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Évaluation des effets du programme de dépistage de l'amiantose chez les travailleurs de la construction en MontérégieCambron-Goulet, Évelyne January 2008 (has links)
Les maladies reliées à l'exposition à l'amiante sont un problème de santé publique préoccupant. Une proportion de plus en plus grande des cas déclarés est attribuable à une exposition professionnelle dans le secteur de la construction. Un programme de dépistage de l'amiantose a été lancé au Québec en 2006 pour les travailleurs de la construction. Dans la plupart des régions, le programme consistait en l'envoi d'une lettre d'invitation aux travailleurs admissibles et à la réalisation des radiographies de dépistage pour les travailleurs volontaires. Dans une perspective de prévention primaire, un important volet informatif a été ajouté au programme en Montérégie, sous forme d'entrevue téléphonique avec une infirmière. Objectifs de l'étude. (1) Décrire la participation au programme de dépistage dans les régions à l'étude (Montérégie, Lanaudière et Laval). (2) Évaluer les effets du programme de dépistage de l'amiantose sur l'adoption de comportements préventifs. Méthodologie. La participation au programme, dont les activités variaient dans les trois régions à l'étude (Montérégie: lettre (L), relance téléphonique (R), information téléphonique (T) et radiographie de dépistage (RX) au printemps 2007; Lanaudière: L + RX au printemps 2007; Laval: L + R + RX à l'automne 2007), a été évaluée à partir du nombre de travailleurs exposés à chacune des activités spécifiques aux régions. Une grille de collecte a été élaborée pour obtenir ces données à l'hiver 2008 auprès des infirmières responsables du programme dans les régions à l'étude.Les effets du programme ont été évalués par une étude quasi expérimentale post-test avec deux groupes témoins non équivalents. Un questionnaire téléphonique validé a été administré à 421 travailleurs (taux de réponse de 53%) des trois régions à l'étude à l'automne 2007: (1) 218 travailleurs de la Montérégie (L+T), 2) 132 travailleurs de Lanaudière (L seulement), et 3) 71 travailleurs de Laval, avant leur exposition au programme.Les groupes ont été comparés sur des variables dépendantes, issues de Extended Parallel Process Model et de la Théorie de l'action raisonnée : la perception de la sévérité et de la susceptibilité aux maladies associées à l'amiante, et la perception de l'efficacité et de la capacité, l'attitude et l'intention d'adopter les comportements préventifs. Ces variables ont été mesurées par scores (valeurs de 1 à 5), puis dichotomisées (score = 5 ou score <5) afin de procéder à la régression logistique. La consistance interne du questionnaire et sa fidélité test-retest ont été évaluées auprès de 30 travailleurs de la région des Laurentides à l'été 2007. Résultats. La participation à la radiographie de dépistage semble améliorée par la mise en place d'une relance téléphonique pour rejoindre les travailleurs n'ayant pas répondu spontanément à la lettre d'invitation. En Montérégie, 38% des travailleurs admissibles ont passé une radiographie. Cette proportion est de 37% à Laval et de 17% dans Lanaudière. La régression logistique montre peu de différences entre les groupes concernant les variables dépendantes.Les moyennes sont élevées ([plus grand ou égal] 4,5/5) dans tous les groupes pour la plupart des variables, traduisant une perception élevée de la sévérité des maladies et de l'efficacité et de la capacité relatives aux comportements préventifs. Pour la susceptibilité à la maladie et le comportement"identifier les matériaux qui contiennent de l'amiante", les moyennes sont faibles dans tous les groupes ([plus petit ou égal] 4/5). Conclusion. Le volet informatif du programme de dépistage ne semble pas avoir eu d'effet. Étant donné les moyennes élevées dans tous les groupes, la possibilité d'amélioration au regard des variables considérées était probablement faible.Les actions visant l'amélioration de la perception des travailleurs de leur susceptibilité aux maladies, de leurs connaissances et de leurs compétences pour reconnaître les matériaux qui contiennent de l'amiante devraient être renforcées.
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Un programme de réadaptation cardiorespiratoire dans le suivi de l’activité physique chez les gens en prévention primaire et secondaire d’une maladie cardiovasculaireLevasseur, Francisca January 2014 (has links)
La lutte contre les maladies chroniques est une préoccupation majeure depuis quelques années pour la santé publique. Même s’il existe une preuve claire des bienfaits physiologiques et psychologiques (King et al., 1998; Hare et Bunker, 1999) de l’activité physique, l’assiduité à celle-ci est couramment difficile (ICRCP, 1996; Weinberg et Gould, 1997; Johnston, 1999; Marcus et al. 2000; Sisson et Katzmarzyk, 2008; ASPC, 2009). La maladie est souvent un facteur clé pour décider d’entreprendre ou non un changement d’habitudes de vie (Venrooij et al., 2002). En effet, dans la majorité des cas, les gens peuvent prévenir les conséquences des maladies avant même qu’elles ne surviennent. Dans cette optique, le centre hospitalier d’Amos a ouvert un programme de réadaptation cardiorespiratoire (PRCR) en 2002 pour sa population. Il existe aujourd’hui trois programmes similaires en région. Toutefois, l’efficacité de ces programmes n’a jamais été évaluée ici en Abitibi-Témiscamingue. Les objectifs de cette étude étaient d’évaluer l’effet d’un PRCR de 3 mois et de 12 mois, de démontrer s’il existait une différence significative quant au maintien d’un programme d’activité physique sur un an, également si la participation au PRCR entraînait une diminution de la prévalence des facteurs de risques d’une maladie cardiovasculaire (MCV) chez les gens en prévention primaire et secondaire d’une MCV. Les hypothèses suggéraient qu’une participation de 12 mois, entraînerait une diminution des facteurs de risques contrôlables d’une MCV et un maintien de l’A-P plus long après la participation au PRCR en salle chez les gens en prévention primaire et secondaire. Pour répondre à ces objectifs, un essai randomisé contrôlé chez 60 sujets (masculins et féminins) en prévention primaire ou secondaire d’une MCV âgés de 30 et 70 ans a été réalisé. Les participants ont été recrutés par ordre d’arrivée au service lors de la séance d’initiation préparatoire au PRCR. Les données ont été recueillies à l’aide de questionnaires autoadministrés, tapis roulant, mesures anthropométriques et d’un bilan sanguin. Plusieurs instruments de mesure validés tels que : International Physical Activity Questionnaire (2005), l’échelle de perception de l’effort (Jobin, 2000), ont été utilisés. Les objectifs ultimes de cette étude étaient de contribuer à une meilleure prise en charge des maladies chroniques en régions éloignées et d’optimiser les services offerts au centre hospitalier pour cette clientèle. Dans ce sens, cette étude révèle bel et bien qu’un suivi de 12 mois favorise le maintien de l’A-P, une saine alimentation et un meilleur maintien des facteurs de risque autant chez les gens en prévention primaire que secondaire d’une MCV.
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Un programme de réadaptation cardiorespiratoire dans le suivi de l’activité physique chez les gens en prévention primaire et secondaire d’une maladie cardiovasculaireLevasseur, Francisca January 2014 (has links)
La lutte contre les maladies chroniques est une préoccupation majeure depuis quelques années pour la santé publique. Même s’il existe une preuve claire des bienfaits physiologiques et psychologiques (King et al., 1998; Hare et Bunker, 1999) de l’activité physique, l’assiduité à celle-ci est couramment difficile (ICRCP, 1996; Weinberg et Gould, 1997; Johnston, 1999; Marcus et al. 2000; Sisson et Katzmarzyk, 2008; ASPC, 2009). La maladie est souvent un facteur clé pour décider d’entreprendre ou non un changement d’habitudes de vie (Venrooij et al., 2002). En effet, dans la majorité des cas, les gens peuvent prévenir les conséquences des maladies avant même qu’elles ne surviennent. Dans cette optique, le centre hospitalier d’Amos a ouvert un programme de réadaptation cardiorespiratoire (PRCR) en 2002 pour sa population. Il existe aujourd’hui trois programmes similaires en région. Toutefois, l’efficacité de ces programmes n’a jamais été évaluée ici en Abitibi-Témiscamingue. Les objectifs de cette étude étaient d’évaluer l’effet d’un PRCR de 3 mois et de 12 mois, de démontrer s’il existait une différence significative quant au maintien d’un programme d’activité physique sur un an, également si la participation au PRCR entraînait une diminution de la prévalence des facteurs de risques d’une maladie cardiovasculaire (MCV) chez les gens en prévention primaire et secondaire d’une MCV. Les hypothèses suggéraient qu’une participation de 12 mois, entraînerait une diminution des facteurs de risques contrôlables d’une MCV et un maintien de l’A-P plus long après la participation au PRCR en salle chez les gens en prévention primaire et secondaire. Pour répondre à ces objectifs, un essai randomisé contrôlé chez 60 sujets (masculins et féminins) en prévention primaire ou secondaire d’une MCV âgés de 30 et 70 ans a été réalisé. Les participants ont été recrutés par ordre d’arrivée au service lors de la séance d’initiation préparatoire au PRCR. Les données ont été recueillies à l’aide de questionnaires autoadministrés, tapis roulant, mesures anthropométriques et d’un bilan sanguin. Plusieurs instruments de mesure validés tels que : International Physical Activity Questionnaire (2005), l’échelle de perception de l’effort (Jobin, 2000), ont été utilisés. Les objectifs ultimes de cette étude étaient de contribuer à une meilleure prise en charge des maladies chroniques en régions éloignées et d’optimiser les services offerts au centre hospitalier pour cette clientèle. Dans ce sens, cette étude révèle bel et bien qu’un suivi de 12 mois favorise le maintien de l’A-P, une saine alimentation et un meilleur maintien des facteurs de risque autant chez les gens en prévention primaire que secondaire d’une MCV.
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Les processus individuels et organisationnels de construction de la santé au travail : prévention de la santé mentale au travail et analyse de dispositifs organisationnels / The individual and organizational processes in the construction of health in the workplace : prevention of mental health at work and analysis of organizational arrangementsRouat, Sabrina 14 January 2010 (has links)
Cette thèse a pour objectif d’apporter des résultats pour la connaissance relative au processus d’intervention dans l’organisation en matière de prévention de la santé psychique au travail. Après avoir mis en lien les processus de construction de la santé au travail et pris connaissance des facteurs qui soutiennent la réussite des interventions de prévention primaire, l’analyse permet de questionner la correspondance possible entre ces deux champs de recherche. L’analyse de sept cas d’intervention apporte des éléments pour saisir les conditions qui favorisent la décision de changement de l’organisation. Le processus d’intervention est conçu comme un moyen de produire une dynamique de maturation organisationnelle sur la question de la santé psychique au travail et susceptible d’améliorer la coopération entre acteurs. Enfin, en interrogeant l’interaction entre l’individu et l’organisation, cette thèse analyse les logiques de recours à des formes d’aides pour des salariés en difficulté. Ce détour permet d’interroger les causes du non-recours à des dispositifs organisationnels de prévention et à identifier à quelles conditions ils peuvent être efficaces et utilisés. / We aim to contribute to the study of intervention process in the organization for mental health prevention in the workplace. We begin by linking the different health-building processes in the workplace. We then take into account the factors that support the success of primary prevention interventions. Our analysis then allows for exploration of possible relationship between these two research fields. Our examination of seven cases studies of prevention interventions brings elements of understanding to the conditions that best favour the decision to change an organization. The intervention process is designed as a way to produce a dynamic organizational maturation on the issue of mental health in the workplace, which is likely to improve cooperation between actors. Finally, by questioning interactions between the individual and the organization, this dissertation analyzes the logic behind the non-take-up strategies used by troubled employees. It allows us to examine why arrangements within an organization are not used and to identify under what conditions they can be efficient and well used.
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Contribution à la compréhension des liens entre statut socio-économique et comportements de santé / Understanding pathways between socioeconomic status and health behavioursBocquier, Aurélie 04 December 2018 (has links)
Cette thèse visait à contribuer aux connaissances sur les différenciations sociales des comportements de santé en France et à une meilleure compréhension des mécanismes sous-jacents à ces différenciations. Nous nous sommes plus particulièrement intéressés au rôle de certains facteurs sociocognitifs (perceptions, croyances…) inspirés de théories issues de la sociologie du risque et de la déviance. En utilisant les données des enquêtes Baromètre cancer 2010 et Baromètre santé 2016, nos travaux ont porté sur des comportements relatifs à la prévention primaire de certains cancers (consommation d’alcool et protection solaire) et des maladies infectieuses (vaccinations infantiles). Un faible statut socio-économique était associé à une relativisation accrue du risque de cancer lié à la consommation d’alcool et à des connaissances et croyances vis-à-vis du risque solaire plus éloignées du « savoir expert ». Ces derniers facteurs expliquaient en partie la moindre utilisation des moyens de protection solaire chez les personnes ayant un faible statut socio-économique. Dans le domaine de la vaccination, nous avons constaté une prévalence plus élevée de l’hésitation vaccinale chez les parents ayant un niveau de diplôme supérieur ou égal au baccalauréat. Cette association s’expliquait en partie par le fait que les parents diplômés avaient un moindre niveau de confiance dans les autorités et la médecine conventionnelle et un degré d’implication dans les décisions de santé accru. Ces résultats fournissent des pistes pour conduire des actions de promotion de la santé tenant compte du contexte social dans lequel sont inscrits les comportements des individus, plus efficaces et équitables. / This thesis aimed to contribute to current scientific knowledge about the social differentiation of health behaviours in France and to a better understanding of the mechanisms underlying this differentiation. We focused on the role of specific sociocognitive factors (perceptions and beliefs) based on theories derived from the sociology of risk and the sociology of deviance. This work used data from the 2010 Baromètre cancer survey and the 2016 Baromètre santé survey to examine health behaviours related to primary prevention of some cancers (alcohol consumption and sun protection) and infectious diseases (childhood vaccinations). People of low socioeconomic status were more prone to relativize the alcohol-related risks of cancer and to have substantially less knowledge about sun health and more “false beliefs” about sun protection than people of high socioeconomic status. This knowledge and these false beliefs were significant mediators of the positive association between socioeconomic status and sun-protection behaviours. In the field of vaccination, we found a higher prevalence of vaccine hesitancy among parents who had at least passed the “bac”. This association was partly explained by their lower level of trust in health authorities and mainstream medicine than among the least educated group and by their greater commitment to making “good” health-related decisions. From a public health perspective, these results furnish avenues for designing health promotion interventions that take into account the social context in which people’s health behaviours are embedded to improve both effectiveness and equity.
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L’hésitation vaccinale et les professionnels de santé : étude des attitudes et pratiques des médecins généralistes, des pédiatres et des pharmaciens vis-à-vis de la vaccination / Vaccine hesitancy and health professionals : survey on attitudes and practices of general practitioners, pediatricians and pharmacists about vaccinationCollange, Fanny 11 February 2019 (has links)
Ce travail visait à identifier, caractériser, quantifier l’hésitation vaccinale des professionnels de santé, à en étudier les potentielles variations géographiques et à vérifier l’adhésion de certains professionnels de santé à l’extension de leurs compétences en matière de vaccination. A partir des données quantitatives recueillies dans le cadre d’un panel de MG de ville en 2014, nous avons estimé la prévalence de l’hésitation vaccinale modérée à forte à 14% dans cette population et constaté qu’elle était plus importante chez les MG de PACA par rapport au reste de la France. A partir des données quantitatives d’une enquête chez les pédiatres des Bouches-du-Rhône en 2016, nous avons montré leur très fort engagement dans la vaccination ainsi qu’une faible hésitation vaccinale mais aussi la présence d’incertitudes ciblées sur le vaccin contre les infections à rotavirus. Nos données qualitatives recueillies en 2016-2017 auprès de pharmaciens de la région PACA montrent qu’ils pouvaient eux aussi être hésitants vis-à-vis de certains vaccins. Par ailleurs, ces pharmaciens n’adhéraient pas tous à l’extension de leurs compétences en matière de vaccination et certains s’inquiétaient des réactions des MG et infirmiers. Nos résultats suggèrent que les expériences des professionnels de santé quant aux maladies à prévention vaccinale et aux effets indésirables des vaccins, leur perception de la balance bénéfices/risques des vaccins, leur confiance dans les autorités de santé et leur confiance dans leurs capacités, peuvent être déterminantes dans les recommandations ou conseils qu’ils prodiguent à leurs patients. / This work aimed to identify, characterize, quantify health professionals’ vaccine hesitancy and investigate its potential geographical variations, as well as to study the adherence of certain health professionals to the extension of their role in the field of vaccination. Based on quantitative data collected in a panel of general practitioners in 2014, we estimated the prevalence of moderate to high vaccine hesitancy at 14% in this population; we found that it was higher among general practitioners in Southeastern France than in the rest of France. Based on quantitative data from a survey of pediatricians in the département “Bouches-du-Rhône” in 2016, we observed their very high engagement in vaccinating their patients, and their low level of vaccine hesitancy; we also found some uncertainties regarding the Rotavirus vaccine. Our qualitative data collected in 2016-17 among pharmacists in Southeastern France, show that some of them are also hesitant about certain vaccines. Moreover, not all of pharmacists supported the extension of their vaccination role and some had concerns about general practitioners and nurses reactions. Overall, our results suggest that health professional experiences of vaccine-preventable diseases and adverse vaccine reactions, their perception of the benefit/risk balance of vaccines, their trust in health authorities and confidence in their capabilities (self-efficacy), can influence their recommendations of vaccines to their patients; vaccine controversies in the past decades have had an impact on their perceptions of vaccines.
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L'impact de l'adhésion aux statines sur les maladies cérébrovasculaires en prévention primaire dans un contexte réel d'utilisationEllia, Laura January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Promotion de l'activité physique des médecins omnipraticiens auprès de leurs patientsLestage, Kim 04 1900 (has links)
Les maladies non transmissibles sont en forte hausse au Québec. La pratique régulière
d’activités physiques (AP) permet d’agir en amont et de contribuer à la prévention de
plusieurs de ces maladies. Cependant, une grande proportion de la population québécoise
n’est pas suffisamment active pour en retirer des bienfaits pour sa santé. Plusieurs études
portant sur l’efficacité des interventions de sensibilisation et de promotion de l’AP(SPAP)
ont montré que les médecins omnipraticiens peuvent avoir une influence non négligeable
sur le niveau de pratique d’AP de la population. Peu d’études à ce jour ont examiné la pratique de SPAP des médecins omnipraticiens du Québec auprès de leurs patients et quels sont les freins et facteurs facilitants. La présente étude vise à combler en partie cette lacune en documentant leur pratique de SPAP et en examinant dans quelle mesure les attitudes,perceptions, barrières, besoins et caractéristiques sociodémographiques influencent leur pratique.
Une enquête anonyme a été retenue comme méthode pour dresser un portrait de la
situation. L’échantillon de convenance est composé de 701 questionnaires recueillis lors de formations continues de la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec. Les
résultats montrent que deux répondants sur cinq (40 %) font de la SPAP auprès de la
majorité de leurs patients en contexte de prévention primaire, et ce, bien que la presque totalité d’entre eux (98 %) croit que la SPAP fait partie de leur rôle fondamental. L’analyse de régression multiple a permis d’identifier les facteurs les plus souvent associés à la pratique de la SPAP chez les répondants : les médecins qui pratiquent eux-mêmes de l’AP de façon régulière, ceux qui ont plus de neuf ans d’expérience médicale, ceux qui sont moins affectés par la surcharge de travail et ceux qui ont l’impression d’être relativement efficaces dans leurs interventions de SPAP sont les plus susceptibles d’en faire auprès de
leurs patients en contexte de prévention primaire. / The rate of non communicable diseases is increasing in Québec. Regular physical activity(PA) can help preventing many of these diseases. However, a great proportion of the Québec population does not meet the PA recommendations to reap the health benefits.
Several researches on the effectiveness of PA awareness and promotion interventions have
shown that primary care physicians can positively influence the adoption and increase of PA in the population. To date, few studies have documented the PA counselling and promotion (PACP) of Québec primary care physicians to their patients, and more specifically, what are the PACP barriers and facilitators. The aim of the current study is to address this shortcoming in documenting the Quebec general practitioners’ PACP and examining to what extent their attitudes, perceptions, barriers, needs and sociodemographic
characteristics influence their behavior.
We used an anonymous questionnaire survey to draw a picture of the current situation. The
convenience sample consisted of 701 completed questionnaires collected during continuing
medical education sessions of the Fédération des médecins omnipraticiens du Québec.
Results showed that two respondents out of five (40%) reported PACP to their patients in
the context of primary care, while almost the majority (98%) of them considers that it is an integral part of their professional role. A multiple logistic regression analysis allowed the identification of the factors predominantly associated with physicians’ PACP. Physicians who are personally physically active on a regular basis, who have more than nine years of medical experience, who are less affected by work overload, and who feel to be effective in
the PACP interventions are more likely to promote PA to their patients.
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Estimation de la mortalité évitable au Québec de 1981-1985 à 2005-2009Chentir, Atika 11 1900 (has links)
La progression de l’espérance de vie au Québec reflète l’amélioration de la santé de la population. Toutefois, des décès continuent à survenir prématurément avant l’âge de 75 ans. Une part de cette mortalité prématurée est potentiellement évitable. L'objectif de ce mémoire est d’estimer la mortalité évitable au Québec de 1981-1985 à 2005-2009. Pour cela, la méthode de Tobias et Jackson (2001) a été appliquée sur des données de décès, fournies par l’Institut national de santé publique du Québec, pour estimer les taux de mortalité évitable totale et pour chacun des sexes. Cette approche nous a, par ailleurs, permis d’estimer des taux de mortalité évitable selon trois paliers de prévention : primaire, secondaire et tertiaire.
Nos résultats démontrent une tendance à la baisse de la mortalité évitable à travers le temps. Cette baisse a été enregistrée chez les deux sexes, mais des disparités de mortalité évitable existent entre les hommes et les femmes. En effet, la mortalité évitable des hommes est plus élevée que celle des femmes et cet écart de mortalité est principalement dû à la mortalité évitable associée à la prévention primaire.
L’analyse de la mortalité évitable par cause de décès fait ressortir que le cancer du poumon est la principale cause de décès évitable tant chez les hommes que chez les femmes en 2005-2009. Durant cette même période, le cancer du sein et les cardiopathies ischémiques étaient la deuxième cause de décès évitable respectivement chez les femmes et chez les hommes. / The upward trend observed in Quebec’s life expectancy in past years suggests that population health has continued to improve. However, a number of deaths continue to occur prematurely before the age of 75 years. A part of this premature mortality is potentially avoidable. The objective of this paper is to estimate avoidable mortality rates in Quebec from 1981-1985 to 2005-2009. Avoidable mortality rates were obtained by applying the method of Tobias and Jackson (2001) to mortality data made available to us by the Institut national de santé publique du Québec. Furthermore, this approach allowed us to evaluate avoidable mortality rates by three levels of prevention: primary, secondary and tertiary.
Our results show a downward trend in avoidable mortality from 1981-1985 to 2005-2009. This decline was observed for the whole population and also for both sexes. Differences in male’s and female’s avoidable mortality trends are however noticed. Indeed, avoidable mortality is higher for men than women and a large part of this difference is associated to primary prevention.
The analysis by cause of death revealed that lung cancer was the leading cause of avoidable death in both men and women in 2005-2009. During this same period, the second leading cause of avoidable mortality is breast cancer and ischemic heart diseases in females and males respectively.
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Impact de la non-adhésion aux statines sur la survenue d'événements coronariens en prévention primaire dans un contexte réel d'utilisationBouchard, Marie-Hélène January 2005 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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