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Danse, film, théâtre : une exploration de la collaboration créative entre la musique et les arts de nature visuelleSaindon, Marie-Claire 08 1900 (has links)
La version intégrale de ce mémoire est disponible uniquement pour consultation individuelle à la Bibliothèque de musique de l'Université de Montréal (www.bib.umontreal.ca/MU). / Le programme de composition de musiques de film et multimédia de la Faculté de musique à l'Université de Montréal encourage la création de trois musiques de nature différente: acoustique, électroacoustique et mixte. Ces dernières supportent chacune une oeuvre visuelle. Pour mieux explorer les possibilités, trois projets de nature visuelle différents, soit une chorégraphie, deux court-métrages cinématographiques et une oeuvre dramatique, ont été créées en collaboration avec d'autres artistes. Pour la chorégraphie, X/Y, une trame sonore a été créée pour être jouée sur place par un petit ensemble acoustique. La musique des films, Mi Feng et Motel Pluton, est un mélange d'échantillonneurs et d'instruments acoustiques et a été enregistrée en studio. Quand à l'oeuvre dramatique, L'Araignée, la trame sonore est de nature entièrement électronique, avec des échantillonneurs et de la manipulation électroacoustique. / Université de Montréal's Film and Multimedia Music Composition program encourages the creation of three compositions in differing styles: acoustic, electro-acoustic, and mixed. These compositions each support a visual project. A choreography, two short films and a theatrical piece were created in a collaborative effort to explore the range and diversity of visual media. An acoustic score played by a small ensemble was used for the choreography X/Y. Both acoustic and digital instruments were used in recording sessions for the score of the two short films Mi Feng and Motel Pluton. The score for L'Araignée, the theatrical piece, is electro-acoustic, using samples, audio files, and digital signal processing (DSP).
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L’influence réciproque qu’exerce la pratique conjointe de la composition de musique à l’image et de la composition de musique de concert sur le développement de mon langage musicalLaurin-Pratte, Vincent 08 1900 (has links)
La version intégrale de ce mémoire est disponible uniquement pour consultation individuelle à la Bibliothèque de musique de l’Université de Montréal (www.bib.umontreal.ca/MU). / Ce mémoire atteste du résultat de mes deux années d’étude en composition à l’Université de Montréal. J’ai cherché à développé un langage musical personnel, bien qu’ancré dans la tradition et plus particulièrement dans l’héritable harmonique tonal, basé sur une utilisation plus ou moins libre d’accords par tierces superposées –bien que j’emprunte parfois d’autres langages harmoniques.
De plus, j’ai voulu concilier la pratique de la composition dans les domaines de la musique de concert et de la musique de film, en démontrant comment ma démarche de créateur présente de nombreuses constantes indépendamment du champ dans lequel j’évolue. Celles-ci sont principalement de l’ordre de l’organisation musicale et de la structure formelle ainsi que, dans une moindre mesure, de détails harmoniques et contrapuntiques. Par exemple, j’aborde et je traite le leitmotiv (élément musical caractérisant un personnage, un lieu ou un sentiment en musique de film) de la même façon que j’ai recours extensivement aux motifs (unité minimale de signification musicale) dans ma musique de concert.
La démonstration se fait à travers l’analyse et la critique d’extraits puisés à travers neuf œuvres de mon répertoire de concert et de musique à l’image. / This master’s thesis is the result of two years of studies in composition at the University of Montreal. Through my work, I have sought to develop a musical language of my own that is rooted in tradition and inspired by our vast tonal heritage. I use a mostly triad-based harmonic language while also borrowing from other techniques from time to time.
Moreover, I have attempted to bring together my work as a concert composer and as a film music composer by showing how my compositional approach shares many common characteristics no matter the genre of music. These common features range from the way a piece is organized to how the form is underlined by musical means. To a lesser extent, harmonic and contrapuntal techniques might also be common elements. For instance, I have often been using the leitmotiv (a musical item that is associated with an on-screen element in film music) in the same way I use motives (the smallest elements of musical meaning one can perceive) as a mean of structuring my concert compositions.
To make my point, I have analyzed and discussed many examples of nine of my works from both the concert or film music genres.
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D’Un nouvel espoir (1977) à La Revanche des Sith (2005) : écriture musicale et traitement de la partition au sein du complexe audio-visuel dans la saga Star WarsHuvet, Chloé 11 1900 (has links)
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The use of traditional Afro-Peruvian and Peruvian creole music in the soundtrack of commercial Peruvian feature films between 1996 and 2015 / L'utilisation de la musique traditionnelle afro-péruvienne et créole péruvienne dans la bande originale des longs métrages commerciaux péruviens entre 1996 et 2015Medina, Nicolás 07 1900 (has links)
La façon dont les bandes sonores ont été abordées dans le cinéma péruvien au cours des dernières décennies a changé. Depuis l'apparition des techniques numériques de réalisation de films en 1996, les films ne suivent pas les mêmes conventions qui ont été établies durant la seconde moitié du XXe siècle. Cette étude vise à comprendre comment les musiques afro-péruviennes et créoles péruviennes traditionnelles ont été utilisée dans la bande originale des longs métrages commerciaux péruviens entre 1996 et 2015.
Après l'observation de 113 des 146 films péruviens commercialisés au cours de cette période, les 13 films contenant de la musique afro-péruvienne ou créole traditionnelle ont été sélectionnés afin d'analyser leur bande sonore. Chaque analyse se concentre sur les aspects généraux du film, la musique diégétique et les chansons, le style et le concept, les techniques de composition et présente une évaluation de la bande sonore. La comparaison des résultats des analyses a montré que la façon dont la musique traditionnelle a été utilisée dans le cinéma péruvien a changé par rapport aux décennies précédentes et que certains modèles de son utilisation sont apparus. / The way soundtracks have been approached in Peruvian cinema during the last decades has changed. Since the apparition of digital filmmaking techniques in 1996, movies don’t follow the same conventions that were established during the second half of the 20th century. This study aims to understand how traditional Afro-Peruvian and Peruvian creole music has been used in the soundtrack of commercial Peruvian feature films between 1996 and 2015.
Based on the observation of 113 of the 146 commercially released Peruvian films during this period, the 13 movies that contain traditional Afro-Peruvian or creole music were selected in order to analyse their soundtrack. Each analysis focuses on general aspects of the film, the source music and songs, the style and concept, the compositional techniques and presents an evaluation of the soundtrack. The comparison of the results from the analyses showed that the way traditional music has been used in Peruvian cinema has changed in relation to previous decades and that some patterns in its use have appeared.
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Les premiers discours sur la musique au cinéma dans la presse française (1918-1934) : enjeux théoriques, pratiques et technologiquesBolduc-Cloutier, Hubert 05 1900 (has links)
Cotutelle - Université libre de Bruxelles/Université de Montréal / Si la majorité des recherches situées au croisement de la musicologie et des études cinématographiques s’est centrée sur une exploitation des sources filmiques et des textes musicaux comme outil d’analyse, le prisme de la presse permet de porter un nouvel éclairage sur les principaux enjeux de la musique au cinéma. Cette thèse se propose de mettre en examen les premiers discours sur la musique au cinéma parus dans la presse française, de l’essor de la culture des grands orchestres de fosse à la fin de la commercialisation des technologies du cinéma sonore (1918-1934). La première partie interroge les fonctions octroyées à l’objet musical au cinéma par le biais d’un périodique musical (Le Courrier musical, 1917-1935) et son esthétique par la figure d’un critique spécialiste de la question (Raymond Berner, 1921-1934). Ensuite, nous soulignons la valeur musicale des technologies développées par Charles Delacommune pour la mise en place du synchronisme audiovisuel au temps du cinéma muet (dans les écrits de Raymond Berner) et du sonore (chez Émile Vuillermoz). Les bases théoriques des deux principales pratiques de l’accompagnement musical des films muets – l’adaptation et la partition originale – sont questionnées à l’aune du discours des adaptateurs et des écrits parus dans la presse musicale. Dans la foulée, la deuxième partie de cette thèse se centre sur les discours tenus dans la presse musicale lors de la transition vers le cinéma sonore (1928-1934). Nous montrons sur quelles bases s’articulent les principales considérations techniques (la musique mécanique, la synthèse sonore), socio-professionnelles (le chômage des musiciens exécutants), pédagogiques (l’enseignement de la musique à l’aide du film), et esthétiques (la phonogénie, la musique et les effets sonores) de la musique dans le film sonore. Notre analyse se concentre ensuite sur les discours sur les premiers films sonores français publiés dans La Revue musicale, tout en cernant l’exemple du film Rapt (Dimitri Kirsanoff, musique d’Arthur Hoérée et Arthur Honegger, 1934). Enfin, nous démontrons comment une approche synthétique des entretiens menés auprès des compositeurs permet d’approfondir notre compréhension du travail des musiciens au studio. / While the majority of the researches at the crossroads of musicology and film studies has focused on harnessing films and music scores as analytical tools, the lens of the press allows to shed a new light on the most salient film music issues. This thesis aims on investigating the first discourses on film music published in the French press, from the rise of great cinema theater orchestras to the end of the commercialization of sound film technologies (1918-1934). The first part stresses film music functions through one specific music periodical (Le Courrier musical, 1917-1935) and its aesthetic through the figure of a critic specialized on the topic (Raymond Berner, 1921-1934). Then, we underline the musical value of the technologies developed by Charles Delacommune for the achievement of audiovisual synchronism during the silent film era (based on Raymond Berner’s writings) and the sound film era (based on Émile Vuillermoz’s writings). The theoretical basis of the two main silent film accompaniment practices – adaptation and original score – are questioned within the discourses of the adaptators and texts published in music periodicals. In the same perspective, the second part of this thesis focuses on the discourses published in the music press during the transition to sound film (1928-1934). We uncover and analyse of the main sound film music technological (the “musique mécanique”, sound synthesis), socio-professional (performing musicians’ unemployment), didactical (the teaching of music with the aid of film), and aesthetical (“phonogénie”, music and sound effects) issues. Our research then focuses on the discourses on the first French sound film published in the Revue musicale (1921-1939), while examining the case of the film Rapt (Dimitri Kirsanoff, music by Arthur Hoérée and Arthur Honegger, 1934). Finally, we show how a synthesis approach of interviews with composers allows to deepen our understanding of the work of musicians in film studios.
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Musique et cinéma d’animation en France (1930–1950)Alba, Stefano 05 1900 (has links)
Cette version de la thèse a été tronquée de certains éléments protégés par le droit d’auteur. / Our study explores the musical universe of French animation during the first two decades of sound cinema, with the aim of showing the extent of a phenomenon that has never been studied in its entirety. The context of the era is characterized by the participation of a considerable number of “art music” composers, whose contribution to animation constitutes a lesser-known aspect of their career.
Through the study of unpublished archival documents and press articles of the time, the subject is approached mainly from a historical perspective, in order to situate apparently exceptional cases in the context of the artistic networks that allowed the creation of these works. The thesis is constructed following a chrono-thematic plan. In our history, we integrate elements of film music analysis to illustrate emblematic cases of the different tendencies of the time.
The study of the period 1930–1939 highlights the “artisanal” aspect of the productions of the time. Our attention focuses specifically on lesser-known cases, including those of Jean Françaix and Pierre Vellones. The second chapter is devoted to director André Vigneau and his collaboration with Henri Cliquet-Pleyel. Our exploration continues with the study of two iconic pre-war films: La Fortune enchantée by Pierre Charbonnier (music by Henri Sauguet) and Barbe Bleue by René Bertrand (music by Maurice Jaubert). In addition, we focus on “auteur” animated advertising films and the work of Alexandre Alexeïeff, marked by his collaboration with Poulenc, Auric, Milhaud and Roland-Manuel. Another key figure in French animation is the composer Jean Wiéner, to whom we devote a monographic chapter, which details his collaboration with the animator Paul Grimault.
Our study of the Vichy era (1940–1944) focuses on the growing role of the state in financing animated films. This trend is illustrated by two emblematic cases of “highbrow” cartoons: Callisto, la petite nymphe de Diane by André-Édouard Marty (music by Honegger and Roland-Manuel) and La Chasse infernale by Jean and Alex Giaume (music by Tony Aubin). Finally, in the last chapter, we examine the post-war years and, most notably, a forgotten composer of film music, Guy Bernard. On the other hand, if André Jolivet is far from being forgotten, the cartoon music he composed during the 1940s represents a largely unknown part of his career. / Notre étude explore l’univers musical de l’animation française au cours des deux premières décennies du cinéma sonore, dans le but de montrer l’ampleur d’un phénomène qui n’a jamais été étudié dans son ensemble. Le contexte de l’époque se caractérise par la participation d’un nombre considérable de compositeurs et compositrices de musique « savante », dont le cinéma d’animation constitue un aspect encore peu connu de leur carrière.
À travers l’étude de documents d’archives inédits et d’articles de presse de l’époque, le sujet est abordé principalement dans une perspective historique, afin de situer des cas apparemment exceptionnels dans le contexte des réseaux artistiques qui ont permis la création de ces œuvres. La thèse est construite en suivant un plan chrono-thématique. Au cours de notre histoire, nous intégrons des étapes d’analyse musico-filmique qui illustrent des cas emblématiques des différentes tendances esthétiques de l’époque.
L’étude de la période 1930–1939 met en évidence l’aspect « artisanal » des productions de l’époque. Notre attention porte spécifiquement sur des cas peu connus, dont ceux de Jean Françaix et de Pierre Vellones. Le deuxième chapitre est consacré au réalisateur André Vigneau et à sa collaboration avec Henri Cliquet-Pleyel. Notre exploration continue à travers l’étude de deux films iconiques d’avant-guerre : La Fortune enchantée de Pierre Charbonnier (musique d’Henri Sauguet) et Barbe Bleue de René Bertrand (musique de Maurice Jaubert). Une importance particulière est accordée au cinéma d’animation publicitaire « d’auteur » et à l’œuvre d’Alexandre Alexeïeff, marquée par la collaboration avec Poulenc, Auric, Milhaud et Roland-Manuel. Une autre figure clé du dessin animé français est le compositeur Jean Wiéner, auquel nous consacrons un chapitre monographique qui examine particulièrement sa collaboration avec Paul Grimault.
Pour la période de l’Occupation (1940–1944) nous évoquons le rôle croissant de l’État dans la subvention de films d’animation. Cette tendance est illustrée par deux cas de dessins animés « savants » : Callisto, la petite nymphe de Diane d’André-Édouard Marty (musique d’Honegger et Roland-Manuel) et La Chasse infernale de Jean et Alex Giaume (musique de Tony Aubin). Nous terminons sur un panorama de l’immédiat après-guerre, notamment autour d’une figure oubliée de la musique de film, Guy Bernard. En revanche, si le nom d’André Jolivet est loin d’être oublié, ses musiques de dessins animés des années 40 représentent un aspect méconnu de son œuvre.
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Une méthode dangereuse : comprendre le processus créateur en musique de film, le cas de Norman McLaren et Maurice Blackburn, David Cronenberg et Howard ShoreHellégouarch, Solenn 06 1900 (has links)
Cette version de la thèse a été tronquée des certains éléments protégés par le droit d’auteur. Une version plus complète est disponible en ligne pour les membres de la communauté de l’Université de Montréal et peut aussi être consultée dans une des bibliothèques UdeM. / Si Norman McLaren (1914-1987) œuvre principalement dans le domaine onirique de l’animation, David Cronenberg (1943-), parfois surnommé « The Baron of Blood », réalise des films de fiction appartenant à un genre singulier qu’il a lui-même développé, celui de « l’horreur intérieure ». Que peuvent donc partager ces deux cinéastes aux univers a priori si distincts ? Chacun a construit une relation à long terme avec un compositeur : Maurice Blackburn (1914-1988) pour le premier, Howard Shore (1946-) pour le second. Mais si les univers des deux réalisateurs ont été maintes fois investigués, l’apport de leurs compositeurs respectifs demeure peu examiné. Or, d’un univers à l’autre, la musique semble jouer un rôle de toute première importance, chacun des compositeurs étant impliqué très tôt dans le processus cinématographique. Cette implication précoce dans la création collective est indicatrice de la place et du rôle centraux qu’occupent Blackburn et Shore et leur musique au sein de l’œuvre de McLaren, d’une part, et de Cronenberg, de l’autre. De la sorte, les partitions semblent ne pouvoir être considérées comme une simple illustration sonore des films, mais comme une composante tout à fait fondamentale, relançant dès lors la question du rôle de la musique au cinéma : comment le définir ? En outre, au fil de la rencontre continue sur plusieurs films, musique et cinéma en sont venus à un entrelacement tel qu’un style singulier de musicalisation des images se serait développé : quels sont les traits qui définissent ce style ? D’une collaboration à l’autre, cette thèse cherche à établir une poïétique de la création musico-filmique ; elle cherche à décrire et à comprendre les processus créateurs filmique et musical qui déterminent la composition d’une musique de film et, plus encore, une musicalité de tout le complexe audio-visuel. À travers des portraits examinant la pratique et le discours des créateurs et quatre analyses de bandes sonores (A Phantasy de Norman McLaren, Jour après jour de Clément Perron, Crash et A Dangerous Method de David Cronenberg), des liens se tissent peu à peu entre les pensées et les pratiques des deux compositeurs qui développent des stratégies similaires et originales face aux problèmes que leur posent les œuvres de McLaren (l’indissociabilité de la musique et de l’image) et de Cronenberg (la « transformation de l’esthétique humaine »). D’un binôme à l’autre, le cinéma se transforme en un laboratoire musico-filmique où chacun élabore une « méthode dangereuse » qui force l’analyste à explorer de nouvelles avenues méthodologiques. / Norman McLaren’s (1914-1987) animation work evokes a primarily dream-like world. David Cronenberg (1943-), also sometimes known as the “Baron of Blood,” makes fiction films that belong to a singular genre he developed: the “inner horror.” So what can these two filmmakers possibly have in common? They both built a long-term relationship with composers: Maurice Blackburn (1914-1988) for the former and Howard Shore (1946-) for the latter. Though the distinct approaches of these two directors have been widely studied, the weight of the contributions of their respective composers remains largely unmeasured. And this, despite the fact that music seems to play a primary role in these two directors’ process since, in each instance, the composer is involved very early on. This unusually early involvement of the composer, and the ongoing collaboration it entails, are indicative of the central place and role held by Blackburn and Shore’s music in McLaren’s work on the one hand, and Cronenberg’s on the other. This considered, their scores must no longer be seen as direct sound illustration of the films, but rather as essential components of the films, even though such a stance forces us to rethink how we define the role of music in film. Furthermore, from film to film, music and cinema become so intertwined that a singular style of musicalization of the image develops, begging the question: what are the characteristics of this style? From one collaboration to the other, this thesis seeks to establish a poietic of film-music creation; it looks to describe the cinematic and musical creative processes that determine the composition of film music and, beyond that, the musicality of the entire audio-visual complex. Through portraits that investigate the practice and discourse of creators and through the analysis of four soundtracks (A Phantasy by Norman McLaren, Day After Day by Clément Perron, Crash and A Dangerous Method by David Cronenberg), the thoughts and practices of the two composers, who develop similar innovative strategies to solve the problems posed by the works of McLaren (the inseparability of music and image) and Cronenberg (the “transformation of human aesthetics”), are gradually connected. From one duo to another, cinema becomes a musical and cinematic laboratory where each develops a “dangerous method” which forces the analyst to explore new methodological avenues.
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Interroger l’idéologie du studio Disney par la (re)composition musicale : une approche alternative de l’analyse filmique : La Petite Sirène (1989), La Belle et la Bête (1991) et Aladdin (1992)Naëck, Krishvy 03 1900 (has links)
Pour respecter les droits d’auteur, la version électronique de cette thèse a été dépouillée de certains documents visuels et audio‐visuels. La version intégrale de la thèse a été déposée à la Division de la gestion des documents et des archives. / Notre travail concernant Disney s’inscrit dans le champ de la musique de film, et
même si le studio a fait l’objet de nombreuses recherches tant sur des questions
esthétiques que culturelles, il reste intéressant à étudier, car il peut ainsi devenir l’objet
de recherche, non sur l’originalité d’un corpus, mais sur un déplacement de la méthode,
nous permettant d’interroger l’idéologie à l’œuvre. Notre thèse concentre son attention
sur La Petite Sirène (1989), La Belle et la Bête (1991) et Aladdin (1992) où il nous
semble que, en recourant à la recomposition de la musique de certaines séquences des
films, nous puissions faire jouer à la part de virtualité du texte filmique un rôle dans
cette entreprise critique : retrouver la voix des héroïnes Ariel, Belle et Jasmine. Nous
pensons que les lectures préexistantes ont fait le choix de prioriser le récit et que le
déplacement proposé par Stanley Cavell dans sa lecture de King Lear, prêtant la
cohérence au personnage, nous invite, sur le même modèle, à faire une lecture similaire
concernant les films de Disney. Si un geste de recomposition musicale peut nous aider à
penser ce rapport au personnage, c’est parce que nous pensons que la musique peut faire
entendre la virtualité d’un film (et plus précisément de ses personnages), et devenir par
cela un geste d’analyse critique de son idéologie, et ici particulièrement des rapports de
pouvoir. Recomposer certaines séquences importantes du film, c’est le rééclairer en
reprenant les matériaux musicaux mêmes du compositeur du film (Alan Menken), pour
en redistribuer les emphases — notion à laquelle nous ne donnons pas qu’une valeur
musicale, mais une valeur philosophique, reprenant à Stanley Cavell cette idée qu’une
différence d’accent peut faire toute la différence du monde. La recomposition musicale
met en acte les allers-retours indispensables à la compréhension des séquences que nous
travaillerons : elle redonne corps aux espaces de résonance du film et compose les
affleurements d’une promesse initiale proposée par le film vis-à-vis de son héroïne. Elle
aide à réfléchir au film et à ses interactions tout en faisant monter à la surface ladite
promesse dont le film cherchait à bloquer l’actualisation. Ces allers-retours nous
permettent de retrouver l’importance des numéros musicaux à l’intérieur des films dans
lesquelles s’expriment les héroïnes. En prolongeant notre analyse par le prisme de
l’intermédialité, nous réfléchissons à la porosité avec la scène de Broadway (ou plus
précisément ici avec le off-Broadway) qui permettent des doubles lectures issues des
numéros musicaux. L’ensemble de la musique, dans son lien au complexe audio-visuel,
nous permet ainsi de réfléchir aux rapports de pouvoir inscrits dans le film. / From aesthetics to cultural studies, Disney has been the subject of many studies.
Thanks to this prolific research, it is possible de study it by another methodological
angle to understand the ideology of and within the movies. Within the academic field of
film music, our thesis will draw its attention on The Little Mermaid (1989), Beauty and
the Beast (1991) and Aladdin (1992). It seems that, thanks to an alternative version of
the original score that we would compose, we may bring the potentiality inscribed in the
movie to be a part of our critical study: find the heroines’ voice Ariel, Belle and
Jasmine. We think that the previous studies of these films made the choice of
prioritising a narrative analysis where ours is to take into account of the character’s
consistency, as does Stanley Cavell in his reading of King Lear. The main idea is to see
this new composition as an alternative version the composer could have come up with,
and to measure how we can go from the recomposition to the original sequence and end
up with another angle for the analysis of the movie. We think that this method will
enable us to take account of the character’s consistency for the music can be a way to
hear the potentiality of a movie (and specifically here, the characters), so it will be an
opportunity to discuss Disney ideology. The musical recomposition of specifics
sequences will help us to point out that the film makes a choice thanks to musical
emphasis — notion that is not only musical but also philosophic, as Stanley Cavell
points out that a difference of emphasis is able to make all the difference in the world.
The musical recomposition enact the back and forth inside the different moments of the
movie to help us understand what is at stake: it enlightens the resonances between the
sequences and compose the surfacing promise initially build-up by the movie towards
the heroine. It also helps us thinking about the movie’s interactions while getting to the
surface the aforementioned promise the movie was trying to stop from actualising.
Going back and forth into the movie thanks to the musical recomposition brings to light
the importance of the musical numbers where the heroines have a space and moment to
express themselves. By extending our analysis through the prism of intermediality, we
consider the porosity of theses musical numbers with the Broadway stage (and more
accurately the off-Broadway) whose enable us to do dual readings of the movie. All the
music in its connexion to the rest of the audio-visual complex enable us to think about
the power relations which occurs in the movie.
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