Spelling suggestions: "subject:"littérature""
161 |
Les chroniques urbaines d'Angel de Campo dans " El Imparcial " : Mexico à la fin du XIXème siècleLopez Pedroza, Claudia Cecilia 04 December 2009 (has links) (PDF)
Cette recherche propose une analyse de l'œuvre journalistique et littéraire de l'écrivain mexicain Ángel de Campo [1868-1908], étudiée dans son contexte culturel, social et historique. Elle répond à un questionnement qui relève d'une problématique littéraire : comment le contexte de la modernité émergente opère-t-il et influence-t-il les récits d'Ángel de Campo ? En particulier, comment l'écrivain rend-il compte des métamorphoses de la ville de Mexico dans ses chroniques de la " Semana Alegre " [parues dans le journal El Imparcial entre 1899 et 1908] ? Que découvre-t-il et que critique-t-il par le biais de ce genre littéraire ? Quelle est l'idéologie sous-jacente dans ces chroniques ? La recherche souligne l'usage particulier que De Campo fait de l'esthétique réaliste pour rendre compte des événements immédiats de la période
|
162 |
Les formes de la binarité dans l'oeuvre de Martín Kohan : une écriture de l'antagonismeRamirez Cifola, Cécile 08 November 2013 (has links) (PDF)
L'œuvre de Martín Kohan (Buenos Aires, 1967), écrivain prolifique à la notoriété grandissante au sein de la littérature argentine contemporaine, est l'objet de ce travail de recherche. Nous abordons le corpus - constitué par l'essentiel de l'œuvre : huit romans sur les neuf publiés à ce jour, La pérdida de Laura (1993), El informe. San Martín o el otro cruce de los Andes (1997), Los cautivos. El exilio de Echeverría (2000), Dos veces junio (2002), Segundos afuera (2005), Museo de la Revolución (2006), Ciencias morales (2007), Cuentas pendientes (2010); et deux recueils de nouvelles, Muero contento (1994), et Una pena extraordinaria (1998), principalement - sous l'angle de l'antagonisme, motif essentiel de l'univers fictionnel de Kohan, non seulement sur le plan de la diégèse mais également sur celui de la forme. Ce travail part de l'observation d'une constante au sein d'un corpus pourtant très varié : un rapport dichotomique, fait d'incompréhension et parfois de violence, entre la culture populaire ou la culture de masse, et la culture lettrée. La première partie de la thèse en propose une analyse systématique dans les cinq romans qui abordent explicitement ce type de conflit sous les modalités les plus diverses. La deuxième partie explore d'autres procédés qui tendent à confirmer le rôle structurant de l'antagonisme au sein de l'œuvre : si la mise à mal de l'union amoureuse semble exprimer la fatalité du malentendu, la dévalorisation des personnages du " milieu " et de la figure du consensus d'une part, et l'aspect revigorant des conflits menés à leur dernière extrémité d'autre part, révèlent l'aspect positif et particulièrement dynamique de l'antagonisme. La dernière partie se consacre aux implications de ce motif, omniprésent au point de représenter une nécessité : sur le plan politique - car sans être réaliste, la littérature de Kohan met en action la révolution marxiste en élaborant des figures de contre-pouvoir - ; sur le plan littéraire, où l'antagonisme montre toute sa fécondité. Le rapport hypertextuel, établi notamment avec des textes qui font autorité dans la littérature nationale, en est une expression essentielle ; mais la dichotomie est aussi une composante qui se manifeste à tous les niveaux de l'écriture, de l'unité minimale du mot à l'architecture complexe des romans. À la lutte entre personnages fait écho celle - défi formel le plus ambitieux - qui se joue entre le fond et la forme, source d'inépuisable ambivalence qui constitue l'une des spécificités les plus intéressantes de cet écrivain brillant.
|
163 |
Les Lieux de ReverdyVayrette, Patrick 19 June 2012 (has links) (PDF)
Le concept de lieu intéresse l'analyse littéraire non seulement dans une acception thématique mais aussi en ce qu'il traduit et symbolise la relation du sujet lyrique au monde et au langage, que l'œuvre de Reverdy reconstruit de manière originale. On se propose, dans une première partie, de décrire la structuration du monde imaginaire de Reverdy, ce paysage -- au sens où le définit Michel Collot -- que son œuvre instaure, construit, recompose. S'il est riche de lieux qui se distribuent de manière polysémique, il rend également compte d'une expérience originale de l'existence, en traduit les données les plus personnelles, celles d'un " je " poétique immergé dans un monde qu'il recompose par des lois imaginaires et dont il éprouve l'instabilité essentielle. Ce monde éminemment subjectif -- nous sommes, rappelle Jean-Pierre Richard, " en poésie " -- et par là-même lacunaire et mouvant, présuppose une place du sujet ancré au monde, et donc lieu exclu du monde tel un point aveugle. Une seconde partie étudie le travail de l'écriture poétique reverdyenne qui conteste et subvertit cette relation. Sous l'influence du cubisme, elle entre en lutte contre l'unité/unicité d'un sujet dont elle mine la vérité, détruit la cohésion, dont elle rêve la diffraction et la dispersion dans un paysage qu'elle investit de manière massive, jusqu'à l'y confondre. L'écriture poétique est donc un moyen privilégié de repenser le lieu, ce Dasein qui concrétise l'existence, et apparaît ainsi comme un lieu de nouage, de fusion, un carrefour où sujet et monde imaginaires se constituent en un lieu de l'œuvre, véritable figure du sujet lyrique, territoire au sens où l'entend Jean-Marie Gleize et dont une troisième partie expose l'essence. C'est là l'occasion de comprendre comment fonctionne l'écriture reverdyenne, quelles sont les grandes forces de l'imaginaire qui s'y met en œuvre, pour en tirer des conclusions sur sa spécificité.
|
164 |
Les formes du temps dans l'œuvre d'Albert CohenKouassi, Amenan Gisèle 10 June 2013 (has links) (PDF)
Les formes du temps chez Albert Cohen ont montré qu'il existe une interaction entre le temps chronologique romanesque et l'histoire écrite en filigrane l'ensemble des œuvres. Les différentes formes et modes d'expression du temps chez Cohen constituent le socle d'une écriture plurielle en contradiction avec son temps. L'œuvre de Cohen dépasse tous les clivages de la temporalité poétique, romanesque, lyrique, théâtrale, autobiographique, profane et sacrée pour atteindre une dimension universelle d'une construction du temps fondé sur la différence. Le récit a précisément pour rôle de permettre le décryptage du temps par l'homme à travers une expérience intime dont les différentes manifestations les plus fréquentes dans les romans cohéniens sont l'attente, la solitude, l'ennui et la mélancolie. Le moment intime est non seulement illimité mais il reste ouvert à plusieurs horizons ce qui permet d'ailleurs la cohabitation de multiples séquences spatio-temporelles. Avec l'Histoire, le temps admet deux réalités parallèles : une première, terrestre, à partir de laquelle l'homme commence à évaluer le temps chronologique et linéaire ; une seconde, mythique regroupant la première en lui donnant un ancrage dans le temps d'antan que l'écrivain régénère avec l'avènement d'un nouvel Adam.
|
165 |
Les métamorphoses du modernisme de H.D. à Robert Duncan : vers une poétique de la relationOudart, Clément 28 November 2009 (has links) (PDF)
Cette thèse explore le fonctionnement de la poésie moderniste américaine sous l'angle de la relation. Critiquant la rhétorique de la rupture généralement associée à l'esthétique des avant-gardes modernistes, notre parcours suit la ligne sinueuse de la poétique de la relation de H.D. [1886-1961] à Robert Duncan [1919-1988]. Loin de tracer une trajectoire chronologique entre ces deux points, qui ne sont pas envisagés comme les œuvres-limites d'un nouveau canon, cette étude a pour point central The H.D. Book. La poésie dite de l'après-guerre émerge comme celle d'un perpétuel entre-deux-guerres, et sa postmodernité, comme une illusion. L'analyse montre que le passage du modernisme historique à son avatar métamoderniste s'effectue par la reconfiguration du mode disjonctif en mise en relation. Ligne fuyante du modernisme, la relation Duncan-H.D. est une utopie. C'est pourquoi elle permet sa critique. Celle-ci implique le passage d'une politique individuelle de l'invention [Pound, Eliot...] à une éthique de l'écriture. Cette aventure, fondée sur des échanges poétiques et épistolaires publiés et inédits, passe par Eliot, Pound, Levertov, Olson et Creeley, mais aussi par Mallarmé, Baudelaire, Valéry ou encore Deleuze, Meschonnic et Glissant. Du H.D. Book à Ground Work, comme de Hymen à Trilogy, la philosophie du devenir, qui s'étend de l'héraclitéisme à la relation d'Édouard Glissant, en passant par le flux bergsonien et par l'empirisme radical de Williams James, offre un cadre conceptuel propre à rendre compte de l'écriture comme processus, de l'espace poétique comme champ de composition, du texte comme système complexe et du poème comme projet.
|
166 |
Les formes de la binarité dans l'oeuvre de Martín Kohan : une écriture de l'antagonismeRamirez Cifola, Cécile 08 November 2013 (has links) (PDF)
L'œuvre de Martín Kohan (Buenos Aires, 1967), écrivain prolifique à la notoriété grandissante au sein de la littérature argentine contemporaine, est l'objet de ce travail de recherche. Nous abordons le corpus - constitué par l'essentiel de l'œuvre : huit romans sur les neuf publiés à ce jour, La pérdida de Laura (1993), El informe. San Martín o el otro cruce de los Andes (1997), Los cautivos. El exilio de Echeverría (2000), Dos veces junio (2002), Segundos afuera (2005), Museo de la Revolución (2006), Ciencias morales (2007), Cuentas pendientes (2010); et deux recueils de nouvelles, Muero contento (1994), et Una pena extraordinaria (1998), principalement - sous l'angle de l'antagonisme, motif essentiel de l'univers fictionnel de Kohan, non seulement sur le plan de la diégèse mais également sur celui de la forme. Ce travail part de l'observation d'une constante au sein d'un corpus pourtant très varié : un rapport dichotomique, fait d'incompréhension et parfois de violence, entre la culture populaire ou la culture de masse, et la culture lettrée. La première partie de la thèse en propose une analyse systématique dans les cinq romans qui abordent explicitement ce type de conflit sous les modalités les plus diverses. La deuxième partie explore d'autres procédés qui tendent à confirmer le rôle structurant de l'antagonisme au sein de l'œuvre : si la mise à mal de l'union amoureuse semble exprimer la fatalité du malentendu, la dévalorisation des personnages du " milieu " et de la figure du consensus d'une part, et l'aspect revigorant des conflits menés à leur dernière extrémité d'autre part, révèlent l'aspect positif et particulièrement dynamique de l'antagonisme. La dernière partie se consacre aux implications de ce motif, omniprésent au point de représenter une nécessité : sur le plan politique - car sans être réaliste, la littérature de Kohan met en action la révolution marxiste en élaborant des figures de contre-pouvoir - ; sur le plan littéraire, où l'antagonisme montre toute sa fécondité. Le rapport hypertextuel, établi notamment avec des textes qui font autorité dans la littérature nationale, en est une expression essentielle ; mais la dichotomie est aussi une composante qui se manifeste à tous les niveaux de l'écriture, de l'unité minimale du mot à l'architecture complexe des romans. À la lutte entre personnages fait écho celle - défi formel le plus ambitieux - qui se joue entre le fond et la forme, source d'inépuisable ambivalence qui constitue l'une des spécificités les plus intéressantes de cet écrivain brillant.
|
167 |
Messianisme, mysticisme et monothéisme : le RSI dans les œuvres de Tom RobbinsBuckwalter, Elvis 05 May 2009 (has links) (PDF)
Dans le contexte d'une société américaine où la religion occupe une place primordiale, une approche lacanienne des romans de Tom Robbins s'avère particulièrement utile pour dégager les thèmes directeurs de ses œuvres : le messianisme, le mysticisme et le monothéisme. Non seulement ces manifestations religieuses jouent un rôle central dans son œuvre romanesque, mais elles servent aussi à mieux exploiter les outils psychanalytiques développés par Jacques Lacan, et en particulier le Symbolique, l'Imaginaire et le Réel. Comment le RSI peut-il éclaircir le débat religieux dans les œuvres de Tom Robbins ou dans d'autres œuvres postmodernes ? Cette étude multidisciplinaire répond à cette problématique en se portant sur trois axes principaux. Premièrement, l'envergure de la messianité dans la société américaine donne lieu au phénomène littéraire que nous appelons " le sujet messianique ", se caractérisant par son ancrage topologique dans le Symbolique lacanien. Ensuite, la prévalence d'une approche mystique de la spiritualité dans les œuvres robbinsiennes s'exprime par une relation mystique entre un être divin d'une part, et le croyant d'autre part - rapport symbiotique propre à l'instance Imaginaire. Enfin, le Réel lacanien met en exergue l'impossibilité de la réconciliation structurale entre ces deux instances en explorant le thème du monothéisme dans les œuvres de Tom Robbins. Cette thèse a l'ambition non seulement de faire connaître un écrivain américain peu connu du public francophone, mais aussi de mieux définir l'articulation entre la religion, la psychanalyse et les romans de Tom Robbins
|
168 |
New York, 11 septembre 2001 : la fiction étasunienne à l'épreuve du chocDavo, Yves 09 December 2013 (has links) (PDF)
Les attaques du 11 septembre 2001 sur le sol américain ont eu un impact incontestable dans les sphères politique, religieuse, sociale mais aussi culturelle de ce début de siècle. Elles ont mis à l'épreuve les positions idéologiques d'une certaine idée américaniste née avec les États-Unis et encore largement partagée. Si les images de l'effondrement des deux tours du World Trade Center ont symbolisé une rupture jugée historique, la catastrophe nationale a nourri depuis lors un grand nombre de représentations fictionnelles. À travers l'étude de dix-huit œuvres publiées dans la décennie qui a suivi - diverses dans leur nature mais emblématiques par leur impact sur la culture étasunienne -, notre travail prétend mettre au jour une logique temporelle opératoire, une typologie égrenant les différentes étapes du travail de deuil, de la sidération à l'éventuelle reconstruction. L'analyse diachronique de ce corpus, tourné vers la culture étasunienne dans son rapport à l'histoire des idées politiques, entend ainsi mettre en perspective le rôle de la fiction face au choc du 11 septembre. Ceci dans le but de saisir les évolutions et les limites de la fiction, lorsque celle ci se met à l'épreuve du réel.
|
169 |
Par-delà l'Infini. La Spiritualité dans la Science-Fiction française, anglaise et américaineCornillon, Claire 11 June 2012 (has links) (PDF)
La science-fiction a, depuis ses origines, abordé les questions spirituelles telles que la mort, la transcendance, le sens de la vie et de la condition humaine. Au lieu de se définir comme une littérature d'idées fondée sur la science, elle est bien davantage une littérature d'images qui se fonde sur une " problématisation " de notre monde. Elle construit des configurations fictionnelles qui suscitent, chez le lecteur, un étonnement fondamental, le sense of wonder. Dès lors, elle envisage des problèmes essentiels, qu'ils soient biologiques, politiques, ou spirituels. Ouvrant à un espace-temps potentiellement infini, elle peut mettre en scène des quêtes à l'échelle du cosmos, ouvrir sur l'éternité et le temps du mythe, réinterpréter les grandes traditions religieuses pour les problématiser, ou dessiner un espace du sublime dans la confrontation avec le mystère. Il s'agit de définir la science-fiction comme un genre littéraire problématologique, qui s'appuie sur des récits et des images. Ce travail examine le traitement des questions spirituelles dans la science-fiction française, anglaise et américaine, depuis le XIXe siècle. Il se réfère à une dizaine de romans et trois films. En s'appuyant sur ce corpus spécifique de romans et de films, il s'attache à établir des cadres théoriques et à identifier des œuvres qui constituent des jalons dans l'histoire de la science-fiction et qui illustrent cette perspective problématologique.
|
170 |
Pascal Quignard : musique et poétique de la défaillanceBogoya Gonzalez, Camilo 14 January 2011 (has links) (PDF)
Brassage de savoirs, retour des formes anciennes, esthétique du minuscule, éclatement des genres, moi qui se fond dans la graphie, l'écriture de Pascal Quignard caractérise les enjeux de la littérature contemporaine. En ce sens, la poétique de la défaillance devient l'outil herméneutique qui donne à l'œuvre sa singularité. Cette poétique met en relief une quête spéculative centrée sur la hantise des origines et le rapport problématique avec le langage, le savoir, l'Histoire, la musique, la pensée et l'autobiographie. Dans un premier temps, nous abordons la défaillance langagière. La langue est acquise et cette acquisition nous soumet à une forme de domination sociale. La littérature quignardienne est vouée à désamorcer ce lien grâce au travail de l'auteur qui écrit en lisant. Il en résulte une œuvre qui détient un appareil intertextuel complexe et une écriture à la fois récapitulative et fragmentaire que l'étude des noms, des contes et des rêves met en lumière. Dans un deuxième temps, nous étudions la défaillance sonore. Il s'agit d'analyser l'expérience de la musique en tant que négativité, son rôle dans le milieu concentrationnaire, sa place à l'ère de la reproduction technique, son rapport au silence, à l'indicible et à la mort. Pour finir, nous examinons les raisons de l'hermétisme de cette œuvre et de son obscurité, ainsi que les difficultés qui s'en dégagent. Œuvre qui inclut son propre cheminement herméneutique, nous interrogeons à la fois la place du critique littéraire qu'elle invente et la place du sujet dans le cadre du renouvellement des écritures de soi.
|
Page generated in 0.0458 seconds