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The limits of sensory processing during sleep: how far can we interact with memory contents?

Farthouat, Juliane 16 December 2016 (has links)
Depuis une dizaine d'années, de nouveaux outils ont été développés visant à stimuler la consolidation mnésique opérant au cours du sommeil. Sur base des connaissances récentes sur la perception sensorielle résiduelle chez le sujet endormi, ainsi que des théories suggérant que la consolidation de souvenirs a lieu suite à leurs réactivations durant le sommeil, de nouveaux paradigmes ont vus le jour, permettant de biaiser cette réactivation spontanée à l'aide de stimulations externes. Toutefois, les limites et les conditions nécessaires de ce processus n'ont pas été clairement définies. Par ailleurs, si la question de stimuler la consolidation en mémoire durant le sommeil a été fortement étudiée, la possibilité d'au contraire interférer avec le contenu mnésique reste en suspens. Enfin, des études récentes suggèrent que la stimulation auditive permet non seulement de stimuler la mémoire, mais qu'il est également possible de créer de nouvelles associations entre un stimulus et une réponse respiratoire durant le sommeil. La possibilité d'établir des associations plus complexes entre stimuli reste à établir.Au cours de cette dissertation, les trois études principales de ma thèse seront successivement présentées, durant lesquelles nous nous sommes attachés à déterminer les limites du traitement sensoriel durant le sommeil et ses possibles interactions avec le contenu mnésique. Dans une première étude, nous nous sommes intéressés à la possibilité de perturber un apprentissage de paires de mots en représentant durant le sommeil des paires de mots interférentes ainsi que les oscillations cérébrales associées à la réactivation du contenu mnésique. Dans une seconde étude, nous avons développé un paradigme et une technique d'analyse des potentiels évoqués stationnaires en magnétoencéphalographie permettant de marquer la segmentation ayant lieu au cours de l'écoute d'une séquence statistique ainsi que la progression temporelle du processus d'apprentissage associé. Enfin, dans une dernière étude, nous avons testé à l'aide des potentiels évoqués stationnaires si la détection de régularités statistiques est possible au cours du sommeil. / Over the last decade, new tools have been developed to boost the memory consolidation processes taking place during sleep. Based on recent knowledge about residual sensory processing in sleeping adults, and on theoretical accounts that memory consolidation during sleep occurs via the reactivation of memory content, new paradigms have been proposed to bias spontaneous memory reactivation using sensory stimulation. However, the limits and necessary conditions for successful memory reactivation remain unclear. Also, if boosting consolidation processes has been widely studied, it remains to be tested whether it is possible, to the contrary, to interfere with memory acquisition using stimulations. Finally, recent studies suggest that auditory stimulation during sleep not only boost memory, but also that new associations can be created between stimuli and breathing responses. Whether it is possible to create more complex associations between stimuli while sleeping is an enduring question.In this doctoral dissertation, I will present 3 main studies in which we studied the limits of auditory processing during sleep and how it can interact with memory content. In a first study, we attempted to interfere with consolidation of learned word pairs by presenting interfering material during sleep, and we studied the neural oscillations associated with the reactivation of memory content. In a second study, we developed a new paradigm using auditory frequency-tagged responses and magnetoencephalography to highlight segmentation processes that take place when listening to auditory statistical streams, and visualizing their temporal evolution. In the third and last study, we tested using steady-states analyses whether statistical learning can be achieved during sleep. / Doctorat en Sciences psychologiques et de l'éducation / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Amorçage social :mythe ou réalité? de la réplication à un examen par électromyographie

Doyen, Stéphane 07 February 2014 (has links)
L’objectif de cette thèse est de présenter, au travers de 4 chapitres, un regard nouveau sur l’amorçage social et son caractère automatique.<p>Le premier chapitre est consacré aux différentes conceptualisations de l’amorçage en vogue au sein de deux disciplines sœurs que sont la psychologie cognitive et la cognition sociale. Grâce à une série d’éléments historiques et théoriques, je montre en quoi les différentes conceptions de ce phénomène se recoupent, mais divergent aussi profondément. En outre, à l’aide de cet examen de la littérature, j’expose les questions que soulèvent toujours à ce jour les mécanismes rendant compte du phénomène d’amorçage social.<p>Ainsi, en psychologie cognitive, il est largement reconnu que l’amorçage est sous-tendu par un processus de diffusion d’activation entre la représentation activée par l’amorce et celle de la réponse comportementale. Ce postulat implique entre autres qu’un amorçage trop faible, par exemple subliminal, ne porte pas suffisamment d’activation que pour engendrer des effets à un niveau sémantique. Par contre, en cognition sociale, l’induction d’effets de nature sémantique, par la présentation d’amorces subtiles ou peu perceptibles, semble bien démontrée et ne poserait aucun problème théorique particulier. Ces effets seraient expliqués par le recours à des voies directes entre représentation activée et comportement, court-circuitant la structuration sémantique des connaissances. Cette affirmation ne semble néanmoins soutenue par aucun argument empirique spécifique. <p>En vue de trancher dans ce débat, j’ai décidé de revenir à la base du concept d’amorçage en cognition sociale et de tenter d’en comprendre ses mécanismes. Pour ce faire, j’ai tenté de répliquer une des expériences les plus emblématiques de cette littérature : l’expérience 2 de Bargh, Chen et Burrows (1996). Cette démarche, présentée dans le chapitre 2, a tout d’abord permis d’établir que cette expérience ne peut être répliquée aisément. Ensuite, elle a montré que certains aspects environnementaux étaient déterminants dans cette situation expérimentale, indiquant que les amorces seules étaient insuffisantes pour activer le comportement. Enfin, ces travaux ont mis en évidence que la méthode des phrases mélangées ne garantissait pas que le processus soit non conscient.<p>Suite à cette série de tentatives de réplication échouées, ainsi qu’aux nombreuses discussions qu’elles ont engendrées, j’ai décidé de m’intéresser plus particulièrement à la problématique que représente la réplication en psychologie. <p>Dans une approche exposée dans le chapitre 3, je distingue les réplications directes des réplications conceptuelles et expose leurs bienfaits et dangers. Aussi, je montre que la littérature sur l’amorçage social, phénomène jugé comme incontestable en cognition sociale, émane d’une littérature principalement fondée sur un ensemble de réplications conceptuelles. Ceci soulève un nombre important de problèmes, dont le fait de considérer tant de résultats hétérogènes comme relevant d’un seul et même phénomène d’amorçage, alors que les processus qui le sous-tendent demeurent encore sous-spécifiés. <p>Pour faire face à ces problèmes, j’ai décidé de changer d’approche. Il s’agira donc d’opérationnaliser l’amorçage social dans une situation expérimentale offrant plus de contrôle et permettant d’observer plus directement certains de ses processus. Dans le chapitre 4, je rapporte les résultats des études que ce paradigme combinant à la fois mesures électromyographiques et Implicit Association Test a permis de réaliser. Ceux-ci permettent d’esquisser une dynamique des étapes de traitement impliquées dans la mise en place de comportements induits par l’activation de représentations de nature sociale, comme les stéréotypes. Plus particulièrement, ils montrent que l’accès à ces représentations nécessite la mobilisation de ressources attentionnelles, soulignant à nouveau l’importance de variables modératrices dans un phénomène pourtant considéré largement comme automatique.<p>À l’issue de cette dissertation, j’espère avoir offert au lecteur une base pour percevoir et comprendre les défis encore à relever pour le champ de la littérature relatif à l’amorçage social. Ce faisant, j’espère avoir également ébauché une piste de solution potentielle visant à mieux appréhender et décrypter les processus du phénomène d’amorçage social. / Doctorat en Sciences Psychologiques et de l'éducation / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Évaluation de l'intelligence des enfants autistes à l'âge préscolaire et scolaire

Courchesne, Valérie 11 1900 (has links)
L'intelligence autistique fascine les scientifiques depuis les premières descriptions de l'autisme. Les pics d'habiletés que présentent certaines personnes autistes sont en effet impressionnants et marquent l'imagination. Les recherches ont démontré au fil des années que ces pics d'habiletés sont en fait caractéristiques du profil cognitif autistique. En effet, un profil hétérogène entre les sous-échelles d'un même test d'intelligence et des performances variant selon le test d'intelligence utilisé ont été démontrés et maintes fois répliqués. De plus, l'intelligence autistique semble reposer sur des processus cognitifs différents dans lesquels la perception jouerait un rôle prépondérant. Ces connaissances sur le profil intellectuel et les processus de raisonnement autistique reposent par contre généralement sur des recherches menées auprès d'autistes d'âge scolaire ou plus vieux et auprès des autistes dits de «hautniveau ». Il n'est donc pas certain qu'elles s'appliquent à l'ensemble du spectre autistique. La première partie de la thèse porte sur l'évaluation de l'intelligence chez les autistes d'âge scolaire dit de «bas-niveau». L'échantillon pour cette première étude était composé d'enfants autistes minimalement verbaux considérés comme «non-testables» avec les tests d'intelligence conventionnels. Une évaluation basée sur les forces, incluant à la fois des tests cognitifs et perceptifs, a démontré que la majorité de l'échantillon (65%) a obtenu un score compris dans les limites de l'intelligence normale à un test d'intelligence non-verbal. Cela confirme donc qu'un écart important entre les différents tests d'intelligence est également caractéristique des autistes minimalement verbaux. Concernant le rôle prépondérant de la perception dans l'intelligence, des corrélations ont été retrouvées entre les tests perceptifs et le test d'intelligence non-verbal uniquement dans le groupe autiste. La deuxième partie de la thèse visait à évaluer l'intelligence chez des enfants autistes d'âge préscolaire de tous les niveaux de fonctionnement. Les résultats ont d'abord démontré que la testabilité est une variable importante dans le processus d'évaluation. En effet, la testabilité était corrélée à l'âge tant chez les autistes que chez les non-autistes et était significativement plus basse dans le groupe autiste. La testabilité n'était toutefois pas corrélée à la performance aux tests d'intelligence. Des différences significatives entre les tests ii d'intelligence et un lien entre la perception et l'intelligence ont également été retrouvés au sein de cet échantillon. La troisième partie de la thèse visait à explorer si certains comportements stéréotypés et intérêts restreints (CSIR) pouvaient constituer des indicateurs de l'intelligence chez des autistes d'âge préscolaire. Aucun lien n'a pu être établi entre les tests d'intelligence et les CSIR présentés par les enfants. En somme, l'évaluation de l'intelligence autistique comprend de nombreux défis, particulièrement chez les autistes plus jeunes, et doit donc être faite avec prudence. Les différences entre les tests et le rôle particulier de la perception dans la cognition autistique semblent caractériser l'ensemble du spectre autistique. L'exploration de potentiels indicateurs de l'intelligence, qui peuvent être observés sans nécessiter d'évaluation formelle et dès le plus jeune âge, est une avenue qu'il faut continuer d'explorer étant donné les difficultés liées à l'évaluation des enfants autistes et les répercussions de cette évaluation sur les interventions subséquentes. / Autistic intelligence has fascinated scientists since the first descriptions of autism. The peaks of ability shown by some autistic people are indeed impressive and somewhat mysterious. Research has showed that these peaks are characteristic of the autistic cognitive profile. Indeed, a heterogeneous profile within subscales of intelligence tests and an uneven performance across different intelligence tests were found and replicated by many researchers. Autistic intelligence seems to rely on different cognitive processes in which perception seems to play an increased role. It is however unclear whether this knowledge regarding autistic intellectual profile, including the reasoning processes is true for the entire Autism Spectrum. Most of the research focussed on school-age (or older) autistic children and on the more «able» individuals of the spectrum. The first part of the thesis therefore focussed on assessing intelligence in so-called «low functioning» school-age autistic children. The sample for this first study was composed of minimally verbal individuals considered as «untestable» via conventional assessment. They underwent a strength-informed assessment which included both cognitive and perceptual tests. The majority of the sample (65%) obtained scores within the normal intelligence range on a nonverbal intelligence test, thus confirming that differences between intelligence tests also characterize this part of the autism spectrum. Additionally, only in the autistic group were correlations found between the perception tasks and the non-verbal intelligence tests, highlighting the role of perception in autistic intelligence. The second part of the thesis focussed on assessing intelligence in preschool-aged autistic children of all levels of functioning. Results first showed that testability is an important issue when assessing children of that age-range, especially autistic children. Indeed, testability was found to positively correlate with age in both autistic and non-autistic groups, and to be significantly lower in the autistic group. Testability was not related to performance on the cognitive tests. Significant differences between intelligence tests, and links between perception and intelligence, were also found in this sample. iv The third part of the thesis focussed on the exploration of potential indicators of intelligence in preschool-aged autistic children. The potential indicators targeted were the restricted interests and repetitive behaviours that are part of the autism diagnostic. No link was found between any of the cognitive tests and the interests or behaviours displayed by the children. In sum, intelligence assessment of autistic children bears important challenges, especially with younger children, and must be done with caution. The differences between intelligence tests and the particular role of perception in autism cognition seem to characterize the whole Autism Spectrum. Exploration of potential intelligence indicators, which can be observed without a formal assessment and early in the child's development, is worth investigating given the difficulties related to the assessment of autistic children and the role of this assessment in following interventions.
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Mécanismes computationnels de la théorie de l'esprit / Computational mechanisms of theory of mind

Devaine-Tholozan, Marie 07 October 2015 (has links)
Les hommes semblent dotés d'une capacité fascinante : celle d'attribuer des croyances et des désirs aux autres afin d'expliquer leur comportement. Cette capacité, appelée Théorie de l'Esprit, nous permet de résoudre un problème complexe : à partir de la seule observation de leurs faits et gestes, nous déduisons les états mentaux qui poussent les autres à agir. Dans cette thèse, nous formalisons ce problème et en proposons une solution se fondant sur l'inférence bayésienne. Nous appliquons ce cadre théorique à deux situations particulières : l'attribution de croyances récursives en situations d'interaction sociale et l'apprentissage des préférences des autres. En combinant modèles computationnels et expériences comportementales, nous abordons avec une nouvelle perspective certaines questions fondamentales soulevées par l'étude de la Théorie de l'Esprit. Sommes-nous optimaux lorsque nous attribuons des croyances et des préférences aux autres ? Employons-nous des processus spécifiques quand nous interagissons avec d'autres personnes ? Quelles sont les contraintes évolutionnaires qui ont donné forme à notre Théorie de l'Esprit ? Cette capacité est-elle spécifiquement humaine ? Comment la Théorie de l'Esprit est-elle affectée dans l'autisme ? / Human beings have this surprising ability – coined Theory of Mind (ToM) – to reason about the mind of others and interpret their behaviour in terms of beliefs and desires. In this thesis, we focus on two critical aspects of ToM: (1) our ability to attribute recursive beliefs of the type “I think that you think that I think...” in the context of social interactions, (2) our ability to infer other people’s personal characteristics or preferences from observing their choices. This computational characterization of mechanisms at play in ToM provides new tools to address important questions such as: What is specific about learning in a context of social interactions? Are we optimal in our inference about others’ preferences or beliefs? Can we identify evolutionary constraints that may have shaped our current sophistication in ToM? Are these processes uniquely human? In which ways is ToM affected in disorders involving difficulties with social interactions? We investigated these questions combining computational modelling and behavioural experiments. The results of our studies offer significant advances in the description of the computational mechanisms underlying social cognition in humans and in non-human primates. Moreover, applying our paradigms to people from the autistic spectrum disorder allowed us to characterize what makes social cognition in autism so different.
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Learning, self-awareness and the body: A cognitive neuroscience approach to learning from biofeedback

Muñoz Moldes, Santiago 14 November 2019 (has links) (PDF)
In this dissertation, we aimed at better understanding the role of learning in shaping the contents of consciousness. To capture variations in consciousness, we took subjective measures as a starting point, and we performed several studies measuring their relation to human behavior, peripheral physiology and brain physiology in about 160 participants. We first focused on the learning mechanisms implicated in learning with feedback from the body, and then investigated how autonomic responses related to several aspects of awareness in associative learning tasks. Our results provide evidence that people can improve in their sensitivity to discriminate between mental states, while their confidence in doing so is unaffected. Our results also indicate no evidence for the malleability of phasic heart rate response by implicit knowledge. Taken together, these results suggest that consciousness is not easily influenced by learning with external feedback from the body. At a more abstract conceptual level, we explored several methodological considerations when interpreting changes in subjective reports and separated the potential contributions of knowledge and direct perception. Finally, we presented a novel taxonomy for categorizing neurofeedback paradigms, which may be of help to disentangle the learning process that is implicated in neurofeedback. / Doctorat en Sciences psychologiques et de l'éducation / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Effets de la rumination induite sur l’inhibition des interférences émotionnelles

Ferron, Jean-Philippe 08 1900 (has links)
La rumination est un style de pensées persistantes, répétitives et négatives, caractérisé par de la passivité et un sentiment d’impuissance, centré sur les émotions ressenties en réponse à un événement négatif passé. Des études suggèrent qu’elle est associée à des altérations du fonctionnement cognitif, mais certains de ses mécanismes cognitifs sont encore peu compris. Effectivement, des preuves d’une association entre la rumination et une altération de la capacité à inhiber la distraction (IID) en provenance d’informations négatives existent, mais les études sur le sujet sont contradictoires. L’objectif de ce mémoire était de clarifier la nature de cette relation. Dans deux expériences, la performance à des tâches d’IID de participants chez qui la rumination était induite (groupe expérimental) était comparée à celle de participants ne ruminant pas (groupe contrôle). Dans la première, la tâche consistait à identifier la direction d’une flèche cible en ignorant d’autres flèches présentées aux flancs de la cible. Les résultats n’ont pu montrer aucune différence de performance attribuable à la rumination. Dans la deuxième, plutôt que des flèches, les participants devaient identifier si l’expression faciale émotionnelle d’un visage cible était neutre, positive ou négative. Les résultats ont montré que les participants du groupe expérimental étaient plus facilement distraits lors de l’identification d’une cible positive et l’étaient moins pour une cible négative. La persistance de la rumination sur des informations négatives pourrait s’expliquer, entre autres, par un renforcement de l’IID spécifiquement pour des pensées négatives et par un affaiblissement de cette capacité pour des pensées positives. / Rumination is a style of persistent, repetitive, and negative thinking, characterized by passivity and by a feeling of helplessness, that is centered around the emotions experienced following a past negative event. There exists evidence of a link between rumination and impairments of cognitive functioning, but some of its cognitive mechanisms are not well understood. Indeed, there is evidence of a link between rumination and impairments of the ability to inhibit interferences from distracting negative stimulus (IIS), but the studies investigating these links have contradictory results. The goal of this thesis was to clarify the nature of this relation. In two experiments, the performance to IIS tasks was compared between an experimental group of participants in which rumination was induced and a control group of participants in which it was not. In the first experiment, the task consisted of identifying the pointing direction of a target arrow while ignoring flanking distracting arrows. There were no differences in results explainable by rumination. In the second, instead of arrows, the participants had to identify whether the facial expression of a target face was neutral, positive, or negative. The participants in the experimental group were more easily distracted when they had to identify a positive target while the were less easily distracted when it was negative. The persistence of rumination on negative information may in part be explained by a reinforcement of the ability to IIS for negative thoughts and by a weakening of this ability for positive thoughts.
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Les attributs sous-tendant la reconnaissance d'objets visuels faits de deux composantes

Lavoie, Marie-Audrey 12 1900 (has links)
La perception de la forme visuelle est le principal médiateur de la reconnaissance d’objets. S’il y a consensus sur le fait que la détection des contours et l’analyse de fréquences spatiales sont les fondements de la vision primaire, la hiérarchie visuelle et les étapes subséquentes du traitement de l’information impliquées dans la reconnaissance d’objets sont quant à elles encore méconnues. Les données empiriques disponibles et pertinentes concernant la nature des traits primitifs qu’utilise véritablement le système visuel humain sont rares et aucune ne semble être entièrement concluante. Dans le but de palier à ce manque de données empiriques, la présente étude vise la découverte des régions de l’image utilisées par des participants humains lors d’une tâche de reconnaissance d’objets. La technique des bulles a permis de révéler les zones diagnostiques permettant de discriminer entre les huit cibles de l’étude. Les zones ayant un effet facilitateur et celles ayant un effet inhibiteur sur les performances humaines et celles d’un observateur idéal furent identifiées. Les participants n’ont pas employé la totalité de l’information disponible dans l’image, mais seulement une infime partie, ce sont principalement les segments de contours présentant une discontinuité (i.e. convexités, concavités, intersections) qui furent sélectionnés par ces derniers afin de reconnaitre les cibles. L’identification des objets semble reposer sur des ensembles de caractéristiques distinctives de l’objet qui lui permettent d’être différencié des autres. Les informations les plus simples et utiles ont préséance et lorsqu’elles suffisent à mener à bien la tâche, le système visuel ne semble pas appliquer de traitement plus complexe, par exemple, l’encodage de caractéristiques plus complexes ou encore de conjonctions d’attributs simples. Cela appuie la notion voulant que le contexte influence la sélection des caractéristiques sous-tendant la reconnaissance d’objets et suggère que le type d’attributs varie en fonction de leur utilité dans un contexte donné. / The main mediator of visual object recognition is shape perception. While there is a consensus that contour detection and spatial frequency analysis are the foundations of early vision, the visual hierarchy and the nature of information processing in the subsequent stages involved in object recognition, remain widely unknown. Available and relevant empirical data concerning the nature of the primitive features used by the human visual system to recognize objects are scarce and none seems to be entirely conclusive. To overcome this lack of empirical data, this study aims to determine which regions of the images are used by humans when performing an object recognition task. The Bubbles technique has revealed the diagnostic areas used by 12 adults an ideal observer, to discriminate between eight target objects. stimulus areas with a facilitatory or inhibitory effect on performance were identified. Humans only used a small subset of the information available to recognize the targets which consisted mostly in discontinuous contour segments (i.e. convexities, concavities, intersections). Object recognition seems to rest upon contrasting sets of features which allow objects to be discriminated from one another. The simplest and most useful information seems to take precedence and it suffices to the task, the visual system does not engage in further processing involving for instance more complex features or the encoding of conjunctions of simple features. This implies that context influences the selection of features underlying human object recognition and suggests that attribute types can vary according to their utility in a given context.
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Les intrusions cognitives et leur relation aux symptômes anxieux, dépressifs et compulsifs

Freeston, Mark H. 23 February 2022 (has links)
Les intrusions, cognitives sont des pensées, des images ou des impulsions persistantes et répétitives, et sont perçues comme ayant une origine interne. Elle sont très difficiles à contrôler. Deux études portant sur ces intrusions ont été menées chez une population normale. Elles ont pour but de permettre une meilleure compréhension des troubles obsessifs-compulsifs, puisque ces études portent sur un phénomène analogue à celui observé dans une population clinique. Cent vingt-cinq (125) étudiants universitaires ont complété un questionnaire qui portait sur sept intrusions cognitives. Ils ont aussi complété des inventaires mesurant des symptômes dépressifs, anxieux et compulsifs. Dans la première étude, trois styles dominants de réponse face aux intrusions ont été identifiés. Pour un premier groupe, les sujets n'utilisaient aucune réponse face à leurs intrusions. Les sujets d'un deuxième groupe utilisaient des stratégies d'évitement et d'évasion. Ces sujets rapportaient plus de tristesse, d'inquiétude, de culpabilité et de désapprobation face à leurs intrusions que ceux du premier groupe. Enfin, les sujets d'un troisième utilisaient une stratégie de réflexion attentive. Ces derniers sujets expérimentaient des formes d'intrusions plus variées, et ces intrusions étaient plus souvent déclenchées par des stimuli. Les sujets de ces deux derniers groupes, mettant de l'avant des stratégies délibérées pour chasser leurs intrusions, rapportaient avoir plus de difficulté à y arriver que ceux du premier groupe. Également, ils indiquaient plus de symptômes anxieux. Les analyses intra-sujets appuyaient les comparaisons entre groupes. Elles révélaient que les intrusions associées aux stratégies d'évitement et d'évasion reçoivent plus de désapprobation que celles associées à une méthode attentive.Dans la deuxième étude, une analyse factorielle des items portant sur les intrusions cognitives a été menée. Cinq facteurs ont été retenus et interprétés. Il s'agit de la détresse générale, l'évaluation, le contrôle, la diversité et l'attention. Une analyse de régression hiérarchique a révélé que les facteurs détresse et diversité étaient prédicteurs de symptômes dépressifs et anxieux. Le facteur évaluation, composé de responsabilité perçue, de désapprobation et de culpabilité étaient également associé à la dépression. Cependant, il était le seul prédicteur significatif de symptômes compulsifs. Le facteur contrôle était un prédicteur significatif de l'anxiété.Les résultats des deux études sont discutés en fonction de la formulation cognitive-béhaviorale des troubles obsessifs-compulsifs de Salkovskis (1985). Les résultats représentent un appui partiel pour le modèle, mais exposent aussi certaines limitations. / Cognitive intrusions are persistent or repetitive thoughts, images, or impulsions that intrude on on going activity, are of internal origin, and are difficult to control. Two analogue studies were conducted on a normal population to advance understanding of obsessive-compulsive problems. One hundred and twenty-five (125) university students completed a questionnaire describing and evaluating seven cognitive intrusions and inventories of depressive, anxious, and compulsive symptoms. In the first study, three dominant response styles were identified on the basis of strategies used in response to intrusions. The first group used no effortful response for their intrusions. A second group who engaged in escape/avoidance strategies reported greater sadness, worry, guilt, and disapproval than the no effortful response group. A third group who used an attentive thinking strategy reported more varied forms and more frequently triggered intrusions than the no effortful response group. The second and third groups who both used effortful response strategies reported more difficulty removing their intrusions and were more anxious than the no effortful response group. Within-subject analyses supported the group comparisons and showed that intrusions eliciting escape/avoidance strategies were evaluated more disapprovingly than thoughts eliciting attentive thinking. In the second study, factor analysis on the cognitive intrusion questionnaire items identified five factors that were interpreted as general distress, evaluation, control,diversity, and attention. Hierarchical regression analyses showed that the distress and diversity factors were predictors of depressive and anxious symptoms. The evaluation factor consisting of perceived responsibility, disapproval and guilt ratings was also associated with depression and was the only significant predictor of compulsive behavior. The control factor was a significant predictor of anxiety.
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Dysfonction exécutive liée aux cauchemars idiopathiques fréquents : une étude de reproduction

Saint-Onge, Kadia 08 1900 (has links)
Une étude récente rapporte que des participants souffrant de cauchemars idiopathiques fréquents (CIF) produisaient plus d’erreurs de persévération sur une tâche de fluence verbale (TFV) que des participants contrôle (CTL) (Simor et al., 2012). Cela suggère une dysfonction exécutive chez les participants CIF, soutenant le modèle des cauchemars Affective Network Dysfunction (AND). Notre objectif était de reproduire cette trouvaille auprès d’une cohorte francophone. Des TFV lexicale et sémantique ont été administrées à 23 participants avec CIF et à 16 CTL. Contrairement aux attentes, le groupe CIF n’affichait pas plus de persévération (p=.87). L’absence de reproduction pourrait infirmer la suggestion d’une dysfonction exécutive liée au CIF, toutefois des différences méthodologiques entre les études et les complexités de la TFV peuvent jouer un rôle dans le décalage entre les études. Nous suggérons que l’étude future des déficits exécutifs liés aux CIF emploie des tâches neuropsychologiques non linguistiques empiriquement associées au sommeil paradoxal. / A recent study reported that individuals suffering from frequent idiopathic nightmares (NMs) produced more perseveration errors on a verbal fluency task (VFT) than did control participants (CTLs) (Simor et al., 2012). These findings suggest executive dysfunction in NM sufferers and support the Affective Network Dysfunction (AND) model relating NM production. We sought to replicate these results in a French speaking cohort. Lexical and semantic VFTs were administered to 23 participants with frequent NMs, and to 16 CTLs with few NMs. Contrary to expectations, groups did not exhibit more fluency perseveration errors (p=.87). Though failure to replicate may indicate that NM sufferers do not have an executive dysfunction, methodological differences between studies and challenges inherent to the use of the VFT may also play a role in the discrepancy between studies. Future study of executive deficits in NM participants should be measured by non linguistic-dependant neuropsychological tasks empirically linked to REM sleep.
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Analyse des processus de la construction de la signification de trois reportages télévisuels par des collégiens

Cadotte, Lorraine 02 1900 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal. / Cette recherche porte sur les processus de la construction de la signification; plus précisément sur les processus cognitif et relationnel. Elle explore la manière dont vingt-sept collégiens utilisent la forme énonciative pour construire la signification de trois reportages en situation de réception. Les savoirs et les compétences développées par les jeunes adultes dans leurs expériences avec les médias sont ainsi mis en évidence. La problématique et le cadre analytique conduisent à l'énonciation des questions de recherche. L'étude de la construction de la signification s'appuie à la fois sur l'épistémologie constructiviste et sur la théorie socio-cognitive. L'analyse du processus cognitif aborde le fonctionnement cognitif dans le cadre de l'approche connexionniste. L'analyse du processus relationnel s'intéresse aux positions de symétrie et de complémentarité en vérifiant si les positions proposées par les reportages influencent les positions adoptées par les cégépiens. L'objet de cette étude qui cherche à saisir les processus de la construction de la signification par un nombre limité de participants s'inscrit dans une démarche qualitative qui se veut principalement exploratoire et interprétative. Un mouvement d'aller retour entre l'objet de la recherche surgit du terrain et un cheminement inductif basé sur les théories pertinentes caractérisent l'approche exploratoire. L'interprétation des résultats des analyses est faite de façon inférentielle et évolue tout au long de la recherche; ce cheminement est reflété dans la structure de la thèse. Les principales conclusions décrivent le fonctionnement du processus cognitif de la construction de la signification des reportages télévisuels de la manière uivante : 1) Le reportage a activé chez les participants une structure cognitive qui correspond au modèle du reportage du journal télévisé; 2) Ils ont sélectionné des éléments des reportages; des points d'ancrage situés dans les reportages ont dirigé la sélection; 3) Les participants ont construit la signification en combinant les éléments sélectionnés et, pour ce faire, ils ont utilisé une structure de message linéaire et causale caractérisant le modèle du reportage du journal télévisé. De plus, dans leur construction de la signification en situation de réception, les images sélectionnées en comparaison avec le commentaire du journaliste, ont servi de référence au réel ; elles ont joué le rôle de preuve d'authenticité et de vérité en assurant la crédibilité des événements présentés. Les résultats de l'analyse du processus relationnel démontrent que les positions relationnelles marquées dans les reportages ne semblent pas avoir dicté les positions relationnelles adoptées par les participants. Par ailleurs, leur appréciation et leurs réactions ont été influencées par la concordance ou non des reportages avec le modèle de reportage du journal télévisé. Cette recherche contribue à éclaircir le fait qu'en réception, le texte audiovisuel dirige la sélection mais non la combinaison des éléments sélectionnés. Les formes énonciatives des éléments sélectionnés peuvent être considérées comme étant des marques qui retiennent l'attention, mais ce sont les structures cognitives qui orientent la direction de la combinaison des éléments. La recherche montre que les participants font preuve de savoirs et de compétences cognitives en reconnaissant les éléments pertinents des reportages et ils exercent leur capacité d'analyse, de comparaison, d'évaluation, de mise en relation et de synthèse pour construire la signification.

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