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Étude empirique de la situation de production de discours en classe et la fonction variationnelleLedoux, Huguette 25 April 2018 (has links)
Québec Université Laval, Bibliothèque 2015
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The role of metalinguistic awareness and of L2 proficiency in positive lexical transfer from English (L2) to German (L3) by French-speaking QuebeckersWoll, Nina 24 April 2018 (has links)
Il a été avancé que des apprenants expérimentés développeraient des niveaux élevés de conscience métalinguistique (MLA), ce qui leur faciliterait l'apprentissage de langues subséquentes (p.ex., Singleton & Aronin, 2007). De plus, des chercheurs dans le domaine de l'acquisition des langues tierces insistent sur les influences positives qu'exercent les langues précédemment apprises sur l'apprentissage formel d'une langue étrangère (p.ex., Cenoz & Gorter, 2015), et proposent de délaisser le regard traditionnel qui mettait l'accent sur l'interférence à l'origine des erreurs des apprenants pour opter pour une vision plus large et positive de l'interaction entre les langues. Il a été démontré que la similarité typologique ainsi que la compétence dans la langue source influence tous les types de transfert (p.ex., Ringbom, 1987, 2007). Cependant, le défi méthodologique de déterminer, à la fois l'usage pertinent d'une langue cible en tant que résultat d'une influence translinguistique (p.ex., Falk & Bardel, 2010) et d'établir le rôle crucial de la MLA dans l'activation consciente de mots ou de constructions reliés à travers différentes langues, demeure. La présente étude avait pour but de relever ce double défi en faisant appel à des protocoles oraux (TAPs) pour examiner le transfert positif de l'anglais (L2) vers l'allemand (L3) chez des Québécois francophones après cinq semaines d'enseignement formel de la L3. Les participants ont été soumis à une tâche de traduction développée aux fins de la présente étude. Les 42 items ont été sélectionnés sur la base de jugements de similarité et d'imagibilité ainsi que de fréquence des mots provenant d'une étude de cognats allemands-anglais (Friel & Kennison, 2001). Les participants devaient réfléchir à voix haute pendant qu'ils traduisaient des mots inconnus de l'allemand (L3) vers le français (L1). Le transfert positif a été opérationnalisé par des traductions correctes qui étaient basées sur un cognat anglais. La MLA a été mesurée par le biais du THAM (Test d'habiletés métalinguistiques) (Pinto & El Euch, 2015) ainsi que par l'analyse des TAPs. Les niveaux de compétence en anglais ont été établis sur la base du Michigan Test (Corrigan et al., 1979), tandis que les niveaux d'exposition ainsi que l'intérêt envers la langue et la culture allemandes ont été mesurés à l'aide d'un questionnaire. Une analyse fine des TAPs a révélé de la variabilité inter- et intra-individuelle dans l'activation consciente du vocabulaire en L2, tout en permettant l'identification de niveaux distincts de prise de conscience. Deux modèles indépendants de régressions logistiques ont permis d'identifier les deux dimensions de MLA comme prédicteurs de transfert positif. Le premier modèle, dans lequel le THAM était la mesure exclusive de MLA, a déterminé cette dimension réflexive comme principal prédicteur, suivie de la compétence en anglais, tandis qu'aucune des autres variables indépendantes pouvait prédire le transfert positif de l'anglais. Dans le second modèle, incluant le THAM ainsi que les TAPs comme mesures complémentaires de MLA, la dimension appliquée de MLA, telle que mesurée par les TAPs, était de loin le prédicteur principal, suivie de la dimension réflexive, telle que mesurée par le THAM, tandis que la compétence en anglais ne figurait plus parmi les facteurs ayant une influence significative sur la variable réponse. Bien que la verbalisation puisse avoir influencé la performance dans une certaine mesure, nos observations mettent en évidence la contribution précieuse de données introspectives comme complément aux résultats basés sur des caractéristiques purement linguistiques du transfert. Nos analyses soulignent la complexité des processus métalinguistiques et des stratégies individuelles, ce qui reflète une perspective dynamique du multilinguisme (p.ex., Jessner, 2008). / It has been posited that experienced language learners develop higher levels of metalinguistic awareness (MLA), which, in turn, appears to facilitate the acquisition of subsequent languages (e.g., Singleton & Aronin, 2007). Moreover, researchers in the field of Third Language Acquisition (TLA) emphasize the positive influences of previously acquired languages in foreign language classrooms (e.g., Cenoz & Gorter, 2015), in contrast to the traditional focus on interference-based learner errors in the study of language transfer. Typological similarity and source language proficiency are known to influence transfer processes of any kind (e.g., Ringbom, 1987, 2007). However, it remains a methodological challenge both to identify the felicitous use of a target language feature as an effect of cross-linguistic influence (e.g., Falk & Bardel, 2010) and to clearly determine the role of MLA for the conscious activation of related words or constructions across languages. The present study aimed at meeting this double challenge by using think-aloud protocols (TAPs) to investigate positive lexical transfer from English (L2) to German (L3) by French-speaking Quebeckers (N = 66) after five weeks of formal L3 instruction. Participants completed a translation task consisting of 42 items selected on the basis of similarity and imageability ratings as well as word frequencies (Friel & Kennison, 2001). Participants were asked to think aloud while attempting to translate these largely unknown words from German (L3) into French (L1). Positive transfer was operationalized by correct translations that were related to an English cognate. Levels of MLA were measured by means of the THAM (Test d'habiletés métalinguistiques) (Pinto & El Euch, 2015) and complemented by the analysis of the TAPs. Proficiency levels in English were established by means of the Michigan Test (Corrigan et al., 1979), whereas exposure to the different languages as well as interest in the German language and culture were addressed in a background questionnaire. A fine-grained analysis of the TAPs revealed inter- and intra-individual variability in the conscious activation of related L2 vocabulary while allowing for an identification of distinct levels of awareness. Two independent models of logistic regressions revealed that both dimensions of MLA significantly predicted positive transfer. The first model, which featured the THAM as the exclusive measure of MLA, identified this reflexive dimension as the strongest predictor, followed by English language proficiency, whereas none of the other independent variables predicted positive transfer from English. In the second model, which included both the THAM and the TAPs as complementary measures of MLA, the applied dimension of MLA, as measured by the TAPs, was by far the strongest predictor, followed by the reflexive dimension, measured by the THAM, while English proficiency was no longer a significant predictor. Despite the fact that verbalization may have influenced overall performance to a certain extent, our observations point to the invaluable contribution of introspective data to complement findings based on language-inherent characteristics of crosslinguistic influence. Our analyses highlight the complexity of metalinguistic processes and individual strategies related to learner and context variables, in line with a dynamic view of multilingualism (e.g., Jessner, 2008a).
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Le développement du vocabulaire chez l'enfant : contribution de la mémoire à court terme à l'apprentissage lexical et sémantiqueCôté, Isabelle 23 April 2018 (has links)
Ce mémoire vise une meilleure identification et une meilleure compréhension des processus mnésiques et linguistiques qui sous-tendent l’apprentissage de nouveaux mots chez des enfants présentant un déficit de la mémoire à court terme (MCT) verbale. Pour ce faire, une étude empirique a été menée auprès d’enfants de niveau primaire, âgés de 7 à 12 ans (n=16), sélectionnés sur la base d’une atteinte au facteur mémoire de travail (MdT) de leur échelle d’intelligence. Leur performance a été comparée à celle d’un groupe témoin apparié (n=32). Cette étude comprend une tâche expérimentale d’apprentissage de nouveaux mots permettant de mesurer respectivement les capacités d’apprentissage lexical, sémantique et lexico-sémantique. À cela s’ajoute une évaluation approfondie du profil cognitif des participants s’appuyant sur les modèles récents de la MCT verbale qui identifient des processus de base impliqués dans la réalisation de tâches de MCT verbale soit : l’activation temporaire de connaissances langagières (phonèmes, mots, sens) en mémoire à long terme (MLT) et l’encodage de l’ordre sériel des items langagiers permettant le maintien des informations à mémoriser. Les résultats révèlent que les enfants du groupe expérimental réussissent moins bien que les enfants du groupe témoin la condition d’apprentissage lexical. Cette difficulté serait attribuable à la capacité de traitement de l’ordre sériel. Cette étude révèle également que pour les deux groupes, la connaissance des aspects sémantiques d’un nouveau mot ne facilite pas l’apprentissage de sa forme lexicale. Cependant, malgré un apprentissage lexical plus faible, les enfants du groupe expérimental présentent une courbe d’apprentissage qualitativement similaire à celle des enfants du groupe témoin. Ce profil d’apprentissage suggère la présence chez ces enfants d’une MCT fonctionnelle, mais moins efficace. Ces données appuient l’hypothèse proposée par Hulme & Snowling (2009) selon laquelle les enfants avec ou sans problème développementaux évoluent sur un même continuum. De manière générale, ce mémoire a permis d’évaluer l’apport d’une nouvelle tâche d’apprentissage au design novateur et celui d’une conceptualisation récente de la MCT verbale dans l’évaluation et la compréhension du profil cognitif des enfants en difficulté d’apprentissage du langage. Ce mémoire démontre aussi l’importance du développement des connaissances relatives à la neuropsychologie du développement cognitif et linguistique de l’enfant. Une meilleure identification des processus cognitifs impliqués dans le développement du langage devrait permettre une meilleure identification et une prise en charge mieux adaptée des problèmes langagiers pouvant survenir durant l’enfance. Mots-clés : Mémoire à court terme verbale, Modèle de MCT, MCT de l’information ordre sériel, MCT de l’information item, apprentissage lexico-sémantique, remédiation de la MdT.
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In vivo diffusion tensor imaging in infants: assessment of brain development and correlation with language abilities in childhoodAeby, Alec 20 June 2013 (has links)
Rapid and important cerebral developmental changes occur between the third trimester of gestation and the first postnatal months (Sidman and Rakic, 1982). Assessment of these changes in term and preterm infants is of great interest, as it provides insights into early brain development but also how early birth may affect normal brain development (Mewes et al. 2006).<p>Conventional brain magnetic resonance imaging (MRI) is a useful technique to provide structural information on brain development, and several studies have correlated brain structure modifications with specific learning or behavioral problems (Peterson et al. 2003, Woodward et al. 2005, Kapellou et al. 2006, Woodward et al. 2006). Nevertheless, this technique is not sensitive enough to evidence subtle microstructural changes. <p><p>Diffusion tensor imaging (DTI), which assesses and quantifies water diffusion in biological tissues at a microstructural level, may provide unique clues to the structure and geometric organization of the cerebral tissues (Le Bihan et al. 2001). DTI takes advantage of the fact that, in the brain, water molecules diffuse more easily in the direction of the fibers than orthogonally to study cortex and white matter (WM). DTI indices like fractional anisotropy (FA), which expresses the fraction of the magnitude of the diffusion tensor attributable to anisotropic diffusion, mean diffusivity (MD), which corresponds to the directionally averaged magnitude of water diffusion, and longitudinal and transverse diffusivity (λ// and λ⊥), which express respectively the parallel and perpendicular diffusion of water molecules, are used to indirectly quantify brain microstructure and evaluate brain damage (Hüppi et al. 1998, Miller et al. 2002, Ment et al. 2009, Liu et al. 2012). <p><p>Most previously published studies in neonates limited their analysis to particular zones of the WM, using regions of interest (ROI) to select regions where DTI values are expected to change. Approaches on the basis of ROIs have well-known limitations because strong a priori hypotheses about localization and extent of the effects of interest have to be made (Giuliani et al. 2005). Voxel-based methods of neuroimaging data analysis, such as statistical parametric mapping (SPM), do not have such limitations and have been successfully applied to study age-related DTI changes in adults, DTI differences between preterm and infants at term equivalent age, and brain structural asymmetries in infants (Ashtari et al. 2007, Snook et al. 2007, Gimenez et al. 2008, Dubois et al. 2010).<p>Studies correlating DTI indices at term equivalent age with later neurodevelopment are scarce and their analysis is limited to the WM, without exploring the cortex (Arzoumanian et al. 2003). Moreover, they use neuropsychological testing where language evaluation is combined with cognitive and motor scales to give an overall cognitive score (Krishnan et al. 2007, Rose et al. 2007, Rose et al. 2009).<p>The aims of this work were, using a voxel-based analysis of DTI sequences, 1) to evidence new brain regions that experience microstructural modifications along post-menstrual age (PMA) during early development of the human brain, and 2) to correlate regional brain microstructure at term equivalent age with subsequent cognitive, motor and language development at two years corrected age in a population of preterm infants.<p>We first investigated DTI changes in a population of 22 healthy preterm and 6 term infants covering the life period between 34 and 41 weeks PMA, and found that, besides the already-evidenced FA increase in the corticospinal tract (CST) and callosal radiations, the thalami and the thalamic radiations experienced linear microstructural changes. These changes were interpreted as a marker of regression of cytoplasmic arborization and proliferation of immature oligodendrocytes that wrapped around the axons well before the appearance of myelin (Aeby et al. 2009). Then we looked for nonlinear DTI changes, considering that many of biological processes that occur during development follow a nonlinear course. This yielded negative results, probably due to the small sample size. Therefore, in a second study, we searched for regional linear and nonlinear microstructural changes with PMA throughout the brain in a larger population (65 patients) composed exclusively of preterm neonates scanned between 35 and 43 weeks PMA. This study confirmed the linear FA changes with age previously described and, more importantly, evidenced nonlinear changes in brain structures around the right posterior superior temporal sulcus (STS) and in the right lateral occipitotemporal gyrus (LOTG), with FA decrease between 34 and 39 weeks followed by FA increase from 40 weeks to 43 weeks. The right STS belongs to the speech-processing network and is implicated in prosody but also in inter-individual communicative behavior and face processings in close association with the right LOTG. We suggest that the microstructural modifications in brain structures around the right STS and in the LOTG observed between 35 and 43 weeks of gestation in preterm infants could contribute to the functional maturation of these brain regions with increasing age, in a period of life where voices, prosody and faces represent extremely salient stimuli (Aeby et al. 2012).<p>In the second part of the thesis, we tested the hypothesis that abnormal local brain microstructure of preterm infants at term equivalent age would affect neurodevelopmental abilities at age 2 years. Therefore, we searched throughout the whole brain to correlate changes of the Bayley-III scores (cognitive, motor and language composite scores) with the regional distribution of MD, FA, λ// and λ⊥. We found that language abilities are negatively correlated to MD, λ// and λ⊥ in the left superior temporal gyrus (STG) in preterm infants. These findings suggest that higher MD, λ// and λ⊥ values at term- equivalent age in the left STG are associated with poorer language scores in later childhood. Consequently, this highlights the key role of the left STG for the development of language abilities in children and suggests that brain DTI might be an interesting tool to assess on an individual basis the development of language in the preterm.<p><p>To sum up, in this thesis, we showed that, besides the already-evidenced FA increase in the CST and corpus callosum, the thalami and the thalamic radiations experience linear microstructural changes in the early development of the human brain. We further showed that FA changes nonlinearly with age in brain structures around the right STS and in the right LOTG, which are key regions in verbal and non-verbal communicative behavior. We also showed that voxel-based DTI analysis is able to evidence microstructural changes in the lSTG that are negatively correlated with language development at two years in the preterm at the group level. These results highlight the key role of the lSTG in the development of language in the preterm and suggest that brain DTI might be an interesting tool to predict the development of language on an individual basis.<p> / Doctorat en Sciences médicales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Le développement de la structuration causale du récit au préscolaire dans un contexte de dictée à l'adulteDoré, Nathalie 23 April 2018 (has links)
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdorales, 2015-2016 / De nombreux élèves éprouvent d’importantes difficultés en lecture, ce qui affecte grandement leur parcours scolaire. Puisque lire consiste à construire le sens du texte lu, la compréhension des discours narratif et explicatif constitue une sphère d’apprentissage sur laquelle il convient de se pencher et d’intervenir, cela très tôt dans la vie des enfants. Le présent projet de recherche vise à décrire, chez un enfant de niveau préscolaire, le développement de la compréhension de la structuration causale du récit dans un contexte de dictée à l’adulte. Pour ce faire, une expérimentation a été réalisée auprès d’un enfant de quatre ans pendant une année scolaire. La collecte des données consiste en deux dictées à l’adulte, la première en début d’année et la seconde un peu avant la fin de l’année. Les microanalyses montrent la transformation du niveau de développement de l’enfant d’une dictée à l’autre, ce, tant au regard de la macrostructure que de la mise en mots. Alors que, spontanément, pour le premier récit, l’enfant met l’accent sur la problématisation et raconte son histoire par l’intermédiaire du jeu symbolique, pour le second récit, la narration, beaucoup plus élaborée, est réalisée dans une réelle dictée à l’adulte et ne passe plus nécessairement par des actions symboliques.
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L'écoute de la musique classique comme moyen de favoriser l'expression orale chez l'enfant d'âge préscolaire (4-5 ans)Thibault, Magalie 12 July 2019 (has links)
Depuis quelques années, de nombreuses études se sont intéressées à la musique, particulièrement à l’influence que celle-ci peut apporter dans certains domaines. Ainsi, de récents travaux scientifiques menés en éducation et en psychologie démontrent l’importance de l’apprentissage de la musique pour le développement des jeunes enfants (McPherson, 2005; Hallam, Cross et Haut, 2008). La musique engage l’ensemble du cerveau à travers un nombre diversifié d’opérations perceptives et cognitives (Altenmuller, 2003). En outre, quelques études empiriques relèvent que de nombreuses habiletés musicales émergent et se consolident au cours des premières années de vie, particulièrement entre l’âge de quatre et six ans (Gordon, 2003 ; Ilari, 2002 ; Radocy et Boyle, 2003). L’écoute musicale semble faciliter le développement cognitif et plus particulièrement langagier (Kraus et al., 2014). Cette étude qualitative tisse les liens entre la musique et le langage. Elle a pour but d’explorer dans quelle mesure l’écoute de la musique chez des enfants d’âge préscolaire peut aider leur expression orale. Elle porte sur l’analyse de l’écoute de la musique classique pendant des moments de jeux de dix enfants de quatre et cinq ans et plus particulièrement pendant des causeries, afin d’examiner si la musique influence l’expression orale chez ces enfants. L’analyse des résultats soulignent que la majorité des participants sont devenus plus sensibles à l’écoute de la musique et que certains de leurs comportements et gestes suivaient le rythme des chansons. Par ailleurs, les résultats relèvent également que plusieurs participants du groupe ont amélioré leur expression orale et que celle-ci semblait influencée par l’écoute musicale. / In recent years, many studies have focused on music, especially the influence that it can bring in some areas. Thus, recent scientific work in education and psychology show the importance of learning music in the development of young children (McPherson, 2005; Hallam, Cross and Thaut, 2008). Music engages the whole brain across a variety of perceptual and cognitive operations. (Altenmuller, 2003). Moreover, according to the latest research, studies indicate that many musical skills emerge and consolidate during the first years of life, particularly between the ages of four to six (Gordon, 2003; Ilari, 2002; Radocy et Boyle, 2003). Musical listening seems to favor cognitive and more specifically language development (Kraus et al., 2014). This qualitative study forges the links between music and language. It aims to explore the extent to which listening to music in preschool children can promote their oral expression. It focuses on the analysis of listening to classical music during playful moments of ten children aged four and five, and more particularly on talks, to examine whether music influences oral expression in these children. The analysis of the results highlights that most participants became more sensitive to listening to music and that some of their behaviors and gestures followed the rhythm of the songs. In addition, the results also indicate that several of the group's participants improved their speaking skills and that this seemed to be influenced by musical listening.
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Le rôle de l'imitation dans l'apprentissage d'une forme syntaxique comportant des éléments non contigus, selon la théorie du behaviorisme socialCaron, Christine 25 April 2018 (has links)
Québec Université Laval, Bibliothèque 2014
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Impact de l'expertise linguistique sur le traitement statistique de la parole / Impact of linguistic expertise on the statistical processing of speechFranco, Ana 19 October 2012 (has links)
L'objectif de ce travail de thèse était de déterminer si l’expertise linguistique peut moduler les capacités d’apprentissage, et plus spécifiquement les capacités d’apprentissage statistique. Il a été démontré que l'utilisation régulière de deux langues par les personnes bilingues a un impact sur les capacités langagières mais également sur le fonctionnement cognitif de manière plus générale. Cependant, on ne sait que très peu concernant les effets du bilinguisme sur les capacités d'apprentissage. L’acquisition du langage repose en partie sur le traitement des régularités statistiques de la parole. Etant spécifiques à chaque langue, cette information doit être traitée en partant de zéro lors de l’apprentissage d’une nouvelle langue. Les personnes bilingues ont donc traité au moins deux fois plus d'information statistique que les personnes ne maîtrisant qu'une langue. Est-ce que le bilinguisme et l’expérience accrue de traitement statistique de la parole peuvent conférer un avantage en termes de capacités d’apprentissage de régularités ?Nous avons analysé cette question à trois niveaux: la disponibilité des connaissances acquises à la conscience, le décours temporel du traitement statistique et la nature des représentations formées lors de l'apprentissage statistique. Explorer comment l'expertise linguistique module l'apprentissage statistique contribuera à une meilleure compréhension des conséquences cognitives du bilinguisme, mais pourrait également fournir des indices concernant le lien entre l'apprentissage statistique et le langage.<p>Dans un premier temps, la question de la disponibilité des connaissances acquises à la conscience a été traitée (Etude 1 et 2). L'étude 1 présente une adaptation d’une méthode largement utilisée dans le domaine de l’apprentissage implicite pour rendre compte du caractère conscient ou inconscient des connaissances acquises lors d’un apprentissage, la procédure de dissociation des processus (Jacoby, 1991). Nous avons adapté cette méthode à une situation de traitement des probabilités transitionnelles entre des syllabes afin de déterminer si les représentations acquises suite à l’exposition à un langage artificiel sont disponibles à la conscience. Nous nous sommes ensuite intéressés à la question de savoir comment le caractère conscient des connaissances acquises peut être modulé par l’expertise linguistique. Les résultats suggèrent que bien que les sujets apprennent de manière semblable, les connaissances acquises semblent être moins disponibles à la conscience chez les sujets bilingues.<p>Dans un deuxième temps nous nous sommes intéressés au décours temporel de l’apprentissage statistique (Etude 3 et 4). L'étude 3 présente une adaptation de la Click location task (Fodor & Bever, 1965) comme mesure online du traitement des probabilités transitionnelles lors de la segmentation de la parole. Nous nous sommes ensuite intéressés à comment le traitement des régularités du langage pouvait être modulé par l’expertise linguistique (Etude 4) et les résultats suggèrent que les deux groupes ne diffèrent pas en termes de décours temporel du traitement statistique.<p>Dans un troisième temps, nous avons posé la question de ce qui est appris dans une situation d’apprentissage statistique. Est-ce que le produit de cet apprentissage correspond à des fragments d’information, des « candidats mots » ?Ou est-ce que, au contraire, l’apprentissage résulte en une sensibilité aux probabilités de transition entre les éléments ?L’Etude 5 propose une méthode pour déterminer la nature des représentations formées lors de l’apprentissage statistique. Le but de cette étude était d’opposer deux modèles d’apprentissage de régularités statistiques afin de déterminer lequel rend mieux compte des résultats observés lors d’une situation d’apprentissage statistique. Dans l’étude 6, nous nous sommes intéressés à l’influence de l’expertise linguistique sur la nature des représentations formées. Les résultats suggèrent que les sujets bilingues forment des représentations plus fidèles à la réalité du matériel, comparé aux monolingues.<p>Enfin l'étude 7 avait pour but d'explorer une situation d'apprentissage statistique plus complexe, à savoir l'apprentissage d'une grammaire artificielle. La comparaison entre des sujets monolingues et bilingues suggère que les sujets ne diffèrent pas en termes de décours temporel de l'apprentissage. Par contre, les sujets bilingues semblent former de meilleures représentations du matériel présenté et posséder des connaissances non disponibles à la conscience, alors que les monolingues se basent sur des connaissances conscientes pour effectuer la tâche.<p>Ainsi, les études présentées dans ce travail suggèrent que l'expertise linguistique ne module pas la vitesse de traitement de l'information statistique. Par contre, dans certaines situations, le fait d'être bilingue pourrait constituer un avantage en termes d'acquisition de connaissances sur base d'un traitement statistique et aurait également un impact sur la disponibilité des connaissances à la conscience. / The aim of this thesis was to determine whether linguistic expertise can modulate learning abilities, and more specifically statistical learning abilities. The regular use of two languages by bilingual individuals has been shown to have a broad impact on language and cognitive functioning. However, little is known about the effect of bilingualism on learning abilities. Language acquisition is a complex process that depends substantially on the processing of statistical regularities contained in speech. Because statistical information is language-specific, this information must be learned from scratch when one learns a new language. Unlike monolinguals, individuals who know more than one language, such as bilinguals or multilinguals, therefore face the challenge of having to master more than one set of statistical contingencies. Does bilingualism and increased experience with statistical processing of speech confer an advantage in terms of learning abilities? In this thesis, we address these questions at three different levels. We compared monolinguals and bilinguals in terms of (1) the nature of the representations formed during learning, (2) the time course of statistical processing, and (3) the availability of statistical knowledge to consciousness. Exploring how linguistic expertise modulates statistical learning will contribute to a better understanding of the cognitive consequences of bilingualism, but could also provide clues regarding the link between statistical learning and language.<p>First, the present work aimed to determine whether knowledge acquired based on statistical regularities is amenable to conscious control (Study 1 and 2). Study 1 presents an adaptation of the Process Dissociation Procedure (PDP, Jacoby, 1991), a widely used method in the field of implicit learning to account for the conscious nature of knowledge acquired during a learning situation. We adapted this method to a statistical learning paradigm in which participants had to extract artificial words from a continuous speech stream. In Study 2, we used the PDP to explore the extent to which conscious access to the acquired knowledge is modulated by linguistic expertise. Our results suggest that although monolinguals and bilinguals learned the words similarly, knowledge seems to be less available to consciousness for bilingual participants.<p>Second, in Studies 3 & 4, we investigated the time course of statistical learning. Study 3 introduces a novel online measure of transitional probabilities processing during speech segmentation, — an adaptation of the Click Localizaton Task (Fodor & Bever, 1965) as. In Study 4, explored whether processing of statistical regularities of speech could be modulated by linguistic expertise. The results suggest that the two groups did not differ in terms of time course of statistical processing.<p>Third, we aimed at exploring what is learned in a statistical learning situation. Two different kinds of mechanisms may account for performance. Participants may either parse the material into smaller chunks that correspond to the words of the artificial language, or they may become progressively sensitive to the actual values of the transitional probabilities between syllables. Study 5 proposes a method to determine the nature of the representations formed during learning. The purpose of this study was to compare two models of statistical learning (PARSER vs. SRN) in order to determine which better reflects the representations formed as a result of statistical learning. In study 6, we investigated the influence of linguistic expertise on the nature of the representations formed. The results suggests that bilinguals tend to form representations of the learned sequences that are more faithful to the reality of the material, compared to monolinguals.<p>Finally, Study 7 investigates how linguistic expertise influences a more complex statistical learning situation, namely artificial grammar learning. Comparison between monolingual and bilingual subjects suggests that subjects did not differ in terms of the time course of learning. However, bilinguals outperformed monolinguals in learning the grammar and seem to possess both conscious and unconscious knowledge, whereas monolinguals’ performance was only based on conscious knowledge.<p>To sum up, the studies presented in the present work suggest that linguistic expertise does not modulate the speed of processing of statistical information. However, bilinguals seem have make better use of the learned regularities and outperformed monolinguals in some specific situations. Moreover, linguistic expertise also seems to have an impact on the availability of knowledge to consciousness. / Doctorat en Sciences Psychologiques et de l'éducation / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Habiletés numériques exactes et approximatives: développement, interactions, rôle de l'école et de la culture / Exact and Approximate number skills: development, interactions, role of schooling and of cultureNys, Julie 17 November 2010 (has links)
Les animaux et êtres humains possèdent le sens du nombre, une capacité permettant d’appréhender rapidement et de manière approximative les quantités. Cette habileté étant présente très précocement et parmi différentes espèces, elle est considérée comme émergeant indépendamment de la culture, et en particulier de ces objets culturels que sont le langage et la scolarisation. Au-delà de cette compétence héritée phylogénétiquement, l’être humain développe également la capacité à appréhender et à manipuler les grandes quantités de manière exacte, du moins lorsqu’il évolue dans une culture de type occidental. Cette habileté émerge en grande partie grâce aux propriétés symboliques dont est pourvu le langage et aux outils mathématiques enseignés à l’école. <p><p>De précédentes recherches ont permis de montrer que les compétences numériques approximatives se précisent au cours de l’ontogenèse de l’individu. D’une part, ces habiletés se développent entre l’âge de trois et six ans, ce qui correspond à la période à laquelle l’enfant acquiert les habiletés numériques verbales. D’autre part, les adultes possèdent des compétences numériques approximatives plus élaborées que celles d’enfants de six ans, suggérant que ces compétences se précisent également durant la période consacrée aux apprentissages scolaires. Le présent travail de thèse a pour objectif d’examiner la manière dont les habiletés numériques exactes, acquises sous l’influence des apprentissages langagiers et scolaires émanant de la culture, s’intègrent aux habiletés numériques approximatives, et comment elles peuvent les influencer. <p><p>Cette proposition est évaluée expérimentalement à travers la mise en œuvre de cinq études. La première étude est consacrée aux interactions régissant les capacités numériques exactes et approximatives au cours de la scolarité primaire. La seconde étude examine l’influence du langage sur le développement des habiletés numériques exactes et approximatives, à travers l’évaluation d’enfants présentant un déficit langagier. La troisième étude explore plus directement la question de l’impact des apprentissages en mathématiques sur les compétences approximatives, grâce à l’évaluation d’adultes n’ayant pas bénéficié d’une éducation formelle en mathématiques. La quatrième étude est consacrée aux stratégies utilisées par l’adulte lors de la résolution exacte de calculs complexes afin d’examiner si certaines des procédures engagées portent les marques du système numérique approximatif. Enfin, la cinquième étude examine comment les capacités approximatives d’appréhension de la quantité sont associées aux habiletés arithmétiques exactes lorsqu’elles sont mises en œuvre à l’âge adulte. L’ensemble des résultats est intégré dans une section finale au sein de laquelle sont discutés les rapports entre nature et culture définissant les relations entre habiletés numériques approximatives et exactes.<p> / Doctorat en Sciences Psychologiques et de l'éducation / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Aspects psycholinguistiques du développement du bilinguisme précoce : une étude de cas d'un enfant bilingue français-russe de 2 à 4 ans / Psycholinguistic aspects of simultaneous bilingual acquisition : case study of a French-Russian bilingual child from 2;0 to 4;0Bailleul, Oksana 17 October 2017 (has links)
Cette recherche s’intéresse à l’acquisition du bilinguisme précoce simultané dans un contexte de mixité familiale français-russe. Les recherches récentes dans ce domaine ont montré qu’un ensemble de facteurs tels que l’input parental, ainsi que les stratégies discursives familiales, peuvent expliquer comment l’enfant accède à la parole dans ce contexte (Döpke, 1998 ; Lanza, 1997, 2004 ; De Houwer, 2009 ; King et Fogle, 2013 entre autres). L’enfant bilingue a été enregistrée en interaction spontanée et naturelle avec ses deux parents respectifs sur une durée de deux ans (2;00 à 4;00 ans). Le corpus total est constitué de 68 heures d’enregistrement et l’échantillon analysé a été restreint à 28 heures de transcriptions. Les résultats montrent que la fréquence de l’exposition à l’input et les pratiques langagières familiales ont un impact considérable sur les rapports émergents entre les deux langues à un âge précoce. Il découle de notre analyse que l’enfant développe une forme dominante du bilinguisme et passe progressivement à l’usage harmonieux des deux langues vers 3 ans. Ce passage est accompagné des changements du paysage sonore et de la fréquence de l’exposition à l’input en russe. Un décalage dans l’apparition des catégories grammaticales a été noté : l’acquisition du français suit les modalités générales observées chez les enfants monolingues français, tandis que celle du russe connaît un décalage substantiel. Les transferts interlangues au niveau du lexique, de la morphologie (les fillers) et de la syntaxe permettent de soutenir l’existence des compétences sous-jacentes communes. / This study focuses on language acquisition of a bilingual child growing up in a French-Russian speaking family. Recent research has shown that a range of factors such as parental input frequency, family discourse strategies can explain the language development processes which take place withing a bilingual family (Döpke, 1998 ; Lanza, 1997, 2004 ; De Houwer, 2009 ; King et Fogle, 2013, etc.) The goal is to understand how language exposure, family language policies and input frequency influence the child’s bilingual acquisition in this particular context. For doing that, the child was being recorded during spontaneous and natural interaction with both of her parents for the period of two years (from 2;00 to 4;00). The overall corpora are composed of 68 recording hours, while the analysed sample is based on 28 hours of transcribed data. The data gathered in this study strongly suggest the existence of clear correlation between input frequency, parental discourse strategies and child’s linguistic competence in both languages. The findings from the research show a shift from dominant bilingualism to the harmonious use of both languages at the age of 3. This shift is accompanied by the changes of the child’s linguistic soundscape, the use of parental discourse strategies and input frequency in Russian. The grammatical-categories emergence is characterized by a strong discrepancy in both languages: the acquisition of French follows developmental paths of French monolingual children, while Russian is acquired with a substantial time delay. The crosslinguistic influences, lexical, morphological and syntactic, support the idea of a common underlying proficiency.
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