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Dinamiche nazionali dell’egitto contemporaneo (1952-2013) : rappresentazioni storiografiche sui copti e strategie geopolitiche degli attori politici egiziani / Egypte contemporaine (1952-2012) : au-delà du conflit géopolitique musulmans-chrétiens pour analyser les dynamiques coptes / National dynamics of Contemporary Egypt (1952 – 2013) : historiographical representations on Copts and geopolitical strategies of political Egyptian actors

Fani, Alessandra 10 April 2015 (has links)
Cette thèse porte les dynamiques historiques et géopolitiques contemporaines des Coptes dans le cadre national de l’Égypte et la façon dont elles sont analysées par les auteurs européens (anglais et français) et américains. L’objectif est de souligner la différence entre la réalité égyptienne complexe et la représentation simpliste de conflits confessionnels entre chrétiens et musulmans. L’approche confessionnelle se retrouve dans la terminologie utilisée en anglais et en français (« minorité », « communauté », « diaspora ») alors que ces termes ne correspondent pas à ceux utilisés en arabe. Les concepts utilisés par les travaux français et anglais ainsi que par les émigrés mobilisés politiquement sont utilisés pour justifier une politique de protection des minorités religieuses au Moyen-Orient, par la politique colonialiste et impérialiste de l’Europe et des USA aujourd’hui et qui permet d’intervenir dans les affaires internes de l’Égypte. Les cas de violence contre les Coptes seront alors un outil pour délégitimer le gouvernement égyptien alors que celui-ci ne respecte pas les accords : comme cela s’est passé pour le gouvernement de transition en 2011 puis celui du président Morsi en 2012. Les Coptes militants émigrés, avec leur message extrémiste, constituent un point de connexion entre cette volonté politique interventionniste et les milieux académiques en augmentant par leur dénonciation une situation qui serait responsable de l’intérêt croissant pour les Coptes parmi les chercheurs et les journalistes / This research deals with the historic and geopolitical dynamics of Copts inside the national Egyptian contest and the way they are analyzed by European (British - French) and American authors.The aim is to underline the discrepancy between the complex Egyptian reality and the simplistic representation of confessional conflict Christian vs Muslims. This is what comes to light from the media and bibliography on Coptic issue analyzed. The terminology used for Copts (minority, community, diaspora) denotes this tendency: it has not a direct correspondence in Arabic language because Egyptians refuse these labels. Moreover it does not take in consideration geopolitical factors that move Egyptian actors for the control of territory and rivalries among Copts for this control. The concept of Coptic (discriminated) minority among Muslims majority, is functional to justify the minorities’ protection in Middle East by colonialist and imperialist politics of Europe and USA. Violence cases against Copts are an instrument to delegitimize Egyptian government if it does not respect accords: this is what happened with transition government in 2011 and Morsi’s government in 2012. Coptic emigrated militants, with their extremist message, constitute a connection point between this interventionist politic and academic investigation, and they are responsible of the increasing interest for Copts among scholars and journalists.
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L’Arabie saoudite : musées, territoires, identités : collectes et expositions de l’objet archéologique / Museums, identities and territories in Saudi Arabia : collecting and displaying archaeological artefacts

Cassola, Virginia 09 December 2016 (has links)
Qu’apportent la collecte et l’exposition des objets préislamiques et islamiques dans la définition d’un rapport spécifique entre l’Arabie saoudite et ses objets archéologiques ? Il s’agit de rendre compte de l’activité de conservation saoudienne « consciente et systématique » pour comprendre la manière dont des objets archéologiques sont parvenus à incarner un pan du « patrimoine » du berceau de l’Islam. L’étude de la collecte et de l’exposition d’objets archéologiques dans une approche centrée sur l’objet doit permettre de décrire les évolutions de sens donnés aux objets préislamiques et islamiques en Arabie saoudite. Le propos est organisé en deux parties. La première a pour objectif de présenter, et le processus de collecte de l’objet archéologique en Arabie ottomane puis saoudite (1761-1981), et ses conséquences sur la reconnaissance des objets archéologiques transformées en antiquités nationales. Un suivi chronologique a été privilégié, depuis les missions ethnographiques, épigraphiques et archéologiques menées entre 1761 et 1953 par des étrangers jusqu’à la nationalisation saoudienne de l’archéologie avec la création d’un Département des Antiquités et Musées en 1963 et d’un Département d’Archéologie à la King Saud University en 1966, et le lancement d’un premier plan quinquennal de fouilles archéologiques entre 1976 et 1981. La seconde partie présente le processus d’exposition publique de ces nouvelles antiquités nationales. Le déroulé chronologique est poursuivi pour rendre compte de trois contextes d’exposition de ces antiquités entre 1978 et 2015 : en musées régionaux, en musée national, et dans le cadre d’expositions temporaires à l’étranger. Le récit de ces expositions amène à percevoir les transformations sémiotiques des objets archéologiques et à véritablement présenter la reconnaissance du passé préislamique de l’Arabie saoudite. / What do the processes of collection and exhibition of pre-Islamic and Islamic objects bring to the definition of a specific relationship between Saudi Arabia and its archaeological objects? The objective is to describe the “conscious and systematic” Saudi conservation activities to understand how archaeological objects have come to embody pieces of the cradle of Islam’s “heritage”. To study the collection and exhibition of archaeological objects from a centred-object approach should allow the understanding of the recognition given to pre-Islamic and Islamic objects in Saudi Arabia. The thesis is organized in two parts. The first aims to introduce the collection process of archaeological objects in Ottoman and Saudi Arabia (1761-1981) as well as its impact on the recognition of archaeological objects transformed into national antiquities. A chronological track is privileged, from ethnographic scientific missions to epigraphic and archaeological ones conducted between 1761 and 1953 by foreigners, to the Saudi nationalization of archaeology along with the creation of a Department of Antiquities and Museums in 1963 and of a Department of Archaeology at the King Saud University in 1967, and the launch of a first five-year plan of archaeological excavations between 1976 and 1981. The second part presents the public exhibition process of these national antiquities. The chronological path followed in the first part is pursued to account for three exhibition contexts of these antiquities between 1978 and 2015: in regional museums, in the National Museum, and within temporary exhibitions abroad. The presentation of these exhibitions leads to the understanding of both the semiotic transformation of collected archaeological objects and the inner recognition of the pre-Islamic past of Saudi Arabia.
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L’influence du facteur juridique sur les évolutions politiques de l’Égypte à l’ère Hosni Moubarak

Shalaby, Omar 12 October 2011 (has links)
Le monde arabe, où l’Égypte occupe une place de choix par sa situation géographique et son histoire, n’a pas connu de gouvernements démocratiques depuis l’accès à l’indépendance des pays le composant. On soulève dans ce travail la question des mécanismes de la survivance autoritaire dans le monde arabe en prenant pour cas d’étude le régime d’Hosni Moubarak, les récentes mobilisations de janvier 2011 constituant à notre avis un « test » pour les dynamiques d’ajustement autoritaire à l’œuvre depuis trente ans en Égypte. Alors que certains auteurs soutiennent la cause d’une judiciarisation de la vie politique en Egypte stimulée par la place du droit et des juridictions judiciaires dans le pays, dans quel sens ont évolué les marges de manœuvre d’agents politiques et juridiques égyptiens ? La Haute Cour constitutionnelle a-t-elle été un facteur de stabilisation pour le régime autoritaire d’Hosni Moubarak ou bien, a-t-elle constitue un rempart contre le régime en place? Alors que les Democratization studies ont démontré leurs limites conceptuelles pour appréhender les évolutions politiques dans un espace supposément aux prises avec une « exception autoritaire » régionale, cette recherche s’inscrit dans la vague d’écrits offrant une lecture de la reconfiguration autoritaire dans l’espace arabe. En premier lieu, nous analyserons l’impact de l’activité jurisprudentielle émanant de la Haute Cour constitutionnelle égyptienne en matière de défense des droits politiques, et cela afin de montrer de quelle manière cette institution a participé à la survivance du régime de Moubarak (1981-2010). En second lieu, on confirmera nos observations à partir d’une étude portant sur les droits économiques levant le voile sur une « complaisance stratégique » des juges constitutionnels vis-à-vis du pouvoir politique. Néanmoins, ce ne sera qu’en remettant en contexte cette sphère professionnelle qu’il sera possible, dans un troisième temps, d’en expliquer les raisons en appréciant la sensibilité de ce segment professionnel à la notion d’indépendance judiciaire.
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L’influence du facteur juridique sur les évolutions politiques de l’Égypte à l’ère Hosni Moubarak

Shalaby, Omar 12 October 2011 (has links)
Le monde arabe, où l’Égypte occupe une place de choix par sa situation géographique et son histoire, n’a pas connu de gouvernements démocratiques depuis l’accès à l’indépendance des pays le composant. On soulève dans ce travail la question des mécanismes de la survivance autoritaire dans le monde arabe en prenant pour cas d’étude le régime d’Hosni Moubarak, les récentes mobilisations de janvier 2011 constituant à notre avis un « test » pour les dynamiques d’ajustement autoritaire à l’œuvre depuis trente ans en Égypte. Alors que certains auteurs soutiennent la cause d’une judiciarisation de la vie politique en Egypte stimulée par la place du droit et des juridictions judiciaires dans le pays, dans quel sens ont évolué les marges de manœuvre d’agents politiques et juridiques égyptiens ? La Haute Cour constitutionnelle a-t-elle été un facteur de stabilisation pour le régime autoritaire d’Hosni Moubarak ou bien, a-t-elle constitue un rempart contre le régime en place? Alors que les Democratization studies ont démontré leurs limites conceptuelles pour appréhender les évolutions politiques dans un espace supposément aux prises avec une « exception autoritaire » régionale, cette recherche s’inscrit dans la vague d’écrits offrant une lecture de la reconfiguration autoritaire dans l’espace arabe. En premier lieu, nous analyserons l’impact de l’activité jurisprudentielle émanant de la Haute Cour constitutionnelle égyptienne en matière de défense des droits politiques, et cela afin de montrer de quelle manière cette institution a participé à la survivance du régime de Moubarak (1981-2010). En second lieu, on confirmera nos observations à partir d’une étude portant sur les droits économiques levant le voile sur une « complaisance stratégique » des juges constitutionnels vis-à-vis du pouvoir politique. Néanmoins, ce ne sera qu’en remettant en contexte cette sphère professionnelle qu’il sera possible, dans un troisième temps, d’en expliquer les raisons en appréciant la sensibilité de ce segment professionnel à la notion d’indépendance judiciaire.
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L’influence du facteur juridique sur les évolutions politiques de l’Égypte à l’ère Hosni Moubarak

Shalaby, Omar 12 October 2011 (has links)
Le monde arabe, où l’Égypte occupe une place de choix par sa situation géographique et son histoire, n’a pas connu de gouvernements démocratiques depuis l’accès à l’indépendance des pays le composant. On soulève dans ce travail la question des mécanismes de la survivance autoritaire dans le monde arabe en prenant pour cas d’étude le régime d’Hosni Moubarak, les récentes mobilisations de janvier 2011 constituant à notre avis un « test » pour les dynamiques d’ajustement autoritaire à l’œuvre depuis trente ans en Égypte. Alors que certains auteurs soutiennent la cause d’une judiciarisation de la vie politique en Egypte stimulée par la place du droit et des juridictions judiciaires dans le pays, dans quel sens ont évolué les marges de manœuvre d’agents politiques et juridiques égyptiens ? La Haute Cour constitutionnelle a-t-elle été un facteur de stabilisation pour le régime autoritaire d’Hosni Moubarak ou bien, a-t-elle constitue un rempart contre le régime en place? Alors que les Democratization studies ont démontré leurs limites conceptuelles pour appréhender les évolutions politiques dans un espace supposément aux prises avec une « exception autoritaire » régionale, cette recherche s’inscrit dans la vague d’écrits offrant une lecture de la reconfiguration autoritaire dans l’espace arabe. En premier lieu, nous analyserons l’impact de l’activité jurisprudentielle émanant de la Haute Cour constitutionnelle égyptienne en matière de défense des droits politiques, et cela afin de montrer de quelle manière cette institution a participé à la survivance du régime de Moubarak (1981-2010). En second lieu, on confirmera nos observations à partir d’une étude portant sur les droits économiques levant le voile sur une « complaisance stratégique » des juges constitutionnels vis-à-vis du pouvoir politique. Néanmoins, ce ne sera qu’en remettant en contexte cette sphère professionnelle qu’il sera possible, dans un troisième temps, d’en expliquer les raisons en appréciant la sensibilité de ce segment professionnel à la notion d’indépendance judiciaire.
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L’influence du facteur juridique sur les évolutions politiques de l’Égypte à l’ère Hosni Moubarak

Shalaby, Omar January 2011 (has links)
Le monde arabe, où l’Égypte occupe une place de choix par sa situation géographique et son histoire, n’a pas connu de gouvernements démocratiques depuis l’accès à l’indépendance des pays le composant. On soulève dans ce travail la question des mécanismes de la survivance autoritaire dans le monde arabe en prenant pour cas d’étude le régime d’Hosni Moubarak, les récentes mobilisations de janvier 2011 constituant à notre avis un « test » pour les dynamiques d’ajustement autoritaire à l’œuvre depuis trente ans en Égypte. Alors que certains auteurs soutiennent la cause d’une judiciarisation de la vie politique en Egypte stimulée par la place du droit et des juridictions judiciaires dans le pays, dans quel sens ont évolué les marges de manœuvre d’agents politiques et juridiques égyptiens ? La Haute Cour constitutionnelle a-t-elle été un facteur de stabilisation pour le régime autoritaire d’Hosni Moubarak ou bien, a-t-elle constitue un rempart contre le régime en place? Alors que les Democratization studies ont démontré leurs limites conceptuelles pour appréhender les évolutions politiques dans un espace supposément aux prises avec une « exception autoritaire » régionale, cette recherche s’inscrit dans la vague d’écrits offrant une lecture de la reconfiguration autoritaire dans l’espace arabe. En premier lieu, nous analyserons l’impact de l’activité jurisprudentielle émanant de la Haute Cour constitutionnelle égyptienne en matière de défense des droits politiques, et cela afin de montrer de quelle manière cette institution a participé à la survivance du régime de Moubarak (1981-2010). En second lieu, on confirmera nos observations à partir d’une étude portant sur les droits économiques levant le voile sur une « complaisance stratégique » des juges constitutionnels vis-à-vis du pouvoir politique. Néanmoins, ce ne sera qu’en remettant en contexte cette sphère professionnelle qu’il sera possible, dans un troisième temps, d’en expliquer les raisons en appréciant la sensibilité de ce segment professionnel à la notion d’indépendance judiciaire.
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Close kin relationships and economical dimensions in the stipulation of the law of the levirate as articulated in Deuteronomy 25.5-10

Raccah, William 31 March 2021 (has links)
Cette thèse est une investigation la loi du levirat (Deuteronome 25.5-10), ainsi que ses dimensions économiques, sans pour autant ignorer les éléments sexuels qui y sont associes. A travers l ’exégèse des textes bibliques qui traitent du soin des veuves, et utilisant différentes méthodologies de recherche, cette investigation révéla que le bien-être d’une veuve sans enfant prenait précédent sur toute autre législation. Bien que le levirat semble être une exception plutôt que la norme, le bien-être économique d’une veuve sans enfant apparaît comme étant le but principal de cette loi. Dans un monde ou les conditions économiques d’une femme étaient déterminés par rapport a ses liens de parente avec un homme, que ce soit son mari, son fils, ou, a défaut, son beau-frère, la loi du levirat adresse cette situation. Proche de l ’inceste, cette loi apparaît comme une réponse raisonnable pour les anciens Israelites afin de garder le patrimoine familial au sein de la même famille, et de pourvoir au besoin d’une veuve sans enfant.
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International relations and Syria's first military rule, 1949 : Husni al-Zaim, the Hashemites, the Arab-Israeli conflict and Western powers / Les relations internationales et le premier régime militaire syrien, 1949 : Housni al-Zaim, les Hachémites, le conflit israélo-arabe, et les puissances occidentales

Rihan, Carl 01 December 2017 (has links)
Considéré comme un tournant dans l'histoire de la Syrie moderne, les raisons qui ont conduit Housni al-Zaim, Commandant des Forces Armées Syriennes en 1949, à effectuer son coup contre le président Kouatli, ce qui l’a conduit à prendre les décisions qui ont été les siennes sur le plan syrien mais surtout au niveau de la géopolitique moyen-orientale, restent ouvertes aux interprétations. L'objectif de cette thèse de doctorat est de fournir une nouvelle interprétation historique de l'interaction entre le principal protagoniste du premier coup d’Etat en Syrie, Housni al-Zaim, d'une part, et les acteurs moyen-orientaux et internationaux d'autre part, à travers l'étude de sources précédemment inexploitées et le réexamen de certaines déjà étudiées. Méthodologiquement, nous employons l'approche de Collingwood, « l’histoire étant le vécu, par l’historien, des pensées passées de son sujet d’étude », en nous penchant ainsi sur la reconstruction progressive des expériences de tous ceux qui furent impliqués dans les évènements du premier coup d’Etat de 1949, pour pouvoir nous prononcer sur la nature de la relation et de l’interaction, tout au long du régime d’al-Zaim avec les puissances étrangères, et jusqu’à quel point cette relation et interaction a-t-elle influencé le déroulement des événements. Notre étude s'appuie sur un large éventail de sources qui compose ainsi notre inventaire, et qui comprendra le plus grand nombre de mémoires et témoignages de personnalités et d'acteurs-clés rédigés en langue arabe, complétés par des rapports des services de renseignements libanais et américains, ainsi que par des documents d’archives diplomatiques françaises, britanniques et américaines. / Although considered to be a turning point in the history of modern Syria, the reasons that led Housni al-Zaim, the commander of the Syrian Armed Forces in 1949, to effectuate his coup against President Kouatli, as well as the reasons that led him to take the decisions he did in the course of his reign, decisions that both impacted Syria and Middle Eastern geopolitics, remained open to speculation. The objective of this doctoral dissertation is to provide a new historical interpretation of the interaction between Syria’s first coup d’Etat’s main protagonist – Husni al-Zaim, on one hand, and the regional and international actors on the other, an interaction that has long been a matter of discussion and speculation, through the study of previously untapped sources and the re-examination of some that have already been studied. Methodologically, we are employing Collingwood’s approach of history as the historian’s re-living of his subject’s past experience, by using a select number of sources to understand al-Zaim’s approach towards regional and international relations, in an attempt to first reconstruct the personal experiences of al-Zaim, and as much as possible, all of those of the protagonists of the events that his rule witnessed, so as to finally give our verdict on the extent to which this interaction with foreign actors influenced the turn of the events that his rule witnessed. Our study draws on a wide range of sources making up our inventory, which includes the largest number of memoirs and testimonies of key figures and actors written in Arabic, complemented with Lebanese and American intelligence reports, as well as with French, British and American diplomatic documents.
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Briser la mosaïque. Lien social et identités collectives chez les chrétiens de Madaba, Jordanie, 1870-1997

Chatelard, Géraldine 14 January 2000 (has links) (PDF)
En partant d'un phénomène observé 'à la marge' afin de mieux illustrer ce qui se passe au centre, ce travail aborde des questions fondamentales pour la compréhension des sociétés du Moyen-Orient en déconstruisant notamment la catégorie de 'minorité', en s'interrogeant sur la nature du lien social entre chrétiens et musulmans dans l'agglomération de Madaba et au-delà dans la Jordanie contemporaine et en analysant la construction des identités collectives sur plus d'un siècle (1870-1997). Sont proposés d'autres paradigmes que ceux des traditions orientaliste et développementaliste pour l'analyse des minorités en pays musulmans. Ces traditions postulent la primauté du facteur religieux dans la formation et l'expression des identités sociales et envisagent les sociétés arabes comme des 'mosaïques' formées de groupes ethnoconfessionnels homogènes, relativement hermétiques les uns aux autres et inscrits dans une hiérarchie de statuts. On s'est plutôt inspiré ici de l'approche sur les frontières et les interactions entre groupes ethniques proposée par F. Barth en lui adjoignant une certaine profondeur historique et en intégrant une analyse des rapports entre le pouvoir politique et les groupes sociaux. Il s'agit de poser les affiliation religieuses et confessionnelles comme des constructions sociales et historiques dont on peut étudier le développement, les méandres et les interactions avec d'autres types d'affiliation. S'inspirant de tous les travaux récents portant sur la construction des identités collectives, qu'il s'agisse de nations ou d'ethnies, l'approche choisie défend une conception plurielle et mouvante des identités décrites en termes de processus dynamiques et interactionnels en s'interrogeant sur les temporalités et les facteurs de continuité/changement et en montrant des continuité beaucoup plus longues que celles qui posent la période coloniale comme période charnière de fixation des identités collectives. <br />En plus d'une méthodologie d'observation anthropologique du terrain et des acteurs, quatre types principaux de sources ont été exploités : la littérature des voyageurs occidentaux, les archives paroissiales et missionnaires (en particulier celles de la Propaganda Fide à Rome), les témoignages oraux, la littérature d'histoire locale produite à Madaba.<br />On a adopté un plan chronologique découpé en trois périodes principales. A l'intérieur de chaque partie, l'analyse thématique a été privilégiée en suivant, dans l'agglomération de Madaba depuis sa fondation en 1880, les alliances matrimoniales, politiques et économiques entre chrétiens et musulmans et entre groupes de différents rites chrétiens (essentiellement orthodoxes et latins) afin de déterminer où passent les frontières de l'identité et comment elles changent. Une variété d'acteurs institutionnels et individuels, dont certains apparaissent à un moment historique donné, influent sur la forme de ces frontières : les administrations des États qui se succèdent et leur personnel, les hiérarchies ecclésiastiques, les prêtres, les Grandes Puissances occidentales et leurs représentants locaux, les intellectuels de formation moderne, les partis politiques, les notables traditionnels et modernes, les organisations de la société civile, les émigrés et les immigrés, les tribus et leurs membres. <br />Centré sur l'agglomération de Kérak, dont sont issus les chrétiens qui fondent Madaba en 1880, le prologue fait apparaître que, dans la Syrie du Sud (Transjordanie) du milieu du XIXe siècle, les institutions ecclésiastiques (grecques orthodoxes) et impériales (ottomanes) n'ont que très peu d'influence sur ce territoire situé à l'extrême périphérie de l'empire. Minoritaires sur le plan démographique et dispersés sur le territoire, les chrétiens ne sont pas marginalisés du fait de leur appartenance religieuse car l'ordre tribal des relations sociales assure différents niveaux d'intégration sociale et de coopération politique et économique entre lignages chrétiens et musulmans en fonction d'autres critères que ceux de l'appartenance religieuse. Les chrétiens sont fragmentés en plusieurs clans et tribus sans que l'on puisse repérer de cohésion confessionnelle. Sur le plan de la pratique religieuse, c'est une forme de syncrétisme qui prévaut. L'impossibilité des échanges matrimoniaux entre chrétiens et musulmans n'est pas nécessairement perçue comme témoignant d'un frontière religieuse infranchissable mais s'inscrit dans le contexte plus vaste des règles qui régissent les alliances matrimoniales entre tribus. L'appartenance religieuse est avant tout un marqueur d'identité tribale.<br />La première partie analyse comment l'ordre communautaire religieux apparaît dans les dernières décennies du XIXe siècle, sous l'action conjuguée des organisations missionnaires (protestantes et catholiques) et de l'administration alors que les Ottomans entreprennent de rétablir leur autorité sur la Syrie du Sud. Autour de la fondation du village de Madaba par des lignages chrétiens immigrés de Kérak sous l'impulsion des missionnaires latins, on montre comment de nouveaux acteurs religieux et civils entreprennent d'imposer un ordre communautaire des relations sociales à travers l'éducation missionnaire, le marquage d'espaces chrétiens, le contrôle des alliances matrimoniales, de nouvelles pratiques cultuelles, l'accès aux instances de représentation administratives et juridiques ottomanes. Les modalités d'insertion des tribus chrétiennes qui fondent Madaba dans leur environnement permettent de mettre en lumière les résistances à l'ordre communautaire par l'établissement de partenariats économiques et d'alliances politiques avec les tribus musulmanes du lieu selon des logiques lignagères persistantes où les acteurs instrumentalisent à leur profit les nouvelles ressources communautaires fournies par les Églises ou les consulats européens. <br />Au cours du XXe siècle, la Transjordanie, d'abord sous mandat britannique, accède à l'indépendance. Malgré ce changement politique, le régime monarchique se perpétue sans que les modalités d'insertion sociale des chrétiens ne soient bouleversées au niveau du pays dans son ensemble ou au sein de l'agglomération de Madaba. La deuxième partie se penche alors sur la manière dont l'État hachémite et les Églises majoritaires (grecque orthodoxe et romaine catholique) négocient les frontières des espaces communautaires à travers la législation sur les communautés confessionnelles et leurs prérogatives religieuses, éducatives et caritatives. Le traitement différencié accordé par l'État aux différentes Église en présence ainsi que des relations diverses entre les hiérarchies ecclésiastiques et les laïcs des communautés sont deux dimensions qui contribuent à empêcher la cohésion des chrétiens pris comme un ensemble. Le statut politique des chrétiens est ensuite étudié non en isolation mais en parallèle avec celui d'autres groupes sociaux, Circassiens, bédouins, réfugiés palestiniens, familles musulmanes transjordaniennes du nord et du sud, etc. afin de poser question quant à la réalité d'un statut minoritaire et à l'existence d'une majorité politique dans le royaume hachémite. Il ressort que le régime octroie aux communautés chrétiennes et aux familles chrétiennes de notables (anciens ou modernes) un espace privilégié d'expression et de représentation qui leur permet d'occuper une place centrale, et non marginale, dans la société. Dans le même temps, il est difficile d'identifier une norme identitaire autre qu'hachémite et il apparaît qu'une des modalités d'exercice du pouvoir monarchique repose sur la cooptation d'individus et de familles appartenant à tous les groupes de la société. Dans un second temps, recentrer l'analyse sur l'agglomération de Madaba permet d'observer comment les acteurs locaux relaient les efforts de l'État qui visent à maintenir une fragmentation sociale selon des clivages communautaires et lignagers afin de résister à la formation d'identités politiques transversales qui mettraient en danger sa stabilité. La modernité politique et économique n'en engendre pas moins un système de relations multiples entre chrétiens et musulmans que l'on peut repérer à travers les alliances politiques lors d'épisodes électoraux, dans les mouvements associatifs, dans les partenariats économiques, dans les partis politiques ou lors d'épisodes de conflit aigus tels celui de Septembre noir. En parallèle, les logiques tribales continuent à ordonner conflit et coopération entre groupes de religions différentes qui se définissent d'abord selon leur affiliation lignagère. C'est le cas, en particulier, dans les domaines de l'économie agricole et pastorale traditionnelle, dans les épisodes de règlement de conflits de sang ou d'honneur où prévaut encore le droit coutumier, parfois à l'encontre des prescription du droit musulman. La fragmentation des chrétiens en groupes lignagers est ainsi préservée sans que ne s'effectue une communautarisation incluant une dimension politique. De même, les valeurs qui permettent aux chrétiens de participer pleinement à l'échange social, telles l'honneur individuel ou collectif, le prestige familial, la limitation de l'autonomie des femmes, ne sont pas menacées par l'imposition de normes islamiques. <br />A partir des années 1970, la polarisation de la population du royaume hachémite entre Jordaniens 'de souche' et Jordaniens 'd'origine palestinienne' amène un processus de différenciation identitaire dans lequel l'organisation tribale en vient à symboliser l'identité jordanienne. Dans le même temps, les islamistes deviennent la principale force d'opposition que le régime tente d'endiguer en réaffirmant son propre caractère musulman et en islamisant de nouveaux espaces de la vie publique. Ces changements de paradigmes de la société politique jordanienne touchent Madaba, ville mixte où cohabitent Jordaniens des tribus et Palestiniens réfugiés, chrétiens et musulmans. De plus, les équilibres démographiques et politiques de la ville penchent de plus en plus en faveur des musulmans. Les chrétiens, autrefois majoritaires, entreprennent alors de défendre leur position de prééminence dans la ville. Les stratégies qu'ils mettent en place pour combattre une double logique de minorisation (en tant que chrétiens et Jordaniens 'de souche') font l'objet de la dernière partie de ce travail. On montre tout d'abord comment les chrétiens résistent sur le terrain à un recul de la neutralité religieuse de l'espace public et à leur mise en minorité démographique et politique (conseil municipal) dans l'agglomération et comment ils se redéploient dans l'espace urbain, créent des réseaux de soutien financier avec les immigrés, amorcent un rapprochement entre Églises, compensent dans le champ politique national la perte de leur hégémonie locale. Dans un second temps, on se penche sur la littérature d'histoire locale que produisent les chrétiens de Madaba afin d'analyser comment ces derniers, en reformulant leur histoire ancienne et récente, se construisent à la fois des identités confessionnelles, ethniques et lignagères et comment elles sont rendues compatibles afin de lutter contre une marginalisation symbolique. Le dernier chapitre se penche sur les élections législatives de 1997 afin d'illustrer la manière dont les chrétiens utilisent leurs imaginaires identitaires comme vecteurs de mobilisation politique à l'occasion des élections législatives, nouvelle arène de compétition depuis la libéralisation de la vie politique intervenue en 1989. Malgré l'existence d'un siège chrétien réservé pour la circonscription de Madaba, ce n'est pas la mobilisation communautaire qui apparaît comme efficace mais bien plutôt le discours des solidarités tribales, éventuellement (mais non nécessairement) en conjonction avec l'appartenance partisane ou confessionnelle. On peut alors avancer que les chrétiens participent pleinement aux dynamiques de la société dans son ensemble. <br />Tout au long de la période étudiée, la parenté joue un rôle central comme vecteur essentiel de l'identification des groupes, que ceux ci soient dans un espace rural ou urbain. Les chrétiens de Madaba mobilisent les mêmes ressources symboliques que les autres groupes avec lesquels ils sont en contact. Comme l'ensemble de la société, les chrétiens participent à une multitude d'échanges et d'interactions et se positionnent en fonction de ces interactions. <br />Au-delà de l'étude de cas qui s'ancre dans une ville moyenne de la Jordanie centrale, ce travail s'interroge en conclusion sur le système politique jordanien et sur les modes de légitimation de sa monarchie. Les analyses en termes de construction nationale sont critiquées, le terme de 'minorité' est mis en question tout comme le présupposé classique d'une imbrication nécessairement étroite du religieux et du politique dans les pays dits, ou qui se disent, musulmans.
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Les Alaouites, l'espace et le pouvoir dans la région côtière syrienne : une intégration nationale ambiguë

Balanche, Fabrice 20 December 2000 (has links) (PDF)
La région côtière de Syrie est le fief de la minorité alaouite, à laquelle appartiennent les dirigeants ba'athistes qui sont au pouvoir en Syrie, depuis le coup d'Etat de 1963. Ce régime a suivi, jusqu'au début des années 1990, une voie socialiste de développement, basée sur la Réforme agraire et le dirigisme économique, dans un but officiel de construction nationale. En tant que périphérie, mais aussi, et surtout, territoire de la communauté alaouite, la région côtière a largement bénéficié des investissements publics, quant à l'appareil d'Etat, il a assuré la promotion sociale des Alaouites. La région côtière est-elle pour autant intégrée à l'espace syrien ? La crise économique de la fin des années 1980 et l'« infitah » (ouverture économique) ont mis en évidence la fragilité du mode de développement ba'athiste sur laquelle était fondé le processus d'intégration de la région côtière à l'espace syrien. La région côtière est délaissée par le secteur privé, toujours dominé par la bourgeoisie sunnite des métropoles de l'intérieur de la Syrie (Damas, Alep, Homs et Hama). La cohésion nationale est également remise en cause, par le désengagement de l'Etat, au profit d'une fragmentation territoriale sur des bases ethnico-confessionnelles. La constitution d'une région alaouite sur la côte syrienne apparaît comme la conséquence de ce repli identitaire général, mais également l'utilisation par le régime de ses réseaux communautaires pour contrôler le pays.

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