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Violence dans les contiones : symptôme du conflit identitaire de la fin de la République romaine

Marcoux, Louis 04 1900 (has links)
Ce mémoire vise à mettre en lumière les raisons pour lesquelles de nombreux épisodes de comportement collectif violents se sont produits dans les contiones au cours du dernier siècle de la République romaine (133-44 av. notre ère). Pour y parvenir, nous avons fait appel à un cadre d’analyse spécialisé dans la compréhension des conflits intergroupes et utilisé depuis peu par les historiens : la psychologie sociale. Nous avons particulièrement employé la théorie de l’identité sociale parce qu’elle est considérée comme étant la plus complète pour expliquer les comportements intergroupes à l’échelle d’une société autant qu’à celle d’une foule. Il se trouve que l’apparition de la violence dans les contiones s’explique à la fois par des raisons liées au contexte politique, social et économique de la société romaine des deux premiers siècles av. notre ère que par des facteurs propres à ce type d’assemblée. En s’inspirant d’études récentes, notre analyse a commencé par montrer que le contexte politique et économique de Rome a provoqué des divisions entre les groupes qui la constituaient. En considérant cette fragmentation, nous avons pu reconnaître la présence de facteurs favorisant les conflits intergroupes à l’échelle macro. Nous avons ensuite étudié séparément les deux traits distinctifs des contiones (un public s’assemblait et un orateur discourait) afin de déterminer en quoi ils ont contribué à ce que des débordements violents surviennent. Notre analyse nous a permis d’avancer que les contiones étaient l’un des rares contextes dans lesquels les individus rassemblés classaient leurs pairs en fonction de leur appartenance à un groupe politique et où un orateur pouvait influencer les dynamiques qui se développaient entre ces groupes. Étant donné la situation troublée dans laquelle la société romaine se trouvait, les contiones constituaient un environnement propice à l’éclatement de conflits intergroupes. / This master’s thesis aims to shed light on why many episodes of violent collective behavior occurred in the contiones during the last century of the Roman Republic (133-44 BC). To get there, we have drawn on an analytical framework specialized in the understanding of intergroup conflict and recently used by historians: social psychology. We mainly used the Social Identity Theory because it is considered the most comprehensive in explaining intergroup behavior at both the societal and crowd levels. It turns out that the appearance of violence in the contiones can be explained both by reasons related to the political, social and economic context of Roman society in the first two centuries BC and by factors specific to this type of assembly. Drawing on recent studies, our analysis began by showing that the political and economic context of Rome caused divisions between the groups that constituted it. By considering this fragmentation, we were able to recognize the presence of factors that encouraged intergroup conflicts on a macro scale. We then looked separately at the two distinctive features of contiones (an audience assembled and a speaker discoursed) to determine how they contributed to violent outbursts. Our analysis suggested that contiones were one of the few contexts in which assembled individuals categorized their peers according to their political group membership and where a speaker could influence the dynamics that developed between these groups. Given the troubled state of Roman society, the contiones provided a fertile environment for intergroup conflict.
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Les transformations du culte impérial romain au IVe siècle : entre continuité et adaptation

Beauchemin-Brisson, Étienne 10 1900 (has links)
L’étude du culte impérial romain au IVe siècle est généralement reléguée au second plan dans les recherches portant sur le sujet, souvent mis dans la même situation de déclin avec les cultes traditionnels. Or, à la lumière des sources d’époque et des travaux de certains historiens, comme Louis Bréhier, le culte impérial semble avoir vraisemblablement survécu à ce pronostique de disparition. Plus intéressant encore, le culte impérial apparait s’être transformé et adapté à la nouvelle réalité qu’offrait un Empire romain se christianisant et dont le pouvoir de l’empereur se sacralisait. Le travail présenté dans ce mémoire met en parallèle les métamorphoses que connait le culte impérial avec le renforcement du pouvoir impérial au cours du IVe siècle, tout en comparant l’évolution de la perception qu’avaient les chrétiens de cette institution fondamentalement traditionnelle. Comme mentionné ci-dessus, l’étude se base sur un corpus de sources contemporaines, allant d’homélies chrétiennes à des sources épigraphiques, en passant par les panégyriques, qui viendront corroborer l’information relevée chez plusieurs historiens s’étant penchés sur le sujet. Globalement, cette recherche démontre que le culte impérial a réussi à se départir des connotations religieuses jugées problématiques par les chrétiens tout en continuant de fonctionner et d’occuper une place centrale dans la vie des romains. Ceci, conjointement à un pouvoir impérial s’exprimant de manière absolue, va amorcer la métamorphose du culte impérial en un « culte monarchique », exaltant encore plus le pouvoir de l’empereur pour les siècles à venir. / The study of the Roman imperial cult in the 4th century has often been relegated to the background in research relating to this subject. The imperial cult has even often been relegated to the same fate than the rest of the Roman traditional cults. However, in the light of period sources and the work of certain historians, such as Louis Bréhier, the imperial cult seems to have survived this prognosis of disappearance. More interesting still, the imperial cult appears to have transformed and adapted to the new reality offered by a Christianizing Roman Empire while the power of the emperor was becoming more sacred. The work presented in this thesis parallels the metamorphosis experienced by the imperial cult with the strengthening of imperial power during the fourth century, while comparing the evolution of the perception that Christians had of this fundamentally traditional institution. As mentioned above, the study is based on a body of contemporary sources, ranging from Christian homilies to epigraphic sources which will corroborate the information found in the work of several historians who have studied the topic. Overall, this research demonstrates that the imperial cult succeeded in shedding religious connotations that Christians considered problematic while continuing to function and occupy a central place in the life of the Romans. This, together with an imperial power expressed in absolute terms, initiated the metamorphosis of the imperial cult into a "monarchical cult", exalting even more the emperor's power for centuries to come.
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La vie intime en Grèce ancienne : entre pureté et impureté

Nicholls, Dorothée 12 1900 (has links)
Ce mémoire porte sur l’impureté dans la religion grecque et plus particulièrement sur le miasme causé par des évènements relevant de la vie intime. L’objectif de cette étude est de dresser un portrait complet de la vie intime par l’analyse des inscriptions religieuses et des documents littéraires. L’analyse de ces sources permet de dégager les modalités d’accès au temple et les processus purificatoires nécessaires pour recouvrer son état de pureté. De cet objectif en découle un second : formuler une théorie explicative sur l’origine de l’impureté en Grèce ancienne qui s’éloigne des théories interprétatives traditionnelles en misant davantage sur l’apport des sciences cognitives et la psychologie sociale à cette question. Divisée en quatre chapitres, la recherche porte d’abord sur l’impureté liée aux menstruations, un évènement profondément intime et peu étudié en raison de tabous modernes persistants. Le deuxième chapitre s’attarde quant à lui à l’impureté des relations sexuelles. Plus spécifiquement, cette deuxième section analyse les différences entre le miasme causé par des relations entre époux et par des relations extraconjugales. Le troisième chapitre du mémoire porte sur les évènements liés à la maternité, soit l’accouchement, l’avortement, la fausse-couche et l’allaitement. La mise en juxtaposition de plusieurs cas d’impureté permet de relever certaines tendances ou similarités. Finalement, le quatrième chapitre de cette étude consiste en l’exploration des théories biologiques et cognitives pouvant expliquer l’origine de l’impureté en Grèce ancienne. Cet ultime chapitre permet de conclure que l’impureté relève en partie de processus cognitifs et de réflexes qui ont été socialement renforcés par la religion grecque. / This master’s thesis concern impurity in Greek religion and more specifically the miasma related to the intimate life. The aim of this study is to provide a comprehensive portrait of intimate life through the analysis of religious inscriptions and literary documents. The examination of these sources allow the identification of the modalities for entering the temple and the processes necessary to regain its state of purity. This first objective leads to a second: I aim to formulate an explanatory theory on the origin of impurity in ancient Greece that departs from the traditional and interpretative theories by taking into account the contribution of cognitive science and social psychology to this question. Divided into four chapters, the research first focuses on the impurity of menstruation, a deeply intimate event and little studied due to persistent modern taboos. The second chapter dwells on the impurity of sexual relations. More specifically, this second section analyzes the differences between the miasma caused by relationships between spouses and by extramarital relationships. The third chapter deals with events related to motherhood, namely childbirth, abortion, miscarriage and breastfeeding. The juxtaposition of several types of impurity allow the identification of certain trends or similarities. Finally, the fourth chapter consists of the exploration of the biological and cognitive theories that could explain the origin of impurity in Ancient Greece. This final chapter seek to conclude that impurity is partly due to cognitive processes and reflexes which have been socially reinforced by the Greek religion.
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Ambiances sonores et musique dans les cultes de Déméter, de Dionysos et de la Mère dans l'Athènes archaïque et classique, ca 550-300 av. n. è.

Fleury, Sandra 12 1900 (has links)
Cette thèse propose d’observer les ambiances sonores (i.e. sons, cris, paroles, bruits, moments de silence, etc.) et les musiques qui interviennent dans les cultes de la Mère des dieux, de Dionysos et de Déméter dans l’Athènes archaïque et classique, et d’en cerner les fonctions et significations. La composante sonore des cultes grecs, peu prise en considération dans les reconstructions historiques de la religion grecque ancienne, du moins jusqu’à récemment, joue un rôle pourtant fondamental tant dans la pratique rituelle que dans le récit. Ces deux formes d’expression de la religion – pratique rituelle et récit – sont d’ailleurs indissociables dans les témoignages anciens, de la même façon que les éléments imaginaires truffent les représentations inspirées de l’expérience rituelle. En examinant différents types de sources, parmi lesquelles les œuvres littéraires et les images sur vase demeurent les plus nombreuses et les plus instructives, et en abordant les différents aspects cultuels (pratique et récit / éléments imaginaires et réels) comme un ensemble cohérent, la phonosphère propre à chaque divinité se révèle de façon parfois frappante. Une telle démarche globalisante permet de mieux saisir l’expérience religieuse des Grecs, tout en favorisant une meilleure appréhension de certains phénomènes encore aujourd’hui sujets à controverses, par exemple le « ménadisme » et l’extatisme rituel. Car il ressort des témoignages que la musique, les sons et le silence, par leur pouvoir de communication notamment, remplissent des fonctions précises dans la pratique et le récit. Alors que certains sons et musiques visent à plaire à la divinité et, ainsi, à gagner sa faveur, par exemple, d’autres, investis de l’empreinte sonore de la divinité, exercent une emprise sur les mortels, emprise expérimentée dans le cadre de la pratique rituelle comme un moment de contact avec le divin. De cette emprise exercée par le moyen de la musique et des sons, peut résulter, dans certains cas, une guérison, une régulation des instabilités internes. Par ailleurs, la terminologie sonore dans la littérature se montre pratiquement toujours porteuse de sens, et permet de reconnaître l’univers évoqué et la ou les figure(s) divine(s) concernée(s). Répertorier les termes sonores propres à l’un ou l’autre culte facilite le repérage des associations établies entre certaines divinités, permettant ainsi des interprétations plus justes de certains passages de la littérature. D’un autre côté, la recherche sur les instruments de musique révèle des goûts et des tendances, possiblement attribuables dans certains cas à des changements significatifs survenus dans la sphère religieuse et politique de l’Athènes de la fin du Ve siècle. Par exemple, l’introduction progressive du tympanon dans l’univers dionysiaque à partir de la deuxième moitié du Ve siècle suggère une appropriation du culte de la Mère de dieux et de son instrument de prédilection par le peuple athénien. Cette observation, basée sur des témoignages de l’époque, contribue à illustrer la distinction que faisaient les Athéniens entre une religion considérée comme ancestrale, et une autre aux multiples formes et pour ainsi dire « additionnelle ». À cet égard, observer les éléments sonores dans les cultes mène non seulement à une meilleure connaissance desdits cultes, mais également à une meilleure compréhension de la société athénienne et des événements importants qui l’ont marquée. L’étude des sons, de leur place et de leurs fonctions dans la pratique et les récits contribue à l’approfondissement des connaissances concernant la religion grecque et les procédés de communication qu’elle met en place entre la sphère des mortels et celle des dieux, tout en favorisant une meilleure définition du milieu social et culturel dans lequel elle a évolué. / This thesis will consider the sound atmosphere (including cries, speech, noises and moments of silence) and music in the cults of the Great Mother, Dionysus and Demeter in Archaic and Classical Greece and their roles and meanings. Until recently, the audible component of Greek cults has rarely been considered by historical reconstructions. However, it played a fundamental role both in ritual practice and tales. These two expressions of religion – ritual practice and tales – are inextricably linked in ancient storytelling, just as representations inspired by the rituals are rife with imaginary elements. Examining different types of sources – of which the literary works and painted vases are the most numerous and enlightening – and considering the various cultural ingredients (tales and ritual practice, the imaginary and the real) as a coherent whole can provide insight into the phonosphere unique to each god in striking ways. This comprehensive approach leads to a better understanding of the religious experience of the Greeks, including certain phenomena that remain controversial today, such as maenadism and ecstatic ritual. The sources reveal that through their communicative power, music, sounds and silence filled specific functions in the ritual practices and tales. While some sounds and music were intended to please the god and hence gain favour, others bearing the god’s sonic signature held sway over mortals during rituals as a moment of personal contact with the divine. In certain cases, this aural sway could bring healing and a balancing of internal instability. Moreover, the sound vocabulary found in the literature almost invariably carries meaning that makes it possible to recognize the world and divine figures it describes. Cataloguing the sound vocabularies of individual cults/deities helps identify the relationships between certain gods. This in turn can clarify interpretations of certain passages in the literature. Similarly, research on musical instruments reveals tastes and trends, which could be attributed to the significant 5 changes in the religious and political spheres of Athens in the late 5th century BC. For example, the progressive introduction of the tympanum to the Dionysian world starting in the first half of the 5th century BC suggests that Athenians appropriated the cult of the Great Mother and the instrument most commonly associated with it. This observation, based on contemporary accounts, corroborates the distinction Athenians made between an ancestral religion and an “additional” multifaceted one. In that respect, investigating the sound atmosphere in these cults improves our understanding of not only the cults themselves, but also Athenian society as a whole and the milestone events that shaped it. Studying the sounds and their place and function in ritual practice and tales deepens our knowledge of Greek religion and the methods of communication it established between the realms of mortals and the gods. It also allows us to better characterize the social and cultural environments in which it developed

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