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La politique étrangère iranienne vis-à-vis des arabes shiites : une analyse réaliste néoclassique

Razavi, Sam January 2009 (has links) (PDF)
Cela fait bientôt trois décennies que la population iranienne renversa la monarchie pro-occidentale de Mohammad Reza shah Pahlavi (1979). Une des conséquences inattendues de cette révolution sera la naissance de la République Islamique d'Iran; un État souvent qualifié de "révolutionnaire". Si l'on se fie aux néoconservateurs américains, depuis l'avènement de cette théocratie, les dirigeants iraniens mettent dorénavant de l'avant une politique étrangère réactionnaire "khomeyniste". Des charges facilement attribuables avec les récentes diatribes verbales du président iranien Mahmoud Ahmadinejad. L'objectif de ce mémoire est donc d'analyser la politique étrangère iranienne afin de voir si elle doit être qualifiée de pragmatique ou d'idéologique. Dans notre premier chapitre, nous verrons la théorie réaliste des relations internationales. Ainsi, nous analyserons de plus près les concepts comme l'anarchie du système, l'équilibre des puissances et le pragmatisme des dirigeants. Dans le même chapitre, nous étudierons l'apport des réalistes néoclassiques à ce champ d'étude, en nous concentrant sur un de leur apport: la question de la perception des dirigeants. Par conséquent, notre deuxième chapitre sera consacré à quatre facteurs qui affectent la perception des décideurs iraniens, soient l'histoire impériale de l'Iran, l'Islam shiite, les idéaux de la révolution de 1979 et les souvenirs de la guerre Iran-Irak (1980-1988). Dans notre troisième chapitre, en se concentrant sur six étude de cas, nous verrons comment la République Islamique d'Iran réagit lorsqu'elle est confronté à faire un choix entre sauvegarde de l'intérêt national et respect de l'idéologie officielle. Dans notre dernier chapitre, nous appliquerons le même cadre théorique réaliste néoclassique à la politique étrangère iranienne, mais cette fois-ci vis-à-vis des Arabes shiites du Liban et d'Irak. Nous verrons alors comment Téhéran use de son influence au Liban (à travers le Hezbollah) et en Irak (grâce à la majorité shiite) pour en retirer des avantages stratégiques.
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Ecrits littéraires de femmes en Egypte francophone : la femme "nouvelle" de 1897-1961

Gaden, Elodie 02 December 2013 (has links) (PDF)
Entre les dernières décennies du XXe siècle et les années 1960 naît et se développe en Égypte une importante production littéraire de femmes : des Égyptiennes éduquées en français (comme Out-el-Kouloub et Doria Shafik) choisissent cette langue pour dire les aspirations de la " femme nouvelle ", qui quitte alors l'espace privé et confiné du harem pour investir l'espace public et porter haut et fort, malgré les réticences séculaires et les résistances des milieux conservateurs, des revendications sociales (féminisme, nationalisme) et culturelles. Des Françaises comme Jehan d'Ivray ou Valentine de Saint-Point s'installent à cette même période en Égypte, et deviennent les témoins et les actrices de cette Renaissance culturelle. Ces auteures investissent divers genres littéraires comme le roman et la poésie mais aussi l'essai ou l'écrit de recherche universitaire, elles publient dans des périodiques, ou créent des revues pour se dire. Elles mettent ainsi à l'épreuve les catégories opposant genres dits féminins et genres dits masculins. Elles contribuent à élaborer une œuvre interculturelle prenant en compte les traditions génériques françaises et égyptiennes, et proposent un renouvellement de la représentation de la femme et de l'Orient. Les écrits littéraires de femmes rassemblent une production très vaste mais qui demeure pourtant peu connue, peu rééditée et peu lue de nos jours, alors même qu'elle jouissait parfois d'une véritable reconnaissance des lecteurs et des institutions littéraires à l'époque de leur parution. Notre travail a consisté à constituer un corpus, c'est-à-dire à l'identifier, à le rassembler, à le classer avant de l'analyser. Il s'agit d'écrire un chapitre oublié de l'histoire littéraire et de s'interroger sur le statut de la littérature des femmes et de la littérature francophone dans la tradition critique.
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Rettungsgewissheit und Epiphanie des Heils. das Motiv der Hilfe Gottes "am Morgen" im Alten Orient und im Alten Testament /

Janowski, Bernd, January 1989 (has links)
Texte remanié de: Habilitationsschrift--Evangelisch-theologische Fakultät--Universität Tübingen, 1984.
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Ecrits littéraires de femmes en Egypte francophone : la femme "nouvelle" de 1897-1961 / Women literature in francophone Egypt : the "new" woman from 1898 to 1961

Gaden, Élodie 02 December 2013 (has links)
Entre les dernières décennies du XXe siècle et les années 1960 naît et se développe en Égypte une importante production littéraire de femmes : des Égyptiennes éduquées en français (comme Out-el-Kouloub et Doria Shafik) choisissent cette langue pour dire les aspirations de la « femme nouvelle », qui quitte alors l'espace privé et confiné du harem pour investir l'espace public et porter haut et fort, malgré les réticences séculaires et les résistances des milieux conservateurs, des revendications sociales (féminisme, nationalisme) et culturelles. Des Françaises comme Jehan d'Ivray ou Valentine de Saint-Point s'installent à cette même période en Égypte, et deviennent les témoins et les actrices de cette Renaissance culturelle. Ces auteures investissent divers genres littéraires comme le roman et la poésie mais aussi l'essai ou l'écrit de recherche universitaire, elles publient dans des périodiques, ou créent des revues pour se dire. Elles mettent ainsi à l'épreuve les catégories opposant genres dits féminins et genres dits masculins. Elles contribuent à élaborer une œuvre interculturelle prenant en compte les traditions génériques françaises et égyptiennes, et proposent un renouvellement de la représentation de la femme et de l'Orient. Les écrits littéraires de femmes rassemblent une production très vaste mais qui demeure pourtant peu connue, peu rééditée et peu lue de nos jours, alors même qu'elle jouissait parfois d'une véritable reconnaissance des lecteurs et des institutions littéraires à l'époque de leur parution. Notre travail a consisté à constituer un corpus, c'est-à-dire à l'identifier, à le rassembler, à le classer avant de l'analyser. Il s'agit d'écrire un chapitre oublié de l'histoire littéraire et de s'interroger sur le statut de la littérature des femmes et de la littérature francophone dans la tradition critique. / An important literary production emerged and developed in Egypt from the end of the 19th century until the 1960's: Egyptian women educated in French culture (like Out-el-Kouloub or Doria Shafik) chose this language to write the ambitions of the “new woman”, who was abandoning the private and confined space of the harem and investing public space to loudly proclaim cultural and social demands (feminism, nationalism), despite secular reluctance and resistance from conservatives. At the same time, French women such as Jehan d'Ivray or Valentine Saint-Point, settled to live in Egypt, and became witnesses and actors of this cultural renaissance. These authors adopted various literary genres such as the novel and poetry but also the essay or academic writing, publishing in periodicals or founding magazines in order to express themselves. They question the contradiction between so-called women's and men's literary genres, while contributing to the creation of intercultural literature which encompasses both French and Egyptian traditions. At the same time, they propose a reassessment of the representations of women and the East. This women's literature forms a large production which nevertheless remains relatively unknown as it is rarely republished or read today, even though it often received considerable attention from both readers and literary institutions at the time of publication. This thesis builds a corpus, identifying, collecting and classifying the works before analyzing them. It aims at writing a forgotten chapter of literary history while examining the status of women's literature and francophone literature in the critical tradition.
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Approches organologiques et musicales des rebabs de l’Afrique du nord et du Moyen-Orient / Organologicals and musicals approaches of rebabs of North Africa and Middle East

Khalifa, Mohamed 06 December 2016 (has links)
Ancêtre du rebec médiéval, emblème de la musique arabo-andalouse ou encore instrument favori des bédouins arabes pour l’accompagnement de leurs récits et de leurs poèmes, le rebab, sous ses différentes variantes joue encore plusieurs fonctions et rôles qui diffèrent d’un peuple à l’autre et d’une région à une autre. Cette thèse a pour but l’étude approfondie des rebabs de l’Afrique du nord et du Moyen-Orient. Chaque variante de cet instrument est étudiée sur plus d’un plan : historique, organologique, musical et même acoustique. La classification et la muséologie de cet instrument, avec ses différentes variantes, sont aussi abordées dans ce travail. L’intérêt de cette thèse, réside dans l’étude approfondie des différents types de cet instrument, ainsi qu’aux liens existants entre eux, car nous pensons qu’aujourd’hui, tout comme pour le sujet du ‘ūd ou tout autre instrument, il faudrait avoir une approche scientifique globale sur le sujet du rebab. / Ancestor of the medieval rebec, the emblem of the Arab-Andalusian music or the favorite instrument of the Arabics Bedouins for the accompaniment of their narratives and their poems, the rebab, under its various variants, still plays several roles and functions which differ from each people and each region. This thesis aims at the in-depth study of the rebabs of North Africa and the Middle East. Every variant of this instrument is studied on more than a plan: history, organology, musical and even acoustic. The classification and the museology of this instrument, with its various variants, are also approached on this work. The interest of this thesis, lives in the in-depth study of the various types of this instrument, as well as in the existing links between them, because we think that today, as for the 'ud or any other instrument, it would be necessary to have a global scientific approach about the rebab.
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L'Occident face à la seconde décolonisation portée par les idéologies islamistes et indigénistes, de la guerre froide à nos jours / The West and the Second Decolonisation Driven by anti-western islamist and Indigenist ideologies since the Cold War until now

D'anna, Marc 16 November 2015 (has links)
La présente thèse est le résultat de plusieurs années de recherches et d'études consacrées aux interactions entre les sociétés occidentales libéral-démocratiques et les aires de civilisation non-occidentales et/ou promouvant des modèles idéologiques et géopolitiques anti-occidentaux, notamment l'islamisme radical que nous avons rangé dans la catégorie de totalitarisme plutôt que d'intégrisme ou de fondamentalisme.L'idée-force de notre travail - qui a pris comme point d'appui de départ l'instrumentalisation de l'idéologie islamiste radicale par les pays de l'Alliance atlantique sous la Guerre froide dans le but géopolitique d'endiguer et affaiblir l'ex-Union soviétique et qui a progressivement évolué vers l'analyse de l'antagonisme opposant les sociétés libéral-démocratiques occidentales à l'islamisme radical - est que l'islamisme radical moderne anti-occidental est, comme d'autres formes de contestations radicales (géopolitique, idéologique et spirituelle) du modèle occidental constatées depuis la fin de la Guerre froide, une façon de poursuivre le processus multiforme de décolonisation et de « réindigénisation », et que celui-ci est autant favorisé que contredit par la mondialisation marchande. « seconde décolonisation » ,D'après nos recherches, la mondialisation marchande, neutre d'un point de vue identitaire, ne supprime pas forcément les phénomènes d'appartenance identitaire, même si elle contribue à transcender les Etats-Nations, car elle peut également favoriser le renforcement des appartenances identitaires transnationales. Inventée par les Occidentaux, mais devenue universelle, la mondialisation au sens technologique et non idéologisé du terme peut donc accompagner le phénomène de seconde décolonisation dans la mesure où elle contribue à favoriser la constitution de pôles géoéconomiques et civilisationnels qui caractérisent le monde en voie de multipolarisation de l'Après-Guerre froide.A ce titre, l'indigénisme amérindien ; le populisme bolivariste ; l'islamisme radical ; le modèle malaisien « islamo-asiatique » ou les modèles nationalistes russe post-soviétique ou chinois peuvent utiliser les outils de la mondialisation tout en contestant radicalement le modèle démocratique libéral occidental fondé sur le primat de l'individu et des droits de l'homme jugés par nombre de modèles non-occidentaux comme attentatoires à l'identité nationale, religieuse ou civilisationnelle de nations qui voient dans le modèle universaliste occidental une menace pour leur identité propre et leur souveraineté.Dans le cadre de la seconde décolonisation, souvent portée par une dynamique de revanche qui pousse à rejeter les valeurs, les modèles politiques et les identités des pays européens ex-colonisateurs et de l'Occident libéral-démocratique - assimilés à un tout hostile, on constate que les représentations anti-occidentales fondées sur des visions diabolisantes et conspirationnistes, parfois empreintes aux idéologies totalitaires marxiste ou national-socialiste, ont constitué un apport extérieur non négligeable à l'idéologie islamiste radicale moderne. Elles ont ainsi contribué à ce que nous avons appelé sa « mutation totalitaire ».La double question formulée dans la présente étude est donc de savoir si les 2 grands vecteurs idéologiques du rejet de l'Occident dans le monde aujourd'hui, à savoir le nationalisme indigéniste et l'islamisme radical, constituent le résultat de l'interaction entre l'Occident hégémonique et le reste du monde, et pourquoi dans le premier cas, la seconde décolonisation s'est limitée à un repli géopolitique défensif et local, alors que la celle portée par l'islamisme a pris une forme offensive totalitaire et hégémonique ? / This PhD dissertation stems from the years of research and studies focused on interactions between Western liberal democratic societies and non-Western civilisations, promoting antagonistic ideological and geopolitical models. This research has started from the study of the instrumental use of the radical Islamist ideology by the NATO members during the Cold War that aimed to contain geopolitically and weaken the Soviet Union. Gradually, this dissertation has evolved into an analysis of the antagonism opposing Western liberal democratic societies to radical Islamism.The main idea of this dissertation is that the modern radical Islamist ideology has emerged as a result of « the second decolonization » which took place in the post-Cold-War multipolar world. We argue that the radical modern anti-Western Islamism has the same nature of other forms of radical contestation (geopolitical, ideological and spiritual) of the Western model. Those contestations, since the end of the Cold War, they all represents a form of continuation of decolonisationand of « re-indigenization » started in the late 1990s. This process has been fostered and at the same time contradicted by the globalization of the world economy. This study showed that the globalisation of the world economy which is neutral in terms of identity failed to erase the phenomena of cultural identities even though it contributes to transcend Nation-States. Nevertheless, globalisation can also reinforce transnational identities. As a product of the Western world, technologic and economic globalisation has rapidly spread across the world fostering at the same time the « second decolonisation ». Among the outcomes of globalization, therewas the creation of new geo-economic centres formed along civilizational lines in a world, which has been undergoing a « multipolarisation » since the end of the Cold War.In this sense, Amerindian indigenism, radical Islamism, the Asian-islamic Malaysian or Confucian Singapourian models, or even the Russian or Chines post-Communist nationalist cases can benefit from globalisation. On the other hand, all these ideologies are questioning the Western liberal democratic model based on the primacy of the individual and of human rights, which are considered by many non-Western societies as infringing on their national, religious or civilizational identities. In fact, such societies see in the Western universalist model a threat for their identity and their sovereignty.The « second decolonisation » has been often driven by dynamics of revenge resulting from denial of the values, of the political models and the identities of countries, which are former colonisers, but also of the liberal and democratic West, deemed equivalent on the whole to a hostile entity. The results of our research indicate to that anti-Western representations based on demonizing visions and conspiracy theories and sometimes shaped by totalitarian Marxist and Nazi ideologies constitute an important contribution to current radical Islamism and to its further « totalitarian mutation ».Finally, this thesis aims to answer to two questions. Firstly, assessing whether the two major vectors of rejection of the West, namely Indigenist Nationalism and Radical Islamism, they stem from the interaction between hegemonic West and the rest of the world. Secondly, understanding why in the first case the Second decolonization has evolved into a local defensive geopolitical withdrawal, while in the latter, it has taken form of hegemonic totalitarianism.
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Essays on health and poverty in Morocco / Santé et pauvreté : essais sur le cas du Maroc

Cottin, Raphael 18 June 2019 (has links)
Cette thèse exploite une nouvelle source de données longitudinales sur les niveaux et les conditions de vie des ménages marocains en vue d’éclaircir les liens existants entre santé, protection sociale, et pauvreté, dans le cas du Maroc. Dans un premier temps, nous évaluons l’impact d’un programme national de gratuité des soins sur le recours aux soins et le poids financier des dépenses liées à la santé. En deuxième lieu, nous examinons comment les chocs de santé se répercutent sur la répartition de l’offre de santé au sein du ménage. Enfin, nous analysons les déterminants du sentiment de pauvreté au sein de la population marocaine, avec une attention particulière portée aux effets de comparaison. Les principaux résultats de ce travail sont que le programme de gratuité des soins a eu un impact positif de taille modérée sur l’accès aux soins en milieu rural, mais pas d’effet décelable en milieu urbain, ni sur les dépenses de santé. Nous montrons que les ménages marocains utilisent une gamme variée de mécanismes informels pour se protéger contre le risque financier lié à la santé ; en particulier, l’offre de travail féminine en milieu urbain réagit positivement à la maladie du chef de ménage. Enfin, nous trouvons que le sentiment de pauvreté est lié au niveau de vie moyen du groupe de référence du ménage, mais que cet effet varie en fonction de l’échelle géographique de ce groupe : le revenu moyen des voisins proches est lié négativement au sentiment de propre pauvreté, tandis que celui de la province de résidence est lié positivement à la pauvreté subjective. / This dissertation exploits a new nationally representative panel survey of household conditions in order to investigate different aspects of the health-social protection-poverty nexus in present-day Morocco. First, we assess the impact of a policy of `free health care' on access to public hospitals and health-related expenditures. Second, we investigate how shocks related to ill health are related to various coping mechanisms, in particular to the reallocation of labor within the household. Third, we analyze the determinants of the feeling of being poor in the Moroccan population, with a focus on comparison effects. We find that the free health care policy had a moderate, but positive, impact on access to health care among rural households, but a limited impact on health expenditures and no impact on consultation rates for urban household. Moroccan families use a variety of coping mechanisms to cover themselves against the financial shocks linked to illness; in particular, we show that in urban areas, female labor supply reacts positively to illness of the household head, which suggests that low female labor force participation is driven by supply-side reasons. Finally, we find that the feelings of being poor is influenced by the income of various comparison groups, albeit in different directions according to the geographical scale: the income of the comparison group at the neighborhood or village level is negatively associated with the feeling of poverty, while the income at the province level is positively correlated with one's own poverty perception.
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Affronter le nationalisme : la France en Syrie à l’époque du Mandat (1918-1946)

Abou-Hsab, Georges 09 1900 (has links)
Résumé : Ni une narration chronologique, ni une exploration détaillée d'un ou de quelques événements, cette thèse aborde l'ensemble de la période mandataire d'un angle particulier, celui de la réponse française au nationalisme arabe en Syrie telle que révélée dans les archives et autres sources françaises. Elle s'intéresse aux mécanismes de pensée par lesquels une pionnière de l'idée nationale s'est trouvée à combattre cette idée chez un autre peuple. Le Mandat accordé par la Société des nations a pour but déclaré d'accompagner les sociétés nouvellement libérées de l'occupation ottomane sur le chemin de la maturité politique complète et, donc, de l'indépendance. Utilisant ce cadre juridique qu'elle a elle-même mis en place de concert avec la Grande-Bretagne et d'autres vainqueurs de la Première Guerre mondiale, la France occupe la Syrie et le Liban entre 1920 et 1946 et administre jusqu'en 1943 leur vie politique, leurs finances et leur économie. Or, ne ré-pondant ni au texte ni à l'esprit du Mandat, ses agissements soulèvent des interrogations sur les vrais objectifs. Cette thèse propose une réponse en montrant que le but ultime de la France est d'assurer une position dominante pérenne au Levant, militairement, culturellement et politiquement, et qu'elle conçoit le Mandat comme une mainmise coloniale, adoucie, peut-être, mais aucunement différente dans son essence des autres conquêtes coloniales entreprises dès le XIXe siècle. Un obstacle majeur se dresse toutefois contre l'ambition française : le nationalisme des Syriens. La thèse fait état des méthodes utilisées pour mettre au pas le mouvement nationaliste. La France qualifie la Syrie d'agglomération de communautés, une antithèse du concept de nation. Elle entame son Mandat par une division du pays en plusieurs petits États, une division qu'elle finit par abandonner en 1936 au prix de luttes politiques et de révoltes sanglantes, sans toutefois renoncer à sa perception irrémédiablement communautariste de la population syrienne. En plus de la division politique, les manipulations de l'économie, des finances et des classes sociales font partie de l'arsenal exploré dans la thèse, de même que les méthodes militaires et policières ininterrompues tout au long du Mandat, quoique avec une intensité variable. La thèse attribue l'échec, que l'on constate inévitable, de la France à réaliser aucune de ses ambitions à des idées préconçues sur la région, au refus de prendre en compte les réalités et à une intransigeance condescendante dans les relations avec les Syriens. / Abstract: This thesis is neither a chronological narration, nor a detailed exploration of events. It examines the French response to Arab nationalism in Syria during the entire Mandate period as revealed in the archives and other French sources. A thorough look is given to the mechanisms of thought by which a pioneering country of the national idea fights this very idea embraced by another population. The Mandate granted by the League of Nations has the stated aim of guiding populations that are newly liberated from Ottoman occupation on the path of full political maturity and, therefore, independence. Set up in concert with Great Britain and other victors of the First World War, this legal framework was used by France to occupy Syria and Lebanon militarily between 1920 and 1946 and, until 1943, to administer their political life, as well as their finances and economy. However, observing neither the letter nor the spirit of the Mandate, her actions cannot but raise questions about the real objectives. This thesis proposes an answer. It shows that France's purpose is to ensure in the Levant a lasting dominant position, militarily, culturally and politically, and that she perceives the Mandate as a license for a colonial grip, similar at its base – but not in its form – to other colonial conquests undertaken since the 19th century. However, the nationalism of the Syrians stands as a major obstacle against the French ambition. The thesis describes the methods used to bring the nationalist movement to heel. France perceives Syria as an agglomeration of communities, an antithesis of the concept of nation, and she began the Mandate by dividing the country into several small states. The division ends in 1936 at the cost of political struggles and bloody revolts, although France never renounced her communitarian perception of the Syrian population. In addition to the political division, the thesis explores the manipulations of the economy, finances and social classes, as well as the military and police methods exercised through-out the Mandate, albeit with a varying density. The thesis attributes France's inevitable failure to realize any of its ambitions to her rigid, preconceived, perception of the region with a refusal to adapt it to the realities, and to a condescending intransigence in relations with the Syrians.
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L'eau au Moyen-Orient: entre gestion et instrumentalisation

El Battiui, Mohamed 20 June 2008 (has links)
<p><p><p>L’eau est vitale dans toutes les économies. C’est à cause de son rôle prépondérant pour la survie que les tensions politiques autour des basins et des fleuves internationaux tendent à être particulièrement très épineuses. Actuellement, la mauvaise répartition de cette ressource pose un sérieux problème du fait qu’elle est gérée en fonction de stratégies politiques et non en fonction des réalités hydrologiques régionales. Nous expliquons à l’aide de la « Enhanced Power Matrix Model » (La Matrice de FREY et NAFF améliorée) que les tensions autour des bassins et des fleuves au Moyen – Orient n’aboutiront pas à des conflits armés mais à une situation de non guerre et de non paix, très peu propice à la coopération. Pour sortir de cette situation de blocage, nous proposons aux décideurs politiques et aux négociateurs, sur base de l’article 6 de la Convention de New York de 1997 sur « les cours d’eau internationaux à d’autres usages que la navigation », un modèle de répartition de la ressource hydrique entre les différents riverains d’un cours d’eau international. Face à cette situation, beaucoup de pays de la région tentent de mettre de façon unilatérale des modèles de gestion macroéconomique :réduction de la demande ou l’augmentation de l’offre de l’eau. Ces modèles se heurtent à des obstacles de nature économique, politique, sociologique et culturelle. Dans un objectif de conception de nouveaux modèles de gestion de l’eau, nous proposons un modèle coopératif, les projets de transfert inter – bassin, pour faire face à la mauvaise répartition de cette ressource au Moyen – Orient. <p>Nous appuyons sur la méthodologie multicritère d’aide à la décision pour opérationnaliser l’article 6 de la Convention de New York et pouvoir comparer les différents projets de transfert inter - bassin. Cette méthodologie fait appel à un logiciel d’aide à la décision « Décision Lab 2000 ». Le commentaire des résultats fournis par ce logiciel nous a permit de tirer l’enseignement suivant :seuls les projets qui présentent une faisabilité politique élevée arrivent en tête de classement. Ce qui nous fait dire que la question de l’eau au Moyen – Orient est, avant tout, une question politique. <p> / Doctorat en Sciences économiques et de gestion / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Les petits bronzes des divinités majeures de la Syrie romaine: inventaire systématique et étude iconographique

Ghraoui, Nada 28 June 2006 (has links)
Les petits bronzes des divinités majeures de la Syrie romaine. Inventaire systématique et étude iconographique<p><p>L’étude des petits bronzes des divinités de la Syrie romaine et l’élaboration d’un catalogue les regroupant s’occupe de 381 statuettes qui représentaient, à mon avis, les huit divinités majeures honorées par les Syriens entre le Ier et le IV siècles de notre ère: Aphrodite/Vénus, Tychè/Fortuna, Eros, Zeus/Jupiter, Apollon, Héraclès, Dionysos/Bacchus et Adonis ;le choix des divinités fut basé sur la quantité des figurines retrouvées les représentant, prouvant ainsi leurs dominations religieuse et artistique dans la vie des anciens Syriens qui adoptèrent les divinités greco-romaines proches d’eux, nécessaires à leurs cultes, dieux qui avaient tissé des liens profonds avec les divinités locales agraires et astrales des triades syro-phéniciennes et arabes et qui symbolisaient les forces de l’univers, de la fécondité naturelle humaine et animale, de l’abondance, de la pluie, de la végétation et du renouveau de la Nature ;ces dieux les aidaient à affronter la mort et leurs apportaient le salut dans une période de guerre et d’instabilité en rappelant que « l’assimilation des divers aspects du dieu oriental à un dieu grec était un des trait du culte syrien de l’époque ». L’association des dieux grecs aux divinités syriennes fut établie donc selon le concept religieux syrien de la famille sacrée, les dyades et les triades divines liées au culte des divinités agraires. Ces divinités gréco-romaines avaient trouvé leurs homologues dans les panthéons syro-phéniciens, des fois dans le panthéon arabe, divinités qui se sont prêtées mutuellement les attributs et les aspects. Aphrodite/Vénus et Tychè/Fortuna incarnaient le rôle de la déesse-mère syrienne Astarté / Atargatis ;Zeus/Jupiter et Jupiter Héliopolitain représentaient le dieu-père Baalshamim/Hadad/Bêl; Héraclès étant l’incarnation de Melqart roi/héros légendaire et parèdre de la grande déess ;Dionysos/ Bacchus et Adonis représentaient les dieux-fils des différentes triades ;Apollon fut choisi pour son association millénaire aux dieux phéniciens de Chypre combattants et guérisseurs comme Reshef, il fut l’hypostase et l’émanation du dieu suprême de Hiérapolis et de Héliopolis/Baalbeck dans son rôle de dieu du soleil et Eros qui n’avait point un homologue dans les triades syriennes fut choisi comme étant le compagnon et le fils bébé de la grande déesse. <p><p>-L’Introduction propose un aperçu global de la Syrie antique et de sa population avant et pendant l’occupation romaine, le rôle des statuettes dans la vie religieuse et sociale, le problème de la datation des figurines, l’histoire des collections syriennes et des collectionneurs. <p>-Les Figurines sont réparties en huit chapitres séparés ;chaque chapitre comprend l’étude de l’une des huit divinités gréco-romaines en soulignant son rôle dans les mythologies grecques et romaines, son image iconographique et typologique liée à ses prototypes grecs, son rôle joué en Syrie qui nous est connu d’après les textes anciens, les dédicaces, les évidences archéologiques et les monnaies, son association aux divinités indigènes, les images résultant de cette fusion et enfin un inventaire illustré comprenant les différentes statuettes retrouvées en terre syrienne liées à cette divinité, disposées selon un classement typologique attesté par les savants, chacune des figurines étant accompagnée d’un descriptif suivi d’un petit commentaire si nécessaire. <p>-Le Résumé rappelle les différentes étapes de la recherche en soulignant l’effet du syncrétisme religieux reflété sur les figurines et son importance en Syrie romaine durant cette époque. <p>N.B. Il me faut signaler l’absurdité et les lacunes des ouvrages traitant des mythes syro-phéniciens ainsi que les interprétations des noms divins syriens de la part des auteurs occidentaux ;ceci nécessite une ré-interprétation modernisée de ces mythes puisque les multitudes noms accordés à ces divinités représentaient en fait les adjectifs et les épithètes que les anciens Syriens attribuaient à une même et unique divinité suprême. La classification des Aphrodites et des Erotes qui manquent d’illustrations m’avait posé des difficultés.<p><p>Les statuettes de bronze retrouvées en Syrie étaient destinées à une clientèle riche et aisée, imprégnée par la culture gréco-romaine de l’époque. Ces Syriens hellénisés, qui constituaient la classe dirigeante, commerçante, éduquée, ouverte aux différentes civilisations et religions, pouvaient s’offrir des petits bronzes coûteux et parés de bijoux, une classe qui était souvent liée, par ses convictions religieuses et par les rituels cultuels, aux traditions de ses ancêtres. <p>Cette catégorie de Syriens avait bien embrassé le culte des divinités grecques et romaines sauf que, dans le choix fait lors de la commande ou de l’achat d’une figurine du panthéon gréco-romain, elle essayait de signaler la présence de leur divinité syrienne qui lui était associée soit dans l’iconographie, soit dans le rajout d’un symbolisme.<p>L’art grec était donc dominant dans la plastique des figurines des divinités représentées et trouvées en Syrie ;elles étaient liées à des types iconographiques grecs connus par les artisans syriens, connaissance prouvée aussi dans la création de figurines dites « de types hybrides » qui combinaient des attitudes liées à un ou plusieurs types iconographiques connus ;la présence de figurines de types inconnus de l’art grec prouve un individualisme et une grande liberté de la part des artisans syriens. Concernant l’apport syrien dans l’illustration des figurines, il dénote d’une grande connaissance des anciennes traditions artistiques et cultuelles archaïques syriennes, prouvée par un symbolisme typiquement syrien qu’on retrouve sur les statuettes et sur les bases des figurines marquant ainsi une continuité artistique traditionnelle accompagnant une continuité religieuse datant de l’époque protohistorique et qui était pratiquée dès le IIIe Millénaire dans l’art des cités-états syriennes d’Ebla, de Mari, d’Ugarit, de Byblos, d’Alep, d’Amrit, de Sidon, de Beyrouth et de Tyr ;cette connaissance se traduisait dans l’application de fines couches d’or ou d’argent sur la surface des bronzes, l’utilisation de diverses incrustations d’argent ou de pierres précieuses, la création de « pièces détachées » coulées séparément comme les bras, les poignets, la chevelure et les bijoux que les artistes appliquaient ultérieurement aux figurines, le rajout de différents bijoux et de tiares énormes à motifs de palmettes, le style du visage oriental arrondi rehaussé d’un léger sourire, les formes lourdes et épaisses des hanches rappelant la déesse archaïque syrienne de la fertilité, l’utilisation de la coiffure isiaque sur la tête des déesses rappelant le lien Astarté/Hathor/Isis. Les bases des figurines qui symbolisaient toujours le sacré étaient une élaboration contemporaine syrienne liée à l’époque gréco-romaine: travaillées avec soins, elle prirent des formes carrées, hexagonales, rectangulaires ou semi-rondes, étaient munies parfois de marches d’escaliers désignant la cella du temple de la déesse et il faudrait noter que les motifs granulés ou chevronnés dans leurs décorations étaient connus dans l’art de la ville millénaire d’Ebla. <p>Plusieurs textes d’auteurs anciens avaient mentionné une perpétuité dans les rites et les cultes millénaires archaïques des Syriens anciens pratiqués en Syrie romaine, prouvée par la consécration des rites et des divinités syriennes au IIIe siècle de notre ère bien après l’établissement du Christianisme comme le prouvent la trouvaille de 3 statuettes à l’iconographie grecque, figurant Aphrodite, Zeus et Adonis trouvés ensemble lors d’une fouille à Sidon, prouvant la consécration de la triade agraire divine d’Astarté, du dieu suprême et du dieu -fils ainsi que les nombreuses figurines liées à Zeus/Jupiter Héliopolitain et à la Vénus Héliopolitaine dont l’iconographie fut liée à celle des dieux archaïques orientaux.<p><p>Les représentations de la déesse Aphrodite /Vénus qui fut associée, dès son entrée en Syrie, aux grandes déesses locales de la fertilité, représentait aux yeux des Syriens, la déesse-mère, Astarté ou Atargatis, dont le culte dominait toutes les autres divinités, prouvé par le grand nombre de petits bronzes trouvés à son effigie, constituant la majeure partie du catalogue, dont le nombre est égal, jusqu’à présent, à 256 répliques. Son rôle s’étendait sur tous les domaines de la vie et de la mort chez les humains, incluant les domaines privés, publics, religieux, sociaux et surtout économiques, octroyant la fertilité et l’abondance ou la sécheresse et la misère, la paix ou la guerre.<p>Les statuettes concernant Aphrodite sont toutes plus ou moins fidèles aux prototypes grecs qu’elles représentaient, la présence de la déesse syrienne est constatée par les formes grasses et lourdes du corps comme le montrent les nos. 82, 97, 108,109 ou dans le port de grandes stéphanés/tiares comme le montrent les nos 59, 243, 245, 246, 256, ou dans la présence d‘un temple posé sur des bases munies de pattes de lion, l’animal lié à la déesse, comme le montrent les nos 21, 39, 59, 68, 73, 77, 99, 106, 117, 204, 206, ou dans le port des différents bijoux sur les nos 31, 91, 99, 129, 144, 166, 186, 200, 237, 251. <p>Dix types iconographiques grecs classiques et hellénistiques étaient liés aux représentations des figurines liées à la déesse Aphrodite :<p>La déesse nue était représentée sur 196 figurines, suivi de 33 Aphrodite à torse nu, les jambes drapées et 27 Aphrodite portant des tuniques moulantes et une draperie entourant les jambes. <p>Le type nu des divinités syriennes de la fertilité avait récolté 4 statuettes <p>Le type pudique de la déesse cachant sa nudité avec les variantes était très apprécié ;il fut représenté sur 58 statuettes dont 45 nues, 6 mi-drapées, 7 vêtues <p>Le type anadyomène essorant les cheveux avec les variantes est représenté sur 45 statuettes dont 40 nues et 5 mi-vêtues. <p>Le type de la Vénus d’Arles tenant le miroir et la pomme avec les variantes est représenté sur 28 statuettes dont 19 nues et 9 mi-vêtues<p>Le type se parant « Psélioumenè », mettant un collier ou un bandeau, parut sur 27 statuettes nues<p>Le type Cnidien cachant d’une main le sexe avec des variantes parut sur 22 statuettes nues<p>Le type accroupi parut sur 1 statuette nue<p>Le type menançant avec la sandale et ses variantes est rapporté sur 16 statuettes nues <p>Le type déliant la sandale est représenté sur 11 statuettes nues <p>Le type mettant le ceste parut sur 3 aphrodites nues<p><p>Pour les représentations de Tychès/Fortuna, la déesse des villes syriennes, elle s’associait à la grande déesse Astarté dans la maîtrise des villes et de ses habitants, dans la maîtrise de la destinée humaine, devient la parèdre du dieu-père et du dieu fils dans certaines cités; la déesse gréco-syrienne aux traits orientaux paraît sur les nos 25, 27 et 26 comme étant la déesse des villes portuaires de Tyr et de Césarée et sous les traits de la Vénus Héliopolitaine. <p><p>Concernant, Eros, il était le dieu-fils préféré de la déesse, figuré sous son aspect enfantin accompagnant la grande déesse sur plusieurs dizaines de représentations dont les nos 59, 68,69, 70,71,72, 73, 86, 91. Il figurait seul dans plusieurs attitudes libres, sans prototype défini selon le plaisir de l’artisan comme le montrent les nos 23, 27, 37,39 .<p><p>Zeus/Jupiter, en reprenant en Syrie le contrôle du monde cosmique, astral et humain sous les Séleucides et les empereurs romains, s’identifia sans peine aux grands dieux suprêmes et cosmiques, les Baals syro-phéniciens Hadad, Baalshamim ou Bêl, pour devenir Jupiter Héliopolitain, le dieu astral et cosmique qui, en reprenant son aspect archaïque ancestral, conquit le monde gréco-romain. Le dieu-père syro-phénicien fut à certain moment dépassé par la déesse astrale, qui régnait seule sur tout le monde humain sauf que son rôle avait pris un nouvel essor à l’époque romaine devenant le maître suprême du monde cosmique et humain, le grand régulateur du monde comme le fut Zeus/Jupiter héliopolitain. Les figurations de Jupiter Héliopolitain sont syriennes à cent pour cent, sans aucune influence grecque comme le montrent les nos 6 ,7, 8, 9 10, 11, 12 et 13 <p><p>Apollon dieu archer et dieu oraculaire, associé aux dieux guerriers syro-phéniciens locaux de Chypre Nergal et Reshef dès la colonisation de l’île par les Phéniciens au IX-VIIIe siècle av.J.C. devient sous l’empire romain, le dieu du soleil, vénéré en Syrie, devenant ainsi l’hypostase des grands Baals syro-phéniciens Baalshamim et Hadad et figurait sous un aspect engainé auprès des dieux Hiérapolitains et Hélopolitains. Les figurines le représentant étaient travaillées selon le concept et le style grec comme le montre la figurine d’Isriyé, portant le no 1<p><p>Héraclès, dont les diverses légendes et mythes le rapprochaient de Melqart de Tyr, le dieu-fils et le parèdre d’Astarté, fut honoré en Syrie pour sa force physique et son héroïsme incarnant le dieu mourant et renaissant, le dieu qui procurait la victoire et le salut contre la mort ;il figurait sur les statuettes selon les types iconographiques classiques sans aucune influence syrienne sauf pour le no 1 qui rappelle les figurations des dieux sémitiques, brandissant de la main droite la massue levée près de la tête. <p><p>Dionysos figuraient sous les traits grecs, selon les types classiques déjà connus, ces représentations étaient peu nombreuses bien qu’il était un des grands dieux de l’histoire des religions .<p><p>Les représentations d’Adonis n’étant pas liées à un type iconographique connu du dieu, il me semble que le type fut élaboré à Sidon selon des critères syriens comme la présence d’un phallus sur la base qui rappelle son rôle de dieu de la fertilité et de la semence, la chevelure frisée et le visage rond de la figurine no 1 rappelant son origine orientale, le modèle du manteau porté en biais sur le torse ne se trouvant sur aucun des documents iconographiques connus. / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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