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Les jardins de la sécheresse : Tamazalak versant ouest de l'Aïr /Mix, Ulrike. January 1988 (has links)
Mémoire de diplôme--Études du développement--Genève--IUED, 1987. N°: 37.
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Plates-bandes, autonomie et résistance : le jardinage collectif à Mexico sous le prisme de la démocratie radicaleEl Ouardi, Martine 06 1900 (has links)
Le jardinage urbain demeure un objet d'études récent en sciences sociales, mais déjà la littérature sur le sujet semble être divisée en deux positions distinctes : tandis que certain-e-s chercheur-e-s affirment que les initiatives de jardinage sont radicalement progressistes, mobilisant des notions telles que le droit à la ville ou les communs, d'autres ont moins confiance en ces projets, affirmant qu'ils ont tendance à servir un agenda néolibéral. J’affirme que ce débat bénéficie d’une théorisation plus approfondie de la manière dont le politique se déploie dans ces espaces gérés par des citoyen-ne-s. En m'appuyant sur une étude de cas de deux jardins collectifs situés dans l'espace public de Mexico, le Huerto Tlatelolco et le Huerto Roma Verde, je propose d'analyser le potentiel politique des jardins urbains à travers le prisme de la théorie de la démocratie radicale. En examinant à la fois les discours mis en avant par les jardinier-ère-s et leurs pratiques quotidiennes, j'évalue s'ils sont guidés par des principes de contre-hégémonie et de résistance aux structures de domination et s'ils aboutissent à l'établissement de nouvelles formes de relations sociales basées sur la communalité et la relationnalité. J’observe que la réalisation de ces principes de démocratie radicale dépend principalement des intentions des jardinier-ère-s qui ont initié ces projets, et des valeurs sur lesquelles ils et elles s'appuient pour donner forme à leurs initiatives. / Urban gardening remains an incipient object of study in social science, but already the early literature seems to suggest the existence of two distinct positions on the matter : while some researchers argue that gardening initiatives are radically progressive, mobilizing notions such as the right to the city or the commons, others have less faith in these projects, arguing that they tend to serve a neoliberal agenda. This debate, I argue, benefits from further theorizing the way the political unfolds in these citizen-managed spaces. Drawing from a case study of two collective gardens located in the public space of Mexico City, the Huerto Tlatelolco and the Huerto Roma Verde, I suggest analyzing the political potential of urban gardens through the lens of the theory of radical democracy. Looking at both the discourses put forth by the gardeners and their daily practices, I evaluate whether they are guided by principles of counter-hegemony and resistance towards structures of domination and whether they result in the establishment of new forms of social relations based on communality and relationality. I find that the achievement of these principles of radical democracy depends mainly on the intentions of the gardeners who initiated these projects, and on the values on which they rely to give shape to their initiatives.
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Jardin et jardinage : un terreau fertile pour la formation continue des enseignants au primaireMahuzies-Sanuy, Philippe January 2008 (has links) (PDF)
Cette recherche de nature exploratoire a pour objet le potentiel de formation d'un jardin. Elle vise à contribuer au développement du champ théorique et pratique de la formation continue des enseignants en éducation relative à l'environnement. Elle se penche sur les compétences professionnelles développées par un groupe d'une vingtaine de professeurs des écoles en France, engagés dans un projet de jardin et de jardinage. Ce projet est associé à un dispositif de formation qui s'articule en deux temps, soit une formation préalable des enseignants suivie d'une expérimentation réflexive du jardin dans le contexte scolaire. En envisageant le jardin comme un contexte et un objet de formation pertinents et porteurs, nous avançons l'hypothèse que la pratique du jardinage à l'école favorise chez les enseignants, la construction de compétences professionnelles susceptibles de promouvoir le développement de pratiques pédagogiques novatrices ainsi que la reconstruction du réseau des relations personne -société -environnement.
Les raisons qui incitent les enseignants à jardiner à l'école, la nature des compétences professionnelles développées pour mener à bien un projet de jardinage et la façon dont le jardin contribue au développement de ces compétences font l'objet de l'étude de cas présentée dans ce mémoire. Notre travail montre que la pratique du jardinage à l'école est de nature à favoriser la mise en oeuvre chez les enseignants de stratégies pédagogiques qui tiennent davantage compte de notre rapport au monde, à la fois rationnel et sensible, de la globalité et de la complexité de l'objet d'apprentissage (le réseau des relations personne -société -environnement) et du lien entre la théorie et l'agir. Elle permet également d'instaurer des relations enseignants -élèves moins axées sur l'autorité et la transmission de connaissances, mais sur un processus d'apprentissage privilégiant l'engagement personnel, la créativité, la responsabilité et l'autonomie. Ce potentiel de formation du jardin tient au fait qu'il se présente, malgré sa taille modeste, comme un écosociosystème complexe. C'est un espace de liberté à la fois clos et ouvert, privé et public, individuel et collectif, dans lequel il est possible d'engager ses valeurs, d'exprimer sa créativité et d'expérimenter de nouvelles pratiques pédagogiques. Les résultats et les éléments de discussion présentés dans ce mémoire peuvent offrir des repères pour d'autres travaux qui viendraient compléter et enrichir les connaissances relatives au potentiel de formation du jardin en éducation relative à l'environnement. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Éducation, Environnement, Formation, Jardin, Pédagogie, Compétences, Écoformation.
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Éducation alimentaire, nutritionnelle et sensorielle combinée au jardinage chez les jeunes : rôle des animateurs non professionnels de la nutritionApril-Lalonde, Gabriel 10 1900 (has links)
Les programmes éducatifs de jardinage alimentaire avec les jeunes offrent
l’opportunité d’agir sur leurs connaissances nutritionnelles, préférences pour des légumes, sentiment d'efficacité personnelle à consommer des fruits et légumes, envie d'y goûter et leur consommation. Dans ces activités, certains obstacles peuvent freiner l'éducation alimentaire et nutritionnelle faite par des animateurs qui ne sont pas professionnels de la nutrition ou de la santé. Le présent projet consistait à développer un volet alimentaire et nutritionnel éducatif pour les "Jardins-jeunes" (JJ), un camp d'été en jardinage du Jardin botanique de Montréal, à offrir une courte formation en nutrition à ses animatrices, puis à évaluer leurs niveaux d'intérêt et de confiance personnelle à intégrer ce volet à l'édition 2013. Les méthodes d'évaluation auprès des animatrices comprenaient des entrevues de groupe, des questionnaires et une observation-terrain. La taille d'échantillon permettait uniquement une analyse qualitative des résultats. La formation semble avoir maintenu ou élevé les niveaux de confiance et de connaissances des animatrices sur plusieurs sujets alimentaires et nutritionnels. Les animatrices évoquent que les trois activités de trente minutes en alimentation et nutrition, intégrées aux JJ 2013, auraient favorisé l'éducation nutritionnelle, qui par ailleurs, fut limitée par manque de temps. Elles rapportent avoir perçu des effets positifs du programme sur les connaissances, attitudes et comportements alimentaires des jeunes. Nos résultats suggèrent qu'un volet d’éducation alimentaire et nutritionnelle peut être intégré à un programme de jardinage par des animateurs non spécialisés dans ces domaines, outillés et encadrés pour se sentir motivés et confiants dans leur rôle. / Food garden curricula for children provide opportunities to work on their nutritional
knowledge, vegetables preferences, self-efficacy to consume fruits and vegetables,
willingness to taste them and their consumption. In such programs, certain obstacles can restrain the implementation or use of a food and nutrition curriculum by summer camp monitor/animator who are not nutrition or health professionals. This project consisted in developing and adding a food and nutrition educational component to "Jardins-jeunes", a gardening summer camp offered by Jardin Botanique de Montréal. A brief nutrition training was given to the camp’s monitors. Their level of interest and self-efficacy to implement this component trough the 2013 edition were evaluated. Evaluating methods included group interviews, questionnaires and a field observation. Qualitative analysis was conducted due to the small sample size. The nutrition training appears to have maintained or enhanced monitors' interests and knowledge on food and nutrition related subjects. They reported that the thirty minute food and nutrition activities integrated in the 2013 program presented opportunities to offer nutrition education, although limited by a lack of time. They report perceiving positive effects on children's knowledge, attitudes and behaviors on their food after their participation to the program. Our results suggest that a food and nutrition curriculum can be implemented in a garden program by summer camp monitor/animator who are not specialists in those fields, but who are provided with the adequate tools and support to be confident and interested in this task.
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Les pratiques de jardinage face aux risques sanitaires et environnementaux des pesticides : les approches différenciées de la France et du QuébecBarrault, Julia Dominique 09 1900 (has links) (PDF)
L'utilisation des pesticides par les jardiniers amateurs s'est élevée à 3500 tonnes environ en 2008 pour les quinze millions de jardins privés que compte la France, ce qui représente une surface totale d'un million d'hectares. Dans le contexte d'une sensibilité sociale croissante aux problématiques sanitaires et environnementales, alors que la réduction des pesticides en agriculture est affichée comme un objectif politique du Grenelle de l'environnement et que l'Europe définit des politiques de contrôle des substances chimiques (REACH), une étude de l'usage des pesticides dans les pratiques de jardinage constitue un bon observatoire pour comprendre les représentations, les dispositions et les pratiques sociales liées à l'usage des pesticides dans les jardins privés, pour questionner l'écologisation annoncée des modes de vies, pour apprécier la capacité de la chaine de production-distribution commerciale à se saisir d'une telle problématique, et finalement pour évaluer la direction et l'impact des politiques publiques de prévention des risques sanitaires et environnementaux. Les résultats de la thèse s'appuient sur des enquêtes sociologiques menées auprès de jardiniers amateurs (par questionnaire (N=900) et par entretiens (N=24)), auprès de fabricants et de distributeurs de produits phytosanitaires et de la presse spécialisée jardin (N=17) en France. Un contrepoint à la situation française est apporté par une analyse du Code de gestion des pesticides appliqué depuis 2003 au Québec et qui constitue une régulation de type réglementaire qui interdit l'utilisation et la vente d'une partie des pesticides reconnus comme étant les plus dangereux pour la santé dans les municipalités et les jardins privés. La thèse met en évidence, dans le cas de la France, une forme de régulation composite des risques sanitaires et environnementaux liés aux usages des pesticides par les jardiniers amateurs, qui comporte trois principales dimensions. (1) Intimement articulée aux mécanismes de marché, cette forme de régulation impute l'essentiel de la responsabilité à l'utilisateur considéré en tant que consommateur à responsabiliser, alors que les autorités publiques considèrent les firmes de pesticides comme des opérateurs économiques dont les avantages compétitifs sont à valoriser, veillant donc à respecter la dynamique de l'offre et de la demande tout en se chargeant d'encadrer ce marché par l'homologation des produits. (2) Elle épouse les principes de la société singulariste où l'individu serait la référence centrale de la dynamique des sociétés contemporaines et le régulateur des problèmes collectifs par ses choix de consommation et ses prises de positions individuelles. (3) Elle s'opère dans un contexte où l'État a perdu sa centralité sous la double influence de l'européanisation et de la décentralisation et où les modes de régulations politiques sont caractérisés par des formes moins dirigistes de gouvernement pouvant être définies comme des « politiques sans politique ». La régulation composite des pesticides domestiques est porteuse d'un postulat implicite qui impute la responsabilité des risques aux usagers et qui, si elle laisse ouverte la voie à une potentielle réduction de l'usage des produits, tend à limiter leur exclusion et réduit les possibilités d'une transition vers un jardinage sans pesticides.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : pesticides, jardins privés, homologation des pesticides, régulation politique, responsabilité, politiques publiques, prévention des risques, marché des pesticides, santé et environnement.
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Analyse d’implantation d’un programme de jardinage éducatif en services de garde à la petite enfance : perceptions des intervenantes du milieuPotvin Lavoie, Amélie 05 1900 (has links)
La saine alimentation dès le plus jeune âge est essentielle dans la prévention de l’obésité. Pour y arriver, les mesures de promotion doivent être présentes dans tous les milieux fréquentés par l’enfant, incluant le service de garde (SG). C’est d’ailleurs l’un des buts de l’organisme Croquarium avec son programme Un trésor dans mon jardin (UTJ). Objectif. Analyser les perceptions d’intervenantes du milieu de la petite enfance concernant l’implantation et l’impact du programme UTJ sur l’environnement alimentaire des enfants qui y sont exposés. Méthode. Les perceptions des intervenantes en SG et de Croquarium ont été recueillies par le biais d’entretiens semi-dirigés. L’analyse qualitative des données est basée sur une adaptation de la théorie écologique du développement humain de Bronfenbrenner. Résultats. Au total, quatorze entrevues ont été menées. Les répondantes ont perçu des changements dans plusieurs sphères de l’environnement alimentaire, soit dans les activités réalisées avec les enfants et leurs comportements face à l’alimentation, mais aussi au niveau des relations avec les parents. De plus, il semble que les principales barrières à la pérennité d’UTJ soient le manque de temps, une implication déficiente des intervenantes en SG et des ressources financières insuffisantes. Conclusion. Cette étude a permis de mieux comprendre comment est implanté UTJ en SG. Entre autres, il semble que l’arrivée d’UTJ ait modifié positivement l’environnement alimentaire des enfants participants. Toutefois, les données recueillies suggèrent que pour assurer la pérennité du programme en SG, l’implication de tous les acteurs du milieu est nécessaire. / Healthy eating starting during early childhood is essential for obesity prevention. To be successful, its promotion must be done everywhere children evolve, including in child-care settings. This is one of the goals pursued by the organization Croquarium with their program Un trésor dans mon jardin (a treasure in my garden) (UTJ). Objective. To analyse child care providers’ and Croquarium team members’ perceptions of the implementation and impact of UTJ on the food environment of children exposed to this project. Methods. Respondents’ perceptions were obtained by semi-structured interviews. Qualitative analysis of the data was based on an adaptation of Bronfenbrenner’s Ecological Social Theory. Results. In the end, fourteen interviews were conducted. Respondents perceived changes in many areas, like in the type of activities realized with children and their behaviours around food, but also in the communications with parents. Furthermore, it seems that the major obstacles of UTJ’s continuity is the lack of time, the lack of involvement from child-care providers and insufficient financial resources. Conclusion. This study gives us a better understanding of how UTJ is implemented in child-care settings. Also, it appears that UTJ has a positive influence on the food environment of participating children. However, data suggest that the involvement of every stakeholder is needed.
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Citizens of the garden : the meaning and significance of community gardeningTian, Hui 04 1900 (has links)
La recherche qui suit porte sur l’expérience du jardinage communautaire à Montréal à partir de l’exemple de l’un des arrondissements. Au cours des dernières années, à l’échelle globale, la popularité des jardins communautaires est allée en grandissant. Comment interpréter cela à partir du point de vue des participants? Quelle est l’expérience vécue par les jardiniers communautaires et quelle signification accordent-ils à ces pratiques sociales? Afin de répondre à ces questions, j’ai fait appel à une démarche qualitative, combinant l’observation et entretiens en profondeur avec des participants. Les résultats de l’étude découlent de 30 entretiens semi-directifs. Des participants avec des profils sociaux divers ont été recrutés. En faisant appel à la théorie ancrée, la recherche met en lumière des contextes spécifiques à partir desquels les jardiniers communautaires fournissent des significations à leur engagement dans ce type de jardinage.
Considérée à partir de trois dimensions – économique, sociale et culturelle – cette étude met en lumière le fait que les significations que les acteurs accordent à leurs pratiques dépendent du contexte, mais découlent aussi de leur subjectivité. Ressort aussi l’importance de la dimension émotionnelle. Le jardinage communautaire est décrit sous l’angle d’une pratique transformatrice – en convergence avec d’autres formes d’action collective – qui permet aux citoyens en tant que jardiniers de mieux faire face aux défis de la vie quotidienne, que ce soit sur le plan financier, social, culturel ou environnemental. Par le biais du jardinage, les participants soutiennent qu’ils approfondissent leur identité personnelle, tout en construisant de nouvelles relations avec les autres ainsi qu’avec la nature. La recherche confirme qu’en ce qui concerne l’expérience subjective de jardinage, les participants parlent de retombées positives. / The present research addresses the subjectivity of the community gardening experience in the case of a Montreal borough. Community gardens have regained popularity worldwide. How to interpret this phenomenon from the perspective of participants? And how do they experience (community) gardening and make sense of their social practices? To answer these questions, this study takes a qualitative approach that combines observations and in-depth interviews. The findings drawn from this study are based mainly on 30 semi-structured interviews. Participants from diverse social strata were recruited. Guided by grounded theory, this research stresses the specific contexts under which community gardeners generate meanings from their community gardening experience.
Examined from three dimensions – economic, social, and cultural – this study reveals that meanings and significance are context-sensitive, personalized, and fluid. The emotional dimension emerges as of particular importance. Community gardening is viewed as a transformative practice – converging with diverse forms of collective action – that allows citizen gardeners to address everyday life challenges, whether financial, social, cultural, or environmental. Through gardening, participants claim that they are reconnecting with themselves, with other people, and with nature. This research confirms that with respect to the subjective experience of gardening, participants generally claim positive outcomes.
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Cultiver la ville, semer la permaculture humaine: expérimentations de jardiniers et de plantes en sol québécoisBaillargeon, Léanne 08 1900 (has links)
Le terme « agriculture urbaine » renvoie à une diversité de « pratiques agricoles individuelles ou collectives qui se déroulent au sein même de la ville » (Mundler et coll., 2014). Bien que le sujet ait déjà généré beaucoup d’intérêt académique, ce mémoire vise à offrir une perspective novatrice, centrée sur les changements ontologiques qui se produisent chez les jardiniers tels que rapportés dans leurs témoignages alors qu’ils s’engagent pratiquement et affectivement avec les plantes qu’ils et elles cultivent. De cet engagement résulte la participation des jardiniers.ères à un réseau de relations multiespèces impliquant tous les insectes, animaux, champignons et microbes qui interagissent avec leurs plantes. Je décris ainsi comment les jardiniers.ères en viennent à développer des liens avec toutes ces espèces fourmillantes et à s’engager pour qu’elles prospèrent. Finalement, cet engagement les fait réévaluer comment ils désirent prendre une place comme humains dans ce collectif multiespèces et ils et elles en viennent à repenser le social sur le modèle permaculturel inspiré du jardin pour imaginer une « permaculture humaine », une nouvelle manière d’envisager le lien social et l’existence humaine et urbaine. / The term “urban agriculture” refers to a diversity of “individual and collective agricultural practices taking place within a city” (Mundler et al., 2014, free translation). This subject has been the interest of much discourse in the academic as well as the public sphere, as we hear more and more about a “greening of cities” that is coming about with increasing temperatures, drought, fresh food scarcity and loss of biodiversity in and around cities. This dissertation aims to offer a novel perspective on the subject of urban gardening, inspired by literature around ontologies and multispecies sociability. In my interviews of different urban gardeners involved in the production of food in cities around the province of Quebec, I highlight how these gardeners’ perspectives—and, more fundamentally, their world vision—become transformed as they entangle themselves in the network of multispecies living taking place in and around the garden. As their understanding of other species in the garden are transformed, so are their perspective of themselves as humans and their knowing of their place in the garden-and more generally, on our planet. Their practice of care, attention and responsibility for their other-than-human counterparts in the garden also allows them to rethink the politics of their occupation of urban space and food production more generally, as they propose we move towards a “human permaculture”.
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