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Plus ça change plus c'est pareil? : l'orientation des filles vers des domaines traditionnels d'activitésVilleneuve, Myriam 09 1900 (has links) (PDF)
Dans le cadre de ce mémoire, nous avons travaillé sur la reproduction des stéréotypes sexuels dans les choix de carrières des filles, c'est-à-dire sur l'orientation de ces derniers vers des domaines traditionnellement féminins. En effet, la littérature consultée nous a permis de constater que les jeunes femmes aujourd'hui choisissent toujours, sensiblement, les mêmes domaines que leurs mères et grand-mères avant elle. En résumé, les filles s'orientent toujours vers les soins aux personnes, les arts et les lettres. De ce constat est née notre question : comment les filles ayant des projets scolaires et professionnels traditionnels parlent-elles de leur orientation? Nous avons décidé d'interroger les étudiantes afin de voir dans leur discours quels sont les ressorts qui les mènent à choisir des domaines typiquement féminins. Cinq grandes approches expliquant l'orientation différenciée selon le sexe et la reproduction des stéréotypes sexuels dans les choix de carrière ont été trouvées dans la littérature, chacune de ces approches correspondant à des registres d'actions spécifiques : la mobilité sociale, la scolarisation différenciée, le sentiment d'efficacité personnelle, la socialisation et le choix rationnel. Selon notre hypothèse, chacune de ces approches explique un pan de la réalité, nous pensions donc retrouver des arguments relevant de chacune des approches dans le discours des filles sur leurs projets scolaires et professionnels. Afin de saisir le discours des filles sur leur projet scolaire et professionnel, nous avons utilisé une approche qualitative et longitudinale. Nous avons utilisé les données de l'enquête Relève qui avait interviewé des cégépiens et cégépiennes tout au long de leur parcours. Notre sous-échantillon comprend 38 étudiantes inscrites en science de la nature et ayant émis des souhaits d'orientation traditionnelle lors des entretiens. Pour analyser les entrevues, nous avons privilégié une approche inductive. Notre recherche démontre que les divers registres d'actions répertoriées dans les cinq grandes approches se retrouvent bel et bien dans le discours des filles, mais de manière inégale. Alors que certains registres d'action sont centraux, d'autres se retrouvent plus en périphérie. De plus, aucun registre d'action n'est évoqué seul, mais les étudiantes manipulent plusieurs combinaisons afin de justifier leur choix.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : sociologie de l'éducation, orientation, femme, choix de carrière, métier traditionnel, enseignement supérieur
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Gender trials : emotional lives in contemporary law firms /Pierce, Jennifer L. January 1900 (has links)
Texte remanié de: Dissertation Ph. D. / Bibliogr. p. 231-251.
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Caractéristiques des pratiques des parents de garçons et de filles ayant des troubles de comportement perturbateurs précocesLacroix, Anne-Marie January 2011 (has links)
L'étude porte sur les différences au niveau des pratiques parentales dans les familles de filles ou de garçons avec des troubles de comportement perturbateurs (TCP) précoces.Les pratiques des parents (manque de supervision parentale, manque de supervision scolaire, chaleur, hostilité, négligence, rejet) de 141 garçons et de 134 filles (6-9 ans) avec TCP et de 114 garçons et de 122 filles sans TCP ont été comparées. Des analyses de covariance groupe par sexe, intégrant les co-variables scores TCP, niveau d'étude des parents et revenu familial, indiquent que les parents des filles avec TCP exercent en moyenne moins de supervision parentale, moins de supervision scolaire et sont plus négligents vis-à-vis celles-ci que les parents des garçons avec TCP et des enfants sans TCP. Ces résultats suggèrent que les filles qui développent des TCP pourraient être exposées à des niveaux de risque familiaux plus élevés que les garçons pour développer ces troubles.
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Impact du conflit russo-tchétchène sur les rôles sociaux des femmes tchétchènesLafrance, Valérie January 2008 (has links) (PDF)
À l'aide d'un cadre d'analyse féministe de la guerre, nous entreprenons le développement d'une nouvelle perspective sur le conflit russo-tchétchène. Nous cherchons à éclairer l'évolution de la condition des femmes tchétchènes à travers l'analyse des différents rôles sociaux qu'elles occupent dans cette société du Caucase du Nord. Nous utilisons les concepts de sphère privée et de sphère publique pour comprendre l'impact de la guerre sur la situation de ces femmes. Nous soutenons que les deux guerres en Tchétchénie ont bouleversé l'ordre social des rapports de genre entre les hommes et femmes ce qui a eu des effets plutôt négatifs que positifs sur la condition des femmes tchétchènes. En période d'hostilités, ces femmes expérimentent des pressions sociales qui les confinent dans des rôles reliés à leur position dans la hiérarchie familiale. Elles sont aussi actrices des changements sociaux qui s'opèrent et qui les poussent à occuper de nouveaux rôles dans le domaine public. L'avenir de cette petite république demeure incertain tout comme la place des femmes dans cette société. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Tchétchénie, Conflit russo-tchétchène, Féminisme, Femme, Condition des femmes, Rôles sociaux.
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Stratégies utilisées par des étudiants d'origine chinoise et québécoise pour construire leur théorie de l'esprit sur autrui : prise en compte des rapports de sexeBeaudoin, Caroline January 2006 (has links) (PDF)
Cette étude descriptive s'intéresse au processus (i.e aux stratégies) utilisées pour se faire une «théorie de l'esprit» sur autrui ainsi qu'aux évaluations de mimiques faciales exprimées avec intensité par des étudiants néo-québécois d'origine chinoise (n=31) et québécois d'origine française (n=25). Un premier objectif de recherche consiste à vérifier s'il existe des différences entre étudiants chinois et québécois dans le contenu de leurs stratégies afin d'arriver à élaborer théorie de l'esprit sur autrui, à travers les indices qu'ils fournissent lorsqu'ils essaient de décoder des mimiques faciales. Cette comparaison s'étendant également aux rapports sociaux de sexe. Un deuxième objectif tente de vérifier si des personnes issues d'une culture dite «collectiviste» par rapport à celles appartenant à une culture dite «individualiste» conçoivent l'expressivité émotionnelle de la même façon par rapport à six émotions (joie, tristesse, peur, dégoût, colère et honte), cette comparaison s'étendant également aux rapports sociaux de sexe. La méthode comparative permet de relever des différences de genre et de culture à partir de données qualitatives fournies par l'enregistrement vidéo de six récits émotionnels par sujet; les bandes sont repassées immédiatement après, lors de l' «autoscopie différée» qui offre, en fait, un visionnement à chaud des vidéos avec délivrance de commentaires enregistrés également. L'expérimentation représente un total de deux heures d'enregistrement par sujet, soit autour de 120 heures en tout. L'analyse statistique permettant
d'identifier s'il y a des différences est effectuée à l'aide de tests d'hypothèses Khideux (x²). Les résultats de la recherche mettent en évidence le fait que très peu de sujets, autant chinois que québécois, fournissent des indices et qu'ils sont capables d'élaborer une théorie de l'esprit, sans préjugés et empreinte d'empathie. Mais sept stratégies différentes ont été observées pour sept variables où des différences significatives ont été identifiées entre hommes et femmes et Chinois et Québécois. Les hommes québécois se distinguent significativement des femmes pour la stratégie «centration sur soi» face à la joie
(p < 0,03), pour la stratégie «jugements» face à la joie (p < 0,03), à la tristesse (p < 0,02) et à la peur (p < 0,03). Ce sont les femmes, en majorité les Québécoises, qui se sont abstenues de juger à partir des mimiques de joie (p < 0,03), de tristesse (p < 0,002) et de peur (p < 0,03). Les résultats montrent également que les hommes québécois se distinguent des Chinois pour la stratégie «centration sur soi» face à la joie
(p < 0,04), face au dégoût (p < 0,05) et face à la colère (p < 0,01); pour la stratégie «jugement» face à la peur (p< 0,0006) et face à la honte
(p < 0,0002). Ces résultats mettent en évidence le fait que si les Chinois ont très peu utilisé la stratégie du «je, me, moi». Cela peut peut-être s'interpréter comme étant le produit d'une norme implicite dans une société dite «collectiviste». En outre, les Chinois, hommes et femmes, ont peu utilisé la stratégie «questionnement» dans le cas de la honte (p < 0,04), ce qui fournit un indice de censure de cette émotion pour les membres de la culture chinoise. Par rapport aux deux hypothèses portant sur l'intensité émotionnelle, les données témoignent d'une plus grande expressivité émotionnelle des femmes, toutes cultures confondues, pour la tristesse (p < 0,02). À noter que l'émotion de tristesse est celle qui a provoqué les plus hauts niveaux d'intensité chez les hommes et les femmes des deux origines. Enfin, cette étude comparative a montré que même si l'expression des émotions est universelle, les règles implicites d'affichage des émotions colorent la théorie de l'esprit construite par chacun et font que l'expressivité émotionnelle varie, pour certaines émotions (la colère, la peur et la honte) en fonction des normes sociales, ce qui peut potentiellement affecter aussi bien les rapports sociaux de sexe que les relations interethniques. Le premier chapitre expose la problématique qui débouche sur les objectifs de recherche. Le second chapitre présente la recension des concepts et des recherches antérieures ainsi que des hypothèses qui en découlent. Le chapitre III est celui de la méthodologie. Comme il s'agit de comparer les contenus de la théorie de l'esprit en fonction du genre et de l'origine culturelle, de même que de qualifier la puissance expressive dont ils se réclament, le traitement des données a été fait en respectant le cadre de l'approche comparative. Au chapitre IV, l'analyse statistique des résultats est présentée et intègre le calcul de tests d'hypothèses Khi-deux pour les concepts de théorie de l'esprit et d'intensité émotionnelle. La discussion des résultats fait l'objet du chapitre V. La conclusion permet de préciser les limites, la portée et les recherches futures qui pourraient être entreprises. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Théorie de l'esprit, Expressions faciales, Expressivité émotionnelle, Règles d'affichage des émotions, Culture chinoise, Différences entre sexes, Intensité émotionnelle.
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Le récit érotique, ou, L'écriture de la différence sexuelle : une étude de L'homme assis dans le couloir et de La maladie de la mort de Marguerite DurasLebreux, Stéphanie January 2006 (has links) (PDF)
Le présent mémoire porte sur deux courts récits écrits par Marguerite Duras: L'Homme assis dans le couloir paru en 1980 et La Maladie de la mort, en 1982. Il prend son origine dans le contenu de la réception critique ainsi que dans les critiques récentes qui posent la question de l'érotisme par rapport à ces deux textes sans jamais la résoudre. Nous avons tenté de comprendre de quelle façon Duras utilise l'érotisme dans ces deux récits et à quelles fins. A la lumière des textes à l'étude, nous avons cru nécessaire d'aborder l'érotisme à partir de son rapport étroit avec la question de la différence sexuelle puisqu'il nous semble que si Duras reprend le récit érotique dans ces deux textes, elle le fait afin d'ouvrir la question du rapport à l'autre sexe en déconstruisant les concepts traditionnels et phallocentriques de la différence sexuelle. Nous avons d'abord revu les principaux textes qui constituent la réception critique de L'Homme assis dans le couloir et de La Maladie de la mort dans le but de comprendre comment avait été traitée la question de l'érotisme et de la différence sexuelle. Avant même de nous consacrer à l'étude plus approfondie de nos récits, nous avons également tenté de donner des définitions de l'érotisme et de la différence sexuelle. À propos de L'Homme assis dans le couloir, il s'est avéré que l'auteure raconte une histoire empruntée à la tradition érotique. Cependant, par des techniques narratives diverses dont la plus importante est l'usage d'un tiers narrateur et observateur au statut ambivalent, Duras met en échec le fonctionnement du récit érotique. Surtout, elle raconte l'histoire d'un amour passionné qui, passant par l'érotisme, est inévitablement voué au désastre. Dans La Maladie de la mort, l'érotisme est amené dans le récit sous la forme d'un contrat qui confirme le désir érotique du personnage masculin et qui garantit en même temps que la rencontre érotique n'aura pas lieu. Duras oppose l'homme qui tente d'envahir l'espace corporel de la femme et cette dernière qui ne supporte qu'un rapprochement des êtres et des corps. Elle déconstruit l'idée traditionnelle de la différence sexuelle qui oppose l'homme à la femme en montrant que cette femme-objet n'est qu'imaginaire. Son personnage féminin est un sujet impossible à posséder. Ces deux textes ne sont donc pas des récits érotiques traditionnels parce qu'ils ne visent pas à reproduire l'effet érotique chez le lecteur. Surtout, il semble que, pour Duras, l'érotisme ne soit qu'un moyen d'explorer le rapport à l'autre sexe, rapport voué à l'échec. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Marguerite Duras, Récit érotique, Différence sexuelle, Écriture du féminin.
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Interaction entre le sexe d'apprenants adultes de l'anglais langue seconde et la réflexion métallinguistiqueHamel, Frédérique January 2010 (has links) (PDF)
La réflexion métalinguistique est considérée comme étant un processus cognitif qui « favorise et facilite le développement d'une L2 » (Simard, 2004b:267). Certains chercheurs dans le domaine de l'acquisition des langues secondes (ALS) se sont, entre autres, intéressés aux différentes façons d'observer la réflexion métalinguistique. Ils ont élaboré et examiné des instruments qui peuvent être classés selon Simard, French et Fortier (2007) comme étant traditionnels (p. ex., la tâche de jugement de grammaticalité), ou encore ouverts (p. ex., le journal de bord). Cain (2007), elle, laisse entendre que la tâche utilisée afin de mesurer la réflexion métalinguistique est en interaction avec des variables individuelles telles l'empan de la mémoire et l'âge. Parmi ces variables individuelles se trouve également le sexe de l'apprenant. Selon Hartshorne et Ullman (2006), le sexe est un facteur important en ALS, mais toujours très peu étudié en relation avec la réflexion métalinguistique (Simard, 2004b). Dans son étude, Simard (2004b) a examiné le lien entre la réflexion métalinguistique et le sexe des apprenants à l'aide d'un instrument dit ouvert. Dans le cadre de cette étude, nous avons utilisé un instrument permettant de mesurer la réflexion métalinguistique d'adultes apprenants de l'anglais langue seconde dit traditionnel, soit la tâche de réplication des erreurs. La question de recherche à laquelle nous avons tenté de répondre est: y a-t-il une interaction entre le sexe des apprenants de langue seconde et les résultats obtenus à une tâche métalinguistique dite traditionnelle telle la réplication de l'erreur? Et l'hypothèse de recherche que nous avons tenté de vérifier est: à compétence langagière égale, les femmes obtiendront de meilleurs résultats à la tâche de réplication des erreurs que les hommes. Les participants (n=26), inscrits à un cours d'anglais langue seconde dans une université du Québec, ont réalisé la tâche de réplication des erreurs ainsi qu'un test de compétence langagière une seule fois. Les résultats indiquent qu'il n'existe aucune relation entre la tâche utilisée afin de mesurer la réflexion métalinguistique et le sexe des apprenants. Toutefois, selon l'analyse des données brutes, une tendance favorable envers les femmes de l'étude se manifeste. La taille de l'échantillon de participants pourrait expliquer les résultats obtenus. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Acquisition de l'anglais langue seconde, Réflexion métalinguistique, Sexe des apprenants, Différences individuelles.
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Les relations de pouvoir dans les groupes de travail composés majoritairement de femmesJaran-Duquette, Justine January 2007 (has links) (PDF)
Ce mémoire présente une exploration des relations de pouvoir dans les groupes de travail composés majoritairement de femmes. La problématique met d'abord en lumière un écart entre les études sur les perceptions que l'on a de l'exercice du pouvoir par les femmes et les études sur les comportements observés des femmes en position de pouvoir. Cet écart constitue la trame de fond de cette étude qui aborde l'ambiguïté entourant le rôle de la femme en position de pouvoir. On explore ensuite l'idée de genre, considérée ici comme une construction de l'environnement social, qui modèle les comportements et l'identité des individus tout en générant des attentes stéréotypées envers les différents sexes. Plusieurs études montrent que les attentes entretenues quant au rôle des femmes ne sont pas congruentes avec les attentes à l'égard des rôles associés au pouvoir. Cette section aborde également l'émergence des rôles et du leadership dans un groupe de travail ainsi que les obstacles à l'émergence des femmes -au prise avec les images contradictoires de la femme douce et du leader dur -à des postes ou des rôles de pouvoir. Les objectifs de la recherche sont de comprendre comment s'articulent les relations de pouvoir dans les groupes composés majoritairement de femmes, compte tenu de cette incongruité de rôle. C'est par l'observation des rencontres de deux groupes universitaires, composés chacun de six femmes et d'un homme, ainsi que par l'analyse de leurs journaux de bord, que sont étudiés les phénomènes de pouvoir. Les résultats de cette étude vont dans le sens de l'écart présenté dans la problématique entre les perceptions et les comportements observés des femmes qui occupent une position de pouvoir. Ils mettent en lumière le style de leadership peu démocratique de certaines femmes, alors que ces denières nient souvent la simple existence des relations de pouvoir dans leur groupe. Les résultats révèlent également un paradoxe entre le désir et la peur du pouvoir qui ouvre la voie à un phénomène de construction sociale d'une réalité autour des groupes qui serait davantage congruente avec les perceptions que l'on entretient sur la « nature des femmes ». Ces résultats amènent une réflexion plus large sur les conséquences de l'attitude des femmes face au pouvoir qui nuit à la démocratisation de l'environnement groupal et contribue à justifier la sous-représentation des femmes aux postes de pouvoir. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Femme, Pouvoir, Groupe, Leadership, Attentes de rôle, Construction sociale.
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Représentations sociales et rôles des femmes dans les églises baptistes évangéliques franco-québécoisesBertrand, Chantal 05 1900 (has links) (PDF)
Le présent mémoire traite des rôles et des représentations sociales des femmes à l'intérieur des Églises Baptistes Évangéliques franco-québécoises. La visée principale est de dégager et d'analyser les représentations sociales liées à la féminité ainsi que l'impact de ces rôles et représentations sur la vie de ces croyantes. Notre hypothèse est la suivante : de ces représentations découlent des rapports sociaux de sexe, considérés comme complémentaires, mais qui sont en fait basés sur une hiérarchie entre les hommes et les femmes au détriment de ces dernières. Pour en faire la démonstration, nous analyserons la littérature interne ainsi que les données colligées lors d'entretiens individuels et de groupe à l'aide de théories féministes matérialistes. Dans un premier temps, nous présenterons les données recueillies définissant ce que sont la féminité et la masculinité, l'épouse et l'époux ainsi que la maternité et la paternité. Nous verrons ensuite que de ces représentations sociales découlent une répartition des tâches tant au sein du foyer que dans l'Église. Différents concepts seront mis à profit pour analyser ces données. D'abord la représentation sociale telle que théorisée par la psychosociologue Denise Jodelet, puis le sexage, le genre et celui des rapports sociaux de sexe définis respectivement par les trois sociologues suivantes : Colette Guillaumin, Christine Delphy et Danièle Kergoat. Nous exposerons différentes formes d'appropriation observables à l'intérieur de notre objet d'étude et ferons ensuite la démonstration que des mécanismes sont mis en place afin de les préserver. En somme, nous verrons que cette complémentarité dite naturelle et à l'image de Dieu constitue en fait une construction humaine. Nous allons démontrer pourquoi on ne peut pas parler d'égalité dans la complémentarité. Finalement, nous allons conclure en émettant l'hypothèse que l'évolution du rôle des femmes à l'intérieur de la communauté franco-évangélique québécoise ira en augmentant en termes de possibilités, et ce malgré les résistances rencontrées.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : christianisme, évangélisme, protestantisme, baptisme, femme, féminisme, rapports sociaux de sexe, appropriation.
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Analyse comparative des caractéristiques de l'agression sexuelle et des symptômes chez l'enfant victime selon le sexeVilleneuve Cyr, Mylène 03 1900 (has links) (PDF)
Ce projet de mémoire explore les caractéristiques de l'agression sexuelle en enfance et les conséquences associées en fonction du sexe des victimes. Les enfants âgés de 6 à 12 ans ainsi que leur parent non-agresseur ont été rencontrés au début du traitement afin d'évaluer leurs symptômes. Un groupe de comparaison d'enfants non-victimes aura permis d'évaluer les différences entre les deux groupes. Les résultats des analyses révèlent que les victimes présentent plus de symptômes que les enfants sans histoire d'agression sexuelle, et ce, sur l'ensemble des variables considérées. Bien que les caractéristiques relatives aux événements se soient révélées distinctes selon le sexe des enfants victimes d'agression sexuelle, il n'en demeure pas moins que les profils symptomatologiques des filles et des garçons apparaissent très similaires. La principale différence se situe au niveau des symptômes d'anxiété et de stress post-traumatique qui apparaissent respectivement plus fréquents chez les filles qui ont dévoilé une agression sexuelle.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : agression sexuelle, enfance, conséquences, caractéristiques de l'agression
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