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  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
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Les composantes fondamentales du lieu: le cas de l’urbanisme nordoccidental ontologiquement topique

SCHARFFHAUSEN, Jean-Baptiste 05 August 2016 (has links)
Submitted by Fabio Sobreira Campos da Costa (fabio.sobreira@ufpe.br) on 2017-03-07T13:58:04Z No. of bitstreams: 2 license_rdf: 1232 bytes, checksum: 66e71c371cc565284e70f40736c94386 (MD5) DISSERTAÇÃO MESTRADO_SCHARFFHAUSEN JEAN BAPTISTE_DIGITAL_2016.pdf: 10509721 bytes, checksum: 86ef1c0fc26d55d74d8d62d171027391 (MD5) / Made available in DSpace on 2017-03-07T13:58:04Z (GMT). No. of bitstreams: 2 license_rdf: 1232 bytes, checksum: 66e71c371cc565284e70f40736c94386 (MD5) DISSERTAÇÃO MESTRADO_SCHARFFHAUSEN JEAN BAPTISTE_DIGITAL_2016.pdf: 10509721 bytes, checksum: 86ef1c0fc26d55d74d8d62d171027391 (MD5) Previous issue date: 2016-08-05 / CNPQ / La ville contemporaine occidentale se caractérise par la difficulté de la définir et de la saisir. Elle semble même parfois échapper à toute préhension matérielle. On la décrit par des termes liés à la virtualité, à la rétistique, c'est-à-dire à des systèmes illimités appartenant aux domaines du Global et de l'universel. Or, nous définissons aussi la contemporanéité urbaine occidentale comme étant en crise, car l'Homme perçoit qu'il ne semble plus pouvoir s'y identifier et s'y orienter. Cette crise serait celle du Lieu, du Local devenu étranger dans un système urbain du Global, nous parlons alors d'Atopisme. Cette crise n'est pas propre à la contemporanéité, elle plonge ses origines dans une stratification historique bi-millénaire dont la précipitation des éléments clés s'est accélérée au cours du XXe siècle. Cette crise qui a été nommée et définie dès la fin de la seconde Guerre Mondiale, se réfère à un problème bien plus complexe et bien plus ample qui conditionnerait la question ontologique de l'Homme sur Terre. Dans un premier temps, la dissertation tente de démontrer, à l'aide de l'analyse par le Quadriparti de Martin Heidegger, qu'un abordage par la philosophie peut révéler des permanences riches de sens pour l'Homme, en tout temps et en tout Lieu. Dans un deuxième temps, la dissertation présente et questionne le lien ontologique qui peut exister entre l'Homme et ses Milieux naturels d'inscription. Tout au long de la dissertation, nous observons la complexité de ces rapports au sein de la culture occidentale et nous insistons sur la période de confirmation de la crise qui correspond à la période moderniste du XXe siècle. La dissertation présente également, selon un abordage historique complet, les recherches théoriques qui ont été menées durant la seconde moitié du XXe siècle pour relier la question du Lieu à celle de la ville moderniste. Face à la réalité urbaine et à la majorité des recherches de cette période qui se sont soldées par l'accentuation de la crise du Lieu et l'avènement de l'Atopisme jusque dans la contemporanéité, un courant contraire a prospecté selon un abordage singulier, dont les tentatives orientées vers le Topisme pourraient encore alimenter le discours sur l'urbanité occidentale d'aujourd'hui. / A cidade contemporânea ocidental caracteriza-se por sua dificuldade de definição e apreensão. Às vezes, ela parece escapar a toda apreensão material. Nós a descrevemos pela utilização de termos relacionados à virtualidade, à retística, ou seja, aos sistemas ilimitados pertencentes ao domínio do Global e do universal. Ora, nós também definimos a contemporaneidade urbana ocidental como estando em crise, pois o Homem percebe que ele não parece mais poder se identificar e se orientar nela. Essa crise seria aquela do Lugar, do Local, que tornou-se estrangeiro dentro de um sistema urbano Global, assim nós falamos em Atopismo. Esta crise não é própria da contemporaneidade, ela enraíza suas origens numa estratificação histórica bimilenária, cuja a precipitação dos elementos chaves acelerou-se no decorrer do século XX. Esta crise, que foi nomeada e definida desde o final da segunda Guerra Mundial, refere-se a um problema mais complexo e mais amplo que condicionaria a questão ontológica do Homem sobre a Terra. Num primeiro tempo, a dissertação tenta demonstrar, com a ajuda da análise através da Quadratura de Martin Heidegger, que uma abordagem por meio da filosofia pode revelar umas permanências ricas de sentido para o Homem, em todo o tempo e em todo Lugar. Num segundo tempo, a dissertação apresenta e questiona o elo ontológico que pode existir entre o Homem e os seus Meios naturais de inscrição. Ao longo da dissertação, nós observamos a complexidade dessas relações no seio da cultura ocidental e nós insistimos no período de confirmação da crise que corresponde ao período modernista do século XX. A dissertação apresenta, igualmente, segundo uma abordagem histórica completa, as pesquisas teóricas que foram realizadas durante a segunda metade do século XX a fim de reatar a questão do Lugar àquela da cidade modernista. Diante da realidade urbana e da maioria das pesquisas desse período, que se liquidaram pela acentuação da crise do Lugar e do advento do Atopismo até a contemporaneidade, uma corrente contrária prospectou segundo uma abordagem singular, cujas as tentativas orientadas para o Topismo poderiam ainda alimentar o discurso sobre a urbanidade ocidental de hoje.
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Histoires de modernologues. Formes et significations du retour du modernisme historique dans la création contemporaine / Modernologists’ Stories. Forms and Significances of the Return of Historical Modernism in Contemporary Art

Lévy, Marjolaine 26 June 2017 (has links)
Du Bauhaus à De Stijl, du Constructivisme au Style international ou au Mouvement moderne, le modernisme historique n’aura pas seulement occupé les historiens de l’architecture et du design. Il est en effet devenu, depuis une vingtaine d’années, un objet d’investissement à part entière d'un grand nombre d'artistes de toutes provenances. Au tournant des années 2000, ce phénomène de références, d'évocations, de déplacements, de réappropriations, de mises à distance ou de célébrations, a pris une ampleur telle que de nombreuses expositions en Europe et en Amérique du Nord l'ont interrogé, en le réduisant toutefois le plus souvent à une mouvance ruiniste, empreinte de nostalgie, qui n'est pas confirmée par une étude attentive des œuvres. Loin de toute vaine prétention à l’exhaustivité, notre recherche a opté pour une focale centrée sur les œuvres. Au risque d’un peu de myopie où pourrait sembler se perdre une conscience globale du phénomène historique traité, le parti est ici pris d’analyser individuellement les pratiques. L’étude des divers cas retenus conduit à différentes hypothèses et lectures, qu'on espère inédites. Si tous les travaux analysés ont en commun de se référer au modernisme, de prendre celui-ci pour objet à travers telle ou telle de ses réalisations, on verra qu’il est impossible de conférer un sens unitaire à pareil tropisme. L'indispensable proximité avec les œuvres aura ainsi permis de prendre non pas l’unique mais les mesures plurielles d’un phénomène qui aura indéniablement marqué la création artistique des dernières décennies, et continue de la marquer. / From Bauhaus to De Stijl, from Constructivism to the International Style or the Modern Movement, historical modernism has kept more than architecture and design historians busy. In fact, in the last twenty years, it has become a focus of investment in its own right for a large number of artists from all walks of life. At the turn of the century, this phenomenon of references, evocations, displacements, reappropriations, distancing or celebrations took on such a magnitude that many exhibitions in Europe and North America addressed it. However, it was primarily reduced to a ruinist movement, full of nostalgia, which is not discerned by a careful study of the works. Without pretense of being exhaustive, our research has chosen to focus on the works. At the risk of being slightly myopic, where a global consciousness of the historical phenomenon treated might seem lost, we seek to analyze individual practices. The study of the various cases selected leads to different hypotheses and readings, which we hope are novel. If the common thread of all the analyzed works is to refer to modernism, to take it as object through one or other of its achievements, we will see that it is impossible to confer a unitary meaning on such tropism. The indispensable proximity to the works will thus make it possible to take not the exclusive but the plural measures of a phenomenon that will undoubtedly mark the artistic creation of the last decades, and continues to mark it.
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The little presses that did : a history of First statement press, Contact press and Delta Canada, and an assessment of their contribution to the rise and development of modernist poetry in Canada during the middle part of the twentieth century

Tracey, Collett January 2001 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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L'oracle en son jardin : William Carlos Williams et Allen Ginsberg / The oracle in the garden : William Carlos Williams & Allen Ginsberg

Aublet, Anna 27 October 2018 (has links)
La tension analysée par Leo Marx dans son essai The Machine in the Garden: Technology and the Pastoral ideal in America (1964), entre l’Arcadie américaine comme terre de pureté naturelle et le trope de la menace mécanique, sous-tend les œuvres des deux poètes du XXe siècle que nous nous proposons ici d’étudier, William Carlos Williams (1883-1963) et Allen Ginsberg (1926-1997). Leur abondante correspondance est la trace d’une relation poétique mais aussi filiale : Pater-Son, pour jouer sur le titre du long poème de Williams. Cet échange épistolaire vient également remettre en question la périodisation des mouvements littéraires trop souvent conçue comme une série de ruptures. L’état du New Jersey, Garden State, dont ils sont tous deux originaires, jardin dévasté par la révolution industrielle, apparaît comme un terrain fertile au surgissement d’une langue unique et autochtone. Cet espace commun et métamorphique offrira également une échappatoire à l’impasse de la classification des œuvres : du modernisme à la Beat Generation. Il faudra donc revenir sur les délinéaments des tracés cartographiques pour mieux dessiner à notre tour la carte poétique de leur relation littéraire et personnelle. Au gré des passions humaines, extases et tribulations, les poètes arpentent les sillons du vers qu’ils creusent à même le sol de leur New Jersey natal, pour faire sourdre le flot autochtone d’une poésie résolument américaine. / The tensions analyzed by Leo Marx in his 1964 essay The Machine in the Garden: Technology and the pastoral ideal in America, between the American Arcadia as a land of original purity and the trope of industrial threat is ghostly present throughout the works of both poets at stake in this dissertation: William Carlos Williams (1883-1963) and Allen Ginsberg (1926-1997). In this research I intend to analyze the processes by which the poets manage to claim ownership of their land in spite of the lurking mechanic apocalypse. Writing, each in his own time, both poets endeavor to reclaim the original historical and spatial meaning of their continent, by devising an autochthonous language that would provide a new “point of view” and a new “point of voice”, as means to prophesy a collective future for the nation from their personal “local” anchorage in their natal New Jersey. Striving to “make a start out of particulars” they intend to escape the vastness of the continent by focusing on the minute details surrounding them in their own garden state. The correspondence between the two poets also questions the periodization of literary movements, too often conceived as a series of breaks and schisms. The Garden State, metamorphic space covered with the remnants of industrialization provides us with a way to break free from the shackles of such categorization : from modernism to the Beat Generation.
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Une pratique sans théorie. Le très long poème américain de seconde génération / A Practice without a Theory. The Second Generation of the American Long Poem

Bucher, Vincent 01 December 2012 (has links)
Les États-Unis n’ont eu de cesse d’attendre depuis Emerson le grand chef d’œuvre national qui célèbrerait le destin d’exception de la jeune démocratie et affranchirait la littérature et la langue américaines de la tutelle du vieux continent. Cette tâche ne pouvait incomber à l’épopée dont on a pu juger qu’elle était inapte à décrire le monde contemporain et qu’elle contredisait une modernité poétique de l’intensité lyrique. La renaissance spectaculaire du « long poème » américain au cours des XIXe et XXe siècle ne peut donc s’inscrire dans la filiation de « formes » jugées obsolètes. Elle paraît d’ailleurs d’autant plus problématique qu’après avoir été rapportée au lyrisme démocratique de Walt Whitman, le « long poème » fut approprié par T.S. Eliot et Ezra Pound et assimilée aux excès d’un « high modernism » autoritaire, élitiste et systématique. C’est ainsi que la critique n’est parvenue à rendre compte paradoxalement de cette « forme » qu’en la niant, confirmant ainsi son illisibilité : le long poème ne pouvait être qu’un recueil de poèmes courts, un chef d’œuvre ruiné ou une parodie de la pensée systématique et de l’exceptionnalisme américain. En étudiant « A » de Louis Zukofsky, Paterson de William Carlos William et les Maximus Poems de Charles Olson, je vise à démontrer qu’il est au contraire possible de lire cette forme en tant que telle sans avoir recours à des typologies génériques ou à la dichotomie modernisme/postmodernisme. Je tenterai aussi de suggérer que, dans ces trois œuvres, la poésie se conçoit comme une activité en devenir qui tente modestement d’articuler le poème au monde, au temps et à la lecture. / Ever since Emerson the United-States have been expecting the great national masterpiece that would not only celebrate the unique destiny of this young democracy but would also free American language and literature from the European model. However, it did not seem that it was for the epic poem to accomplish this task given that it appeared not only ill-suited to describe the modern world but also incompatible with the demands of a poetic modernity predicated on lyrical intensity. Hence, the planned obsolescence of this “form” has made it all the more difficult to explain the spectacular rebirth of the “American long poem” in the 19th and 20th centuries. It has appeared all the more problematic since, after having been associated to Walt Whitman’s democratic lyricism, the “long poem” was appropriated by T.S. Eliot and Ezra Pound making it the symbol of the authoritarian, elitist and systematic tendencies of “high modernism”. It will thus come as no surprise that the critical community has tended to view the “long poem” negatively confirming in a way its illegibility: the “long poem” could only be viewed as a short lyric sequence, an impossible masterpiece or a parody of systematic thought and American exceptionalism. In undertaking this study of Louis Zukofsky’s “A”, William Carlos William’s Paterson and Charles Olson’s Maximus Poems I wish to demonstrate that it is possible to read the “long poem” as such without having to resort to generic categories and to the modern/postmodern dichotomy. I also hope to show that, in these three works, poetry is understood as a kind of ongoing activity which modestly attempts to articulate the poem to the world, time and reading.
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MIRA(GEM) E SONHO: modernismo e psicanálise em Memórias Sentimentais de João Miramar / MIRA (GEM) ET REVÊ: modernisme et psychanalyse souvenirs sentimentaux de João Miramar

Fonseca, Thais Carvalho 17 July 2013 (has links)
Made available in DSpace on 2016-08-16T18:10:29Z (GMT). No. of bitstreams: 1 Dissertacao Thais.pdf: 1023929 bytes, checksum: 8d10258dcaf19788bb67341c9fd07869 (MD5) Previous issue date: 2013-07-17 / Ce travail a misé sur l étude de la mouvance narrative de la fiction moderniste brésilienne, au travers d une analyse du focus narratif, dans l'abordage de la théorie de la littérature, dans ses relations avec la psychanalyse freudienne. Pour cela, a considéré, en particulier, l'oeuvre: Memórias Sentimentais de João Miramar (Mémoires Sentimentales de João Miramar), d Oswald de Andrade, objet d'étude du present travail, cherchant à reconnaître les possibles relations de la logique narrative fictionnelle moderniste brésilliene avec une autre logique que Freud a nominé travail du rêve. L'étude de la relation entre psychanalyse dans la prose moderniste brésilienne est donné suivant les pas de Jacques Rancière (2009). L étude a cherché a reconnaître le jeu esthétique de cette prose moderniste, l'inconscient esthétique, à partir d un regard sur la rhétorique de la fiction, selon Wayne Booth (1961), dans ce qui concerne les questions du focus narratif dialoguant avec la logique de la construction du récit onirique dans la compréhension du travail du rêve révélé principalement par l'Interprétation des Rêves de Sigmund Freud (2010b). / O presente trabalho visou estudar a movimentação narrativa da ficção modernista brasileira, através de uma análise do foco narrativo na abordagem da Teoria da Literatura, numa aproximação com a psicanálise freudiana. Para isso, considerou-se em especial a obra Memórias Sentimentais de João Miramar, de Oswald de Andrade, objeto de estudo do presente trabalho, na busca de reconhecer as possíveis relações da lógica narrativa ficcional modernista brasileira com uma outra lógica que Freud denominou de trabalho dos sonhos. O estudo da relação entre literatura e psicanálise na prosa modernista brasileira se deu, seguindo os passos de Rancière (2009). Buscou-se reconhecer o jogo estético dessa prosa, o inconsciente estético, a partir de um olhar para a retórica da ficção, segundo Wayne Both (1961), no que se refere às questões do foco narrativo, dialogando com a lógica da construção do relato onírico na compreensão do trabalho dos sonhos revelado, principalmente, na Interpretação dos Sonhos de Sigmund Freud (2010b).
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La musique dans la prose narrative moderniste espagnole / Music in Spanish Narrative Modernist Prose

Sorbier-Rawls, Julie 27 November 2010 (has links)
La littérature moderniste est musicale par essence. Elle souhaite éveiller des sensations chez le lecteur : le recours à la musique, art suggestif par antonomase, crée l’allusion. Comment sertir la musique dans la littérature ? Stéphane Mallarmé propose de « précéder les effets de la musique en redéfinissant celle-ci ‘d’où elle point’ » . Si l’art musical est naturellement porté par le poème, qu’en est-il de la prose ? En Espagne, Ramón María del Valle-Inclán offre un exemple probant de prose musicale dans ses Sonatas. Est-ce là tout ? Le projet mallarméen n’a-t-il pas rencontré d’écho parmi d’autres prosateurs espagnols ? Certes, l’intention y est ; les histoires de la littérature le confirment mais ne s’y attardent pas. Notre travail est donc double : il s’agit d’abord de retrouver des œuvres en prose modernistes espagnoles puis de les analyser par le prisme musical pour voir comment est saisi ce projet de fusion des arts. L'étude révèle que la musique de la prose, parfois imperceptible, raffine les sensations et sensibilise le lecteur à l’élégance, au rythme ou au phrasé d’un syntagme. En somme, la musique intérieure devient une propédeutique à l’ineffable. En creux de ce projet se dessine le rôle du poète dans la société. Celui-ci se présente comme un prêtre des temps modernes. Pourtant, le mythe auquel il tente de souscrire semble désincarné : sensible aux réalités de son époque, en quête d’un public féru de naturalisme, l’écrivain espagnol ne s’engage pas pleinement. Sa prose, hésitante, est souvent mièvre : cela explique qu’elle soit passée inaperçue aux yeux de l’histoire. / Modernist literature is by essence musical. It is meant to arouse the reader’s senses: the use of music, a suggestive art by excellence, creates the allusion. How can one insert music in literature? Stéphane Mallarmé suggests to precede the effects of music by redefining it from its origin. If the art of music is naturally expressed through a poem, how about through prose? In Spain, Ramón María del Valle-Inclán offers a prime example of musical prose in his Sonatas. Is this all that can be expected? Has there been no other echo of Mallarmé’s project in Spanish prose? Certainly the intention to do so exists; histories of literature confirm this intention but nothing more. Our work is going to be twofold: first we need to find Spanish modernist prose works, and then analyze these works through the prism of music in order to understand how the fusion of these arts (music and prose) is realized. The analysis reveals that the music of the prose, sometimes imperceptible, sharpens the senses and makes the reader more sensitive to the elegance, to the rhythm and the phrasing of a syntagm. In other words, the inner music paves the way to the ineffable. The poet’s role in society is described within this project. He presents himself as a modern times priest. Yet the myth to which he tries to subscribe lacks substance: sensitive to the realities of his time, in search of an audience keen on naturalism, the Spanish writer is not fully implicated. His prose is hesitant, often corny: this explains why it has passed unnoticed in history.
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A poetics of apprehension : indeterminacy in Gertrude Stein, Emily Dickinson and Caroline Bergvall

Haslam, Bronwyn 09 1900 (has links)
Ce mémoire examine les poétiques de trois poètes très différentes, mais dont les œuvres peuvent être qualifiées d'indéterminées et de radicales : Emily Dickinson (1830-1886), Gertrude Stein (1874-1946) et Caroline Bergvall (née en 1962). Dickinson et Stein sont anglo-américaines, tandis que Bergvall est d’origine franco-norvégienne, bien qu'elle choisisse d’écrire en anglais. Toutes les trois rompent la structure syntaxique conventionnelle de l’anglais par leurs poétiques, ce qui comporte des implications esthétiques et politiques. Dans ce qui suit, j’analyse l’indétermination de leurs poétiques à partir de la notion, décrite par Lyn Hejinian, de la description comme appréhension qui présente l’écriture comme un mode de connaissance plutôt qu'un moyen d’enregistrer ce que le poète sait déjà. La temporalité de cette activité épistémologique est donc celle du présent de l’écriture, elle lui est concomitante. J'affirme que c'est cette temporalité qui, en ouvrant l’écriture aux événements imprévus, aux vicissitudes, aux hésitations, aux erreurs et torsions de l’affect, cause l'indétermination de la poésie. Dans le premier chapitre, j'envisage l'appréhension chez Gertrude Stein à travers son engagement, tout au long de sa carrière, envers « le présent continu » de l’écriture. Le deuxième chapitre porte sur le sens angoissé de l’appréhension dans la poésie de Dickinson, où le malaise, en empêchant ou en refoulant une pensée, suspend la connaissance. Le langage, sollicité par une expérience qu'il ne peut lui-même exprimer, donne forme à l'indétermination. Un dernier chapitre considère l’indétermination linguistique du texte et de l’exposition Say Parsley, dans lesquels Bergvall met en scène l’appréhension du langage : une appréhension qui survient plutôt chez le lecteur ou spectateur que chez la poète. / This thesis investigates the poetics of three very different female poets, whose works nevertheless are characterized as both indeterminate and radical: Emily Dickinson (1830-1886), Gertrude Stein (1874-1946), and Caroline Bergvall (b. 1962). Dickinson and Stein are Anglo-American, while Bergvall is of French-Norwegian descent yet writes in English, but all three fracture the conventional syntactic structures of the English language in their poetics. This move bears both aesthetic and political implications. In this thesis, I read the indeterminacies of their poetics through Lyn Hejinian’s notion of description as apprehension, which figures writing as a mode of knowing rather than a means of recording something the poet already knows. The temporality of epistemology in their work is thus the present tense of writing; thinking is concomitant with it. Following Hejinian, I contend that it is this temporality that, in making writing open to the vicissitudes, hesitations, reprisals, unexpected events, errors, and the torsions of affect, perturbs determination. The first chapter explores apprehension in Gertrude Stein’s work through her career-long commitment to the present tense of writing: perception occurs concurrently with composition. The second chapter, on Dickinson, hinges on the anxious dimension of apprehension, in which unease, in thwarting or repressing a thought, suspends its understanding. Indeterminacy figures as language claimed by an experience it can’t itself claim. Finally, the last chapter considers the linguistic indeterminacies of Say Parsley, where Bergvall stages the apprehension of language itself in using indeterminacy as a poetic strategy to determinate ends, placing the possibilities, uncertainties and responsibilities of apprehension onto the reader or spectator.
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Noisy and haptic interventions in the feminist codex : daring refusals by H. D., Lisa Robertson, Rachel Zolf, and Erín Moure

MacEachern, Jessica N. 12 1900 (has links)
No description available.
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A poetics of apprehension : indeterminacy in Gertrude Stein, Emily Dickinson and Caroline Bergvall

Haslam, Bronwyn 09 1900 (has links)
Ce mémoire examine les poétiques de trois poètes très différentes, mais dont les œuvres peuvent être qualifiées d'indéterminées et de radicales : Emily Dickinson (1830-1886), Gertrude Stein (1874-1946) et Caroline Bergvall (née en 1962). Dickinson et Stein sont anglo-américaines, tandis que Bergvall est d’origine franco-norvégienne, bien qu'elle choisisse d’écrire en anglais. Toutes les trois rompent la structure syntaxique conventionnelle de l’anglais par leurs poétiques, ce qui comporte des implications esthétiques et politiques. Dans ce qui suit, j’analyse l’indétermination de leurs poétiques à partir de la notion, décrite par Lyn Hejinian, de la description comme appréhension qui présente l’écriture comme un mode de connaissance plutôt qu'un moyen d’enregistrer ce que le poète sait déjà. La temporalité de cette activité épistémologique est donc celle du présent de l’écriture, elle lui est concomitante. J'affirme que c'est cette temporalité qui, en ouvrant l’écriture aux événements imprévus, aux vicissitudes, aux hésitations, aux erreurs et torsions de l’affect, cause l'indétermination de la poésie. Dans le premier chapitre, j'envisage l'appréhension chez Gertrude Stein à travers son engagement, tout au long de sa carrière, envers « le présent continu » de l’écriture. Le deuxième chapitre porte sur le sens angoissé de l’appréhension dans la poésie de Dickinson, où le malaise, en empêchant ou en refoulant une pensée, suspend la connaissance. Le langage, sollicité par une expérience qu'il ne peut lui-même exprimer, donne forme à l'indétermination. Un dernier chapitre considère l’indétermination linguistique du texte et de l’exposition Say Parsley, dans lesquels Bergvall met en scène l’appréhension du langage : une appréhension qui survient plutôt chez le lecteur ou spectateur que chez la poète. / This thesis investigates the poetics of three very different female poets, whose works nevertheless are characterized as both indeterminate and radical: Emily Dickinson (1830-1886), Gertrude Stein (1874-1946), and Caroline Bergvall (b. 1962). Dickinson and Stein are Anglo-American, while Bergvall is of French-Norwegian descent yet writes in English, but all three fracture the conventional syntactic structures of the English language in their poetics. This move bears both aesthetic and political implications. In this thesis, I read the indeterminacies of their poetics through Lyn Hejinian’s notion of description as apprehension, which figures writing as a mode of knowing rather than a means of recording something the poet already knows. The temporality of epistemology in their work is thus the present tense of writing; thinking is concomitant with it. Following Hejinian, I contend that it is this temporality that, in making writing open to the vicissitudes, hesitations, reprisals, unexpected events, errors, and the torsions of affect, perturbs determination. The first chapter explores apprehension in Gertrude Stein’s work through her career-long commitment to the present tense of writing: perception occurs concurrently with composition. The second chapter, on Dickinson, hinges on the anxious dimension of apprehension, in which unease, in thwarting or repressing a thought, suspends its understanding. Indeterminacy figures as language claimed by an experience it can’t itself claim. Finally, the last chapter considers the linguistic indeterminacies of Say Parsley, where Bergvall stages the apprehension of language itself in using indeterminacy as a poetic strategy to determinate ends, placing the possibilities, uncertainties and responsibilities of apprehension onto the reader or spectator.

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