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Le discours argumentatif scolaire : analyse des travaux sur les comédies de Molière par les étudiants de belles-lettres au Séminaire de QuébecBlackburn, Claire 10 May 2024 (has links)
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Vers une théorie de la réceptivité du discours rhétoriqueMotulsky-Falardeau, Alexandre 16 April 2018 (has links)
Nous entendons, par rhétorique, l'art de persuader et de convaincre, l'art de la délibération et de la discussion, l'art de bien penser et de bien dire le vraisemblable - l'eikos -, ainsi que le concevait Aristote, et non ce que l'on entend trop souvent sous ce nom. Et ce que nous proposons de montrer dans ce mémoire par un examen de l'histoire de cette conception de la rhétorique de sa naissance jusqu'à aujourd'hui - avec l'accent mis sur la rhétorique d'Aristote et la "Nouvelle rhétorique" de Chaïm Perelman -, c'est que l'apprentissage de la rhétorique peut être utile non seulement à l'orateur, mais également au récepteur (l'auditeur) d'un discours rhétorique. Autrement dit, nous allons montrer, théoriquement par notre examen de l 'histoire de la rhétorique et pratiquement par une analyse de l'Éloge d'Hélène de Gorgias, que la technique rhétorique est aussi l'art d'apprendre à écouter et à lire de manière à mieux comprendre.
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Le chemin de la Vérité: la persuasion de la puissance divine dans le Contre Celse d'OrigèneGeorgieva, Elena 14 October 2005 (has links)
Résumé
de la thèse « Le chemin de la vérité : la persuasion de la puissance divine dans le Contre Celse d’Origène
Les traités du Contre Celse permettent d’aborder la problématique de la persuasion de l’enseignement chrétien en ce qu'ils témoignent de l’affrontement virulent de deux visions du monde, - celle du monde gréco-romain et celle de l’enseignement chrétien. En effet, l’essor du mouvement chrétien devrait beaucoup à la lumière de cette rhétorique, oserons-nous dire cette propagande, qui propose une vision du monde nouvelle en s’appuyant sur une théologie qui s’escrime à dépasser la culture gréco-romaine en l’intégrant dans sa propre vision du monde. En ce, l’École d’Alexandrie en général et Origène en particulier seraient les fondateurs d’une nouvelle lecture théologique tant du point de vue polythéiste que de celui du christianisme.
Du point de vue méthodologique, je me suis attelée à ce travail en constatant une insuffisance, pour ne pas dire un manque, d’études consacrées à la pratique rhétorique chez Origène. L’idée d’une rhétorique entendue comme un genre secondaire moins « noble », entre guillemets, que le théologique est sans doute la cause de cette lacune scientifique ; or, force est de constater que les Apologistes ayant précédé le penseurs alexandrin et lui-même sont souvent formés à la rhétorique ce qui ne va pas sans incidence directe sur leurs œuvres attendu que formation et méthodes font souvent un avec l’élaboration de savoirs.
L’objet immédiat du travail était de décrire et d’analyser par une lecture centrée sur la rhétorique apologétique les lieux communs et les arguments que celle-ci fournit, et qui affectent la structure de la pensée d’Origène. Pour mieux comprendre le processus de persuasion mis en œuvre par le théologien, j’ai pensé que les topoï qu’il emprunte au savoir classique étaient des éléments tangibles qu’il convenait de prendre au sérieux plutôt que de la ranger au placard des vieilleries scolaires. Somme, mon soupçon, ma seconde approche du corpus, était qu’au travers du plus banal de son œuvre, - son infrastructure scolaire-, je toucherai son originalité. Il restait à prouver si ce paradoxe pouvait s’avérer fécond en analysant le discours d’Origène et en m’efforçant de réévaluer, réinterpréter et intégrer dans les recherches portant sur son œuvre la question négligée de sa pratique rhétorique. Somme toute, j’ai tenté de mieux comprendre comment l’homme de l’Antiquité posait la question du sens.
Le plan d’ensemble de ma thèse comprend deux parties. Dans la première partie, j’ai dégagé les grandes lignes de l’approche rhétorique d’Origène en prenant pour fil conducteur la question de la véracité de la révélation qui s’impose comme le thème dominant de son entreprise. Ceci m’a conduit à l’examen de l’idée d’autonomie, que celle-ci agisse sur la pensée comme force centripète ou centrifuge, permettant tantôt de se démarquer en minimisant, voire en gommant les différences, tantôt de les exalter en les proclamant. Dans la deuxième partie, j’ai essayé de démontrer les éléments historiques et philosophiques à partir desquels le modèle de la pensée chrétienne a été configuré. J’ai ainsi dégagé l’idée que le récit évangélique a été élaboré tout à la fois par rapport aux modèles de l’histoire « sainte » biblique et les modèles généalogiques de la tradition gréco-romaine.
En premier lieu, j’ai démontré que la démarche apologétique d’Origène consistait à faire se côtoyer la puissance persuasive de la parole transcendante et celle de la parole rhétorique humaine. Or « faire se côtoyer » la puissance persuasive de la parole transcendante et celle de la parole rhétorique ne signifie pas pour autant les mettre sur le même pied. On peut donc affirmer la conjonction de la « rhétorique » ineffable de la puissance divine et de la « bonne rhétorique » dans la méthode apologétique d’Origène.
L’apologétique chrétienne, s’engageant dans une relation de pouvoir par rapport aux « autres » concurrentiels, est amenée à construire la conception de la vérité chrétienne unique et la plus ancienne par opposition à la diversité des doctrines philosophiques et religieuses de la tradition gréco-romaine, et en continuité avec la doctrine hébraïque perçue comme dépassée. En effet, la vérité chrétienne est identifiée à l’origine, à la pureté et à l’essence. De là les deux arguments apologétiques les plus puissants : démontrer l’unité et l’ancienneté de la doctrine chrétienne et donc construire une généalogie à partir d’une seule source originelle, Dieu. En postulant une « vérité absolue » qu’on identifie avec Jésus Christ, le Logos, l’apologiste interprète les enseignements de ses adversaires comme une déviation de cette vérité ou comme une vérité dépassée. Le double chemin vers l’origine est donc symboliquement barré. Par ailleurs, l’apologiste élabore une forme d’échelle de vérité où les rivaux de l’enseignement chrétien ne sont que des moyens rhétoriques pour démontrer la supériorité chrétienne.
L’élaboration de la conception de la vérité absolue chrétienne va de pair avec la constitution discursive de l’« autre ». En tenant compte de la relation discursive intersubjective, je parle d’une constitution discursive de l’« autre ». C’est précisément la finalité apologétique du Contre Celse qui nous permet d’affirmer le caractère construit de la notion de l’« autre » en tant que construction rhétorique. L’« autre », qu’il soit juif ou païen ou gnostique, est constitué à partir du projet chrétien. Mieux, il reçoit sa définition uniquement en fonction de sa différence avec le christianisme. Deux stratégies apologétiques s’imposent ainsi : d’une part minimiser, voire gommer, les différences internes au mouvement chrétien et grossir les différences avec l’« autre » et, d’autre part, grossir les différences en minimisant les ressemblances, en les décrivant comme une imitation ou un vol (le thème du larcin).
En second lieu, on peut affirmer que le mythe informe le « récit évangélique » dans la mesure où l’histoire individuelle de Jésus et le mythe du Christ se retrouvent fusionnés d’une manière inextricable dans la narration christologique. Le mythe apparaît ainsi comme une construction symbolique fondée sur les symboles et formes déjà existants ; mais, qui plus est, étant un récit, il reforme et transforme ces symboles dans une nouvelle structure propre à lui. Lorsque je parle du mythe chrétien, j’entends un système dynamique de schèmes qui, sous l’impulsion du schème général mythique de kat‹basiw-Žn‹basiw, tend à se configurer en récit évangélique. Ainsi, le mythe peut traduire l’accumulation d’« essaims » ou de « constellations » de schèmes. C’est en ce sens qu’on parle du message chrétien comme étant exprimé en un langage mythique. J’ai adopté le terme générique de « schème » dans le sens d’un modèle, une « engramme ».
L’ingéniosité chrétienne consiste à constituer le schéma mythique de kat‹basiw-Žn‹basiw, sur lequel repose le « mythe fondateur » chrétien. Il est fondé sur la conception d’une histoire sainte articulant expression mythique et expression historique au sein d’un schéma temporel finalisé. J’ai relevé trois modèles principaux de l’histoire sous-tendant les divers types de récits bibliques : l’histoire « blanche », l’histoire-fait, l’histoire-événement. L’histoire « blanche » présente les deux réalités, le « Même » et l’ « Autre », existant chacune pour soi et sans aucun contact entre elles. En revanche, l’histoire-fait présente leur communication en dehors du temps. Enfin, l’histoire-événement présente le passage de Celui qui agit d’un principe à l’autre dans un système où le temps se déroule. On peut retrouver ces modèles de l’histoire concrétisés dans un certain nombre de récits bibliques : le récit de la création, le récit de la séduction ou le récit du péché, le récit de l’alliance ou le récit de la médiation divine.
Enfin, j’ai étudié l’élaboration du « récit évangélique » par rapport à un certain nombre de récits qui se transposent et s’entrecroisent entre eux, à savoir le « récit de l’alliance », le « récit messianique » et le « récit généalogique ». La configuration du récit évangélique repose sur le jeu dynamique entre les récits identifiables déjà sédimentés dans des traditions différentes et le récit innovateur d’une déviance réglée. Le « récit évangélique » consiste en la combinaison unique de l’histoire et du mythe, qui se donne comme un récit fondateur mytho-historique. La prédication de Jésus met en place une historicisation du mythe. En même temps, avec les évangiles, on assiste à un processus de mythisation de Jésus qui aboutit à sa divinisation. L’élaboration du « récit évangélique » tire son intelligibilité de l’ensemble des opérations par lesquelles une herméneutique actualisante s’est transposée sur les récits et modèles anciens et les prophéties hébraïques. On peut affirmer que le « récit évangélique » a été configuré à la jonction des représentations bibliques et grecques.
L’originalité du christianisme consiste en la perspective universelle que le « récit évangélique » revêt. Ainsi, le devenir est divisé en trois temps qui sont reliés entre eux de manière structurée à travers l’intermédiaire divin de Jésus Christ qui assure les renvois théologiques et contrôle ainsi le monde de tout les temps.
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Beauté et littérature au tournant des XIIe et XIIIe siècles / Beauty and Literature at the Turn of the Twelfth and Thirteenth CenturiesHalary, Marie-Pascale 05 December 2009 (has links)
L’étude porte sur la question de la beauté dans plusieurs romans du début du XIIIe siècle : le Perlesvaus, le Lancelot propre, la Queste del Saint Graal, le Bel Inconnu de Renaud de Beaujeu, Meraugis de Portlesguez de Raoul de Houdenc, le Roman de la Rose de Guillaume de Lorris. Il s’agit de déterminer si la représentation du beau ressortit à une conception unifiée. L’enquête associe à l’examen du corpus plusieurs autres textes : des œuvres vernaculaires du XIIe siècle, les arts poétiques du Moyen Âge et le discours théologique. Il ressort que, sans être pour autant l’équivalent roman de la pulchritudo, la « beauté romanesque » est à la fois une res, dotée de caractéristiques sensibles relativement stables, et un signum, ouvert sur un aliud aliquid. / The object of this study is the question of beauty in a selection of early thirteenth century romances: Perlesvaus, the prose Lancelot, La Queste del Saint Graal, Le Bel Inconnu by Renaud de Beaujeu, Meraugis de Portlesguez by Raoul de Houdenc, Le Roman de la Rose by Guillaume de Lorris. In an effort to determine whether the representation of beauty is based on a unified concept, the investigation associates the aforementioned romances with various other texts: vernacular works from the twelfth century, medieval "artes poeticae" and theological discourse. It appears that "romance beauty", although not a strict vernacular equivalent of the latin concept of pulchritudo, is both a res, with relatively stable characteristics, and a signum, which points to an aliud aliquid.
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Religion et sphère publique : une approche rhétorique de la participation des publics religieux à la controverse entourant le mariage gai au CanadaBasque, Joëlle January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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When rhetoric is a lady : rhetorical identity and Shakespearean female characterizationMusgrave, Katharine F.M. January 2006 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Parti pris libéral des médias américains dominants : analyse dramatiste d'un narratifHinse, Geneviève January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Le jeu de l'illusion dans Axël de Villiers de L'Isle-AdamAudet, Jean-François January 2006 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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L'émergence d'une esthétique romantique : le conflit des universitaires et des écrivains, 1830-1848Tsimenis, Malama January 2003 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Sollers, malgré tout : analyse d'une trilogie : Femmes, Portrait du joueur, Le coeur absoluBergeron, Marco January 2003 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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