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De la gestion centralisée des savanes d'Afrique de l'Ouest aux territoires de conservation et de développement dans un contexte de globalisation environnementale

Gautier, Denis 01 July 2011 (has links) (PDF)
A la faveur d'un parcours professionnel centré sur l'analyse des relations entre la gestion des ressources naturelles et les dynamiques territoriales (Pays Bamiléké, Cévennes, Nord Cameroun, Mali, Burkina Faso), je me suis interrogé sur les conséquences des politiques de conservation et de développement sur les droits d'accès et d'usage des populations et sur leurs conditions d'existence. Avec la prise de conscience des changements environnementaux globaux, les processus de territorialisation au niveau local ont changé. La construction de discours et de mécanismes de régulation par des communautés épistémiques à l'échelle globale peut aboutir, aux échelles nationale ou locale, à la création de territoires de conservation et de développement. La mise en place de ces territoires s'impose le plus souvent aux populations sans grande considération pour les territorialités et les espaces d'activités déjà en place. Ils induisent des modifications dans les pratiques et stratégies de gestion des ressources, qui amènent à s'interroger sur leur pertinence tant environnementale que sociale. Un cadre de recherche, à la croisée de la géographie tropicaliste française et de la Political Ecology anglo-saxonne, est proposé pour analyser les conséquences de la mise en place de ces territoires de conservation et de développement, selon quatre axes : (1) leurs impacts sur les conditions d'existence des populations qui dépendent pour tout ou partie de l'exploitation des ressources de ces territoires ; (2) les spatialités inattendues générées par l'imposition de ces territoires dans des espaces déjà territorialisés, parfois sous plusieurs formes ; (3) les décalages entre ces territoires et les processus écologiques d'une part et les espaces d'activités d'autre part ; (4) la contribution de ces territoires à la marchandisation de la Nature et à son tronçonnage en morceaux mis en marché.
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Entre nature et cultures : constructions culturelles et représentations du territoire : des faits historiques aux dynamiques rurales actuelles en Rouergue

Guibert, Bertrand 17 December 2012 (has links) (PDF)
Notre questionnement traite du rapport privilégié existant entre la culture et l'espace géographique du Rouergue. Les concepts abordés sont ceux inclus dans les notions de culture (langues usuelles, savoirs, savoir-faire, comportements, productions artistiques) ainsi que celle de nature (espace rural, territoires en construction, lieux vécus et paysages). Depuis le XXe siècle et la régression de l'usage de la langue occitane, une nouvelle construction culturelle est en cours. Celle-ci apparaît comme porteuse d'une dynamique rurale précieuse. Mais des incompréhensions nourrissent des crispations identitaires relatives à des objectifs contradictoires d'investissements sur le territoire. En effet, des oppositions complexifient les relations sociales et engendrent un mal être. Face à ces enjeux de développement local, la construction culturelle en cours reste tributaire à la fois des influences exogènes (la culture mondialisée) et des représentations populaires locales. Notre hypothèse consiste à démontrer que la culture résulte d'un construit social en lien avec la culture mondialisée mais aussi avec la nature perçue par la diversité des habitants. En tant que potentiel de changement, la culture est en partie véhiculée par des représentations de la nature. Elle se construit selon trois voies distinctes : la culture atavique, la culture mondialisée et la culture composite (ou de contact). La culture apparaît bien en lien avec le territoire en exerçant d'abord une sorte de médiation populaire, ensuite en véhiculant un véritable héritage polymorphe et enfin en permettant une différenciation sociale des habitants.
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Les limites de l'application du droit sur les ressources naturelles : le cas des territoires palestiniens et du Sahara occidental

Davanture, Sandrine January 2006 (has links) (PDF)
Le travail présenté ici est avant tout une tentative de faire connaître un problème souvent inconnu, celui de l'exploitation des ressources naturelles des territoires occupés ou non autonomes par l'occupant. En effet, nous essayons de donner un aperçu de ce que peut être l'usurpation de souveraineté sur les ressources naturelles appartenant à des peuples qui ne s'administrent pas encore eux-mêmes. Nous avons en premier lieu tenté de dresser le portrait de cette norme de droit international qu'est la souveraineté sur les ressources naturelles, en analysant tout d'abord son contenu ainsi que ses titulaires. Nous avons ensuite essayé de démontrer que cette titularité s'applique non seulement au peuple palestinien en tant que territoire occupé mais également au peuple sahraoui en tant territoire non autonome. Par l'analyse des comportements des occupants que sont Israël et le Maroc vis-à-vis des ressources naturelles des territoires qu'ils occupent, nous en avons déduit qu'il y avait effectivement une exploitation illégale de leur part. Nous avons donc voulu savoir quelles étaient les réactions sur la scène internationale face à cette spoliation à peine voilée. Nous avons de ce fait analysé non seulement l'attitude des Nations Unies face à ce comportement illicite, mais également celle des États autres que les occupants. Et nous avons découvert que malgré les nombreux rappels de l'existence de la souveraineté sur les ressources naturelles par les Nations Unies ainsi que par les États soutenant la cause des peuples palestinien et sahraoui, les États occupants se jouent de cette norme de droit, forts, certainement, des appuis dont ils peuvent bénéficier de la part de puissances occidentales.
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Oujé-Bougoumou : l'avènement d'un village cri

Landreville, Maude January 2009 (has links) (PDF)
Ce mémoire s'intéresse à l'objet culturel qu'est Oujé-Bougoumou, village amérindien du Nord-du-Québec construit en 1992. On y retrace l'histoire de sa création, des plus anciens vestiges de campements aux plus récents plans d'urbanisme proposés à la communauté crie et à ses réserves voisines. De multiples documents tels que livres, articles de journaux, cartes, photographies, etc. servent de sources d'information pour connaître le village et le contexte cri. Ils sont aussi étudiés en raison de l'influence qu'ils ont sur l'objet d'Oujé-Bougoumou lui-même. La méthode préconisée fait appel à cet art-expérience de l'herméneutique qui consiste à se confronter aux discours pour tenter d'en extirper un sens commun, voire de nouvelles significations. Ce sont ainsi des données discursives -extraites de documents et plus rarement de témoignages -qui servent à l'analyse de la constitution de l'établissement avant et après sa construction effective. Le cadre théorique est échafaudé à la frontière des études urbaines et des études en littérature comparée, en regard de grandes représentations de l'imaginaire collectif liées à l'Autochtone, au Cri et au Nord. Ce cadre sert ensuite d'assise à l'interprétation d'éléments de forme et de sens considérés fondamentaux au village. Le mémoire reconstruit le village, étape par étape et chronologiquement. Il s'attarde aux diverses significations et aménagements que les temps, acteurs et évènements, façonnent en strates plus ou moins intelligibles de nos jours. Cette étude braque un nouvel éclairage sur ce village en soi fascinant et, contribuant à son avènement, elle aide à repenser les manières de faire de l'urbanisme autochtone. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Patrimoine culturel, Aménagement du territoire, Autochtone, Amérindien, Cri, Nord, Représentation sociale.
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Analyse des facteurs de mise en oeuvre de l'agenda 21 local de Sorel-Tracy : un outil d'aide à la décision pour l'action

Arsenault, Christiane January 2010 (has links) (PDF)
La reconnaissance de l'interdépendance des problématiques environnementales mène à une transformation de la planification territoriale. C'est un des éléments qui ont mené à l'émergence du concept de développement durable à la fin des années 1980. De nombreux outils ont été développés afin de mettre en pratique ce nouveau concept de développement. L'Agenda 21 local, quant à lui, est apparu lors de la Conférence des Nations Unies pour l'Environnement et le Développement à Rio en 1992. II s'agit d'un projet collectif de développement durable territorialisé et multisectoriel. Par contre, sa mise en oeuvre apparaît comme une étape sensible partout à travers le monde. La principale contribution de cette recherche est donc de rassembler et de discuter les différents facteurs qui influencent la mise en oeuvre dans l'objectif de comprendre leur implication dans le processus. Plus encore, un outil d'aide à la décision est construit afin de soutenir les groupes d'acteurs dans le diagnostic de la situation, ainsi que dans l'allocation des ressources. La recherche s'est déroulée en collaboration avec la Ville de Sorel-Tracy et le Technocentre en écologie industrielle. Les données ont été recueillies à partir de l'observation directe du comité d'Agenda 21 local de Sorel-Tracy, de l'entrevue des acteurs locaux, ainsi que de la consultation du matériel documentaire. Puis, l'analyse des données s'est basée sur les facteurs de mise en oeuvre identifiés dans la littérature et, par la suite, les résultats ont permis de bonifier cette grille. Enfin, la recherche a permis la construction d'un outil d'aide à la décision destiné aux acteurs sur le terrain. Cet outil permet d'effectuer un diagnostic du processus, afin d'identifier les facteurs qui représentent des défis. Ensuite, l'outil permet au groupe de faire un choix dans la distribution de ses efforts parmi les composantes du passage à l'action afin de maximiser les retombées sur le processus. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Agenda 21 local, Développement durable, Changement organisationnel, Changement de comportement, Territoire, Empowerment.
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Étude de la stratégie israélienne d'appropriation territoriale de Jérusalem : le cas du mur entourant Jérusalem-Est

Durocher, Marie-Hélène 08 1900 (has links) (PDF)
Cette étude propose une analyse de la construction du mur israélien, compris ici comme l'étape finale du processus d'israélisation de Jérusalem débuté en 1948, à l'issue de la première guerre israélo-arabe. Comme la politique des autorités israéliennes a toujours été appliquée différemment à Jérusalem que dans le reste des territoires palestiniens, nous mettons en évidence que les acteurs israéliens - et en particulier les divers gouvernements d'Israël - ont développé et mis en œuvre une stratégie qui vise l'appropriation sociospatiale de Jérusalem-Est afin de l'incorporer à l'État d'Israël. Notre travail de recherche vise plus précisément à mettre en lumière le rôle du mur dans la stratégie israélienne d'appropriation de Jérusalem-Est ainsi que les impacts socio-économiques sur la population palestinienne de la ville et de sa périphérie. Des approches critique et géopolitique, nous abordons le territoire de la ville comme la dimension spatiale du pouvoir étatique. L'analyse des représentations et des pratiques du gouvernement central nous permet ainsi de mettre en évidence la transformation et l'appropriation du territoire de la ville. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Territoire, appropriation sociospatiale, Jérusalem, mur, conflit israélo-palestinien.
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Variabilité interannuelle du budget du carbone dans une tourbière aqualysée de la portion nord est du bassin versant de la rivière La Grande

Cliche Trudeau, Noémie 02 1900 (has links) (PDF)
À la limite écotonale de la toundra forestière et de la pessière à lichen, une hausse des conditions d'humidité enregistrée depuis le Petit Âge Glaciaire a causé un rehaussement de la nappe phréatique régionale. Dans les fens structurés de la région, cette hausse de la nappe phréatique a entraîné une dégradation progressive des buttes et des lanières qui séparent les mares permettant alors la fusion de ces dernières par coalescence. Il résulte de ce phénomène une augmentation de la superficie couverte par les mares au détriment des portions terrestres des tourbières favorisant le maintien de biotopes caractérisés par une nappe phréatique affleurante. Dans une tourbières de la région de Laforge (Abeille), nous avons mesuré les flux de méthane (CH4), dioxyde de carbone (C02) et carbone organique dissout (DOC) afin de déterminer l'influence d'une nappe phréatique affleurante et d'une importante proportion de mare sur le bilan annuel du carbone. 83% de la tourbière à l'étude est soit couverte par les mares (42%), les dépressions (28%) et lanières (13%) et présente une nappe phréatique en moyenne supérieure à 7 cm sous la surface. Les flux de CO2 et de CH4 ont été mesurés le long d'un gradient microtopographique durant les saisons de croissance de 2009 et 2010 et les flux de DOC ont été mesurés à l'exutoire de la tourbière en 2010. L'identification des contrôles environnementaux a permis la modélisation du budget annuel de carbone de la tourbière Abeille. La tourbière à l'étude a été une source de carbone durant les deux années échantillonnées. Trois variables permettent d'expliquer ce phénomène : la durée de la saison froide, les conditions météorologiques durant la saison de croissance et le ratio mare/portion terrestre. Les flux hivernaux sont de faible envergure et la photosynthèse est inhibée en sol gelé. Ainsi, la saison froide représente 210-214 jours d'émissions nettes de CO2 et de CH4 vers l'atmosphère et joue un rôle important dans le budget annuel. Durant la saison de croissance, nous avons observé que des conditions chaudes et sèches diminuent la capacité de la végétation à effectuer la photosynthèse tout en augmentant le taux de respiration qui contrebalance alors l'absorption de CO2. La tourbière peut toutefois représenter un puits de carbone en conditions humides et chaudes puisque la photosynthèse est plus importante que la respiration. Les portions aquatiques sont également une importante source de carbone. Elles émettent en moyenne 5 fois plus de méthane que les compartiments terrestres et représentent 80% du budget annuel de méthane extrapolé spatialement. La respiration mesurée dans les mares est similaire à celle mesurée en milieu terrestre mais les flux sont unidirectionnels. Ainsi, les flux en provenance des mares représentent 57-60% du budget annuel de CO2 extrapolé spatialement. Enfin, les tourbières aqualysées représentent une source de carbone dont la magnitude est déterminée par les conditions météorologiques durant la saison de croissance. Une projection du bilan futur de carbone pourra être effectuée à partir de scénarios climatiques issus du Modèle Régional Canadien du Climat (MRCC). ______________________________________________________________________________
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Reconstitution paléoécologique du développement des mares dans deux tourbières minérotrophes structurées du Québec subarctique

Tremblay, Louis 12 1900 (has links) (PDF)
Dans le secteur nord-est du bassin versant de La Grande Rivière (Québec subarctique, Canada), les tourbières structurées montrent les signes d'un ennoiement récent : expansion des mares et leur coalescence, mortalité des arbres et dégradation des lanières de végétation. Ces symptômes suggèrent l'occurrence d'un processus nommé « aqualyse », c'est-à-dire une détérioration physique du milieu par l'expansion des mares qui le composent, augmentant la surface aquatique et dégradant l'assise tourbeuse de l'écosystème. Quatre carottes de tourbe ont été récoltées dans les mares des tourbières de l'Aéroport (54°6'2"N, 72°30'59"W) et de l'Ours (54°2'56''N, 72°27'25"W), situées dans le secteur de Laforge-1. Dans le but d'étudier la relation potentielle entre le phénomène d'aqualyse et les fluctuations hydroclimatiques de l'Holocène, des analyses macrofossiles, de thécamoebiens (rhizopodes) et de perte au feu ont été réalisées sur les profils de tourbe. Trente-trois datations SMA au radiocarbone ont également été effectuées le long des quatre carottes étudiées afin d'élaborer la chronologie des événements hydrologiques. Les résultats démontrent que l'accumulation de la tourbe dans Aéroport et Ours a débuté respectivement vers 6700 et 6400 cal. BP alors que les deux sites amorçaient la transition d'un milieu aquatique à un écosystème tourbeux à la faveur de conditions climatiques sèches. Les zones topographiquement plus basses sont demeurées ennoyées et marécageuses plus longtemps et sont devenues terrestres (tourbière) vers 4600 et 5950 cal. BP dans les tourbières de l'Aéroport et de l'Ours respectivement. Les mares se sont développées à partir de dépressions humides qui se sont formées en réponse à des facteurs allogènes et autogènes vers 6000, 5000, 4000 et 2000 cal. BP pour les sites OursM4, OursM3, AeroM2 et AeroM4 respectivement. Par ailleurs, le manque d'indicateurs associés à l'occurrence de mares, la mauvaise préservation des sédiments et la possibilité de taux d' accumulation négatifs dans les mares ont limité la capacité des auteurs à détecter les phases d'aqualyse (développement de mares) au sein des profils de tourbe. Les résultats suggèrent que les mares OursM4, OursM3, AeroM2 et AeroM4 se sont développées à des âges maximaux de 4220, 4000, 3420 et 1480 cal. BP respectivement. La mise en place des mares s'est donc effectuée à la faveur d'une hausse générale des conditions d'humidité depuis l'épisode néoglaciaire il y a environ 4000 ans. L'initiation isolée de la mare AeroM4 suggère cependant que des processus autogènes peuvent suffire à déclencher le développement de mares. Les symptômes récents de dégradation du drainage observés à la surface des tourbières de l'Aéroport et de l'Ours, sont probablement le résultat d'une intensification récente du phénomène d'aqualyse à travers une expansion des mares. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Tourbières, mares, paléoécologie, thécamoebiens, macrofossiles végétaux.
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La place du Grand Nord dans la sémiosphère québécoise

Riopel, Hélène 03 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire s'intéresse à l'appropriation du Grand Nord québécois par les Québécois dans le contexte actuel de reconquête du pouvoir par les Autochtones. Partant du postulat que la toponymie aide les individus et les sociétés à s'approprier l'espace et à le transformer en territoire, nous avons essayé de comprendre à travers l'étude de la toponymie toute la complexité des relations qui lient les Québécois à ce Grand Nord si éloigné et si différent du Québec de base. Pour ce faire, nous avons cherché, à partir d'un corpus composé de 198 noms de lieux, à identifier les origines des toponymes et à comprendre les motivations qui ont poussé les Québécois, les Canadiens anglais et les Autochtones à nommer, différemment ou pas, les terres arctiques québécoises. Une étude comparative des toponymies anglaise, française et autochtone a révélé des différences majeures entre les territorialités nordiques des Québécois, des Canadiens anglais et des Autochtones. La politique toponymique menée par le pouvoir québécois depuis les années 1960 témoigne ainsi de la volonté de la Province de s'approprier le Grand Nord québécois et d'exclure les noms de lieux autochtones et anglais du paysage toponymique. Cette volonté d'appropriation s'est traduite toutefois depuis 40 ans par une faible territorialisation effective du Grand Nord par les Québécois. En somme, la toponymie française du Grand Nord québécois atteste d'un geste symbolique de territorialisation des terres arctiques par les Québécois, un geste qui porte en lui les stigmates du colonialisme car il témoigne de la détermination des Québécois à exclure les Autochtones de territoires que les Québécois, au final, n'ont pas tout à fait territorialisés. En cela, ce mémoire contribue à l'étoffement d'une grille d'analyse toponymique typique de la géographie postcoloniale. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : toponymie, Nord, territorialité, appropriation, post-colonialisme.
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La planification (régionale?) du territoire : le cas des MRC québécoises

Lévesque, Josée 11 1900 (has links) (PDF)
Confrontées à la rapidité de l'évolution du territoire et aux forces du marché, les MRC du Québec ont la responsabilité d'assurer le développement harmonieux de leur territoire par le maintien d'une planification territoriale qui capitalise les forces vives de la région. Simple en théorie... mais en pratique, la production et la révision de cette planification régionale se révèle laborieuse et complexe, tant en regard de l'exercice comme tel qui tient, à certains égards, de la futurologie, qu'en regard des jeux de pouvoir qui y sont associés et par lesquels il nous est donné d'apprécier la forte dimension politique de l'aménagement du territoire. Au Québec, près du tiers des MRC ont, à ce jour, un schéma d'aménagement en vigueur de première génération datant de plus de 20 ans. Pourquoi? À partir de l'étude de 12 MRC du Québec, l'auteure dresse un portrait de la situation actuelle de la planification régionale au Québec et des difficultés que rencontrent les MRC dans la production de leur planification territoriale. L'auteure démontre ainsi que les retards que présente la production de la planification régionale sont ancrés à la question des rapports de pouvoirs entre les échelons de la gouvernance territoriale ainsi qu'à celle de la décentralisation des pouvoirs de l'État. Elle met également à jour les différentes stratégies engagées par les MRC afin de poursuivre leurs objectifs de développement régional malgré la présence du schéma et des comptes à rendre qui lui sont associés. En définitive, il est question de la capacité, mais également de la volonté des MRC de produire la planification régionale tel qu'il est entendu et prescrit par le gouvernement provincial. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Aménagement, Centralisation, Décentralisation, Gouvernance, MRC, Planification, Territoire.

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