à l’énigme de son histoire insensée.<p><p>Enfin, l’analyse de nos données cliniques souligne que ces trois fonctions de l’activité délirante ne se réalisent pas de façon aléatoire mais qu’elles s’articulent selon une logique particulière. Ainsi, nous suggérons qu’à partir de sa triple opération le délire schizophrénique tend à se déployer en un « processus délirant », par lequel le sujet peut rendre pensable et supportable la position traumatique à laquelle il a été identifié au cours de son histoire.<p><p><p>By following theories from the psychoanalytical epistemology, we consider schizophrenia as the result of a primary trauma that has not been assimilated within the subjectivity. We connect less this traumatism with an event than with the unthinkable position the subject is identified to. Therefore, being inspired by the thought of P. Aulagnier and R. Roussillon, we suggest that the traumatic nucleus which conditions the development of schizophrenia is related to the position of instinctual object, or of non-desire, to which the subject is identified within the first exchanges with his environment. <p><p>In view of this unthinkable position, the subject is forced to remove himself from the relationship with his primary objects, splitting off from the representative capital that is associated with it. In these conditions, we think that the delusion appears less as a meaningless pathological production than as a way of answering to the hallucinatory return of the traumatic unthought. From a qualitative methodology based on the analysis of a dozen clinical cases, we highlight three main functions of the delusion in schizophrenia. The first, conceptualized under the term «containing function», carries out the shaping and the significant transformation of what could have not been symbolized of the traumatic experience. The second, called «localizing function», tries to locate outside of the subject the instinctual overflow inherent to the primary trauma. The third, named «identifying function», enables the delusional person to assume an identificatory principle which, in a self-created way, compensates for the enigma of his senseless history.<p><p>Finally, the analysis of our clinical data underlines that these three functions of the delusional activity are not randomly accomplished but are organized according to a particular logic. Thus from its triple operation, we suggest that the schizophrenic delusion tends to develop into a «delusional process», by which the subject can make thinkable and bearable the traumatic position to which he was identified during his history.<p> / Doctorat en Sciences Psychologiques et de l'éducation / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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L'évaluation du risque de comportements suicidaires et d'automutilation en obéissance aux hallucinations auditives impérieuses

Dugré, Jules 12 1900 (has links)
La présente recherche vise, dans un premier temps, à mieux documenter la relation entre les hallucinations auditives impérieuses à contenus violents et le risque d’obéissance à celles-ci. Plus spécifiquement, l’étude, subséquente au bilan de recherches antérieures sur le sujet, tente d’identifier les facteurs de risque associés à l’obéissance aux hallucinations auditives impérieuses dont les contenus violents sont dirigés vers soi chez une population d’individus aux prises avec un trouble mental grave. Pour ce faire, des analyses secondaires ont été effectuées à l’aide de la base de données de l’étude de MacArthur sur l’évaluation du risque de violence. Des analyses de régression logistique binaire ont révélé que la détresse émotionnelle, l’historique d’obéissance, le fait d’avoir un trouble actuel d’abus de drogue, un trouble actuel de dépression majeure, le fait d’avoir été victime d’abus physique durant l’adolescence ainsi que la sévérité du phénomène hallucinatoire prédisaient tous l’obéissance aux hallucinations auditives impérieuses dont les contenus violents étaient dirigés vers soi. L’étude met en évidence une modélisation prédictive importante afin de guider les cliniciens vers une meilleure évaluation et gestion du risque de gestes automutilatoires et suicidaires en réponse aux hallucinations auditives impérieuses chez les individus aux prises avec un trouble mental grave. / The current research consist, in a first step, to better document the relationship between harmful command hallucinations and compliance. More specifically, the study resulted from a literature review on this subject that aims to identify the risk factors associated with compliance to self-harm command hallucinations in individuals with a major mental disorder. To accomplish this, secondary analyses were performed using the MacArthur Violence Risk Assessment Study database. Binary logistic regressions revealed that emotional distress, history of compliance, actual drug abuse disorder, actual major depressive disorder, victimization of physical abuse during adolescence and severity of the hallucinatory behavior were all significant predictors of compliance to self-harm command hallucinations. The study highlights an important predictive model that may guide clinicians to improve the assessment and management of deliberate self-harm and suicidal behaviors in response to command hallucinations in individuals diagnosed with a major mental disorder.
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La question du design participatif dans la thérapie par avatar pour personnes schizophrènes

de Barros, Scindya 04 1900 (has links)
Les technologies issues du domaine du jeu vidéo intègrent de nouveaux traitements en santé mentale. La complexité de ces innovations connectées bouleverse le rôle des patients et des thérapeutes et induit la mise en place de nouveaux processus dans les épisodes de soin. Le conflit opposant les notions de protection et de contrôle au concept du développement du pouvoir d’agir des patients situe la problématique au cœur de la thérapie par avatar (TA). Sous le prisme de l’approche systémique et plus spécifiquement de l’approche du design participatif, ce mémoire pose la question des effets du design de la TA sur ses deux catégories d’utilisateurs; les patients et les cliniciens. Les difficultés d’accès au terrain ont limité la cueillette au seul point de vue des cliniciens, et non pas à celui des designers impliqués dans la TA. L’étude de cas de la recherche du Dr Dumais (2018) a mis en lumière la différence de perception épistémologique des cliniciens à propos du concept d’une approche de design autre que technologique. L’analyse des données résultant de la revue de littérature et la comparaison entre les impacts du design technologique et l’approche de design participatif ont montré le niveau d’efficacité de la réalité virtuelle comme moyen thérapeutique. La modélisation du fonctionnement de la TA a fait émerger la dynamique du levier qui module favorablement le pouvoir d’agir du patient participant, ce processus s’apparentant au design participatif. Les propriétés actuelles de la TA ouvrent à des recherches futures où l’intégration d’une approche participative à toutes les étapes du processus de la TA en vérifieraient la pertinence à plus grande échelle. D’autant plus que les directives institutionnelles, dont le plan d’action en santé mentale, demandent la reconnaissance du patient comme partenaire des soignants et acteur de son rétablissement. / Technologies from the video game field are integrating new mental health treatments. The complexity of these connected innovations changes the role of patients and therapists and induces the implementation of new processes in episodes of care. The conflict between the concepts of protection and control and the concept of the development of patients' power to act places the problem at the heart of AT. Under the prism of the systemic approach and more specifically of the participative design approach, this dissertation raises the question of the effects of avatar therapy (AT) design on its two categories of users; patients and clinicians. Difficulties in accessing the field limited the collection to the clinicians' point of view only, and not to that of the designers involved in AT. Dr Dumais' research case study (2018) highlighted the difference in epistemological perception by clinicians about the concept of a design approach other than technological. The analysis of the data resulting from the literature review and the comparison between the impacts of technological design and the participatory design approach showed the level of effectiveness of virtual reality as a therapeutic means. Modeling the functioning of AT has brought to light the dynamic of the lever which favorably modulates the acting power of the participating patient, this process being akin to participatory design. The current properties of AT open to future research where the integration of a participatory approach at all stages of the AT process would verify its relevance on a larger scale. Especially since the institutional guidelines, including the mental health action plan, require recognition of the patient as a partner of caregivers and actor of his recovery.
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Uso de prótese auditiva no controle do zumbido e alucinação musical / Use of hearing aids for controlling tinnitus and musical hallucinations

Rocha, Sávya Cybelle Milhomem 08 November 2012 (has links)
Introdução: Embora alucinações auditivas sejam consideradas manifestações psicopatológicas, a alucinação musical vem sendo descrita em indivíduos sem antecedentes de psicose e com sintomas otológicos. Assim como ocorre com o zumbido, acredita-se que a perda auditiva seja o principal fator predisponente para o aparecimento da alucinação musical. Até o momento, a alucinação musical tem-se mostrado refratária aos tratamentos usualmente propostos na literatura. Objetivos: 1. Primário: avaliar o efeito do uso de aparelho de amplificação sonora individual, pelo período de um ano, em pacientes com zumbido e alucinação musical, associados à perda auditiva; 2. Secundários: a. avaliar a coexistência de doenças otológicas, neurológicas e psiquiátricas; b. verificar associação entre a melhora do zumbido e a da alucinação musical com uso de aparelho de amplificação sonora individual. Métodos: pela raridade do fenômeno, realizou-se um ensaio clínico não-randomizado que incluiu os primeiros 14 pacientes com zumbido e alucinação musical matriculados no Grupo de Pesquisa em Zumbido do Hospital das Clínicas da Faculdade de Medicina da Universidade de São Paulo, adultos, de ambos os gêneros. Todos foram submetidos à avaliação multidisciplinar pela mesma equipe de otorrinolaringologistas, neurologistas e psiquiatras. Todos pacientes tinham critério audiológico para uso de aparelho de amplificação sonora individual e não haviam melhorado dos sintomas com abordagem medicamentosa. O grupo experimental contou com 9 participantes que receberam orientação sobre seus três sintomas auditivos e adaptaram o aparelho de amplificação sonora individual, enquanto o grupo controle contou com 5 participantes que receberam a mesma orientação sobre os sintomas, mas recusaram-se a submeter-se à adaptação do aparelho de amplificação sonora individual. O zumbido foi avaliado antes e após um ano pelo Tinnitus Handicap Inventory e a alucinação musical, pela escala numérica. Resultados: O grau de perda auditiva mostrou-se adequadamente pareado em ambos os grupos, sendo severo a profundo em cerca de 80% dos casos. A avaliação cognitiva mostrou déficit de atenção leve em 33,3% (grupo experimental) e 20% (grupo controle). Atividade epileptiforme esteve presente em 11,1% (grupo experimental) e 20% (grupo controle). A avaliação psiquiátrica evidenciou episódio depressivo em 66,6% (grupo experimental) e 80% (grupo controle), ansiedade generalizada em 11,1% (grupo experimental) e 0% (grupo controle) e ausência de diagnóstico psiquiátrico em 22% (grupo experimental) e 20% (grupo controle). Após um ano, pacientes de ambos os grupos apresentaram melhora do grau de incômodo do zumbido, porém a melhora no grupo experimental foi significativamente maior do que no grupo controle e somente os indivíduos do grupo experimental apresentaram melhora do incômodo com a alucinação musical. Não houve associação entre a melhora do zumbido e da alucinação musical. Conclusão: A alucinação musical, nesta amostra, apresentou-se expressivamente associada ao sexo feminino, aos idosos e à presença dos transtornos de humor. A avaliação multidisciplinar (otológica, psiquiátrica e neurológica) deve ser oferecida a pacientes que apresentem alucinação musical para refinar o diagnóstico. Após um ano de acompanhamento, a amplificação sonora promovida pelo uso de aparelho de amplificação sonora individual, associada à orientação específica sobre zumbido, alucinação musical e perda auditiva foi mais efetiva no controle do zumbido e da alucinação musical que a orientação isolada / Introduction: Although auditory hallucinations are considered psychopathological phenomena, musical hallucinations have been reported in individuals without history of psychosis but with otologic symptoms. As is the case for tinnitus, hearing loss is thought to be the main predisposing factor for the emergence of musical hallucinations. To date, musical hallucinations have remained refractory to the treatment approaches typically recommended in the literature. Objectives: 1. Primary: to assess the effect of one year of hearing aid use in patients with both tinnitus and musical hallucinations associated with hearing loss; 2. Secondary: a. to investigate the coexistence of otologic, neurologic and psychiatric diseases; b. to verify the association between improvement of tinnitus and musical hallucinations using hearing aid. Methods: given the rareness of the phenomenon, a nonrandomized clinical trial was conducted including the first 14 consecutive adult patients of both genders with tinnitus and musical hallucinations enrolled at the Tinnitus Research Group of the Clinicas Hospital of the University of São Paulo School of Medicine. All patients were assessed by the same multidisciplinary team of ENT specialists, neurologists and psychiatrists. All patients met audiologic criteria for use of a hearing aid and had shown no improvement in symptoms after treatment with medications. The experimental group comprised 9 participants who were given counseling on their three auditory symptoms and fitted with hearing aids. The control group comprised 5 subjects given the same counseling but who declined to have hearing aids fitted. Tinnitus was assessed at baseline and again at 1- year follow-up using the Tinnitus Handicap Inventory whereas musical hallucinations were assessed by a numeric scale. Results: The two groups proved suitably matched for deafness, with 80% of the both groups presenting with severe to profound hearing loss. The cognitive assessment revealed mild attention deficit in 33.3% (experimental group) and 20%(control group). Epileptiform activity was detected in 11.1% (experimental group) and 20% (control group). The psychiatric assessment revealed depressive episodes in 66.6% (experimental group) and 80% (control group). Generalized anxiety was found in 11.1% (experimental group) and 0% (control group) and absence of psychiatric diagnoses in 22% (experimental group) and 20% (control group). Patients from both groups showed improved tinnitus handicap grades at 1-year follow-up, although experimental group subjects had a significantly greater improvement than control group subjects. Only individuals from the experimental group improved on musical hallucination handicap. No correlation was found between improvement in tinnitus and improvement in musical hallucinations. Conclusion: In the sample studied, musical hallucination was found in females and elderly adults and was associated with mood disorders. Patients presenting with musical hallucinations should be submitted to a multidisciplinary assessment (otologic, psychiatric and neurologic) to refine the diagnosis. Sound amplification using a hearing aid, combined with specific counseling on tinnitus, musical hallucinations and hearing loss, proved more effective for controlling tinnitus and musical hallucinations after one year than specific counseling alone

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