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L'oeuvre de Marwan de 1964 à nos jours : le visage en question et l'oeuvre sur papier. / Marwan's work from 1964 to the present : the face in question and works on paperHodaifa, Nagham 28 May 2015 (has links)
Qu'est-ce qu'une tête? C'est à cette question que Marwan (né à Damas en 1934, habitant à Berlin depuis 1957) s'est confronté dans sa démarche artistique, en commençant par la figure humaine et en passant par le visage. Si ce dernier, traité horizontalement, est reconnaissable dans ses traits, la tête, effigie verticale, s'efface. Les deux motifs jouent au caché-voilé, deviennent paysages et viennent à la rencontre. Le présent travail qui s'appuie sur la biographie et sur une étude transculturelle, questionne le visage dans son œuvre depuis 1964. L'accès à sa problématique picturale a été rendu possible grâce aux sources premières : dessins préparatoires, écrits et entretiens avec l'artiste, qui ont permis d'enrichir la recherche en abordant des aspects anthropologiques aussi bien que plastiques. Nourri de la double culture orientale et occidentale, Marwan participe au questionnement du visage humain dans ses métamorphoses par rapport à l'absence, à l'inanimé, au voilement-dévoilement, au même et à l'autre, au singulier et à l'universel. / What is a head ? This is the question that Marwan (born in Damascus in 1934, residing in Berlin since 1957) has confronted in his artistic approach, starting from the human figure and passing through to the face. If the latter, treated horizontally, is recognizable in its features, the head, vertical effigy, fades. The two patterns play between being hidden and masked, at times blending into landscapes and merging together.This research, built from biographical and cross-cultural study, questions the subject of the face in his work since 1964. The accessibility to his complex pictorial was made possible from primary sources: preparatory drawings, writings and interviews with the artist. These sources have led to the study of anthropological themes and plastics, which have further enriched the research of his artistic approach.The fusion of the Eastern and Western cultures have driven Marwan's questioning of the human face and its metamorphosis in relation to absence, to the inanimate, to veiling-unveiling, to the same and the other, to the singular and the universal.
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Le soufisme au Mali du XIXème siècle à nos jours : religion, politique et société / Sufism in Mali from the 19th century to today : religion, political and societyBoly, Hamadou 24 June 2013 (has links)
La plupart des historiens maliens considèrent le Vllème siècle de l'ère chrétienne comme la date de l'avènement de l'islam au Mali, alors que le soufisme n'y fit probablement son apparition qu'à partir du XVème siècle. Cette apparition soufie se caractérise alors par des pratiques individuelles et disséminées ici et là. Il faut donc attendre l'aube du XIXème siècle pour voir une véritable émergence du soufisme et une large expansion de l'islam avec les efforts déployés par Sïdï al Mubtar al-Kabïr, l'instauration de l'Etat musulman du Macina et le gihëid lancé par al-ijag 'Umar. Les deux voies spirituelles, Qadiriyya et Tiganiyya entreront en opposition, mais feront résistance à l'intrusion coloniale dans le pays. Après l'indépendance du Mali, en 1960, les soufis participeront activement à la vie politique et sociale du pays. Enfin les soufis maliens sont à l'origine de maintes œuvres intellectuelles destinées à faire connaître leur voie spirituelle. / For the most part, Malian historians see and consider the 7th century of the Christian era as the advent of Islam in Mali, while Sufism most likely came into existence there by the 15th century only. This Sufi first appearance is then characterized by spread and individual practices here and there. It is only at the dawn of the 19th century that a true emergence of Sufism and a great expansion of Islam through the efforts made by Sïdï al-Mubtar al-Kabïr, the establishment of the theocratic state of Macina, and the call to jihad by al-I:Iag 'Umar can be seen. The two spiritual paths known respectively as Qadiriyya and Tiganiyya will corne into conflict but they will both resist colonial intrusion into their country. After Malian independence in 1960, Sufis will take an active part in political and social life of the country. Finally, Malian Sufis are behind numerous intellectual works meant to make their spiritual paths known.
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Der Körper der PhilosophieSchneider, Ulrich Johannes 22 July 2014 (has links) (PDF)
Ein Projekt, das der Verlag Fayard unter der Leitung des Philosophen Michel Serres seit 1984 realisiert: Die Reihe Corpus des oeuvres de philosophie en langue francaise zählt bereits über fünfzig Bände. Dem Vergessen der philosophischen Tradition vorzubeugen, schrieb Serres, sei es wichtig, das Corpus der in französischer Sprache verfaßten philosophischen Werke in der Gegenwart erscheinen zu lassen. In einfachen, gelben Bänden sind bisher bekannte und unbekannte Schriften aus den letzten fünfhundert Jahren ediert worden: Bodin, Mersenne, Helvetius, Volney und Guizot etwa neben vielen anderen. Die Ausgaben bieten unkommentierte Neudruc ke; eine Zeitschrift namens Corpus begleitet die Textbände mit Aufsätzen und Editionshinweisen der jeweiligen Herausgeber.
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Comment se protéger à Québec durant la crise économique de 1929-1939 l'interaction famille, Église, État /Bradette, Diane, January 1900 (has links) (PDF)
Thèse (M.A.)--Universitée Laval, 1997. / Comprend des réf. bibliogr.
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Comment se protéger à Québec durant la crise économique de 1929-1939, l'interaction famille, Église, ÉtatBradette, Diane January 1997 (has links) (PDF)
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Personnages comme Bouc émissaire dans les oeuvres de Gabriel Garcia Marquez / Characters as scapegoats in the novels of Gabriel Garcia MarquezMepango Matala, Sonia 15 December 2014 (has links)
Cette thèse se propose d'étudier la question du Bouc Emissaire dans les œuvres de Gabriel García Márquez. Le thème du Bouc Emissaire est étroitement lié aux personnages dont l'existence semble attachée à ce phénomène. Soumis à leur triste sort, il est difficile d'envisager les personnages de Gabriel García Márquez en dehors de ces cercles vicieux. L'auteur associe inconsciemment ou pas ce phénomène du Bouc Emissaire aux thèmes tels que ceux de la Maison, du Corps meurtri ou sublimé, de l'Identité, de l'Altérité... qui seront exploités tout au long de ce travail. Il est donc intéressant de se demander pourquoi l'auteur semble ressentir le besoin pressant et permanent de construire des sociétés fictives faites avec et par des personnages boucs émissaires. En se servant de l'écriture, l'auteur semble dévoiler et affronter son univers personnel, le monde, notre actualité. Aussi, ce travail compte bien interroger certains ouvrages de Gabriel García Márquez afin d'observer dans un premier temps les éléments nécessaires à la formation du Bouc Emissaire. Puis notre analyse nous permettra de voir comment se manifestent les phénomènes d'exclusion en parallèle avec les réalités sociétales, tout en gardant en toile de fond la vie de l'auteur. / This thesis proposes to study the issue of Scapegoat in the works of Gabriel García Márquez. The theme of the Scapegoat is closely related to characters whose existence seems attached to this phenomenon. Submitted to their fate, it is difficult to imagine the characters in Gabriel García Márquez outside these vicious circles. The author combines unconsciously or not this phenomenon Scapegoat themes such as those of the House, the bruised body or sublimate, Identity, Otherness ... of which will be used throughout this work. It is therefore interesting to ask why the author seems to feel the pressing need to build permanent and fictitious companies made with the characters and scapegoats. By using writing, the author seems to reveal and confront his personal universe, the world, our news. Also, this work intends to examine certain works of Gabriel García Márquez to observe in the first place the elements necessary for the formation of the Scapegoat. Then our analysis allow us to see how phenomena occur in parallel with the exclusion societal realities, keeping in the background the life of the author.
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La mise en exposition des œuvres d'art spoliées par les nazis : étude de cas de l'exposition de la collection de Jacques GoudstikkerCousin, Aurélie 07 1900 (has links)
Pour respecter les droits d'auteur, la version électronique de ce mémoire a été dépouillée de ses documents visuels et audiovisuels. La version intégrale du mémoire a été déposée au Service de la gestion des documents et des archives de l'Université de Montréal. / Ce mémoire, consacré à la mise en exposition des œuvres d’art spoliées par les nazis, est particulièrement dédié à la vague d’expositions actuelles opérant de 2005 à 2010. À travers cet événement muséal unique de l’ordre d’une exposition temporaire par an en moyenne, prédomine un regain d’intérêt envers les événements liés à Seconde Guerre mondiale. Partant de ce constat singulier, nous avons retracé les grands enjeux actuels de ces expositions. Ce mémoire présente une rétrospective de ces dernières de 1946 à 2010.
L’exposition d’œuvres spoliées en France fit l’objet d’une recherche inédite de la part de l’influente historienne de l’art Reesa Greenberg en une périodisation muséographique d’où sont issus trois cycles s’étendant de 1933 à la publication de son article en 2004. L’association d’une seconde périodisation à celle de Reesa Greenberg, de l’ordre de l’événementiel, fut ajoutée à l’analyse, celle-ci concernant deux cycles de politique publique de restitution en France de l’historienne Claire Andrieu.
La combinaison de ces deux sources témoigne de deux phases importantes de restitution et de mise en exposition, soit une première après 1945 et une seconde à la fin des années 1990, mettant en lumière de nombreuses associations entre la spoliation des œuvres et l’Holocauste, les diverses persécutions faites aux Juifs et l’évolution de notre regard sur ces événements. La poursuite de cette réflexion fut rendue possible grâce à l’étude de cas consacrée à la mise en exposition d’une partie des œuvres restituées en 2006 par le gouvernement de Hollande à la belle-fille du collectionneur juif Jacques Goudstikker, dont la galerie fut spoliée en 1940 à Amsterdam par Hermann Göring. De ce fait, une visite de l’exposition au Jewish Museum de New York en 2009 fut incluse à l’analyse globale des expositions européennes actuelles.
Au sein de cette nouvelle phase de mise en exposition, alors que la restitution des œuvres est régulièrement contestée, la relation entre la mémoire des disparus devenus les fantômes de l’Holocauste et leurs biens est omniprésente. Ainsi les expositions, en ce début du XXIe siècle, nous permettent plus que jamais d’affirmer que les événements liés au pillage artistique font encore partie d’un récit toujours inachevé. / This thesis, dedicated to the display of looted art by Nazis after World War II, is particularly dedicated to the wave of current exhibitions operating from 2005 till 2010. Throughout this unique museum event, which consists of one temporary exhibition per year on average, a renewed interest for the events pertaining to World War II prevails. Considering this singular statement, we examined the major current stakes in these exhibitions. This thesis presents a retrospective of these exhibitions from 1946 till 2010.
Looted art exhibitions in France have been the object of important research by the influential art historian Reesa Greenberg and were presented in a museographic periodisation from which arise three phases contained between 1933 and 2004, the year of her article’s publication. The addition of two cycles based on French public restitution policy by the historian Claire Andrieu, besides the one proposed by Reesa Greenberg, was included in our analysis.
In embodying these two sources, we have testified to two important phases of restitution dealing with exhibition, beginning after 1945 for the first one and at the end of the 1990s for the second one, bringing to light numerous associations between the artistic plunder and the Holocaust, the manifold persecutions against Jews and the evolution of our perception on these events.
The pursuit of this reflection was made possible thanks to the case study dedicated to the exhibition of the art collection that was partly returned in 2006 by the Netherlands’government to the daughter-in-law of the Jewish collector Jacques Goudstikker, whose gallery was looted in 1940 in Amsterdam by Hermann Göring. Therefore, a visit of the exhibition at the Jewish Museum in New York in 2009 was included in the global analysis in order to facilitate our understanding of the current exhibitions. Within this new phase of exhibition, where the reclaiming of the looted paintings is regularly disputed, the relation between memory, the dead and the missing persons who have become the ghosts of the Holocaust and their stolen properties is omnipresent. Thus the exhibitions, at this beginning of the XXI century, allow us more than ever to assert that the events bound to the artistic plunder are still a part of a yet unfinished chapter.
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Le statut de l'œuvre chez Antonin Artaud et David Nebreda / The status of Antonin Artaud's and David Nebreda's (art)worksSamacher, Jean-Yves, Olivier 03 July 2014 (has links)
A quelle(s) logique(s) répondent les dispositifs de création réalisés par Antonin Artaud et David Nebreda ? Quel statut attribuer à leurs « œuvres », si tant est que l’on puisse accoler cette appellation à leurs travaux ? Pour répondre à ces questions, nous mènerons une réflexion d’ordre esthétique et nous nous interrogerons parallèlement sur la spécificité du processus de création dans la psychose. Nous étudierons les productions d’Artaud et de Nebreda sous l’angle de la mise en scène et de la performativité. Nous mettrons également en lumière l’abolition de la représentation, l’effondrement de la scène et les limites du jeu / je. Nous montrerons ainsi la prédominance des registres Réel et Imaginaire conçus par Jacques Lacan. Chez ces « artistes » transgressant les frontières des genres et de l’art, les manifestations incontrôlées du corps et les conflits intrapsychiques donnent lieu à des recréations simultanées du monde et du langage, qui, en même temps qu’elles s’apparentent au déroulement d’une cérémonie de mise à mort, tracent des signes inédits, forment d’étranges parcours et s’orientent vers l’horizon d’une nouvelle naissance. / Which logic is guiding the multimodal creations proposed by Antonin Artaud and David Nebreda ? What kind of status can be applied to their “(art)works” ? In order to answer these questions, we will lead an esthetical research and study concurrently the specificities of the creative process in psychosis. We will examine Artaud’s and Nebreda’s productions through the notions of setting and performativity. We will underline the abolition of representation and the crumbling of the stage as well as the limits of play / subjectivity. We will show the predominance of the Real and Imaginary registers as they have been conceived by JacquesLacan. By Artaud and Nebreda, the uncontrolled corporal manifestations and the intra-psychicconflicts generate simultaneous recreations of the body and language as, in the same time, they achieve a sort of sort killing ceremony, tracing unseen signs, outlining strange trails and pointing toward the horizon of a new birth.
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La mise en exposition des œuvres d'art spoliées par les nazis : étude de cas de l'exposition de la collection de Jacques GoudstikkerCousin, Aurélie 07 1900 (has links)
Ce mémoire, consacré à la mise en exposition des œuvres d’art spoliées par les nazis, est particulièrement dédié à la vague d’expositions actuelles opérant de 2005 à 2010. À travers cet événement muséal unique de l’ordre d’une exposition temporaire par an en moyenne, prédomine un regain d’intérêt envers les événements liés à Seconde Guerre mondiale. Partant de ce constat singulier, nous avons retracé les grands enjeux actuels de ces expositions. Ce mémoire présente une rétrospective de ces dernières de 1946 à 2010.
L’exposition d’œuvres spoliées en France fit l’objet d’une recherche inédite de la part de l’influente historienne de l’art Reesa Greenberg en une périodisation muséographique d’où sont issus trois cycles s’étendant de 1933 à la publication de son article en 2004. L’association d’une seconde périodisation à celle de Reesa Greenberg, de l’ordre de l’événementiel, fut ajoutée à l’analyse, celle-ci concernant deux cycles de politique publique de restitution en France de l’historienne Claire Andrieu.
La combinaison de ces deux sources témoigne de deux phases importantes de restitution et de mise en exposition, soit une première après 1945 et une seconde à la fin des années 1990, mettant en lumière de nombreuses associations entre la spoliation des œuvres et l’Holocauste, les diverses persécutions faites aux Juifs et l’évolution de notre regard sur ces événements. La poursuite de cette réflexion fut rendue possible grâce à l’étude de cas consacrée à la mise en exposition d’une partie des œuvres restituées en 2006 par le gouvernement de Hollande à la belle-fille du collectionneur juif Jacques Goudstikker, dont la galerie fut spoliée en 1940 à Amsterdam par Hermann Göring. De ce fait, une visite de l’exposition au Jewish Museum de New York en 2009 fut incluse à l’analyse globale des expositions européennes actuelles.
Au sein de cette nouvelle phase de mise en exposition, alors que la restitution des œuvres est régulièrement contestée, la relation entre la mémoire des disparus devenus les fantômes de l’Holocauste et leurs biens est omniprésente. Ainsi les expositions, en ce début du XXIe siècle, nous permettent plus que jamais d’affirmer que les événements liés au pillage artistique font encore partie d’un récit toujours inachevé. / This thesis, dedicated to the display of looted art by Nazis after World War II, is particularly dedicated to the wave of current exhibitions operating from 2005 till 2010. Throughout this unique museum event, which consists of one temporary exhibition per year on average, a renewed interest for the events pertaining to World War II prevails. Considering this singular statement, we examined the major current stakes in these exhibitions. This thesis presents a retrospective of these exhibitions from 1946 till 2010.
Looted art exhibitions in France have been the object of important research by the influential art historian Reesa Greenberg and were presented in a museographic periodisation from which arise three phases contained between 1933 and 2004, the year of her article’s publication. The addition of two cycles based on French public restitution policy by the historian Claire Andrieu, besides the one proposed by Reesa Greenberg, was included in our analysis.
In embodying these two sources, we have testified to two important phases of restitution dealing with exhibition, beginning after 1945 for the first one and at the end of the 1990s for the second one, bringing to light numerous associations between the artistic plunder and the Holocaust, the manifold persecutions against Jews and the evolution of our perception on these events.
The pursuit of this reflection was made possible thanks to the case study dedicated to the exhibition of the art collection that was partly returned in 2006 by the Netherlands’government to the daughter-in-law of the Jewish collector Jacques Goudstikker, whose gallery was looted in 1940 in Amsterdam by Hermann Göring. Therefore, a visit of the exhibition at the Jewish Museum in New York in 2009 was included in the global analysis in order to facilitate our understanding of the current exhibitions. Within this new phase of exhibition, where the reclaiming of the looted paintings is regularly disputed, the relation between memory, the dead and the missing persons who have become the ghosts of the Holocaust and their stolen properties is omnipresent. Thus the exhibitions, at this beginning of the XXI century, allow us more than ever to assert that the events bound to the artistic plunder are still a part of a yet unfinished chapter. / Pour respecter les droits d'auteur, la version électronique de ce mémoire a été dépouillée de ses documents visuels et audiovisuels. La version intégrale du mémoire a été déposée au Service de la gestion des documents et des archives de l'Université de Montréal.
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L'appropriation des oeuvres littéraires en classe de seconde / Appropriating literary works for year 11 / 10th grade French studentsShawky-Milcent, Bénédicte 10 November 2014 (has links)
L’appropriation peut être considérée comme l’aboutissement de la lecture et le point de fuite de toute réflexion sur la réception et les enjeux de la littérature. L’appropriation personnelle des œuvres littéraires par les élèves est implicitement à l’horizon de tous les programmes d’enseignement du français et des recherches en didactique de la littérature. Peut-on lui laisser une place plus grande qu’elle n’en possède actuellement dans le système scolaire français, et en particulier en classe de seconde ? C’est la thèse que nous défendons, en inscrivant notre réflexion dans le sillage des recherches sur le sujet lecteur. Nous interrogeons tout d’abord la notion d’appropriation à la lumière de l’herméneutique contemporaine et des théories de la réception, mais aussi en regard des attentes de l’Institution scolaire, et nous définissons les espaces discursifs dans lesquels l’appropriation des œuvres littéraires peut s’observer. Nous analysons ensuite les résultats d’une recherche exploratoire réalisée dans différentes classes de seconde : nous avons mené auprès de nos élèves cinq expériences placées sur une ligne du temps, leur conférant une place de sujets lecteurs, inscrits dans l’histoire d’une relation singulière à la littérature. Nous mettons en lumière les résultats observés sur deux plans : Laisser en classe une place pour la rencontre personnelle des élèves avec les œuvres littéraires permet de répondre très nettement à certaines difficultés actuelles rencontrées par la transmission de la littérature. Par ailleurs, nous formulons plusieurs hypothèses sur le processus d’appropriation dans le cadre scolaire, en particulier sur le lien entre impressions subjectives, lecture objectivante, et construction de la posture lettrée attendue par l’école, mais aussi sur la construction d’une posture éthique, et sur l’ancrage des œuvres dans la mémoire. Nous analyserons les modifications qu’une telle démarche entraîne au plan pédagogique dans l’accueil de la parole de l’élève, dans le rapport au temps, dans les postures requises de la part de l’enseignant et dans les démarches d’apprentissage mobilisées auprès des élèves. / Appropriating literary works for year 11 / 10th grade french students Here, appropriation metaphorically refers to the process by which readers make a literary work their own. The expression also refers to the result of this process: the inscription and expansion of the work within each individual memory. The active participation of each reader is required throughout the hermeneutical process, from the open mindset needed to absorb a new reading until the point when it becomes registered in one’s “interior library”. Appropriation can be regarded as the final step of the reading process and the vanishing point of any analysis on the way literature is perceived and received. Personal appropriation of literary works by students is at the backdrop of any curriculum for teaching French and all research in didactics of literature. Maybe it should be granted more emphasis than it is in the French school system today, particularly in year 11 / 10th grade. This is my thesis statement, in the light of modern research on the reader as a subject. I shall first consider the notion of appropriation from the point of view of modern hermeneutics and reception theories, in compliance with the French official educational standards, and define the discursive spaces where appropriation of literary works occurs. I shall then analyze the findings of an exploratory research carried out in a number of year 11 / 10th grade classes: students were submitted to five successive experiments which placed them in the position of subject readers, within the story of a specific and individual relationship to literature. The findings are interpreted in two main axes. First, leaving room for a personal encounter between students and literary works during lessons permits to successfully address a number of current issues on the transmission of literature. Then, I consider several hypotheses concerning the appropriation process in class, more particularly, the link between subjective impressions, more objective readings and the acquisition of the expected academic standards, but also the acquisition of an ethical posture and the inscription of the works in students’ memories. I shall finally examine the pedagogical changes implied by such an approach in the management of class participation, of timing; in the positioning of the teacher and the learning strategies developed by students.
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