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Effets de l'injection de phencyclidine sur les comportements générés par l'animal ou imposés par l'expérimentateur chez le rat

Roy, Mélanie 12 April 2021 (has links)
Au moyen du modèle phencyclidine (PCP) de la schizophrénie chez le rat, la présente étude se propose de tester la généralité du postulat selon lequel les patients schizophrènes avec une prédominance de symptômes négatifs éprouvent de la difficulté lorsqu'ils doivent initier spontanément un comportement, mais pas lorsqu'une instruction explicite externe en guide la production (Frith 1993). La performance de rats traités au PCP ou avec une solution saline est comparée dans des versions générée par l ’animal (SG) et imposée par l'expérimentateur (SD) des tâches de labyrinthe radial et en T. Tel qu'attendu, nos données, plus particulièrement celles recueillies dans le labyrinthe en T. montrent que les rats PCP obtiennent une performance déficitaire uniquement dans la version SG. Conformément à l’interprétation de Frith, il semble que les symptômes négatifs de la maladie reflètent davantage une difficulté à amorcer une action qu'une incapacité à réaliser cette action correctement une fois amorcée.
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Plaintes cognitives et troubles cognitifs objectifs chez des patients atteints de la maladie de Parkinson idiopathique

Plourde, Marika 07 January 2025 (has links)
Objectifs: La plainte cognitive subjective guide le clinicien dans l'évaluation des déficits cognitifs objectifs et peut fournir des informations supplémentaires vitales en contexte clinique. Il est donc important d'évaluer sa valeur clinique et la perspective du patient face à leurs difficultés cognitives, afin de soutenir le diagnostic. L'objectif général de cette étude est d'étudier les variables cognitives, psychologiques et comportementales ainsi que les variables motrices, sociodémographiques et cliniques en relation avec les plaintes cognitives subjectives chez les patients atteints de la maladie de Parkinson (MP). Méthodes: Les données de 50 patients atteints de MP à différents niveaux d’atteinte cognitive, c.-à-d. cognitivement intact (MP-CS), déficit cognitif léger (MP-TCL) et démence (MP-DÉM) ont été analysées. Un modèle a été créé en utilisant la méthode LASSO pour déterminer les variables les plus corrélées avec la plainte exécutive autorapportée avec le Questionnaire dysexécutif (DEX). La plainte mnésique a été analysée en fonction des groupes diagnostiques et des déficits mnésiques objectifs. Résultats: Le résultat sur l'échelle d'apathie, la rigidité en tant que symptôme dominant et les déficits exécutifs objectifs sont les variables les plus corrélées avec la plainte exécutive. Le test du Stroop (condition d'inhibition) est fortement corrélé avec le score de la plainte exécutive au DEX. Il n'y a aucune différence entre les patients atteints de MP-CS, de MPTCL et de MP-DÉM en ce qui concerne le score objectif de la mémoire épisodique et la plainte mnésique. Conclusions: Les patients atteints de MP semblent être conscients de leurs difficultés en ce qui concerne les fonctions exécutives. Des tests mesurant l’inhibition et la flexibilité mentale, comme le Stroop, doivent être ajoutés au protocole neuropsychologique lors de l'évaluation des patients atteints de MP. L'association entre les symptômes d'apathie, la rigidité et les plaintes exécutives justifie de nouvelles recherches. / Objectives: Subjective cognitive complaints guide clinicians in the assessment of objectives cognitive deficits and can provide vital additional information in the clinical setting. It is therefore important to evaluate its clinical value, and the awareness of the patients to their cognitive difficulties, in order to support the diagnosis. The overall objective of this study is to investigate cognitive, psychological and behavioral as well as motor, sociodemographic and clinical variables in relationship to subjective cognitive complaints in patients with Parkinson's Disease (PD). Methods: Data from 50 patients with PD at three levels of cognitive functioning, i.e. cognitively intact (CI), mild cognitive impairment (MCI) and dementia, were analyzed. A model was created using the LASSO method to determine the variables most correlated with self-reported executive complaint measured with the Dysexecutive Questionnaire (DEX). The memory complaint was analyzed according to the diagnostic groups and objective memory deficits. Results: Score on the Apathy Scale, rigidity as a dominant symptom and executive deficits were the variables the most correlated with the executive complaint. The Stroop test (inhibition condition) correlated significantly with the DEX complaint score. There was no difference between CI, MCI and dementia patients regarding the objective score in episodic memory and the memory complaint. Conclusions: Patients with PD seem to be aware of their difficulties with respect to executive functions. Tests measuring inhibition and mental flexibility, such as the Stroop test, shall be added to neuropsychological protocol when assessing PD patients. The association between symptoms of apathy, rigidity and executiexecutive complaints warrant further research.
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Le traitement pharmacologique des déficits neurocognitifs associés à la schizophrénie et aux troubles psychotiques apparentés

Létourneau, Karine 16 April 2018 (has links)
Divers déficits neurocognitifs s'ajoutent à la symptomatologie clinique de la schizophrénie (SZ) et des troubles psychotiques apparentés à la schizophrénie (TPSZ). En plus d'être très prévalents, ils sont maintenant considérés comme des manifestations à part entière de ces psychopathologies. Ceux-ci sont observés au niveau de différentes fonctions attentionelles, mnésiques, et exécutives. Ces déficits revêtent une importance particulière car ils ne sont pas corrigés par les traitements pharmacologiques antipsychotiques, et sont intimement liés au fonctionnement global des gens qui en souffrent. Diverses avenues de traitement sont à l'étude afin de les enrayer, et ultimement, de normaliser le fonctionnement des individus souffrant de SZ ou d'un TPSZ. Cette thèse s'inscrit dans une perspective neuropsychopharmacologique du traitement des déficits cognitifs de la SZ et des TPSZ. Cette thèse doctorale en psychologie comporte cinq chapitres, chacun rédigés de manière à répondre à un objectif particulier. Le chapitre premier a pour visée d'introduire les principales connaIssances relatives aux particularités cliniques, neuropathophysiologiques, et neurocognitives de la SZ et des TPSZ. L'impact fonctionnel des déficits neuropsychologiques y est discuté, puis les objectifs généraux et particuliers de la thèse y sont énoncés. Le deuxième chapitre est pour sa part constitué d'un premier article scientifique dont l'objectif général est de faire état des résultats découlant des premiers essais pharmacologiques visant à traiter les déficits neuropsychologiques dans la SZ et les TPSZ. Le chapitre 3 traite pour sa part, sous le format d'un second article scientifique, des résultats obtenus dans le cadre d'une étude-pilote s'intéressant au modafinil comme adjuvant cognitif potentiel chez des individus souffrant d'une SZ d'apparition récente. Le chapitre 4 est constitué d'un troisième article scientifique. Il a pour objectif la présentation des résultats découlant d'un essai clinique randomisé utilisant le modafinil afin de traiter les déficits neuropsychologiques chez des individus souffrant de SZ ou d'un. TPSZ, et présentant des contre-performances à diverses tâches attentionnelles. Enfin, le chapitre 5 se veut une conclusion générale des résultats des études neuropsychopharmacologiques disponibles dans la littérature, de même que ceux découlant des deux études réalisées dans le cadre de la présente thèse doctorale.
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Injections systémiques de phencyclidine et inhibition latente chez le rat

Gosselin, Valérie 25 March 2021 (has links)
L'inhibition latente (IL) correspond au retard d'acquisition d'une réponse conditionnelle (RC) suite à l'exposition répétée et non renforcée à un stimulus conditionnel (SC). Chez les patients schizophrènes et les modèles animaux de la pathologie, l'IL est abolie. La présente étude examine, chez le rat, l'effet de l'injection systémique de phencyclidine (PCP) sur l'IL dans une tâche de lapement conditionné. Des rats traités au PCP sont d'abord préexposés et conditionnés à un SC auditif après 5 jours sans traitement, ils sont préexposés et conditionnés à un SC visuel. Au premier conditionnement, huit groupes (n = 8) sont injectés avec du PCP ou une solution saline (SAL), sont préexposés (P) ou non (NP) au SC et sont traités avant et durant la préexposition (1) ou également lors du conditionnement (2). Les résultats montrent que l'IL est accentuée chez les rats PCP2-P lors du conditionnement auditif. Cet effet n'est pas persistant puisque les résultats ne sont pas reproduits lors du conditionnement visuel.
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La cognition sociale chez les apparentés de patients atteints de schizophrénie

Lavoie, Marie-Audrey 22 January 2025 (has links)
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2016-2017 / La schizophrénie est une maladie complexe et multidéterminée caractérisée par plusieurs difficultés, incluant des déficits de cognition sociale. La cognition sociale réfère à l’ensemble des processus cognitifs qui permettent de comprendre les autres et regroupe différents domaines tels que la théorie de l’esprit, la reconnaissance d’émotions et les connaissances sociales. Les recherches récentes se sont intéressées à identifier la présence d’anomalies de la cognition sociale chez les apparentés de patients, ce qui appuierait l’hypothèse de la cognition sociale comme un marqueur biologique relié à la schizophrénie. À l’aide de quatre études, la présente thèse vise à mieux comprendre les difficultés de cognition sociale présentes chez les apparentés de patients atteints de schizophrénie afin de mieux cibler les aspects qui pourraient être des marqueurs d’une vulnérabilité à développer la pathologie. Premièrement, en combinant les résultats d’études antérieurs, la thèse démontre que la cognition sociale est affectée chez les apparentés de patients (Chapitre 2, Chapitre 4). Deuxièmement, la thèse démontre que le domaine de la cognition sociale qui nécessite la prise en compte de plusieurs éléments pour bien comprendre les autres (théorie de l’esprit) est le domaine le plus affecté chez les apparentés de patients (Chapitre 3). Finalement, la thèse démontre que différents réseaux cérébraux sont impliqués dans la théorie de l’esprit (Chapitre 5) et que parmi ces réseaux, les apparentés de patients présentent des anomalies d’activation cérébrale autant lors du traitement des informations contextuelles et du traitement des informations sociales (Chapitre 6). La thèse appuie ainsi l’idée que certains aspects de la cognition sociale pourraient être des marqueurs d’une vulnérabilité génétique à développer la schizophrénie. / Schizophrenia is a complex and multidetermined illness characterized by several deficits, including impairments in social cognition. Social cognition refers to the cognitive processes involved in the ability to understand others and includes domains such as theory of mind, emotion perception and social knowledge. Recent literature investigated the presence of social cognition difficulties in unaffected relatives of patients with schizophrenia, which would support the hypothesis that social cognition is a biological marker of schizophrenia. Using four studies, the present thesis aims to better understand social cognition difficulties observed in unaffected relatives of patients with schizophrenia in order to target which aspects might be markers of a vulnerability to develop the illness. First, by combining the previous results of the literature, the thesis demonstrates that social cognition is affected in unaffected relatives of patients (Chapter 2, Chapter 4). Second, the thesis also suggests that the domain of social cognition that requires integrating multiple elements to correctly understand others (theory of mind) is the most impaired in unaffected relatives of patients (Chapter 3). Finally, the thesis demonstrate that different sub-brain networks are implicated in theory of mind (Chapter 5), and that among these networks, unaffected relatives present abnormal cerebral activation during contextual processing as well as social information processing (Chapter 6). The thesis thus supports the idea that certain aspects of social cognition could be biological markers associated with a vulnerability to develop schizophrenia.
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L'espoir d'un mieux-être malgré la schizophrénie : témoignages de personnes utilisatrices de services vivant dans la communauté

Cormier, Cécile 16 April 2018 (has links)
Cette étude exploratoire de nature qualitative a pour but de comprendre comment se vit l'espoir d'un mieux-être chez des personnes ayant des symptômes apparentés à la schizophrénie. Elle a été réalisée à partir d'entrevues semi-dirigées auprès de huit personnes vivant dans la communauté. L'approche phénoménologique et l'interactionnisme symbolique ont servi de cadre conceptuel. Les transcriptions ont été soumises à une analyse de contenu thématique et les résultats font ressortir des thèmes sources d'espoir reliés aux facteurs environnementaux tels : 1) le soutien social par la famille immédiate et par les personnes intervenantes; 2) le travail; 3) le chez-soi ; 4) les relations amoureuses; 5) la présence d'enfants et de petits-enfants. Les analyses ont mené à la construction d'un modèle conceptualisant le phénomène de l'espoir d'un mieux-être dans cette population et à des suggestions pour une intervention psychosociale intégrant les dimensions de l'espoir d'un mieux-être avec une approche de rétablissement.
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Programme d'éveil énergétique et ses effets sur l'ouverture à l'apprentissage chez des adolescents dépressifs et des adolescents schizophrènes

Jacques, Maurice 25 April 2018 (has links)
Québec Université Laval, Bibliothèque 2015
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La schizophrénie dissociative : nouvelle entité clinique, trouble comorbide ou autres considérations nosographiques

Laferrière-Simard, Marie-Christine 03 1900 (has links)
L’existence d’un sous-type dissociatif de schizophrénie a été suggérée par plusieurs auteurs pour rendre compte des présentations symptomatologiques d’un groupe de personnes dont le diagnostic principal est dans le spectre de la schizophrénie mais qui présentent aussi des symptômes dissociatifs (Ross, 2004; Şar et al., 2010; Van der Hart, Witztum, & Friedman, 1993). D’origine traumatique, ce type de portrait clinique où symptômes psychotiques et dissociatifs s’entremêlent aurait été décrit il y a déjà plus d’un siècle (Janet & Raymond, 1898) mais serait disparu dans les années ’30, assimilé au concept de « schizophrénie » (Rosenbaum, 1980). C’est dans un nouveau contexte nosographique que le concept de schizophrénie dissociative refait surface. En effet, la nosographie psychiatrique a pris un tournant en 1980 lorsque l’approche préconisée par le DSM est devenue descriptive plutôt que basée sur des conceptualisations psychanalytiques. Du coup, les affections d’alors ont été divisées en troubles dont les symptômes ont tendance à se manifester ensemble (Cooper, 2004) et la comorbidité entre les troubles a augmenté. Étant donné la comorbidité fréquemment rapportée entre les troubles psychotiques et dissociatifs, la similarité phénoménologique de leurs symptômes, ainsi que leur possible étiologie traumatique, Ross (2004) a proposé une série de critères permettant de diagnostiquer une schizophrénie dissociative. L’objectif principal de cette thèse est donc d’établir si la schizophrénie dissociative, telle que définie par Ross (2004), existe. Le premier article porte sur la problématique et le contexte théorique ayant mené à la question de recherche. Il vise à faire un survol des enjeux entourant la question de la schizophrénie dissociative et rend compte des écrits scientifiques sur la symptomatologie similaire entre les troubles psychotiques et dissociatifs, sur leur étiologie traumatique et sur les études sur la dissociation et la schizophrénie. Le deuxième article est quant à lui un article empirique rendant compte de la méthodologie utilisée pour répondre à la question de recherche. En effet, aucune étude jusqu’ici n’a testé systématiquement les critères de la schizophrénie dissociative. Nos résultats démontrent que 24% de notre échantillon (N=50) pourrait recevoir le diagnostic de schizophrénie dissociative avec les critères proposés par Ross (2004). Toutefois, ces critères posant problème, une modification a été proposée et une prévalence de 14% a alors été trouvée. Des vignettes cliniques sont présentées afin de comparer nos participants avec ceux rapportés ailleurs. Les liens entre symptômes psychotiques et dissociatifs sont discutés en essayant de conceptualiser la schizophrénie dissociative de différentes manières, soit comme une nouvelle entité clinique, comme un trouble comorbide ou dans un contexte nosographique psychodynamique. / The existence of a dissociative subtype of schizophrenia has been suggested by several authors to account for the symptomatology of a group of people whose primary diagnosis is in the schizophrenia spectrum but have in addition dissociative symptoms (Ross, 2004; Sar et al, 2010; Van der Hart, Witztum, & Friedman, 1993). Of traumatic origin, this type of clinical picture where psychotic and dissociative symptoms are intertwined was first described more than a century ago (Janet & Raymond, 1898) but disappeared in the 30’s, having been incorporated to the concept of "schizophrenia" (Rosenbaum, 1980). It is in a new nosographic context that the concept of dissociative schizophrenia resurfaced. Indeed, psychiatric nosography took a turn in 1980 when the approach advocated by the DSM became descriptive rather than based on psychoanalytic conceptualizations. The psychiatric conditions of the time were divided into disorders whose symptoms tended to occur together (Cooper, 2004). Consequently, the presence of comorbid disorders increased. Given the frequently reported co-occurrence of psychotic and dissociative disorders, the phenomenological similarity of their symptoms and their potential traumatic etiology, Ross (2004) proposed a criteria set for the diagnosis of dissociative schizophrenia. The main objective of this thesis is to determine whether the dissociative schizophrenia, as defined by Ross (2004), exists. The first article focuses on the problem and the theoretical background that led to the research question. It aims at providing an overview of the issues surrounding the question of dissociative schizophrenia. It also reports on the literature pertaining to symptoms found in both psychotic and dissociative disorders, their traumatic etiology and studies on dissociation and schizophrenia. The second article is of empirical nature and reports the methodology used to answer the research question. Indeed, no study to date has systematically tested the criteria for dissociative schizophrenia. Our results show that 24 % of our sample (N = 50) could receive a diagnosis of schizophrenia with dissociative criteria proposed by Ross (2004). However, the criteria set was problematic so a modification was proposed and a prevalence of 14% was then found. Clinical vignettes are presented to compare our participants with those reported elsewhere. The links between psychotic and dissociative symptoms are discussed in trying to conceptualize dissociative schizophrenia in different ways, either as a new clinical entity, as a comorbid disorder or in a psychodynamic nosographic context.
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La schizophrénie dissociative : nouvelle entité clinique, trouble comorbide ou autres considérations nosographiques

Laferrière-Simard, Marie-Christine 03 1900 (has links)
L’existence d’un sous-type dissociatif de schizophrénie a été suggérée par plusieurs auteurs pour rendre compte des présentations symptomatologiques d’un groupe de personnes dont le diagnostic principal est dans le spectre de la schizophrénie mais qui présentent aussi des symptômes dissociatifs (Ross, 2004; Şar et al., 2010; Van der Hart, Witztum, & Friedman, 1993). D’origine traumatique, ce type de portrait clinique où symptômes psychotiques et dissociatifs s’entremêlent aurait été décrit il y a déjà plus d’un siècle (Janet & Raymond, 1898) mais serait disparu dans les années ’30, assimilé au concept de « schizophrénie » (Rosenbaum, 1980). C’est dans un nouveau contexte nosographique que le concept de schizophrénie dissociative refait surface. En effet, la nosographie psychiatrique a pris un tournant en 1980 lorsque l’approche préconisée par le DSM est devenue descriptive plutôt que basée sur des conceptualisations psychanalytiques. Du coup, les affections d’alors ont été divisées en troubles dont les symptômes ont tendance à se manifester ensemble (Cooper, 2004) et la comorbidité entre les troubles a augmenté. Étant donné la comorbidité fréquemment rapportée entre les troubles psychotiques et dissociatifs, la similarité phénoménologique de leurs symptômes, ainsi que leur possible étiologie traumatique, Ross (2004) a proposé une série de critères permettant de diagnostiquer une schizophrénie dissociative. L’objectif principal de cette thèse est donc d’établir si la schizophrénie dissociative, telle que définie par Ross (2004), existe. Le premier article porte sur la problématique et le contexte théorique ayant mené à la question de recherche. Il vise à faire un survol des enjeux entourant la question de la schizophrénie dissociative et rend compte des écrits scientifiques sur la symptomatologie similaire entre les troubles psychotiques et dissociatifs, sur leur étiologie traumatique et sur les études sur la dissociation et la schizophrénie. Le deuxième article est quant à lui un article empirique rendant compte de la méthodologie utilisée pour répondre à la question de recherche. En effet, aucune étude jusqu’ici n’a testé systématiquement les critères de la schizophrénie dissociative. Nos résultats démontrent que 24% de notre échantillon (N=50) pourrait recevoir le diagnostic de schizophrénie dissociative avec les critères proposés par Ross (2004). Toutefois, ces critères posant problème, une modification a été proposée et une prévalence de 14% a alors été trouvée. Des vignettes cliniques sont présentées afin de comparer nos participants avec ceux rapportés ailleurs. Les liens entre symptômes psychotiques et dissociatifs sont discutés en essayant de conceptualiser la schizophrénie dissociative de différentes manières, soit comme une nouvelle entité clinique, comme un trouble comorbide ou dans un contexte nosographique psychodynamique. / The existence of a dissociative subtype of schizophrenia has been suggested by several authors to account for the symptomatology of a group of people whose primary diagnosis is in the schizophrenia spectrum but have in addition dissociative symptoms (Ross, 2004; Sar et al, 2010; Van der Hart, Witztum, & Friedman, 1993). Of traumatic origin, this type of clinical picture where psychotic and dissociative symptoms are intertwined was first described more than a century ago (Janet & Raymond, 1898) but disappeared in the 30’s, having been incorporated to the concept of "schizophrenia" (Rosenbaum, 1980). It is in a new nosographic context that the concept of dissociative schizophrenia resurfaced. Indeed, psychiatric nosography took a turn in 1980 when the approach advocated by the DSM became descriptive rather than based on psychoanalytic conceptualizations. The psychiatric conditions of the time were divided into disorders whose symptoms tended to occur together (Cooper, 2004). Consequently, the presence of comorbid disorders increased. Given the frequently reported co-occurrence of psychotic and dissociative disorders, the phenomenological similarity of their symptoms and their potential traumatic etiology, Ross (2004) proposed a criteria set for the diagnosis of dissociative schizophrenia. The main objective of this thesis is to determine whether the dissociative schizophrenia, as defined by Ross (2004), exists. The first article focuses on the problem and the theoretical background that led to the research question. It aims at providing an overview of the issues surrounding the question of dissociative schizophrenia. It also reports on the literature pertaining to symptoms found in both psychotic and dissociative disorders, their traumatic etiology and studies on dissociation and schizophrenia. The second article is of empirical nature and reports the methodology used to answer the research question. Indeed, no study to date has systematically tested the criteria for dissociative schizophrenia. Our results show that 24 % of our sample (N = 50) could receive a diagnosis of schizophrenia with dissociative criteria proposed by Ross (2004). However, the criteria set was problematic so a modification was proposed and a prevalence of 14% was then found. Clinical vignettes are presented to compare our participants with those reported elsewhere. The links between psychotic and dissociative symptoms are discussed in trying to conceptualize dissociative schizophrenia in different ways, either as a new clinical entity, as a comorbid disorder or in a psychodynamic nosographic context.
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Les déficits cognitifs peuvent-ils aider à distinguer un trouble psychotique avec toxicomanie d’une psychose induite par consommation de méthamphétamines?

Bouchard, Vanessa 08 1900 (has links)
Introduction – Dissocié un trouble psychiatrique primaire (TPP) concomitant à un problème d’abus de substances d’une psychose induite par consommation de substance (PICS) peut être une tâche difficile puisque plusieurs symptômes sont similaires. La dichotomie entre les symptômes négatifs et les symptômes positifs de la schizophrénie a été suggéré comme étant un indicateur puisque les symptômes négatifs ne sont pas caractéristiques d’un double diagnostic (Potvin, Sepehry, & Stip, 2006). Objectif – Cette étude explore la possibilité de distinguer des sous-groupes au sein de notre échantillon en utilisant le fonctionnement cognitif en vue d’identifier des facteurs qui permettraient un meilleur défférentiel entre un TPP concomitant à un problème d’abus de substance d’une psychose induite par consommation de méthamphétamines (MA). L’hypothèse stipule que les individus avec un TPP présenteraient des déficits cognitifs différents comparativement aux individus avec une PICS. Méthode – Les données utilisés font parties d’une étude longitudinale qui s’est déroulée à Vancouver, CB, Canada. 172 utilsateurs de MA et présentant une psychose ont été recruté. L’utilisation de substances, la sévérité des symptômes et des déficits cognitifs ont été évalué. Résultats – Des analyses par regroupement ont révélé deux profiles: les individus du Groupe 1 ont une performance inférieure au score total du Gambling task (M=-28,1) ainsi qu’un pourcentage de rétention inférieur au Hopkins Verbal Learning Test – Revised (HVLT- R; M=63) comparativement à ceux du Groupe 2. Les individus du Groupe 1 ont plus de symptômes négatifs, t=2,29, p<0.05 et ont plus tendance à avoir reçu un diagnostic psychiatrique, X2(3) = 16.26, p< 0.001. Conclusion – Les résultats suggèrent que des facteurs cognitifs pourraient aider à identifier un TPP concomitant à l’abus de MA. / Introduction - Dissociating a primary psychotic disorder (PPD) with concurrent substance use from substance-induced psychosis (SIP) can be a difficult task since several symptoms are similar. The dichotomy between negative and positive symptoms in schizophrenia has been hypothesized as a predictor, as the former is not typically a feature of a dual disorder (Potvin, Sepehry, & Stip, 2006). Objective - This study explored the possibility of distinguishing subgroups within our sample using cognitive functioning to further identify factors that could help the differential diagnosis between a PPD co-occurring with substance-use and a methamphetamine (MA) induced psychosis. The hypothesis stipulates that individuals with a PPD should present with different cognitive deficits compared to individuals with SIP. Methods - This study used the data collected as part of a longitudinal study (the MAPS project) that took place in Vancouver BC, Canada. 172 individuals presenting with psychosis and MA abuse were recruited. Substance use, symptoms severity and cognitive deficits were assessed. Results - Cluster analyses revealed two profiles: individuals in Cluster 1 had a poorer performance on the Gambling task net score (M=-28,1) as well as on the Hopkins Verbal Learning Test - Revised (HVLT-R; M=63) % of retention score compared to those in Cluster 2. Individuals in Cluster 1 also had more negative symptoms than individuals in Cluster 2, t=2,29, p<0.05 and were more likely to have had a psychiatric diagnosis, X2(3) = 16.26, p< 0.001. Conclusion - Results suggest that cognitive predictors might help identify PPD that co-occur with MA abuse.

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