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Édition critique de "La Christiade" de Jean d'Escorbiac (1613)

Scorbiac (de), Rachel 29 September 2011 (has links) (PDF)
"La Christiade" de Jean d'Escorbiac, épopée calviniste divisée en cinq livres, n'a pas été rééditée depuis 1613, date de sa publication. Dans le prolongement de la poésie de Du Bartas et proche dans l'inspiration des "Tragiques" d'Agrippa d'Aubigné, le texte propose une réécriture des Évangiles en alexandrins, dans un style où se mêlent les références chrétiennes et profanes. Le travail de ma thèse a consisté a établir un appareil critique (préface, annotations, glossaire, index, index biblique, tableaux synthétiques) dans l'objectif de faciliter l'accès à un ouvrage ancien, parfois difficile d'approche. Par son caractère inédit, cette initiative offre la possibilité à un public élargi de découvrir un auteur qui, pour être méconnu, n'en reste pas moins très riche sur le plan littéraire.
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Mythe littéraire et modernité: les réécritures de Robinson Crusoé dans les littératures française et anglaise, 1954-1986

Engélibert, Jean-Paul 01 September 1996 (has links) (PDF)
Robinson Crusoé est un mythe littéraire moderne en ce qu'il élabore au début du XVIIIè siècle un nouveau statut du sujet : il construit la figure médiatrice d'un "je" souverain qui relie le social et le sacré dissociés par le "désenchantement du monde". Il fonctionne à la manière d'un mythe en proposant une solution narrative à un dilemme d'ordre idéologique. Apparu grâce à la convergence de plusieurs thématiques de la solitude insulaire (observées depuis le "Philoctète" de Sophocle) que le roman de Defoe réunit pour la première fois, le mythe de Robinson se métamorphose dans ses versions de la seconde moitié du XXè siècle. Cinq romans du corpus retenu privilégient le thème de la quête d'un ailleurs (textes de M. Tournier, G. Compere, A. Hervé, J.G. Ballard, P. Theroux), quatre celui de la reproduction insulaire du monde extérieur (W. Golding, M. Spark, J.M. Coetzee). Tout en reprenant le schéma narratif et l'organisation structurale de leur hypotexte, ces robinsonnades remettent radicalement en question le sujet. Marquées par le silence ou la mort de Dieu, elles mettent en évidence la rupture des liens à autrui et à la transcendance à l'époque dite "postmoderne". Le "je" est alors conduit à disparaître ou à se dissoudre dans une identité nouvelle. Paradoxe du mythe littéraire qui se perpétue en s'investissant de contenus sémantiques opposés à ceux qui l'ont fait naître.
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Le mythe de la souveraineté ; Dialectique de la légitimité, du Corps au contrat social

De Smet, François-Julien 11 May 2010 (has links)
Notion irréductible de notre univers politique, la souveraineté semble aujourd’hui dépassée, et appelée à céder sa place à d’autres modes de représentation de l’État et de la collectivité. Pourtant, les difficultés liées à son dépassement recèlent le fait que ce concept n’a rien en réalité rien d’évident : abstraite et mystérieuse, la souveraineté l’est par nécessité. Le cœur de cette abstraction, fossile théologico-politique, fonde sa légitimité. Ainsi, la souveraineté est surtout le produit d’un refoulement des sources et de la nature violente de l’autorité vers le Tiers autoritaire, notion médiane caractérisant la nécessaire conceptualisation de l’autorité légitime comme troisième terme institutionnalisé de la relation entre celui qui exerce l’autorité et celui qui la subit. Ce Tiers, au sortir de la théologie médiévale, s’est d’abord incarné dans le concept de Corps ; le corps de l’État dérive en droite ligne du corps du Christ d’abord, de celui de l’Église ensuite, et a offert à l’autorité, alors pensée sur un registre hétéronome, divin et naturel, un écrin la liant à une légitimité et une nécessité naturelles. Le mythe du Corps, pourtant, va petit à petit devenir celui du Père au fur et à mesure de la constitution de l’État, et singulièrement de la monarchie absolue. Le Père campe alors le caractère nécessaire de l’autorité devant être exercée par le créateur sur sa chose créée, mais permet de continuer dans le même temps à faire bénéficier les structures existantes de l’empreinte théologique représentée sur terre par des mandataires héréditaire – les princes. L’institutionnalisation de l’État, et la relative stabilité qui va en découler, va toutefois fournir le cadre apte à permettre à une pensée du sujet d’émerger, faisant naître des concepts qui, tels la multitude et le peuple, posent de plus en plus directement la question de la légitimité par la prise en compte de la volonté de ceux sur lesquels elle s’exerce. C’est ainsi que naîtront les théories du pacte social, qui tentent chacune à leur manière de concevoir un moment méthodologique où l’octroi du pouvoir soit a été cédé dans le passé, soit est toujours exercé par le peuple à chaque instant. Le mythe du contrat, ainsi, est celui par lequel la légitimité de l’autorité est conciliée avec l’origine du pouvoir. Cette liaison est rendue possible par le meurtre du Père, c’est-à-dire la suppression de l’autorité naturelle et nécessaire au profit d’une autorité conventionnelle et contingente. Or, le mythe du contrat est fragile ; il nécessite, pour juguler le flux de contingence qui émerge dès lors que la question de la légitimité se pose, que la question de la nature du pouvoir soit dûment maîtrisée. Cela demande que l’autorité ne prenne pas sa source dans le repli sur le présent permanent, c’est-à-dire sur le peuple, mais sur un critère de représentativité. Cela nécessite surtout un refoulement conscient de la nature et de l’origine de l’autorité vers un sur-moi qui constituera, à l’apogée de la modernité, le cœur abstrait de la notion de souveraineté. Or cette conception de l’autorité se fissure elle-même sous le poids d’une contingence qui, comme flux permanent, tend par nature à excéder son cadre. A terme, ainsi, l’étiolement de la souveraineté coïncide-t-il avec l’avènement du dogme des droits de l’homme, appelés sur un registre immanent à compenser la perte de sens induite par l’insuffisance de verticalité assumée par la modernité.
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Philosophie, mythe et imagination dans l'œuvre dramatique et poétique d'Alexandre Soumet

Laffont, Karine 21 September 2012 (has links) (PDF)
Alexandre Soumet, poète aujourd'hui oublié, a pourtant bel et bien marqué son époque. Académicien, cofondateur de la revue "La Muse française" avec Victor Hugo, il peine pourtant à choisir entre l'esthétique classique et romantique. Fidèle à l'idéologie allemande, faisant du romantisme un courant à la fois philosophique et poétique, il est également un fervent adepte de l'illuminisme à la façon de Swendenborg et Novalis. Notre étude vise à souligner la quête initiatique de notre chantre oublié dans laquelle la figure du poète (et donc d'Orphée) est centrale. Il s'agira tout d'abord d'analyser le lien entre l'évolution générique de ses œuvres (odes, tragédies, opéra, épopée) et l'initiation poétique et philosophique à laquelle il se livre. Puis, nous étudierons la place tenue par le mythe d'Orphée, sujet à de multiples métamorphoses. Les mythes bibliques et littéraires ainsi revisités seront perçus comme les marques d'une forme de transcendance de l'œuvre littéraire.
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La Polynésie imaginée, ou, une bombe au paradis

Emond, Monica January 2008 (has links) (PDF)
De 1966 à 1996, la France a mené un programme d'essais nucléaires en Polynésie française. Étonnamment, elle a choisi son paradis pour y faire exploser sa bombe. De fait, la Polynésie française fait figure de paradis dans l'imaginaire français depuis le XVIIIe siècle. Mais comment deux visions apparemment paradoxales (une édénique, l'autre apocalyptique) peuvent-elles décrire un lieu unique? En effet, peut-on penser le paradis depuis la bombe? Le but que nous poursuivons est de retracer le parcours du mythe du paradis polynésien dans l'imaginaire occidental depuis près de deux siècles et demi afin de dépasser ce lieu commun de la littérature scientifique des cinquante dernières années. Bien qu'il s'attarde à la représentation française de la Polynésie, l'essai proposé souligne également les apports majeurs de l'imagerie américaine, anglaise et, dans une moindre mesure, canadienne et québécoise. Nous retraçons également le parcours de la bombe, des essais nucléaires américains aux tests français dans le Pacifique Sud, dans le but d'en exposer les différents discours possibles et opposés. L'hétérotopologie telle qu'imaginée par Michel foucault fournit les moyens d'embrasser simultanément les diverses réalités de l'espace polynésien. À la fois historique et spatial, réel et imaginé, «médié» et immédiat selon la définition de Miriam Kahn, cet espace hétérotopique rend dynamique une vision paradoxale de la bombe et du paradis qui serait autrement stérile. En somme, le paradis polynésien est une représentation occidentale fondée sur une prérogative que s'est arrogée la France au XVIIIe siècle: celle de se raconter à travers la représentation qu'elle se fait de l'Autre. Or, le contexte interne -de l'Empire puis de la République -et le contexte international -de la course aux colonies à la course à l'armement -se transformant, elle se voit contrainte de partager de plus en plus cette faculté avec d'autres et aussi, avec l'Autre.
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Mémoires blessées des Balkans : la paix aux frontières de l'ethnicité en ex-Yougoslavie

Jovanovic, Daniella January 2008 (has links) (PDF)
Depuis la fin des guerres qui ont touché l'ex-Yougoslavie durant les années 90, la paix est maintenue de gré ou de force. Une constellation d'acteurs internationaux issus de l'Union européenne, de l'ONU et de l'OTAN entrecroisent ainsi leur expertise depuis plus d'une décennie, pour préserver un semblant de stabilité dans une région aux frontières encore changeantes. En se transformant en plusieurs États-nations, l'ancienne Fédération yougoslave a validé le principe démocratique qui affirme que chaque peuple a droit à son État et son territoire. Cependant, produit d'une mosaïque multiethnique et muiti-confessionnelle ancestrale, l'ex-Yougoslavie se retrouve aujourd'hui devant le dilemme inextricable de chercher à re-territorialiser ses communautés à l'intérieur de leurs nouvelles frontières, tout en essayant de préserver le caractère multiethnique de ses récents États. Avancé par les discours de paix internationaux, le principe de la multiethnicité parvient néanmoins difficilement à trouver un écho en terrain, où les relations interethniques tendent plutôt à se radicaliser. Dans un contexte de réaffirmation identitaire, le sentiment de l'appartenance ethnique reprend une vigueur jusque-là non avenue, avec la survalorisation et la construction de marqueurs identitaires, tels que le mythe des origines, la langue ou la religion, au nom d'une mémoire «bafouée» qui reprend le devant de la scène. Devant la montée de cet ethnonationalisme, la communauté internationale tente d'appliquer des stratégies de réconciliation, qui ne semblent pourtant pas répondre à la réalité du construit ethnique. L'impasse qui se joue dès lors entre les politiques de consolidation de paix et la résurgence de l'ethnicité, valide la construction de deux systèmes parallèles, manifestement peu influents l'un sur l'autre. La fracture qui en ressort laisse présumer l'existence d'un enjeu plus large quant au maintien d'une paix durablement fragile sur le territoire: une région indéfiniment placée sous protectorat, où se maintiennent deux charpentes idéologiques, celle de l'application d'une démocratie moderne et celle d'une mémoire atavique re-mobilisée. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Ex-Yougoslavie, Kosovo, Consolidation de paix, Réconciliation, Organisations internationales, Ethnicité, Ethnonationalisme, Mythes nationaux, Mémoire, Constructivisme.
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Figures de la faim et de la fin : une lecture de l'Ogre de Jacques Chessex

Rioux, Mélissa January 2008 (has links) (PDF)
Ce mémoire propose d'explorer la figure de l'ogre, ses traits caractéristiques, les effets qu'elle engendre ainsi que l'imaginaire qui la nourrit dans un roman lauréat du prix Goncourt: L'Ogre de Jacques Chessex, publié en 1973. Dans notre recherche, l'ogre, être à la fois fascinant et terrifiant, est appréhendé comme une figure qui permet de représenter, d'une manière approximative et analogique, une faim excessive, démesurée et menaçante. Notre analyse montre qu'il existe, dans le roman, une corrélation entre la faim, représentée par l'ogre, et un imaginaire de la fin. Notre objectif consiste à mieux cerner l'imaginaire qui entoure la figure de l'ogre. Depuis les Contes du temps passé de Charles Perrault, l'ogre n'a jamais cessé de hanter la littérature. Pourquoi ce monstre de contes de fées, amateur de chair humaine et surtout de celle des petits enfants, est-il toujours autant d'actualité? L'acte de dévorer de la chair -chair animale ou humaine, chair alimentaire ou sexuelle, chair morte ou vive -connote le meurtre, le sacrifice, la violence, la destruction et l'assimilation. La figure est dynamique, car c'est l'imaginaire qui, par un processus symbolique et métaphorique, donne à l'ogre ses multiples visages. L'analyse de la figure de l'ogre s'associe à une pensée plus large sur la persécution et sur l'innocence des victimes. Notre recherche prend appui d'abord sur les textes qui concernent le personnage de l'ogre dans la littérature -les textes d'Arlette Bouloumié sur le sujet sont incontournables et sur des études anthropologiques analysant les actes alimentaires, sacrificiels et persécuteurs. L'approche sémiotique et l'utilisation des théories de la lecture permettent de donner une nouvelle direction à l'analyse de la figure de l'ogre. Après avoir explicité les concepts théoriques nécessaires à la compréhension de la recherche, il s'agit, dans un premier temps, de définir l'ogre et les caractéristiques qui lui sont propres. Ensuite, la figure de l'ogre, telle qu'elle apparaît dans le roman, est analysée à la lumière des différents champs métaphoriques qu'elle convoque. Nous nous intéressons également aux diverses figures qui partagent avec elle un ou plusieurs traits et qui lui ressemblent. Puisque l'ogre est celui qui menace de nous anéantir en nous dévorant, nous proposons un parallèle entre la faim et la fin, confrontant ainsi deux imaginaires intimement liés à la figure de l'ogre. Nous verrons que l'ogre et son appétit démesuré coïncident avec un imaginaire de la fin et avec la mort d'un sujet. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Ogre, Jacques Chessex, Faim, Fin, Figure, Mythe, Imaginaire.
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La révolution tranquille : période de rupture ou de continuité?

Dickson, Olivier January 2009 (has links) (PDF)
Plus qu'une simple expression, la Révolution tranquille est une période historique charnière pour le Québec. Débutant avec l'élection des libéraux de Jean Lesage en 1960, la Révolution tranquille marque l'imaginaire québécois depuis près de 50 ans déjà. Pour mieux comprendre la société québécoise contemporaine, nous croyons qu'il est important de s'attarder à l'interprétation de la Révolution tranquille qui a eu cours depuis 1960, c'est-à-dire, à la façon dont les intellectuels québécois ont interprété et analysé cette période historique et les conclusions qu'ils en ont tirées. Ces interprétations de la Révolution tranquille alimentent en fait un débat entre les intellectuels québécois. Essentiellement, ce débat porte sur la question à savoir si la Révolution tranquille doit être qualifiée comme une période de rupture ou plutôt comme une période de continuité. Nous présenterons tout d'abord différentes définitions de la Révolution tranquille. Ensuite, nous exposerons chacune des interprétations, soit celle de la rupture et celle de la continuité. Nous élaborerons ensuite notre analyse autour de quatre thèmes principaux: l'utilisation du mot révolution pour définir le Québec des années 1960, le nationalisme, l'identité et l'imaginaire. Chacun de ces thèmes sera présenté autour d'un argumentaire détaillé qui nous permettra d'évaluer laquelIe des interprétations de la Révolution tranquille est la plus plausible. Selon nous, la thèse de la continuité est la plus plausible, surtout par rapport à l'identité et au nationalisme. De même, l'utilisation du mot révolution pour définir le Québec des années 1960 nous semble plutôt excessif. Mais la thèse de la rupture possède un argument de taille, celui du choc imaginaire. Ce que nous proposons dans les pages suivantes est une revue de littérature détaillée, une présentation de concepts clés à l'analyse de la Révolution tranquille, combinée à une approche basée sur la création de liens avec chacun des concepts clés. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Révolution tranquille, Rupture, Continuité, Identité, Nationalisme, Imaginaire.
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Imaginaires et imagination politiques : le cas argentin (1852-2002)

Veillette, Jonathan January 2009 (has links) (PDF)
Le but de ce mémoire est de montrer la pertinence et l'actualité des notions d'imaginaires et d'imagination pour l'étude des phénomènes politiques et sociaux. À travers 150 ans de l'histoire de l'Argentine, cette étude retrace le parcours et les transformations de l'imaginaire collectif des Argentins, tente de saisir les moments où se négocie et se transforme l'identité argentine, où les «frontières», les «bords» du politique sont questionnés, contestés, redéfinis. Moments où le «barbare» devient, aux yeux du pouvoir politique et/ou de l'Histoire officielle, le «civilisé»; moments où des imaginaires ou des mémoires qui agissaient de manière souterraine s'instituent dans l'imaginaire collectif, deviennent des récits officiels de l'argentinité; moments où l'imagination vient contester les formes et les pratiques instituées dans l'imaginaire collectif, propose de nouvelles formes de socialité. Ou encore, moment où la culture, autrefois pensée dans les marges du politique, devient un enjeu politique central. Car la reconnaissance de la pertinence des notions d'imaginaires, d'imagination, de mémoires et d'utopie, est revendiquée ici dans la mesure où le recours à ces notions répondrait à des transformations qui ont trait d'abord à la culture. La culture, dont les significations imaginaires sont la principale matière, pourrait bien représenter, en ce début de XXIe siècle, le lieu depuis lequel penser l'action politique. Et du côté du contre-pouvoir, imagination, utopie et mémoire sont peut-être les vecteurs indiqués de changement social, afin de résister aux effets néfastes d'un capitalisme de type nouveau. Au fil de ce parcours historique, le lecteur devrait être en mesure d'observer les contrastes entre le présent et le passé argentin, entre différentes modalités de résistance ou différents moteurs de changement social, du passé et du présent argentins. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Argentine, Imaginaire, Mémoire, Culture, Postmodernité.
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Figures mythiques et bibliques chez Louky Bersianik et Madeleine Gagnon : vers la création d'un univers utopique au féminin?

Lafrance, Johanne January 2006 (has links) (PDF)
Le présent mémoire étudie le lien entre la réécriture au féminin des mythes bibliques et gréco-romains et l'utopie au féminin. Il dégage les nouvelles valeurs que proposent Le Pique-nique sur l'Acropole (1979), de Louky Bersianik, et Lueur. Roman archéologique (1979), de Madeleine Gagnon. Le projet de ces deux écrivaines se situe dans un vaste mouvement de re-vision de l'Histoire chez les féministes des années soixante-dix, qui tentaient alors de faire émerger une culture au féminin. Le chapitre I porte sur les fonctions du mythe et présente les approches de la mythocritique, de la mythodologie et de la mythanalyse. Il explique les raisons motivant la réécriture au féminin; il définit l'utopie traditionnelle ainsi que l'utopie au féminin et en précise les caractéristiques thématiques et formelles. La théorie d'Annis Pratt sur les schémas narratifs (ou archétypaux) y est résumée. Le chapitre II analyse le texte parodique de Louky Bersianik; il présente des théories sur la parodie et l'ironie et rend compte de l'analyse des figures mythiques et des liens entre celles-ci et l'utopie au féminin. Le chapitre III étudie l'oeuvre de Madeleine Gagnon en adoptant une démarche semblable à celle du chapitre II, en plus de définir la théorie-fiction et d'étudier l'intertextualité et l'intratextualité. L'étude montre que la réécriture subversive des créatrices féministes donne une large place au féminin, au maternel, à la relation mère-fille et à la créativité féminine au sein de la culture patriarcale, dans le but d'inscrire la contribution des femmes dans l'Histoire. Le projet de ces écrivaines consiste à critiquer les discours patriarcaux et à renverser le système sexe/genre (« gender ») pour envisager un monde différent. En ce sens, les oeuvres étudiées établissent un lien étroit entre le mythe et l'utopie tout en innovant au plan de la forme romanesque et en proposant de manière originale un monde repensé au féminin. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Mythes, Féminin, Madeleine Gagnon, Louky Bersianik, Utopie.

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