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O português da escravidão :

Meleu, Suélen Martins January 2018 (has links)
L'histoire linguistique du Brésil s'est toujours caractérisée par les contacts et les mélanges linguistiques, par des situations de plurilinguisme et de répression des langues minoritaires. L'existence de ces situations se doit à la présence, sur un même territoire, d'individus d'origines différentes, locuteurs de langues différentes, qui ont composé la société brésilienne au cours de son histoire. Le principal objectif de ce travail est de montrer le caractère essentiel de l'esclavage colonial dans la formation sociale, idéologique et linguistique du Brésil. Partant de la conviction que l'organisation du travail dans la société et la lutte des classes sont déterminantes dans le développement du langage, et que le monde des idées est un reflet des relations sociales et de production, nous tentons de mettre en évidence la manière dont se produisaient les dynamiques linguistico-langagières des travailleurs asservis, afin de comprendre comment ces dynamiques ont contribué à l'histoire sociolinguistique du portugais brésilien. Les terribles conditions de vie que les travailleurs asservis ont connues au Brésil, l'impossibilité pour eux de former des familles stables, leur faible espérance de vie constituent, entre autres, des facteurs qui, selon nous, ont contribué à la non-existence de langues africaines au Brésil. Les sphères sociales et de travail dans lesquelles les captifs vivaient ont également déterminé leur communication verbale et, en fonction de l'espace social dans lequel ils étaient insérés, leur proximité de la langue portugaise pouvait être plus ou moins étroite, permettant que leurs parlers aux nuances africaines influencent la langue de leurs contremaîtres et maîtres, jusqu'à ce que se forme le portugais populaire tel qu'il est parlé aujourd'hui au Brésil. Bien qu'elles n'aient pas survécu, l'influence de ces langues africaines est toujours sentie dans le lexique, la morphosyntaxe et l'accent brésiliens. Cependant, malgré la contribution fondamentale des africains asservis et de leurs descendants à la construction de la nation brésilienne comme un tout, leur histoire continue d'être niée et la race noire d'être objet de discrimination. / A história linguística do Brasil sempre foi marcada por contatos linguísticos, mesclas linguísticas, situações de plurilinguismo e repressão às línguas minoritárias. O que tornou essas situações possíveis foi a existência, em um mesmo espaço, de indivíduos de diferentes origens, falantes de diversas línguas, que compuseram a sociedade brasileira ao longo de toda a sua história. O principal objetivo deste trabalho é mostrar o caráter fundamental da escravidão para a formação social, ideológica e linguística do Brasil. Acreditando que a organização do trabalho na sociedade e a luta de classes são determinantes para o desenvolvimento da linguagem e que o mundo das ideias é reflexo das relações sociais e de produção, buscamos evidenciar de que maneira se davam as dinâmicas linguístico/linguageiras dos trabalhadores escravizados, demonstrando como essas dinâmicas contribuíram para história sociolinguística do português brasileiro. A dura vida que os escravizados no Brasil levavam, a impossibilidade de formarem famílias, sua baixa expectativa de vida, dentre outros fatores, certamente contribuíram para a não-existência de línguas africanas no Brasil. As esferas de trabalho e espaços sociais nos quais os cativos conviviam determinavam sua comunicação verbal, e dependendo do espaço social no qual se inseriam, sua proximidade com a língua portuguesa poderia ser mais ou menos estreita, permitindo que sua fala de nuances africanas influenciasse a línguagem dos senhores, até formar o português popular falado hoje no Brasil. Ainda que essas línguas africanas não tenham sobrevivido, suas contribuições podem ser sentidas no léxico, na morfossintaxe e na pronúncia do português brasileiro. Apesar de o africano escravizado no Brasil e seus descendentes terem contribuído para a construção do país como um todo, sua história ainda é negada e a raça negra discriminada.
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O português da escravidão :

Meleu, Suélen Martins January 2018 (has links)
L'histoire linguistique du Brésil s'est toujours caractérisée par les contacts et les mélanges linguistiques, par des situations de plurilinguisme et de répression des langues minoritaires. L'existence de ces situations se doit à la présence, sur un même territoire, d'individus d'origines différentes, locuteurs de langues différentes, qui ont composé la société brésilienne au cours de son histoire. Le principal objectif de ce travail est de montrer le caractère essentiel de l'esclavage colonial dans la formation sociale, idéologique et linguistique du Brésil. Partant de la conviction que l'organisation du travail dans la société et la lutte des classes sont déterminantes dans le développement du langage, et que le monde des idées est un reflet des relations sociales et de production, nous tentons de mettre en évidence la manière dont se produisaient les dynamiques linguistico-langagières des travailleurs asservis, afin de comprendre comment ces dynamiques ont contribué à l'histoire sociolinguistique du portugais brésilien. Les terribles conditions de vie que les travailleurs asservis ont connues au Brésil, l'impossibilité pour eux de former des familles stables, leur faible espérance de vie constituent, entre autres, des facteurs qui, selon nous, ont contribué à la non-existence de langues africaines au Brésil. Les sphères sociales et de travail dans lesquelles les captifs vivaient ont également déterminé leur communication verbale et, en fonction de l'espace social dans lequel ils étaient insérés, leur proximité de la langue portugaise pouvait être plus ou moins étroite, permettant que leurs parlers aux nuances africaines influencent la langue de leurs contremaîtres et maîtres, jusqu'à ce que se forme le portugais populaire tel qu'il est parlé aujourd'hui au Brésil. Bien qu'elles n'aient pas survécu, l'influence de ces langues africaines est toujours sentie dans le lexique, la morphosyntaxe et l'accent brésiliens. Cependant, malgré la contribution fondamentale des africains asservis et de leurs descendants à la construction de la nation brésilienne comme un tout, leur histoire continue d'être niée et la race noire d'être objet de discrimination. / A história linguística do Brasil sempre foi marcada por contatos linguísticos, mesclas linguísticas, situações de plurilinguismo e repressão às línguas minoritárias. O que tornou essas situações possíveis foi a existência, em um mesmo espaço, de indivíduos de diferentes origens, falantes de diversas línguas, que compuseram a sociedade brasileira ao longo de toda a sua história. O principal objetivo deste trabalho é mostrar o caráter fundamental da escravidão para a formação social, ideológica e linguística do Brasil. Acreditando que a organização do trabalho na sociedade e a luta de classes são determinantes para o desenvolvimento da linguagem e que o mundo das ideias é reflexo das relações sociais e de produção, buscamos evidenciar de que maneira se davam as dinâmicas linguístico/linguageiras dos trabalhadores escravizados, demonstrando como essas dinâmicas contribuíram para história sociolinguística do português brasileiro. A dura vida que os escravizados no Brasil levavam, a impossibilidade de formarem famílias, sua baixa expectativa de vida, dentre outros fatores, certamente contribuíram para a não-existência de línguas africanas no Brasil. As esferas de trabalho e espaços sociais nos quais os cativos conviviam determinavam sua comunicação verbal, e dependendo do espaço social no qual se inseriam, sua proximidade com a língua portuguesa poderia ser mais ou menos estreita, permitindo que sua fala de nuances africanas influenciasse a línguagem dos senhores, até formar o português popular falado hoje no Brasil. Ainda que essas línguas africanas não tenham sobrevivido, suas contribuições podem ser sentidas no léxico, na morfossintaxe e na pronúncia do português brasileiro. Apesar de o africano escravizado no Brasil e seus descendentes terem contribuído para a construção do país como um todo, sua história ainda é negada e a raça negra discriminada.
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Un cas de convergence entre question sociale et question nationale en Ontario français : la grève d’Amoco de 1980

Gagnon, Andréane January 2013 (has links)
Cette thèse vise à revenir sur l’histoire d’une grève qui a déjà fait l’objet d’une recherche de terrain, minutieusement documentée, il y a trente ans de cela dans l’ouvrage Une communauté en colère : La grève contre Amoco Fabrics à Hawkesbury en 1980. Notre étude cherchera à démontrer que la grève d’Amoco de 1980 représente un cas de figure permettant d’analyser les rapports entre le social et le national à travers les modalités d’intervention de trois intellectuels durant et après cette grève: la publication scientifique et militante : Serge Denis, politologue ; l’animation sociale : Richard Hudon, animateur social ; et l’art théâtral : Jean-Marc Dalpé, poète, dramaturge, écrivain, comédien. Fondée sur l’analyse des entretiens effectués avec ces trois acteurs et la recherche socio-historique, cette thèse propose de réfléchir au besoin de transmettre aux générations futures l’histoire ouvrière populaire propre aux Franco-Ontarien(ne)s à laquelle se rattache l’évènement que fut la grève d’Amoco.
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O português da escravidão :

Meleu, Suélen Martins January 2018 (has links)
L'histoire linguistique du Brésil s'est toujours caractérisée par les contacts et les mélanges linguistiques, par des situations de plurilinguisme et de répression des langues minoritaires. L'existence de ces situations se doit à la présence, sur un même territoire, d'individus d'origines différentes, locuteurs de langues différentes, qui ont composé la société brésilienne au cours de son histoire. Le principal objectif de ce travail est de montrer le caractère essentiel de l'esclavage colonial dans la formation sociale, idéologique et linguistique du Brésil. Partant de la conviction que l'organisation du travail dans la société et la lutte des classes sont déterminantes dans le développement du langage, et que le monde des idées est un reflet des relations sociales et de production, nous tentons de mettre en évidence la manière dont se produisaient les dynamiques linguistico-langagières des travailleurs asservis, afin de comprendre comment ces dynamiques ont contribué à l'histoire sociolinguistique du portugais brésilien. Les terribles conditions de vie que les travailleurs asservis ont connues au Brésil, l'impossibilité pour eux de former des familles stables, leur faible espérance de vie constituent, entre autres, des facteurs qui, selon nous, ont contribué à la non-existence de langues africaines au Brésil. Les sphères sociales et de travail dans lesquelles les captifs vivaient ont également déterminé leur communication verbale et, en fonction de l'espace social dans lequel ils étaient insérés, leur proximité de la langue portugaise pouvait être plus ou moins étroite, permettant que leurs parlers aux nuances africaines influencent la langue de leurs contremaîtres et maîtres, jusqu'à ce que se forme le portugais populaire tel qu'il est parlé aujourd'hui au Brésil. Bien qu'elles n'aient pas survécu, l'influence de ces langues africaines est toujours sentie dans le lexique, la morphosyntaxe et l'accent brésiliens. Cependant, malgré la contribution fondamentale des africains asservis et de leurs descendants à la construction de la nation brésilienne comme un tout, leur histoire continue d'être niée et la race noire d'être objet de discrimination. / A história linguística do Brasil sempre foi marcada por contatos linguísticos, mesclas linguísticas, situações de plurilinguismo e repressão às línguas minoritárias. O que tornou essas situações possíveis foi a existência, em um mesmo espaço, de indivíduos de diferentes origens, falantes de diversas línguas, que compuseram a sociedade brasileira ao longo de toda a sua história. O principal objetivo deste trabalho é mostrar o caráter fundamental da escravidão para a formação social, ideológica e linguística do Brasil. Acreditando que a organização do trabalho na sociedade e a luta de classes são determinantes para o desenvolvimento da linguagem e que o mundo das ideias é reflexo das relações sociais e de produção, buscamos evidenciar de que maneira se davam as dinâmicas linguístico/linguageiras dos trabalhadores escravizados, demonstrando como essas dinâmicas contribuíram para história sociolinguística do português brasileiro. A dura vida que os escravizados no Brasil levavam, a impossibilidade de formarem famílias, sua baixa expectativa de vida, dentre outros fatores, certamente contribuíram para a não-existência de línguas africanas no Brasil. As esferas de trabalho e espaços sociais nos quais os cativos conviviam determinavam sua comunicação verbal, e dependendo do espaço social no qual se inseriam, sua proximidade com a língua portuguesa poderia ser mais ou menos estreita, permitindo que sua fala de nuances africanas influenciasse a línguagem dos senhores, até formar o português popular falado hoje no Brasil. Ainda que essas línguas africanas não tenham sobrevivido, suas contribuições podem ser sentidas no léxico, na morfossintaxe e na pronúncia do português brasileiro. Apesar de o africano escravizado no Brasil e seus descendentes terem contribuído para a construção do país como um todo, sua história ainda é negada e a raça negra discriminada.
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Inventer une cause, (dé)faire une loi : le cas de la contraception en France : Socio-histoire de la transformation d'une relation de pouvoir (1955-1967) / Inventing a cause, (un)doing a law : the case of contraception in France : Socio-history of the transformation of a power relationship (1955-1967)

Sanseigne, Francis 25 March 2019 (has links)
Le but de cette thèse est de comprendre les conditions d’adoption de la « loi Neuwirth » en décembre 1967 qui dépénalise le libre recours à des moyens de contraception. La modification d’un dispositif légal qui remonte à la loi 1920 renvoie à l’existence d’une relation de pouvoir dotée d’une forme historiquement datée, et partant, socialement construite, qu’il convient d’aborder comme telle pour expliquer sa transformation. Sa formation n’est en effet pas concevable avant la fin du XIXème siècle dans le cadre du processus de nationalisation et d’étatisation de la société. Dès lors, comprendre l’adoption de la « loi Neuwirth » suppose de rendre compte à la fois de la constitution des conduites procréatrices en objet légitimed’intervention étatique, de décrire relationnellement l’invention de la cause contraceptive dans les années 1950, et de saisir les rapports qui peuvent s’établir entre, d’une part, les individus et groupes mobilisés en faveur de cette dernière et, d’autre part, les gouvernants. Bref, saisir pleinement une relation de pouvoir et sa transformation exige de produire une analyse à parts égales des éléments qui la composent en les traitant comme des espaces en interdépendance. Ce travail socio-historique à la croisée de la sociologie des mobilisations, de la sociologie de l’Etat et la sociologie de l’action publique, se base sur l’exploitation de nombreux fonds d’archives, la construction et l’analyse de deux bases données et la réalisation d’entretiens. / The purpose of this thesis is to understand the conditions for the adoption of the "loi Neuwirth" in December 1967, which decriminalizes the free use of contraceptive methods. The modification of a legal system dating back to the 1920s refers to the existence of a power relationship endowed with a historically dated, and therefore socially constructed, form, whichmust be addressed as such to explain its transformation. Its formation was not conceivable until the end of the 19th century as part of the process of nationalization and nationalization of society. Therefore, understanding the adoption of the " loi Neuwirth " implies accounting for both the constitution of procreative behaviour as a legitimate object of State intervention,describing in relation to the invention of the contraceptive cause in the 1950s, and grasping the relationships that can be established between, on the one hand, individuals and groups mobilized in favour of the latter and, on the other hand, governments. In short, fully grasping a power relationship and its transformation requires producing an equal analysis of the elements that compose it by treating them as interdependent spaces. This socio-historical work, at the crossroads of the sociology of mobilizations, the sociology of the State and the sociology of public action, is based on the exploitation of numerous archive collections, the construction and analysis of two databases and the conduct of interviews.
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Esthétique propre : la mise en administration des graffitis à Paris : 1977-2017 / Aesthetic Order : the graffitis’ administrativisation in the City of Paris : 1977-2017

Vaslin, Julie 25 September 2017 (has links)
Dans cette thèse, le graffiti désigne, négativement, toute pratique d’inscription murale qui contribue à altérer l’« ordre esthétique » d’une ville, produit par les pouvoirs publics. Cette expression permet de désigner d’un côté l’ordre, c’est-à-dire le pouvoir politique, que l’inscription d’un graffiti sur un mur vient troubler. De l’autre la dimension esthétique de ce pouvoir, c’est-à-dire quelque chose qui dépasse la simple régulation de l’expression politique et s’inscrit, plus largement, dans le gouvernement des espaces publics. Ainsi défini, le graffiti n’est pas seulement analysé comme un message, une déviance, un dommage aux biens, une pratique culturelle ou un art, mais il devient un concept opératoire pour la science politique. Cette définition en termes de « désordre esthétique » permet d’interroger les dispositifs d’action publique qui contribuent à produire l’ordre esthétique propre à la ville. Elle permet aussi de questionner les catégorisations, les problèmes véhiculés par ces dispositifs ainsi que leurs effets sur la construction du sens commun, sur les représentations associées au graffiti, et surtout sur l’aspect physique, matériel, et donc esthétique de la ville.Inscrite dans la perspective d’une socio-histoire de l’action publique, cette thèse retrace l’histoire de la « mise en administration » du graffiti à Paris, la production d’un « ordre esthétique » dans cette ville de 1977 à 2017. À Paris, la municipalité administre ces peintures comme des « souillures » à travers des dispositifs d’effacement portés par les politiques de propreté, mais aussi comme des objets culturels à travers des dispositifs d’encadrement culturel, portés par différents domaines d’action publique (aménagement, culture, tourisme). En retraçant la genèse des dispositifs de répression et de promotion des graffitis au sein de l’administration parisienne, cette thèse propose de comprendre la manière dont s’articulent plusieurs domaines d’action publique et d’analyser la construction municipale d’un problème du graffiti. Dommage aux biens, nuisance visuelle, facteur du sentiment d’insécurité, culture populaire ou art urbain symbole de la vitalité artistique de Paris, le graffiti est un problème public qui, de 1977 à 2017, connaît plusieurs redéfinitions dans lesquelles les acteurs publics municipaux jouent des rôles variables. S’appuyant sur des archives, des entretiens semi-directifs, des observations et des photographies, ce travail s’attache à rendre compte de la variété de ces rôles, des conditions de la redéfinition du problème et ses mises à l’agenda successives. Au cœur de cette socio-histoire de la « mise en administration » du graffiti, une hypothèse : la saisie du graffiti par les acteurs municipaux est révélatrice de l’ambition municipale de monopoliser la définition légitime du « bel » espace public, de l’image de la Ville, au propre comme au figuré. L’enjeu de la thèse est alors de mettre en lumière les conditions historiques, sociales et politiques de la construction de cette légitimité.La démonstration s’organise en deux parties qui retracent chronologiquement la genèse des deux facettes du problème public qui se construit autour du graffiti. Dans la première partie, on montre la manière dont les pouvoirs publics norment l’esthétique des espaces urbains à travers les politiques de propreté qui font du graffiti le résultat d’un acte déviant, une source de désordre. La seconde partie analyse la manière dont différentes actions culturelles promeuvent progressivement certaines formes de graffitis et opèrent ainsi une normalisation de l’esthétique urbaine. Il s’agit finalement de montrer quels comment les acteurs urbains organisent le contrôle de l’esthétique urbaine, quels sont les enjeux sociaux et politiques contenus dans la production d’un certain « ordre esthétique ». / In this PhD, the “graffiti” refers negatively to every practice of wall/mural inscription, which contributes to degrade the “aesthetic order of a city produced by the public authorities. This expression encompasses both the notion of order, that is the political power which is troubled by any graffiti and the aesthetic dimension of this power, something that overtakes the only public expression regulation and is part of the broader government of public spaces. With such a definition, graffiti refers not only to a message, a deviance, a degradation, a cultural practice or even an art, but it also becomes an operating concept for a political science study. This definition as an « aesthetic disorder » leads us to examine the public policies measures which contribute to produce an aesthetic order proper to the city. This reflection also allows to question categorisations, public problems and their effects on common sense constructions, graffiti representations and on the physical, material, aesthetic aspect of the city.As a socio-historical study on public policies, this PhD traces the history of the graffitis’ “administrativisation” in Paris, the production of an aesthetic order in this city from 1977 to 2017. The local council of Paris regulates those paintings as stains, through cleaning policies, with erasure measures, but it also regulates graffitis as cultural objects, through many cultural measures, carried by different sectors of the administration (urban planning, cultural and touristic policies). Tracing the genesis of those measures in the public local administration, we try to understand how the coherence between several administration areas is built, and we show how the graffiti becomes a public problem in this context. Degradation, visual pollution, source of insecurity, popular culture or urban art: from 1977 to 2017, the public problem of “graffiti” has been built around several definitions by local actors. Based on archives, interviews, observations and photographs, this work attempts to outline the diversity of the public local actors’ roles, the problem redefinition’s conditions and its successive agenda settings. In this socio-history of the graffiti’s “administrativisation”, our hypothesis is the following: the graffiti seizure by local authorities is revealing their ambition to monopolise a legitim definition of “the beautiful” public space, a legitim city image. The aim of this PhD is then to identify this legitimacy construction, its historical, social and political conditions of appearance. The demonstration is built on two parts, tracing chronologically the history of two aspects of the graffiti public problem. First, we clarify how local public authorities try to standardize (to norm) the aesthetic of public spaces through cleaning policies that tag the graffiti as a deviance, a source of disorder. Secondly, this analyse will focus on how different public cultural measures progressively promote some forms of graffitis and lead to a normalisation of the urban aesthetic. Finally, we show how urban actors organise the control of urban aesthetic, and which are the social and political issues hold into the production of a certain aesthetic order.
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La « zone grise » de la sécurité ? Approche comparée du processus "mafieux" de la police à Buenos Aires et à Rio de Janeiro / The "gray zone" of security ? compared approach to the "mafiosi" police process in Buenos Aires and Rio de Janeiro

Paula, Luciana Araujo de 14 December 2018 (has links)
Cette étude se propose de répondre dans quelle mesure le processus de démocratisation des institutions de sécurité en Argentine et au Brésil a été suivi de près par un processus « mafieux » de leurs polices, en s’appuyant sur les cas de la police de la province de Buenos Aires et celle de la ville de Rio de Janeiro. Nous avons choisi de travailler à partir de ces deux corps policiers puisqu' ils sont historiquement connus pour leurs affaires de corruption et leurs pratiques arbitraires vis-à-vis des habitants des quartiers défavorisés. Le contexte post-dictatures dans ces deux pays a entraîné des reconfigurations dans le « modus operandi » des forces policières et de nouvelles dynamiques « mafieuses » se sont renforcées conjointement au renforcement d’un paradigme sécuritaire qui émerge au cœur même de ces jeunes démocraties. Buenos Aires et Rio de Janeiro, représentant chacune un « micro-univers » de leur cadre national respectif, offrent donc d’innombrables exemples pour interroger notre objet d’étude. La première partie cherchera à analyser les héritages autoritaires du passé concernant le modus operandi des deux polices. La deuxième partie cherchera à comprendre les remaniements de ce modus operandi à partir de nouvelles formes d’autoritarisme qui émergent au sein des jeunes démocraties. Enfin, la troisième partie, confrontera les deux points précédents afin de démontrer dans quelle mesure leur juxtaposition peut créer les bases d’un terroir mafieux commun. / This study aims to answer how the democratization of security institutions in Argentina and Brazil was closely followed by a process of "mafiosisation" of their policies, based on the case of the provincial police of Buenos Aires and Rio de Janeiro. We chose to work from these two police forces since they are historically known for their corruption cases and their arbitrary practices vis-à-vis the inhabitants of disadvantaged neighborhoods. The post-dictatorship context in these two countries has led to reconfigurations in the "modus operandi" of police forces and new "mafia" dynamics have been reinforced in conjunction with the reinforcement of a security paradigm that is emerging in the very heart of these young democracies. Buenos Aires and Rio de Janeiro, each representing a "micro-universe" of their respective national frameworks, therefore offer innumerable examples to question our object of study. The first part will analyze the authoritarian legacies of the past concerning the modus operandi of the two fonts. The second part will seek to understand the reworking of this modus operandi from new forms of authoritarianism emerging in young democracies. Finally, the third part, will confront the two previous points to demonstrate to what extent their juxtaposition can create the bases of a common « mafia terroir ».
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Le fait colonial à l’école : genèse et scolarisation d’un objet de débat public, scientifique et mémoriel (des années 1980 à 2015) : essai de socio-histoire du curriculum / The events of colonialism at school : genesis and schooling of a scientific, memorial, and public debate : a social history essay on the curriculum (1980 to 2015)

Cock, Laurence de 24 June 2016 (has links)
Cette thèse cherche à identifier les conditions de possibilité de modification des curricula au regard des pressions sociales. Pour cela, elle s’appuie sur un contenu d’enseignement précis : le fait colonial qui, entre les années 1980 et aujourd’hui, interroge de plus en plus le consensus national-républicain au fur et à mesure qu’il se connecte avec la question de l’immigration postcoloniale. Cette thèse s’appuie aussi sur un matériau empirique varié : des discours politiques et médiatiques construisant l’enseignement du fait colonial comme un problème public ; des archives de l’Éducation nationale, des rapports officiels, ainsi que des entretiens. Nos pistes de travail consistaient alors à identifier la configuration de réseaux d’acteurs susceptibles de procéder à une mise en compatibilité des questions scientifiquement et politiquement débattues avec les attendus du curriculum d’histoire, afin d’en faciliter la traduction. Il apparaît que chaque moment de débat mémoriel sur le passé colonial rejoue des tiraillements propres à l’école républicaine et à l’enseignement de l’histoire : la dialectique entre la pluralité culturelle et l’universalisme, celle entre l’égalité et l’identité, ou encore entre les logiques de reconnaissance et les logiques civiques. On trouve des injonctions de différents niveaux et parfois contradictoires, des décalages entre les agendas des débats publics et l’agenda scolaire, de sorte que la porosité entre les débats sociaux et les curricula d’histoire ne s’avère pas naturelle. / This thesis seeks to identify the conditions of possibility for variations and amendments in the curricula, given social pressures. For this purpose, it is founded on a precise content of teaching : the events of colonialism that, from the 1980’s to the Present, have questioned more and more the national and republican consensus, as it connects to the issue of post-colonial immigration.This thesis is also founded on firsthand empirical material : political and media discourses constructing the teaching of the events of colonialism as a public matter ; archives of National Education ; official reports ; and many interviews.Our lines of inquiry consisted then in identifying the establishment of networks of social actors likely to make compatible scientifically and politically debated issues with the expectations of the history curriculum, and to facilitate its translation.Our inquiry reveals that every occurrence of the memorial debate on the colonial past restages specific stinging and pulling in the republican school systen and in the teaching of history : the dialectic between cultural plurality and universalism, the one between equality and identity, or even the one between logics of acknowledgment and civic logics. Many injunctions are to be found, at different levels, sometimes contradictory, many discrepancies between the agendas of public debates and the timescale of school, so that the concordance between the social discourse and the history curricula does not turn out to be innate or natural.
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Les experts au concile Vatican II : socio-histoire d'un affrontement culturel à l'intérieur du champ religieux catholique / The experts at the second Vatican council : socio-history of a cultural confrontation within the Catholic field

Weiser, François 13 December 2016 (has links)
A travers une enquête prosopographique sur les 480 experts officiels (periti) du concile Vatican II, cette thèse interroge à nouveaux frais l’histoire des idées et des réseaux à l’intérieur du catholicisme au cours du second vingtième siècle. En s’intéressant aux acteurs et à leurs points de vue subjectifs, à leurs trajectoires mais également aux médiations institutionnelles et aux sociabilités dans lesquelles ils sont pris, on s’attache à inscrire cet « événement » et ses suites dans les conditions historiques et sociales de sa production. Structuré entre un pôle institutionnel (le gouvernement de l’Église, diocésain ou romain, mais aussi l’enseignement) et un pôle prophétique (les pionniers dans les mouvements d’Église et les chercheurs), le champ religieux, étudié au prisme du groupe des periti, apparaît comme un espace où les prises de position renvoient largement aux positions occupées. Or le concile, s’il ne transforme pas le champ étudié, perturbe un temps les mécanismes ordinaires de légitimation des discours de vérité, et modifie, pour certains experts, les positions dans ce champ. Les carrières postérieures de nombre d’entre eux confirment un réajustement relatif de leurs propres prises de position, comme de celles de l’institution, tout en consacrant les positions de pouvoir d’une nouvelle génération. Répercutés dans, et modifiés par la logique conciliaire, ces débats situent le concile dans une histoire plus longue du catholicisme. A son tour, la cartographie dynamique de l’espace théologique qui se dessine aide à placer la théologie dans une histoire internationale des circulations intellectuelles, celles des idées comme celles des hommes. / Based on a prosopographic investigation of the 480 official experts (periti) at the Second Vatican Council, this thesis revisits the history of ideas and networks of twentieth century Catholicism. By focusing on individual protagonists, their points of view, their trajectories as well as the interpersonal relationships and institutional mediations they are involved in, this research aims to reposition this event and its aftermath in the life history of the Church as determined by its historical and social conditions of production. The Catholic field is structured by a tense relation between an institutional center (comprising the government of the Church, be it local – diocesan, or global – Roman, and the teaching institutions) and a prophetic pole (the Church movements’ pioneers and the researchers). Studying the periti group, it appears that intellectual or theological stances often relate to positions held in the field. Although it does not ultimately transform the field itself, the council temporarily disrupts the ordinary process through which truth speeches are legitimized inside the institution, and alters some of the experts’ position in the field. Research into the later careers of a few of them confirm the relative readjustment of their own stands, as well as of those of the whole institution, while consolidating the positions of power of a new generation in the Church administration. As they are echoed and modified by the conciliar logic, these debates place the council in a longer Catholic history. In return, this dynamic cartography of Catholic ideas contributes to a better understanding of the place of theology in a global history of the intellectual networks, involving ideas and people.
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Des éducateurs placés sous main de justice : les éducateurs de la protection judiciaire de la jeunesse entre droit pénal et savoirs sur l’homme / Educators under judicial protection : educators working for the Judicial Protection of Youth between criminal law and human sciences

Sallée, Nicolas 29 October 2012 (has links)
Suivant un double regard, socio-historique et monographique, cette thèse propose une sociologie de la profession d’éducateur de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), administration du ministère de la Justice chargée de l’exécution des décisions de justice prises à l’endroit des mineurs dits « placés sous main de justice », notamment des mineurs délinquants. Membres de la fonction publique d’État, les éducateurs de la PJJ constituent une « bureaucratie professionnelle » (Mintzberg, 1982), dont le mandat et les finalités de l’activité sont principalement liés au projet politique fondateur de son institution d’appartenance : participer à la construction et à l’épanouissement d’un modèle de justice au sein duquel la connaissance de la personnalité des justiciables est une condition même de leur éducation. À partir d’une réflexion sur les savoirs, principalement les savoirs issus des sciences du psychisme, qui ont permis de délimiter ce projet politique et d’en légitimer les reconfigurations, nous proposons un regard sur la genèse et l’actualité de cette profession, de fait « placée sous main de justice ». Dans une première partie d’ordre socio-historique, nous mettons en lumière les principales tensions – indissociablement savantes, administratives et juridiques – qui émanent de l’histoire du secteur public de la PJJ, autant qu’elles en structurent le fonctionnement. Dans une seconde partie d’ordre monographique, à partir de plusieurs terrains d’observation (centre de milieu ouvert, centre éducatif fermé, prisons pour mineurs), nous analysons ce que les éducateurs font de ces tensions, et comment ils leur donnent forme, en situation de travail. Cette double méthodologie nous permet, in fine, d’interroger les reconfigurations de la profession d’éducateur de la PJJ, tout en nous frayant un chemin, par le terrain, au cœur des principales transformations qui, en France, agitent la justice des mineurs. / Following a double socio-historical and monographicpoint of view, this thesis tackles a sociological study of the profession as educator working for the Judicial Protection of Youth (Protection judiciaire de la jeunesse, PJJ). PJJ is an administration of the French Ministry of Justice applying the decisions taken by the juvenile courts. Educators working for PJJ are members of the State Civil Service. The profession therefore forms a “professional bureaucracy” (Mintzberg, 1982), whose professional mandate and aims are related to the founding political project of PJJ: participating in the development of a model of justice, in which the knowledge on the personality of individuals is a condition of their education. Here, we present a study on the genesis and the evolution of this professional bureaucracy from an analysis of the knowledge, in particular psychological knowledge, which helped to define the founding political project of PJJ and to legitimize the changes of this political project. As a first step, we enlighten from a socio-historical perspective the main intellectual, administrative and legal tensions, that arise from the history of PJJ, and provide its operational framework. Secondly, we analyze from a monographic perspective how educators deal with these tensions in practice. We use for this analysis a suite of observational fields: one open and one close educational institutions, and two juvenile detention centers. Our double point of view allows us to question the reconfiguration of the profession of PJJ’s educator, and to provide a bottom-up framework (i.e. from the field) to analyze the main transformations of juvenile justice in France.

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