• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 23
  • 11
  • 3
  • 1
  • 1
  • Tagged with
  • 40
  • 40
  • 24
  • 24
  • 10
  • 8
  • 5
  • 5
  • 5
  • 5
  • 5
  • 5
  • 4
  • 4
  • 4
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
11

La régulation sociale du risque émotionnel dans le travail : une étude comparative dans les pompes funèbres, à l'hôpital et dans la police / Social regulation of emotional risk in the work : comparative study in Funeral parlor, hospital and police

Bonnet, Thomas 03 October 2016 (has links)
Cette recherche doctorale traite de la régulation sociale du risque émotionnel dans le travail. Elle s’appuie sur une étude comparative portant sur trois milieux professionnels : les pompes funèbres, l’hôpital et la police. Le recueil de données a été réalisé grâce aux méthodes qualitatives, soit 350 heures d’observations pour chaque métier et une soixantaine d’entretiens au total. Ces professions sont confrontées à un public éprouvé que l’on pense aux familles en deuil dans les pompes funèbres, aux enfants malades et à leurs familles à l’hôpital ou aux victimes et mis en cause dans la police. Mais ce public est également éprouvant pour les professionnels, dans la mesure où l’état émotionnel de l’usager peut se répercuter sur celui du professionnel. Les émotions peuvent alors impacter la réalisation du travail et le bien-être des professionnels ; c’est ce que nous proposons d’appeler un risque émotionnel. L’émotion est constitutive du travail relationnel qui est au coeur de la relation de service. Pour autant, cet aspect du travail est d’emblée ambivalent, car le facteur émotionnel peut être aussi bien un levier au bon déroulement du travail, qu’un risque à l’accomplissement du service.Comment le collectif de travail traite-t-il du risque émotionnel ? Nous proposons une analyse autour de la mise en règle collective du risque émotionnel. À partir d’une définition de notre objet, nous analysons les situations, les actions et acteurs qui mettent sous contrôle le risque émotionnel. Notre perspective s’intéresse au processus de la régulation sociale, aux phases de la mise en règle du risque et à son résultat. Celui-ci aboutit à une routinisation de l’activité que les professionnels élaborent pour encadrer le risque émotionnel. / This doctoral research deals with the social regulation of emotional risk in the work. It is based on a comparative study of three professional backgrounds: the funeral, hospital and police. Data collection was conducted through qualitative methods, or 350 hours of observations for each trade and sixty interviews in total. These occupations are facing a public affected by their situation; be it bereaved families in the funeral, the sick children and their families in the hospital or to the victims and questioned in the police. But that public is also demanding for professionals, insofar as the emotional state of the user may have an impact that of the professional. These emotions can then impact the performance of work and emotional well-being of workers; this is what we propose to call an emotional risk. Emotion is constitutive of relational work which is at the heart of the relationship of service. However, this aspect of the work is ambivalent from the start because the emotional factor may be both a lever for a good workflow as well as a risk to the fulfillment of the service. How does the work collective work with the emotional risk? We offer an analysis about setting collective rule of the emotional risk. From a definition of our purpose, we analyze situations, actions and actors who put under control emotional risk. Our perspective focuses on the process of social regulation, the phases of the implementation rule of risk and its result. This leads to routinization of activity that professionals develop to frame the emotional risk.
12

La sanction disciplinaire : de la question de l'obéissance à celle de l'implication responsable : les apports des théories de la régulation sociale et des apprentissages organisationnels à un renouvellement de la compréhension de la sanction en entreprise / The disciplinary sanction : from the question of obedience to that of responsible involvement

Jan-Kerguistel, Alain 27 March 2017 (has links)
Dans l’opinion courante, la sanction est souvent assimilée à sa fonction répressive. Mais sanctionner, c’est aussi amender le fautif, et déduire des implications concrètes aux différentes formes d'engagement, dont les règles. Ces finalités, peu explorées par la littérature gestionnaire, sont pourtant plus en phase avec les préoccupations actuelles. Susciter l’amendement du fautif est une réponse aux difficultés de mobilisation et d'engagement des individus. Déduire des réalités opérationnelles des différentes formes d'engagement est essentiel aux efficacités collectives. On réalise alors que la sanction peut être l'occasion de progrès, en particulier quand la déviance devient un processus (Reynaud, l 997, p. 36). C'est cependant à la condition que les entreprises apprennent à sanctionner, non pour contraindre, mais pour restituer les coopérations. La sanction ne peut plus être réduite à une demande de soumission, elle doit devenir le lieu d'un apprentissage. C'est ce que suggèrent les apports des Théories de la Régulation Sociale (TRS) et des Apprentissages Organisationnels (TAO). Les liens qu'atteste la TRS entre conflit, négociation et règles engagent à renouveler les modalités de sanctionner pour des mesures programmatiques assorties de pratiques probatoires. Quant aux obstacles aux apprentissages organisationnels démontrés par la T.A.O, ils conduisent à envisager la sanction comme un projet, construit à partir des données de l'enquête disciplinaire, des aveux du fautif et des dires des managers. / The common understanding of a sanction is frequently associated with its repressive function. To sanction, however, is also to reform the offender and undermined the real implications of various types of commitment including rules. Yet these ultimate aims, rarely exploited by managerial theory, are more relevant to present-day concerns. Arousing the desire to reform the offender provides a solution to the difficulty individuals experience in taking action and engaging. It is essential for the sake of collective efficiency to draw conclusions from the operational realities of different types of commitment. In doing so, it becomes evident that a sanction can be the opportunity for progress, particularly when deviance becomes a process (Reynaud. 1997. P. 36). It is dependent, nevertheless, on companies learning to sanction, not as a constraint, but as a means of encouraging greater cooperation. A sanction can no longer be considered merely a demand for obedience, it must become a base for learning. The Social Regulation Theories (TRS) and Organisational learning Processes (TAO) make such a case. The links between conflict, negotiation and rules borne out by the TRS encourage the renewal of sanctioning methods in favour of programmed measures in conjunction with probationary practices. As for the barriers to organisational learning processes proven by the TAO, they lead co envisaging a sanction as a project that is built on the results of a disciplinary enquiry, admissions of the offender and managers' statement.
13

Le travail des déchets : regards croisés sur une activité industrielle et environnementale / Waste management : diverses perspectives on an industrial and environmental activity

Chay, Claire 02 November 2015 (has links)
Cette thèse appréhende le travail des déchets par l’usage de méthodes mixtes en sociologie : l’analyse du discours assistée par ordinateur et l’observation participante dans les usines chargées de l’élimination et de la valorisation des déchets. Elle vise à saisir le périmètre du travail dans le secteur du traitement et le contenu de l’activité du tri professionnel des déchets ménagers. En s’appuyant sur une sociologie de l’interaction, de la régulation sociale et du travail d’organisation, cette thèse montre les tensions qui existent entre la finalité environnementale de l’activité (emploi vert) et les conditions du travail industriel. La première partie souligne des éléments qui définissent ce type d’opposition. D’abord, nous avons observé une forte division du travail, notamment parce que la conception apparaît fort éloignée des activités manuelles qui s’exercent au sein des usines. Ensuite, la coexistence du secteur public et privé marque d’autres enjeux socio-économiques liés au type de gestion des activités. Enfin, travailler dans le milieu des déchets, c’est également prendre en compte la question des risques professionnels et pour l’environnement, qui ne recouvrent pas la même signification en fonction du contexte du travail. La seconde partie de la thèse vise à comprendre comment les travailleurs du tri vivent ces contradictions et comment ils arrivent à se mouvoir dans cet univers industriel contraignant. Cette thèse montre le passage du novice pour « devenir » un travailleur en intégrant un collectif et en s’appropriant le travail. Cela permet de souligner l’importance des relations sociales et de l’activité langagière dans ce milieu de travail a priori hostile aux interactions. Enfin, le poids des représentations du métier de trieur, le risque de souillure, et l’appréhension du travail à la chaîne amènent le travailleur à négocier ce très sale boulot pour le/se rendre plus viable et digne. / This dissertation explores the work of waste management by the use sociological mixed methods: computer-assisted discourse analysis and participant observation in waste industries. This research aims at showing the scope of work in waste industry as well as the content of the professional household waste sorting activity. The research focuses on interaction, social regulation and organizational work. This PhD dissertation shows the tensions between environment (green jobs) and the conditions of industrial work. The first part emphasizes on the elements that define this type of opposition. We observed a strong division of labor, particularly because the conception appears very far from the actual manual activities occurring in factories. Then the coexistence of public and private showcase other socio-economic issues related to the type of management. Finally, work in the waste sector, it is also considering the issue of risks at work and environmental hazards, which meanings are subject to the work context. The second part of the dissertation research aims at understanding how the workers live these contradictions and how they manage to move in this constraining industrial world. The research shows the importance and the difficulties for a novice to "become" a worker through the integration of a work collective and the appropriation of work. This will highlight the importance of social relationships and language activity in a workplace “a priori” hostile to interactions. Finally, the weight of waste sorter job’s representations, the risk of soiling and the apprehension of line work bring the worker to negotiate this “very dirty work” in order to change the working conditions and representations to be more viable and decent.
14

Social regulations in South Africa : a case study of the independent communication authority of South Africa (ICASA)

Rammutla, Ramasela Betty 10 1900 (has links)
Social regulation, as applied specifically to the telecommunications sector, is a new phenomenon in most countries. It was only in the 1960s, with the establishment of regulatory agencies, that social regulation became important. The regulators are mandated by their country’s legislative and regulatory frameworks to meet social objectives. This study examined the extent to which ICASA protects consumers as it is mandated to do by the Electronic Communications Act 36 of 2005. The study found that ICASA has adopted mechanisms of protecting consumers, namely by conducting awareness campaigns, road shows and workshops in all the nine provinces of South Africa in order to educate and inform consumers about the procedures of lodging complaints and to make them aware of their rights. However, despite ICASA’s endeavours to ensure consumer protection, most consumers are neither aware of their rights and how to efficiently exercise them nor the procedures of lodging complaints. ICASA protects consumers to a reasonable extent but it can do more when the enduser and subscriber service charter regulations are finalised. / Communication Science / M. A. (International Communication)
15

Déconstruction et reconstruction des communautés de pratique dans les organisations de santé professionnelles : le cas des fusions d'hôpitaux universitaires

Carlier, Patricia 02 1900 (has links)
Cette étude qui s’inscrit dans la perspective de l’action située, vise à comprendre le phénomène de (re)construction des communautés de pratique (CoPs) en contexte de fusion hospitalière. La recherche repose sur un devis d’étude de cas longitudinale qui combine plusieurs sources de données : documentaires, d’entretiens semi-directifs et d’observations de terrain. La stratégie d’analyse combine deux méthodes : l’une processuelle, permettant un ordonnancement temporel de récits d’événements et d'activités qui ont contribué à situer l’action dans le temps; l’autre selon l’approche de la théorisation ancrée, a permis la comparaison des données par leur regroupement systématique en catégories et sous catégories, tout au long de la collecte des données. La démarche de recherche processuelle adoptée, nous a conduit à révéler la dynamique de construction d’une communauté de pratique (CoP) à partir des caractéristiques inter reliées, identifiées dans la littérature et qui font référence à un engagement mutuel, une entreprise commune et un répertoire partagé. Ainsi, nos analyses montrent que le domaine d’action qui vient délimiter les points de convergence des participants, constitue le dénominateur commun de la pratique de la communauté qui met à jour des savoirs tacites et explicites qui s’échangent et se développent dans le temps. Cette pratique partagée, éminemment sociale, génère des connaissances et des règles négociées et entretenues par les membres dans le cadre de leurs rencontres. Nos analyses révèlent également que le processus d’évolution d’une communauté de pratique, s’inscrit dans une trajectoire d’apprentissages continue où se combinent de façon dynamique, des temps de participation intense, propices à la construction progressive d’une compréhension commune et négociée du domaine d’action (participation) et des temps de mise en forme de ces représentations (réification). Ici, la dialectique participation/réification qui se donne à voir, révèle un véritable travail d’organisation où la construction du sens à donner à l’action s’instruit à l’aune d’une régulation sociale omniprésente. Toutefois, le résultat de la régulation sociale, n’implique pas de facto, la rencontre d’une régulation conjointe. Plutôt, nos résultats mettent à jour un ensemble de régulations, tantôt concurrentes, tantôt en équilibre en regard du contexte dans lequel sont placés les acteurs. Enfin, nos résultats sur la dynamique de (re)construction des communautés de pratique en contexte de fusion, permettent d’appréhender le changement organisationnel non plus sous ses seuls aspects stratégiques et en direction des équipes dirigeantes, mais également sous l’angle des capacités d’acteurs « ordinaires » à l’initier dans une perspective continue et située. / This study, which draws on the situated action approach, aims to understand the (re)construction of communities of practice (CoPs) in the context of a hospital merger. Combining documentary sources, semi-open ended interviews and observations data, the analysis strategy is twofold. A first method takes into account the merging process itself and the situation of action in time and place. A second method is guided by grounded theory as data are continuously categorized and compared throughout the data collection phase. Within this perspective, where the notion of process is a key figure, we have identified, in link with current literature, interrelated characteristics, such as mutual engagement, a joint enterprise, shared repertoire that intervene in the reconstruction of a community of practice (CoP). Our analysis points to the action domain as the common denominator of community practices, domain where tacit and explicit knowledge tend to converge in time. This shared practice, eminently social in nature, generates knowledge and negotiated rules that are upheld by its members within the framework of their meetings. This perspective has also brought forth how communities of practice take shape within processes of continuous learning that combine phases of intense participation that favor a shared understand of the action domain and the reification of their representations. In this specific study, the participation/reification dialectic reveals a “making sense” process where meaning of action and social regulation are intricately linked. Nevertheless, the resulting social regulation does not de facto, imply the encounter of a shared regulation. Rather, our results reveal an ensemble of regulations, sometimes concurrent, sometimes in equilibrium, in relation of the context within actors are situated. These findings on the dynamics of the reconstruction of communities of practice offer a new way of thinking changes within organizations such as the hospital, not only in respect to strategic dimensions and changes amongst team leaders but also in taking into account the lay actors and their capacities of thinking and acting out change.
16

De l'organisation au déroulement d'événements rave à Montréal : étude des mécanismes de régulation sociale

Maari, Frédéric 09 1900 (has links)
Les raves sont des événements festifs dédiés à la musique techno et à la danse qui se distinguent des autres lieux de rassemblement tels que les bars et les discothèques notamment par le fait qu’ils se déroulent toute la nuit dans un lieu aménagé pour l’occasion et qu’il n’y a généralement pas de vente d’alcool. La consommation de drogues de synthèse telles que l’ecstasy et les speeds y est toutefois largement répandue. La tenue de ces rassemblements pose une série de problèmes du point de vue des autorités policières, tels que la présence de trafiquants de drogues ainsi que la sécurité des lieux où se déroulent les raves. Dans le contexte particulier de ces événements, les pratiques de contrôle social sont soumises à un certain nombre d’ambiguïtés. Le but général de l’étude est de permettre une compréhension de la façon dont se déterminent et s’appliquent les règles qui visent à encadrer la tenue de ce type de rassemblements. Trois objectifs spécifiques sont poursuivis, soit 1) de comprendre comment on a tenté de réguler ce type d’événements à Montréal, 2) de comprendre comment les différents acteurs responsables de l’organisation et du bon déroulement des événements établissent une série de règles, aussi bien formelles qu’informelles, et négocient leur application dans le cadre de leur pratique, et 3) de comprendre comment ces acteurs identifient certaines situations comme constituant un problème et éventuellement, y réagissent. La principale méthode de recueil des données a consisté à réaliser des entretiens semi-dirigés avec des promoteurs d’événements rave, des agents de sécurité ainsi que d’autres personnes impliquées dans le milieu telles que policier, pompier, artistes de la scène rave et intervenants. L’observation participante lors d’événements rave fut utilisée comme méthode complémentaire. L’étude démontre comment le service de police s’est vu confronté avec les raves à un vide juridique et comment l’encadrement de ce type d’événements s’est plutôt exercé par le service de prévention des incendies. Les autorités ont également tenté d’encadrer le phénomène par des modifications à certaines règlementations, dont celles sur les permis d’alcool. L’étude démontre également de quelle manière et en fonction de quoi les différents acteurs du milieu négocient les règles en cours d’action dans un contexte où la frontière entre le licite et l’illicite est floue. / Raves are festive events dedicated to dance and techno music, different from other places of gathering such as bars and discotheques by the fact that they take place in all night venues converted for the occasion and where there is generally no sale of alcohol. Synthetic drug consumption such as ecstasy and speed is largely widespread in these events. The existence of these gatherings poses a series of problems from the point of view of the police authorities, such as the presence of drug dealers as well as the safety of the venue where the raves are held. In the particular context of these events, social control practices are subjected to a certain number of ambiguities. The general goal of this study is to allow an understanding of the way the rules, that constitute the framework of this type of gathering, are determined and applied. Three specific objectives pursued in this study are 1) to understand how authorities tried to control these types of events in Montreal, 2) to understand how the various actors responsible for the organization of these events establish a series of rules, formal and informal, and negotiate their application within the framework of their practice, and 3) to understand how these actors identify certain situations as problematic and eventually react to them. The main data collection method consisted in carrying out semi-directed interviews with rave Producers, Security Agents, Police Officer, Fire Marshal, Artists of the rave scene and other parties involved. Participating observation in actual events was a complementary method. This study demonstrates how the police service faced a legal void regarding rave events and how the regulatory framework was rather introduced by the fire department. The authorities also tried to control the rave phenomenon by modifying certain regulations, such as those applicable to alcohol licence. The study also demonstrates how and why key stakeholders negotiate the rules in the course of action in this particular context where the frontier between the licit and the illicit is woolly.
17

Approche contextualiste des pratiques de coaching prescrit dans les grandes entreprises en france. vers de nouveaux modes de regulation sociale en gestion des ressources humaines ? / Contextualist approach of prescribed practices of coaching in major companies in France. Towards new systems of social regulation in human resource management?

Vernazobres, Philippe 18 November 2008 (has links)
L’objectif de cette recherche doctorale est de contextualiser et d’analyser les raisons de l’intégration du coaching prescrit aux politiques de GRH de grandes entreprises en France dans les années 2000, en lien avec ses apports au management et à l’organisation. Sur cette base, la thèse que nous défendons consiste à montrer que, par son processus et sa finalité axés sur les relations interpersonnelles et les interactions sociales, le coaching peut être considéré commeun dispositif qui contribue à la régulation sociale en entreprise. Cette recherche, de nature qualitative, est structurée autour du cadre méthodologique contextualiste d’A. Pettigrew, dans lequel nous avons "enchâssé" la théorie de la régulation conjointe de J.D. Reynaud, afin d’analyser en quoi le coaching prescrit constitue une pratique RH vecteur de régulation sociale. Une première phase exploratoire de recherche a consisté à objectiver les pratiques de coaching, au-delà des discours des coachs véhiculés dans leur littérature, à travers une étude menée auprès des sociétés du CAC 40. A l’issue de cette première approche du terrain, nous avons mené quatre études de cas, dans de grandes entreprises en France, dans une perspective ethnographique et en situation d’observation participante complète. Elles ont consisté àtravailler sur sept missions de coaching au total, qui sont représentatives des différentes formes de coaching pratiquées aujourd’hui en entreprise. A l’issue de cette immersion, nous avons pu mettre en évidence la contribution du coaching àla mise en place d’espaces de régulation autonome et sa contribution à la régulation conjointe, par sa dimension médiatrice. Au-delà, nous avons mis en évidence les impacts spécifiques et innovants de ces régulations sur le management et la gestion des RH, ainsi que sur l’organisation. / The aim of this doctoral research is to contextualize and analyze the reasons for the integration of prescribed coaching practices to HRM policies of major companies in France in the 2000’s, in connection with its contributions to the management processes and organization. On this basis, the thesis that we defend is that, trough its processes and its focus on interpersonal relationships and social interactions, coaching can be considered as a practise that contribute to social regulation within corporate organizations. This qualitative research is structured around the methodological framework of contextualist research of A. Pettigrew, in which we have "embedded" the theory of social regulation of J.D.Reynaud, to analyze how prescribed coaching is an HR practice, vector of social regulation. A first exploratory phase of research was carried out, through a survey in CAC 40 companies, to highlight the real practices of coaching, beyond the coaches’ rhetoric carried in their literature. At the end of this first approach, we have conducted four case studies in majorcompanies in France, in an ethnographic approach and in a situation of full participant observation. We have been working on seven coaching missions as an all, which represent the different forms of coaching practiced today in big companies.At the end of this immersion, we highlighted the contribution of coaching to the establishment of autonomous areas of regulation and its contribution to the "Joint Regulation", through a process of mediation. In addition, we identified the specific and innovative impacts of these regulations on HR management and the organization.
18

La Lieutenance de Police et l'espace urbain parisien (1667-1789) : expériences, pratiques et savoirs

Vidoni, Nicolas 01 October 2011 (has links)
Paris, capitale de la monarchie absolutiste, posa, dans sa matérialité même, des problèmes d’ordre public aux pouvoirs politiques. Ces problèmes, démographiques, hygiéniques, de circulation et d’organisation sociale (une mobilité accrue), entraînèrent la création d’une institution spécialisée dans la « police » de la ville : la Lieutenance de police. Cette institution, de 1666 à 1789, s’attacha à résoudre les désordres urbains matériels et sociaux, et pour cela déploya des dispositifs policiers nouveaux, pour lesquels elle mobilisa les savoirs du temps tout en en produisant elle-même (plus empiriques). C’est également dans les pratiques des agents sur le terrain que l’on trouve la réalité de ce qu’était la police d’Ancien Régime, qui consista avant tout à occuper l’espace urbain, à le marquer et à l’aménager à la marge afin de produire la sûreté et la propreté des rues. En ce sens, la prise en compte de la réalité urbaine invite à croiser histoire urbaine et histoire de la police. / Paris, capital of the French absolutist monarchy, was, by its materiality, a problem for public order. This problem was demographic, hygienic, and also created by bad circulation and social organization (a growing mobility). It was the reason of the creation of the Lieutenance de police, a specialised institution into the police of the town. This institution, from 1666 to 1789, aimed to reduce urban material and social problems. In order to reduce these disturbances, the Lieutenance created new police systems to control urban space, and gained scientific knowledge. It also created empiric knowledge. Police reality is truely a practice in urban spaces. This reality is found in the agents’ archives. They show the occupation of urban space, its arrangements, the inscription of police signs in the streets and, exceptionally, localised urbanism operations. The main objectives were the security and property of the town. This is why urban history and history of the police are joined within this study.
19

Déconstruction et reconstruction des communautés de pratique dans les organisations de santé professionnelles : le cas des fusions d'hôpitaux universitaires

Carlier, Patricia 02 1900 (has links)
Cette étude qui s’inscrit dans la perspective de l’action située, vise à comprendre le phénomène de (re)construction des communautés de pratique (CoPs) en contexte de fusion hospitalière. La recherche repose sur un devis d’étude de cas longitudinale qui combine plusieurs sources de données : documentaires, d’entretiens semi-directifs et d’observations de terrain. La stratégie d’analyse combine deux méthodes : l’une processuelle, permettant un ordonnancement temporel de récits d’événements et d'activités qui ont contribué à situer l’action dans le temps; l’autre selon l’approche de la théorisation ancrée, a permis la comparaison des données par leur regroupement systématique en catégories et sous catégories, tout au long de la collecte des données. La démarche de recherche processuelle adoptée, nous a conduit à révéler la dynamique de construction d’une communauté de pratique (CoP) à partir des caractéristiques inter reliées, identifiées dans la littérature et qui font référence à un engagement mutuel, une entreprise commune et un répertoire partagé. Ainsi, nos analyses montrent que le domaine d’action qui vient délimiter les points de convergence des participants, constitue le dénominateur commun de la pratique de la communauté qui met à jour des savoirs tacites et explicites qui s’échangent et se développent dans le temps. Cette pratique partagée, éminemment sociale, génère des connaissances et des règles négociées et entretenues par les membres dans le cadre de leurs rencontres. Nos analyses révèlent également que le processus d’évolution d’une communauté de pratique, s’inscrit dans une trajectoire d’apprentissages continue où se combinent de façon dynamique, des temps de participation intense, propices à la construction progressive d’une compréhension commune et négociée du domaine d’action (participation) et des temps de mise en forme de ces représentations (réification). Ici, la dialectique participation/réification qui se donne à voir, révèle un véritable travail d’organisation où la construction du sens à donner à l’action s’instruit à l’aune d’une régulation sociale omniprésente. Toutefois, le résultat de la régulation sociale, n’implique pas de facto, la rencontre d’une régulation conjointe. Plutôt, nos résultats mettent à jour un ensemble de régulations, tantôt concurrentes, tantôt en équilibre en regard du contexte dans lequel sont placés les acteurs. Enfin, nos résultats sur la dynamique de (re)construction des communautés de pratique en contexte de fusion, permettent d’appréhender le changement organisationnel non plus sous ses seuls aspects stratégiques et en direction des équipes dirigeantes, mais également sous l’angle des capacités d’acteurs « ordinaires » à l’initier dans une perspective continue et située. / This study, which draws on the situated action approach, aims to understand the (re)construction of communities of practice (CoPs) in the context of a hospital merger. Combining documentary sources, semi-open ended interviews and observations data, the analysis strategy is twofold. A first method takes into account the merging process itself and the situation of action in time and place. A second method is guided by grounded theory as data are continuously categorized and compared throughout the data collection phase. Within this perspective, where the notion of process is a key figure, we have identified, in link with current literature, interrelated characteristics, such as mutual engagement, a joint enterprise, shared repertoire that intervene in the reconstruction of a community of practice (CoP). Our analysis points to the action domain as the common denominator of community practices, domain where tacit and explicit knowledge tend to converge in time. This shared practice, eminently social in nature, generates knowledge and negotiated rules that are upheld by its members within the framework of their meetings. This perspective has also brought forth how communities of practice take shape within processes of continuous learning that combine phases of intense participation that favor a shared understand of the action domain and the reification of their representations. In this specific study, the participation/reification dialectic reveals a “making sense” process where meaning of action and social regulation are intricately linked. Nevertheless, the resulting social regulation does not de facto, imply the encounter of a shared regulation. Rather, our results reveal an ensemble of regulations, sometimes concurrent, sometimes in equilibrium, in relation of the context within actors are situated. These findings on the dynamics of the reconstruction of communities of practice offer a new way of thinking changes within organizations such as the hospital, not only in respect to strategic dimensions and changes amongst team leaders but also in taking into account the lay actors and their capacities of thinking and acting out change.
20

De l'organisation au déroulement d'événements rave à Montréal : étude des mécanismes de régulation sociale

Maari, Frédéric 09 1900 (has links)
Les raves sont des événements festifs dédiés à la musique techno et à la danse qui se distinguent des autres lieux de rassemblement tels que les bars et les discothèques notamment par le fait qu’ils se déroulent toute la nuit dans un lieu aménagé pour l’occasion et qu’il n’y a généralement pas de vente d’alcool. La consommation de drogues de synthèse telles que l’ecstasy et les speeds y est toutefois largement répandue. La tenue de ces rassemblements pose une série de problèmes du point de vue des autorités policières, tels que la présence de trafiquants de drogues ainsi que la sécurité des lieux où se déroulent les raves. Dans le contexte particulier de ces événements, les pratiques de contrôle social sont soumises à un certain nombre d’ambiguïtés. Le but général de l’étude est de permettre une compréhension de la façon dont se déterminent et s’appliquent les règles qui visent à encadrer la tenue de ce type de rassemblements. Trois objectifs spécifiques sont poursuivis, soit 1) de comprendre comment on a tenté de réguler ce type d’événements à Montréal, 2) de comprendre comment les différents acteurs responsables de l’organisation et du bon déroulement des événements établissent une série de règles, aussi bien formelles qu’informelles, et négocient leur application dans le cadre de leur pratique, et 3) de comprendre comment ces acteurs identifient certaines situations comme constituant un problème et éventuellement, y réagissent. La principale méthode de recueil des données a consisté à réaliser des entretiens semi-dirigés avec des promoteurs d’événements rave, des agents de sécurité ainsi que d’autres personnes impliquées dans le milieu telles que policier, pompier, artistes de la scène rave et intervenants. L’observation participante lors d’événements rave fut utilisée comme méthode complémentaire. L’étude démontre comment le service de police s’est vu confronté avec les raves à un vide juridique et comment l’encadrement de ce type d’événements s’est plutôt exercé par le service de prévention des incendies. Les autorités ont également tenté d’encadrer le phénomène par des modifications à certaines règlementations, dont celles sur les permis d’alcool. L’étude démontre également de quelle manière et en fonction de quoi les différents acteurs du milieu négocient les règles en cours d’action dans un contexte où la frontière entre le licite et l’illicite est floue. / Raves are festive events dedicated to dance and techno music, different from other places of gathering such as bars and discotheques by the fact that they take place in all night venues converted for the occasion and where there is generally no sale of alcohol. Synthetic drug consumption such as ecstasy and speed is largely widespread in these events. The existence of these gatherings poses a series of problems from the point of view of the police authorities, such as the presence of drug dealers as well as the safety of the venue where the raves are held. In the particular context of these events, social control practices are subjected to a certain number of ambiguities. The general goal of this study is to allow an understanding of the way the rules, that constitute the framework of this type of gathering, are determined and applied. Three specific objectives pursued in this study are 1) to understand how authorities tried to control these types of events in Montreal, 2) to understand how the various actors responsible for the organization of these events establish a series of rules, formal and informal, and negotiate their application within the framework of their practice, and 3) to understand how these actors identify certain situations as problematic and eventually react to them. The main data collection method consisted in carrying out semi-directed interviews with rave Producers, Security Agents, Police Officer, Fire Marshal, Artists of the rave scene and other parties involved. Participating observation in actual events was a complementary method. This study demonstrates how the police service faced a legal void regarding rave events and how the regulatory framework was rather introduced by the fire department. The authorities also tried to control the rave phenomenon by modifying certain regulations, such as those applicable to alcohol licence. The study also demonstrates how and why key stakeholders negotiate the rules in the course of action in this particular context where the frontier between the licit and the illicit is woolly.

Page generated in 0.1399 seconds