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La communication inter-acteurs dans le système touristique de la ville de Marrakech / Inter-communication actors in the tourism system of the city of MarrakechBenrakia, Ouafa 31 March 2016 (has links)
Le tourisme est un secteur en plein accroissement. De nombreux pays le considèrent comme un vrai catalyseur de développement économique, un moyen de conserver leurs ressources naturelles et culturelles et de lutte contre la pauvreté. Le Maroc, en tant que pays en développement, accorde une attention particulière à ce secteur. Il s’agit d’une industrie importante qui fait promouvoir sa culture, son histoire et sa zone littorale. Grace à son statut géographique, et ses lieux touristiques fascinants, un grand nombre de touristes visitent le Maroc. Les français et les espagnols occupent la première place, puis les anglais et les allemands. En tant que destination touristique de loisirs populaire, la ville de Marrakech occupe une place importante grâce à son statut géographique. C’est une ville ou le nord et le sud se croisent et connait actuellement un vrai boom économique pouvant être attribué en large partie au développement du secteur de tourisme. La présente thèse a adopté une approche pragmatique pour analyser les données et a balancer différentes disciplines afin de fournir des explications appropriées. Notre approche pragmatique nous a permis d’étudier trois figures de discours importantes : la métaphore, l'allitération et les jeux de mots qui occupent une place très importante dans le langage publicitaire visant à projeter l’image de Marrakech comme destination touristique :a- Elles sont abondamment utilisées dans les annonces promotionnelles du Maroc et de Marrakech en toute évidence.b- Elles sont utilisées dans la langue formelle et informelle. Leur emploi reflète nos manières particulières de penser et de s’amuser vu qu’elles sont utilisées depuis des siècles.c- Elles nous présentent des informations spécifiques et positives à l’aide des publicités et aident les touristes, plus précisément, à traiter l'image et à construire une représentation intangible du produit touristique en se basant sur leur expérience concrète. / This research has also a contribution to the qualitative study in the domain of tourism and advertising. In order to get an exhaustive investigation in the process of interpreting advertising language, analyzing the content qualitatively with the integration of a linguistic approach is suggested. The qualitative study reinforces the tendency in tourism advertising since it necessitates careful studies about the topics of tourism and advertising. The objective of this research is not to make a comparison between different figurative devices employed in tourism advertising in the case of Marrakech, but rather to examine the connection between the explored rhetorical figures and discover how they contribute to forming the image of Marakech as one of the best destination the potential tourist may choose and how they make him understand the destination through advertising. These connections go around the context of metaphorical patterns and the wants of potential tourists. Analyzing the content underlines the features of the language used in tourism advertising. These features are extracted from the tendencies in tourism and changes that happen according to the wants and requirements of tourists throughout. Only a subjective interpretation is possible in the case of language in this research area. The unavoidable part of this kind of research is the researcher’s qualified opinion. The researcher generally guides the entire process; he is part of the study because the interpretations of the work are made according to the abilities and the beliefs of the researcher. However, this does not mean that the ideas and points expressed in this work are purely subjective. They rely on complete research that may be confirmed by other researchers in order to be considered as a reflection of general tendencies and wider facts about the practice of language in tourism advertising.
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Les extrêmes chez Rabelais en tant que réponse à l'ambiguïté du juste milieu : Pantagruel, Gargantua, le Tiers livre et le Quart livre comme éléments d'une quête oscillatoire de la vertuDeveault, Jean-Simon January 2015 (has links)
Cette thèse a pour objectif d’étudier les modalités et les enjeux d’une quête du juste milieu proposée au sein des quatre « chroniques » publiées par François Rabelais, soit Pantagruel (1532), Gargantua (1535), le Tiers livre (1546) et le Quart livre (1552), et ce, en portant une attention particulière à ses aspects rhétoriques et stylistiques. Nous proposons que cette quête de la médiété tire profit de l’oscillation entre les « extrêmes » esthétiques, stylistiques et thématiques qui caractérisent l’œuvre rabelaisienne.
Le premier chapitre est l’occasion d’étudier la subversion, par l’auteur, de certaines normes rhétoriques comme celles de l’aptum et du decorum, subversion qui peut mener, par exemple, à des jeux sur les niveaux de style qui font en sorte que le niveau de langue utilisé ne convient plus à l’objet qu’il sert à décrire. Nous examinerons, par le fait même, les effets que ces jeux rhétoriques ont sur la quête de la vertu. La question de l’ethos rabelaisien, qui ne peut avoir qu’un impact majeur sur la perception que le lecteur aura de ces chroniques, auxquelles nous attachons une fonction édifiante, constitue un autre élément crucial. En ne respectant pas les préceptes qui sont censés guider l’orateur exemplaire, le narrateur de Rabelais déstabilise sans cesse son lecteur et parvient, ainsi, à stimuler son élan réflexif.
Les deuxième et troisième chapitres s’attachent directement à l’étude de figures de la mesure et de la démesure tirées d’épisodes provenant des quatre textes du corpus. En suivant une distinction établie par Georges Molinié, nous proposons que chacune des deux catégories de figures, les macrostructurales et les microstructurales, s’associe aussi respectivement à la représentation de la mesure et de la démesure.
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Le « problème » de la cyberintimidation dans la presse écrite québécoise de 1998 à 2014 : une analyse de la rhétorique médiatiqueLaurin, Jessica January 2016 (has links)
Notre thèse propose une analyse du discours de la presse écrite du Québec sur la question de la cyberintimidation à travers trois journaux : Le Journal de Montréal, La Presse et Le Devoir au cours de la période de 1998 à 2014. Il est rapidement apparu que ce phénomène a été compris, ou en tout cas présenté, comme un (nouveau) problème social justifiant une intervention d'une certaine ampleur. Plus précisément, cinq grandes rhétoriques médiatiques (celles du danger, de l'épidémie, de la calamité, de la perte et de la guerre) ont pu être relevées. Toutes s'appuyaient principalement sur deux stratégies : des définitions et des illustrations. On notera enfin que très vite les questions posées se sont attardées sur deux thèmes récurrents : les jeunes et la sexualité.
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Roland Barthes's Ancient rhetoric: A translationFredriksen, Sandra Ohse 01 January 1988 (has links)
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L’argument de la nature des choses en droit. Étude de la rhétorique du Conseil constitutionnel / Naturalistics argues in jurisprudence. Study on Constitutional Council rhetoricsMichel, Anne 08 December 2016 (has links)
En France, l’apparition de la justice constitutionnelle et la création d’un juge spécialisé questionnent la montée en puissance du pouvoir juridictionnel. La relative jeunesse du Conseil constitutionnel, le perfectionnement des techniques de contrôle et l’essor de nouvelles voies de recours en droit constitutionnel offrent à la doctrine des champs de recherche importants. Pourtant, à l’issue de l’observation des études consacrées à ces thèmes, on découvre une terre inexplorée du contentieux constitutionnel : celle de la rhétorique du juge constitutionnel, et plus particulièrement, du recours à l’argument de la nature des choses. Si d’aucuns se sont interrogés sur cette référence en philosophie du droit, la jurisprudence y faisant référence n’a jamais fait l’objet d’une analyse détaillée. Pourtant, les décisions du Conseil constitutionnel offrent bel et bien des exemples d’utilisation discutable de cette locution. On peut vraisemblablement attribuer cette absence au fait que la nature, l’essence, la force des choses se sont imposées dans le langage courant et dans le langage juridique comme une formule topique, un outil langagier bien utile permettant de combler les points aveugles de la pensée. Cette réponse ne fait que confirmer l’intérêt de notre étude. Car qu’est-ce qu’un droit qui fait appel à la nature des choses pour pallier les failles de la logique ? / In France, questions about the part of judicial power are renewed by the recent introduction of constitutional justice administrated by a judge ad hoc created on purpose. The relative youth of Constitutional Council, the improvement of control techniques and the establishment of a new right of appeal open the field of research. Nevertheless, it must be observed that these studies fail to analyze one particular aspect of constitutional justice: the rhetoric arguing and, more specifically, the naturalistic justification. Now, as far as we know, it seems that no consequent works have been produced on this issue. The contentious aspect of this naturalistic topic had not been precisely analyzed contrary to the philosophical aspect of it in jurisprudence. And yet, we must observe the presence of this particular argument – under different forms – in Constitutional Council decisions. Beside, the undifferentiated uses of terms like “nature”, “essence”, “substance”, “in itself” etc. in both legal and common language can explain the lack of recent study on this subject in so far as this arguing is most likely appearing as a discursive tool, devoid of any scientific interest. In this regard, this assertion confirms and strengthens our interest for this topic which can be resumed in this terms: “how to define a legal system that fills in its own legal loophole by referring to nature of things ?”
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The Words Of Robotics: A Rhetorical ApproachPieters, Céline 29 May 2020 (has links) (PDF)
Every new discovery in science and technology leads to use terms and expressions that form the basis of humans’ representations. In the fields of robotics and artificial intelligence, the words are borrowed from the vocabulary of the living (autonomy, intelligence, consciousness, learning, feeling, thinking, etc.).The state-of-the-art shows that there is an intrinsic link between the cognitive process of the attribution of intentions to moving objects and machines (also known as mentalizing) and the agentive lexicon. Indeed, humans’ perception of movement impacts their representation of the world and the way that they talk about the world. On the other hand, natural language plays an important role in the way that humans represent the movements and actions of robots. Following a review of the main principles that explain how movement is decoded as well as encoded through (and in) natural language, I observe that the agentive lexicon imposes itself, regardless of the state of our beliefs about a possible robot intelligence.Thereupon, many roboticists are concerned about the lexicon of robotics, as they fear that the words used to describe robots (dispositions and actions) create or at least, encourage, the confusion between the machines and the living. As the words of robotics are often considered by the roboticists as ambiguous, the agentive lexicon is analyzed under the general rules of the lexical ambiguity resolution. The results suggest that ambiguity is not at the basis of the problem of interpretation of the discourses in robotics and that the problematic carries on beyond the meaning of the words used to describe robots.Consequently, I assume that the relation between moving machines and language is not a problem of the logos but include also the ethos and the pathos. This observation is verified through the study of a corpus gathering public discourses and a series of speeches produced by roboticists and scientific journalists during a rhetorical experiment conducted at the Cité des Sciences et de l’Industrie of Paris. Hence, I observe that the discourses in robotics fall under a matter of rhetoric in its whole and relate to one’s own conception of rationality.Finally, in order to engage a discussion on alternative rhetorical strategy in robotics, I consider the ancient and practical rhetorical exercice of ekphrasis as a tool to trigger the criteria of an adequate and accurate rhetorical style in the context of robotics. This means that I seek to discover the criteria of the discourse that prove to be useful for society as it allows roboticists and citizens to question and make decisions about concrete matters of robotics. / Doctorat en Langues et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Children as rhetorical devices in Henry James' fictionCyr, Catherine January 2001 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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La situation de communication de l'Exégèse de l'âme (NH II, 6) : une analyse rhétoriqueDritsas Bizier, Moa 12 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2007-2008. / Bien que la plupart des recherches entourant l’Exégèse de l'âme (ExAm) s'appuient sur le soi-disant caractère gnostique de l'œuvre, force est de constater que cette prémisse n'a jusqu'à présent pas permis de formuler de conclusions satisfaisantes concernant ses destinataires, sa visée et sa doctrine. Le caractère hétéroclite des matériaux qui la composent pose toutefois la question de la fonction d'un tel écrit. En effet, l'ExAm présente un mythe de l'âme aux accents philosophiques, accompagné de citations, bibliques et homériques, de même que de quelques exhortations au repentir. Pour déterminer le rôle de ces différents matériaux ainsi que la fonction générale du traité, nous l'avons soumis à une analyse rhétorique à partir de laquelle nous avons formulé l'hypothèse voulant que l'ExAm soit une homélie sur le repentir destinée à l'instruction et à la préparation de Convertis du paganisme, en vue de leur intégration au christianisme par le baptême.
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De la réception au renversement de la rhétorique dans le Gorgias de PlatonDott, Philippa 18 October 2019 (has links)
"Thèse en cotutelle : Université Laval, Québec, Canada, Philosophiæ doctor (Ph. D.) et Université de Strasbourg, Strasbourg, France" / Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2019-2020 / Si Platon a choisi d’écrire des dialogues, c’est parce qu’ils illustrent le mouvement de la pensée et de la connaissance dans l’âme. Questionner et répondre permettent de réaliser sa propre ignorance. Toutefois, l’accès au savoir par le dialogue est plus difficile dès que l’on s’adresse à des âmes récalcitrantes ou à une foule, car un tel procédé prend du temps et nécessite la bonne volonté des participants. C’est le constat de cette difficulté à transmettre la vérité en politique que pose le Gorgias et auquel Platon cherche à remédier. Si le dialogue est impossible avec la foule, alors que la politique repose sur le soin des âmes de la cité, comment dès lors éduquer la masse ? Il faudrait développer un usage légitime de la rhétorique pour transmettre la vérité en politique. On considère souvent que ce projet de fondation ne s’effectue que dans les dialogues du Phèdre et des Lois. Pourtant, le Gorgias, qui se déroule pendant la guerre du Péloponnèse, ne se réduit pas à une critique de l’enseignement du célèbre rhéteur, Gorgias de Léontinoi. Au contraire, la remise en question épistémologique et morale de son « art oratoire » est la condition de possibilité de l’émergence d’une belle dêmêgoria (503a7). Le présent travail propose d’en faire l’étude en accordant une attention particulière au mouvement du dialogue et aux différents visages de la rhétorique qu’incarnent les personnages. On discernera trois étapes fondamentales dans le dialogue : la réception, la réfutation et la refondation dialectique de la rhétorique qui sont finalement reproduites à une échelle plus réduite et métaphorique dans le mythe eschatologique qui conclut l’oeuvre. Le premier moment permet de dégager les raisons de l’émergence de l’art oratoire à Athènes par une analyse du contexte polémique dans lequel le Gorgias a été écrit en tenant compte des multiples références qui ont été transposées par Platon (l’Éloge d’Hélène de Gorgias, les Cavaliers d’Aristophane, les Traités hippocratiques, le Contre les Sophistes d’Isocrate, La guerre du Péloponnèse de Thucydide et l’Antiope d’Euripide). La deuxième étape permet de saisir le double dévoilement de la rhétorique et du dialogue. D’un côté, Gorgias se révèle incapable de définir sa propre pratique et apparaît inconscient des conséquences dramatiques qu’elle engendre sur ses disciples. De l’autre, Socrate instaure un espace discursif dans lequel il peut réduire la rhétorique à une empirie en dégonflant ses prétentions épistémologiques (celle d’être un art) et politiques (celle d’être une puissance qui vise le plus grand des biens). Cette mise en parallèle de deux manières de parler permet d’opposer la maîtrise d’un savoir dialogique par Socrate à l’incompétence de Gorgias. Cette réfutation appelle un renversement complet de la conception de la justice, de la politique, et de l’existence. Affrontant ensuite Pôlos et Calliclès, Socrate analyse à la fois les conséquences néfastes de la rhétorique sur leurs âmes et sur la Cité, mettant en parallèle leur dégénérescence morale avec celle d’Athènes. Ce faisant, il s’attaque à deux confusions majeures qui sous-tendaient la pratique gorgianique du discours : penser que faire ce que l’on veut est un pouvoir qui rend libre et prendre le plaisir pour le bien. Le maître de Platon devient ainsi historien et juge de la politique corruptrice menée par les figures illustres d’Athènes que sont Thémistocle, Miltiade, Cimon et Périclès, livrant au passage une interprétation opposée à celle de Thucydide sur l’impérialisme athénien. Ce travail de sape de l’édifice rhétorique mène finalement à sa refondation. À partir de ces réfutations, Socrate théorise une nouvelle rhétorique dont il fait par ailleurs usage sur la personne de Calliclès. Ce nouvel emploi philosophique émerge à partir d’un ordre naturel. En effet, alors que Calliclès rejetait l’égalité imposée par la démocratie et appuyait sa thèse de l’homme fort sur une certaine vision de la nature, Socrate fondera précisément son renversement politique et judiciaire sur une conception naturelle et ordonnée, en considérant le cosmos. De l’ordre et de l’harmonie mathématique, il dégagera une égalité géométrique, proportionnelle, qui permettra de redonner sa juste place à la rhétorique. Ce renversement sera ultimement réalisé métaphoriquement dans le mythe eschatologique clôturant le dialogue. / If Plato chose to write dialogues, it is because they illustrate the movement of thought and knowledge in the soul. The form of question and answer allows the recollection, beginning with the recollection of one’s own ignorance. The access to knowledge through the practice of dialogue, however, is made more difficult once we take on recalcitrant souls or a crowd as interlocuters, for such a practice takes time and demands the goodwill of all concerned. It is this difficulty of transmitting truth in politics that the Gorgias lays bear and that Plato attempts to remedy. If dialogue is impossible with the crowd, even though politics rests on the care of citizens’ souls, how then to educate the masses? One must develop a legitimate way of using rhetoric to transmit truth in politics. We often consider that this foundational project is carried out only in the Phaedrus and the Laws. Nevertheless, the Gorgias, which unfolds during the Peloponnesian War, cannot be reduced to a critique of the teachings of the celebrated rhetor, Gorgias of Leontini. On the contrary, by calling his “oratorical art” into question, both morally and epistemologically, one establishes the conditions for the emergence of a good dêmêgoria (503a7). This study proposes to examine Plato’s questioning of Gorgias’ art by affording particular attention to the movement of the dialogue and to the different faces of rhetoric embodied by its characters. We will set out three fundamental steps in the dialogue: the reception, refutation, and dialectical refoundation of rhetoric, which are finally reproduced metaphorically, though on a smaller scale, in the eschatological myth that concludes the work. The first moment allows us to identify the reasons for the emergence of the art of rhetoric in Athens through an analysis of the polemical context in which the Gorgias was written, taking into account the many literary references woven into the dialogue by Plato (e.g. to Gorgias’ In Praise of Helen, Aristophanes’ Knights, the Hippocratic Treatises, Isocrates’ Against the Sophists, The Peloponnesian War of Thucydides, and Euripides’ Antiope). The second step allows us to grasp the double unveiling of rhetoric and dialogue. On the one hand, Gorgias is revealed to be incapable of defining his own practice and appears unconscious of its dramatic effects on his disciples. On the other hand, Socrates creates a discursive space in which he can reduce rhetoric to set of empirical data by deflating its claims, both epistemological (i.e. that of being an art) and political (i.e. that of being a power that aims at the highest of goods). This paralleling of two ways of speaking allows us to contrast Socrates’ mastery of dialogical knowledge with Gorgias’ incompetence. This refutation calls for a complete reversal of our conception of justice, politics, and of existence itself. In his subsequent confrontations with Pôlos and Callicles, Socrates analyses both the harmful consequences of rhetoric on their souls and on the City, comparing their moral degeneracy with that of Athens. In doing so, he tackles two major confusions that underpinned the Gorgianic practice of oratory, namely, that freedom is to be found in doing what we want and that the good is to be found in pleasure. Plato’s master thus becomes both historian and judge of the corrupting policies pursued by the great figures of Athenian politics, including Themistocles, Miltiades, Cimon, and Pericles, offering an interpretation of Athenian imperialism opposite to that of Thucydides. This work of undermining the rhetorical edifice ultimately leads to its re-foundation. From these refutations, Socrates theorises a new rhetoric, one that he puts into practice in his exchange with Callicles. This new philosophical use of rhetoric emerges from the natural order of things. Indeed, while Callicles rejects the equality imposed by democracy and bases his thesis of the strong man on a certain vision of nature, Socrates founds his own reimagining of politics and justice on a natural and ordered conception of the cosmos. From order and mathematical harmony, he will produce a geometric and proportional equality that will finally allow rhetoric to be restored to its rightful place. This last twist will be realized metaphorically in the eschatological myth that closes the dialogue.
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Les principes de la découverte oratoireVeraquin, Patrice. 05 December 2024 (has links)
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