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Territoires : réalités et représentations en France / Territories : realities and representations in France

Rouvellat, Célia 21 October 2017 (has links)
L'inflation sémantique qui existe aujourd'hui en France autour de la notion de territoire n'aura pas échappé au plus fin des observateurs. Érigé par le politique en une notion incontournable dont il ne semble plus pouvoir se passer, objet de nombreuses disciplines scientifiques, notion au cœur de multiples controverses : annoncé mort, sur le retour, épuisé, dépassé, l'actualité du territoire est telle qu'on en perdrait presque le sens. Pourtant la question du sens, bien souvent évacuée par ceux qui y ont intérêt, est absolument centrale car à force d'être (trop) utilisée la notion questionne : qui parle du territoire et pourquoi ? Quelles réalités désigne-t-on lorsque l'on parle du territoire en France aujourd'hui ? Faut-il se séparer d'une notion qui semble désigner à peu près tout et son contraire ? L'objet de la présente recherche ne consiste pas en une mise à mort du territoire, ni en son exaltation, mais choisit la voie de la reconceptualisation de la notion, voie qui semble être la plus raisonnable à suivre dans une France qui ne peut, et n'a de toute façon pas intérêt, à se passer du territoire. Afin de reconceptualiser la notion, ce travail se penche sur les principales dimensions à partir desquelles territoire est communément défini, à savoir une dimension politique, le territoire est un espace approprié par le pouvoir politique, qui le gère, le découpe et l'organise ; une dimension sociale, le territoire a été érigé par le politique comme lieu de la solidarité, de l'égalité ; une dimension identitaire, l'espace devient territoire à mesure qu'il est approprié par des individus et des groupes qui s'y sentent appartenir. Afin de continuer à faire sens, ces trois grandes acceptions du territoire doivent êtres reconsidérées au prisme des mutations qui ont transformé notre société depuis le milieu des années soixante-dix et qui sont pour une large part de l'ordre du registre réticulaire : mobilité, fonctionnement selon le modèle du réseau, réticularité, interdépendances. Si ces mutations ont souvent été perçues comme contraires au territoire, car aux antipodes de la manière dont la notion avait été jusque-là construite et pensée en France, cette recherche souhaite prendre le contre-pied de cette idée, en démontrant qu'il s'avère nécessaire de repartir de ces diverses mutations, afin de redéfinir la notion de territoire aujourd'hui au regard de cette réticularité. Car si territoire est apparu à un moment donné pour traduire une certaine réalité, ce n'est parce que cette réalité a changé, que la notion doit être considérée comme obsolète. On peut travailler à sa reconceptualisation et c'est tout le sens de cette recherche. / The semantic inflammation regarding the notion of territory that exists nowadays in France will not escape from the most careful observers. Politics set this notion up as an inescapable concept that cannot be overlooked. The question of territory is the subject of many scientific disciplines, debates as well as controversies. The actuality of this notion, announced dead, on the return, exhausted or out-dated, is such complex, that one can almost lose its meaning. Yet the question of meaning, which is often dismissed by those who are interested in the territory phenomenon, is absolutely central. Consequently, the notion of territory being (over) used in common debates raises many questions such as who speaks of territory and why? What realities do we mean when we talk about territory in France today? Is it necessary to get rid of concepts applied on many fronts and designating all or nothing? This research purpose is not to delete or to exalt the notion of territory. The aim is to find a way of reconceptualization of this notion. This approach seems to be the most reasonable to follow in France that currently does not have any interest in doing without the concept of territory. This research focus is on the main dimensions from which territory is commonly defined, namely a political dimension that defines a space appropriated by the political power managing, organising or cutting the territory out, a social dimension removed as a place of solidarity or equality by politics, and the dimension of identity regarding a space becoming territory as individuals and groups belonging to this territory appropriate it. Those three major concepts of territory have to be rethought in the context of changes such as mobility, networking or functioning according to the network model and interdependency, that our society is facing since the mid-1970s. As those transformations have often been perceived in France as contrary to the territory notion, this research aim is to study the territory from the opposite point of view. So it is necessary to start from these various mutations' analyses in order to rethink the current notion of territory. The concept of territory has appeared at any one time to translate certain reality, however this notion shouldn't be considered as obsolete once this reality has changed. Its reconceptualization can be done and this is the main purpose of this research.
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Réflexions sur la protection des droits de la communauté peule au Burkina Faso

Soura, Banémane Cheick Abdel 04 1900 (has links)
La région du Sahel a connu ces dernières années des violences terroristes sans précédent. Dans le Sahel central (Mali, Burkina Faso, Niger), selon les chiffres de l’Organisation des Nations Unies, on a dénombré 4000 décès pour l’année 2019 contre 770 décès en 2016. En ce qui concerne le Burkina Faso, le chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Mohamed Ibn Chambas, rapportait devant les membres du Conseil de sécurité des Nations Unies que : « le nombre de personnes tuées au Burkina Faso est passé d’environ 80 en 2016 à plus de 1800 en 2019 ». Afin de mettre fin aux violences terroristes et protéger les biens et les populations civiles, plusieurs acteurs dont les Forces de défense et de sécurité, les groupes d’autodéfense et les volontaires pour la défense de la patrie sont engagés dans la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso. Toutefois ces derniers ont commis des exactions envers les populations civiles, notamment la communauté peule sur fond d’amalgame entre Peuls et terroristes. De plus, les pasteurs peuls sont sujets à des violences du fait de conflits intercommunautaires. Le présent mémoire se veut donc mener une réflexion sur la protection de cette communauté vulnérable. À cet égard, deux schémas de protection sont envisagés. Dans un premier temps, il est question de traiter de la protection des pasteurs nomades peuls sous le prisme de la protection internationale des minoritaires. Ce faisant, le droit positif sera mis à contribution. En ce sens que l’on traitera de la protection des minorités par les instruments de droits humains. Dans un deuxième temps, on verra qu’il sied d’envisager une approche préventive de la protection des groupes minoritaires, en intégrant les groupes protégés (femmes et enfants) dans la prévention des conflits, étant donné que la protection constitutionnelle des minorités souhaitée dans le premier schéma présente des limites : l’État burkinabè ne reconnaissant pas constitutionnellement les minorités. / The Sahel region has experienced unprecedented terrorist violence in recent years. In the central Sahel (Mali, Burkina Faso, Niger), according to United Nations figures, there were 4,000 deaths for the year 2019 compared to 770 deaths in 2016. About Burkina Faso, the head of the UN Office for West Africa and the Sahel, Mohamed Ibn Chambas, reported to the members of the UN Security Council that “the number of people killed in Burkina Faso has risen from about 80 in 2016 to more than 1,800 in 2019.” To put an end to terrorist violence and protect property and civilians, several actors, including the Defense and Security Forces, self-defense groups, and volunteers for the defense of the homeland are engaged in the fight against terrorism in Burkina Faso. However, the latter have committed acts of violence against civilians, particularly the Fulani community, while confusing Fulani with terrorists. In addition, Fulani pastoralists are subject to violence because of intercommunity conflicts. This thesis therefore aims to reflect on the protection of this vulnerable community. In this regard, two protection schemes are considered. First, the protection of nomadic Fulani pastoralists will be addressed through the prism of the international protection of minorities. In doing so, positive law will be called upon. In this sense, we will deal with the protection of minorities by human rights instruments. Secondly, it will be seen that it is appropriate to consider a preventive approach to the protection of minority groups, by integrating the protected groups (women and children) into conflict prevention, given that the constitutional protection of minorities desired in the first outline has its limits: the Burkinabe state does not constitutionally recognize minorities.

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