• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 20
  • 1
  • 1
  • Tagged with
  • 22
  • 17
  • 5
  • 5
  • 4
  • 4
  • 4
  • 4
  • 3
  • 3
  • 3
  • 3
  • 3
  • 3
  • 3
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
21

Les causes de l’impuissance animique : la question du mal chez Freud et Spinoza / The Causes of the Powerlessness of Mind : Freud and Spinoza on Question of Evil

Ledoux, Isabelle 06 December 2014 (has links)
Spinoza, parce qu’il est à la pointe de la pensée scientifique de son époque, Freud, parce qu’il prétend fonder une nouvelle science de la nature sans se référer spécifiquement aux sciences humaines, adhèrent à un modèle épistémologique issu de la science déterministe classique. En étendant son application à l’âme humaine, tous deux ont, chacun à sa manière, bouleversé la conception de l’unité psychophysique de l’individu et proposé de nouveaux modèles de compréhension de ses rapports avec les autres et avec le monde.Or, partir de la question du corps pour remonter progressivement jusqu’à celle du mal, point névralgique de la pensée de la liberté, permet de mettre en évidence ce qui les rapproche et ce qui les sépare. Si, en situant la source de la destructivité à l’intérieur de la psychè et en dialectisant les différentes tendances qui la constituent, Freud adopte une perspective non spinoziste, sa conception de la mémoire, de la représentation, du langage, du rêve et du délire, se rapproche beaucoup de celle de Spinoza et permet d’éclairer aussi bien les virtualités que les points explicites de son système.Inversement, Spinoza, par les choix doctrinaux qui marquent l’évolution de sa pensée comme par les stratégies pédagogique et éthique qu’il met à l’œuvre dans ses textes, produit une illustration en acte de ce qui favorise la puissance de l’âme et de ce qui l’entrave. Sans créditer le mal d’une essence positive, il reconnaît néanmoins à ses principales figures : finitude, privation, crime, une efficience historique, dont la compréhension peut fonder une vigilance prophylactique. / Spinoza, at the top of the scientific thought of his time, and Freud, intending to found a new science of nature without specifically referring to human sciences, adhere to an epistemological model coming from the classical determinist science. Extending its application to the human mind, they both have, each in their own way, drastically changed the conception of the psychophysical unity of the individual and proposed new models of understanding his relationships with the others and the world.And yet, starting with the question of the body to progressively reach the question of evil so problematic for the thought of freedom makes it possible to reveal what separates and brings them closer. Setting sources of destructivity inside the psyche and giving a dialectical representation of its different constituent motions, Freud adopts a non-Spinozist perspective. But his conception of memory, representation, language, dream and delirium, gets closer to that of Spinoza and allows to throw light on potentialities as much as on the explicit points of his system. Conversely, Spinoza, marking the evolution of his thought by doctrinal choices and using pedagogical and ethical strategies in his texts, gives an acting illustration of what favours and hampers the power of the mind. Nevertheless without giving a positive essence to evil, he recognizes the historical efficiency of its main figures: finiteness, deprivation and crime whose understanding can found a prophylactic vigilance.
22

La Vierge, la guerre, la vérité: approche anthropologique et transnationale des apparitions mariales rwandaises / War, truth and the Virgin Mary: an anthropological and transnational approach of the rwandan marian aparitions

Brébant, Emilie 21 June 2011 (has links)
Depuis le début des années quatre-vingt, la petite localité de Kibeho - un hameau particulièrement difficile d’accès situé aux confins d’une région rurale du sud-ouest du Rwanda, à environ deux cents kilomètres de Kigali - s’est muée en une destination de pèlerinage prisée par de nombreux Catholiques rwandais et, désormais, étrangers. L’origine de ce changement de nature du lieu se confond avec les apparitions de la Vierge (mais aussi du Christ et d’autres personnages du « panthéon » catholique) dont ont été favorisées plusieurs jeunes filles scolarisées au collège catholique local au début des années quatre-vingt, puis un certain nombre d’adolescents des environs. De spontanés et irréguliers qu’ils étaient dans les premières années du phénomène, encore liés aux performances publiques des voyants qui bénéficiaient des apparitions à heures fixes sur un podium surélevé, les déplacements d’individus se sont graduellement organisés. Aujourd’hui, à Kibeho, les apparitions publiques ont pris fin. Les pèlerins, qu’ils appartiennent à l’un ou l’autre mouvement d’Action catholique ou à un groupe de prière et de pèlerinage né des apparitions, se regroupent dans différents centres urbains du pays pour rejoindre le sanctuaire de Notre-Dame des Douleurs, érigé suite à la reconnaissance des apparitions par l’Eglise catholique en 2001 et en perpétuelle expansion depuis lors. <p>En 2001, la déclaration de reconnaissance mentionne, parmi les signes de crédibilité des apparitions, « la journée du 15 août 1982 qui fut marquée notamment, contre toute attente, par des visions effroyables, qui dans la suite se sont avérées prophétiques au vu des drames humains vécus au Rwanda et dans l’ensemble des pays de notre région des Grands Lacs ». Cette lecture officielle qui confère un horizon de sens aux événements, instituant la prophétie en des termes choisis permettant d’y entrevoir le génocide comme l’hécatombe du choléra dans les camps de réfugiés du Congo, est diversement négociée par les acteurs locaux, même si la conviction de la réalisation d’une prophétie est quasi-unanime. Du point de vue des pèlerins, les apparitions demeurent relativement problématiques. Elles exigent de chacun qu’il négocie sa position en fonction d’une représentation de l’orthodoxie constamment réévaluée dans les limites de ce qui est expérimenté et affirmé comme une identité catholique. Cette difficulté est notamment due à la multiplicité des individus qui ont revendiqué ou revendiquent encore des visions ou apparitions, alors que seules trois jeunes filles ont été reconnues par l’Eglise catholique en 2001. <p>Après avoir soigneusement défini le cadre socio-historique des apparitions rwandaises, en abordant la question depuis le point de vue de voyants non reconnus - dont l’une expatriée en Belgique - et de ceux qui leur sont proches, la thèse propose une analyse des discours par lesquels ceux-ci se définissent et négocient la légitimité de leur pratique religieuse. Une attention particulière a été portée aux outils stéréotypés de la critique (sexualité, politique, vénalité…), mobilisés dans le cadre des tensions et conflits qui opposent différents acteurs individuels et collectifs. Par ailleurs, les mécanismes qui président aux rhétoriques de la construction de soi ont été mis en lumière, notamment par le biais des récits de guerre qui fondent une identité de survivant liée à la conviction d’une intervention mariale. Ce processus se confond souvent avec ceux qui président à la construction du pouvoir de la Vierge, et donc des voyants. Finalement, au travers de l’analyse des représentations touchant notamment à la prophétie du génocide et de la guerre civile, les nouveaux rapports au national se font jour, les violences des années nonante étant intégrées dans un schéma biblique qui opère un basculement significatif :parce que le Rwanda serait touché de plein fouet par la Mal, il a été choisi par Dieu et par la Vierge comme noyau de la Nouvelle Evangélisation. À travers l’analyse du rapport au divin, à l’autorité, aux représentations de la modernité que les mots des acteurs reflètent, c’est le catholicisme vécu qui s’éclaire à l’ombre du sanctuaire et de son appareil médiatique foisonnant, ce catholicisme empirique dont la richesse se renouvelle à chaque « enculturation » comme au passage des générations successives et dont il importe, pour l’anthropologie comme pour l’histoire du christianisme, d’approcher l’infinie variété. <p><p> / Doctorat en Philosophie / info:eu-repo/semantics/nonPublished

Page generated in 0.0505 seconds