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Les théories modernes de la justice face au défi du développement durable : un essai de philosophie économique / Modern theories of justice and sustainable development : an essay in philosophy and economics

Roux, Guilhem 11 December 2012 (has links)
Trois modèles de gouvernance dominent actuellement la recherche consacrée aux politiques environnementales : un modèle libéral, qui se fonde sur les capacités autorégulatrices du marché et les vertus d'innovations techniques du régime de la libre-entreprise ; un modèle utilitariste, qui repose sur le calcul économique d'un planificateur central, intervenant par des taxes et des quotas pour corriger les défaillances de marché ; un dernier modèle enfin de démocratie délibérative, qui s'appuie sur les capacités de gestion commune des ressources par les populations, par le biais de mécanismes de délibération. Ont été ainsi principalement appliquées jusqu'à présent à la question écologique les théories de la justice (le libéralisme, l'utilitarisme et la démocratie délibérative) et les solutions institutionnelles (le marché, l'administration, le forum) héritées des Lumières. Cet ouvrage se propose d'examiner si ces modèles modernes de gouvernance sont vraiment adaptés à la spécificité du défi du développement durable. En retrouvant les axiomes fondateurs de chacun de ces modes de gouvernance, pour les confronter ensuite aux problèmes spécifiques soulevés par la question écologique, il démontre que les paradigmes politiques modernes s'avèrent peu adaptés aux dimensions spécifiques introduites par la problématique du développement durable, à savoir la préservation de l'environnement naturel et le souci des générations futures, dans un contexte d'économie industrielle mondialisée. Ce travail conduit alors à mettre en lumière les points fondamentaux d'achoppement concernant l'efficacité potentielle des stratégies de gouvernance imaginées jusqu'à présent en se référant à ces doctrines et prépare la voie à des modèles alternatifs de gouvernance. / Three models of governance are actually dominating the contemporary research devoted to the environmental policies: a liberal model, which is founded on the auto regulatory processes of the market and the capacities of technical progress fostered by the regime of free enterprise ; an utilitarian model, which is based on the economic calculation of a social engineer, intervening on markets by enforcing taxes and quotas; a deliberative democracy model, which lies on the ability of common pool management by the populations, using deliberative mechanisms. Thus, what have been applied by now to the ecological stake are the theories of justice (liberalism, utilitarianism and deliberative democracy) and the institutions framework (the market, the central administration, the forum), coming for the Enlightenments. This works propose to examine if these models of governance are really adapted to the peculiarity of the sustainable development objective. We have first restored the fundamental axioms of these technics of government, in order to confront them, in a second time, to the specific problems raised by the ecological crisis. We show that those political paradigms have great difficulties to integrate the particular dimensions of sustainability, that is the preservation of the natural environment, the equity toward future generations, in our present context of a global industrial economy. This thesis exhibit the main concrete obstacle to the efficiency of the strategies of governance imagined so far and prepare us to create ones.
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La ségrégation urbaine : représentation économique et évaluation éthique, avec une application à l'Île-de-France des années 1990

Tovar, Elisabeth 25 February 2008 (has links) (PDF)
Cette thèse se place dans le cadre de la problématique générale de la "nouvelle question urbaine" et a pour objectif de questionner la réalité de la ségrégation urbaine de l'espace francilien des années 1990. En premier lieu, nous définissons les trois éléments principaux sur lesquels repose toute évaluation de ce phénomène : la conception du bien-être individuel et sa mesure, la définition de la ségrégation elle-même et le cadre éthique qui lui est associé. Nous proposons un étalon de mesure du bien-être individuel, la "condition sociale effective" qui s'inscrit dans le cadre de l'approche par les capabilités de Sen, et nous adoptons un critère d'équité sensible à l'inégalité. Après avoir spécifié les outils statistiques permettant d'opérationnaliser l'approche par les capabilités, nous menons une étude empirique qui nous permet de conclure à la réalité de la présence d'unités urbaines ségrégées en Île-de-France pendant les années 1990.
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Penser les injustices de genre. Approche par les violences sexuelles / Injustice and Gender. Thinking Sexual Violence

Chartron, Marie-Pauline 17 December 2018 (has links)
Comment rendre intelligibles les injustices de genre dans toute leur extension ? Cette démarche de philosophie politique appliquée conduit à en tenter l’approche par les violences sexuelles comprises comme extrémisation de ces injustices. Dans une première partie, les limites de l’apport des théories de la justice sont mises en lumière à travers le féminisme libéral complexe de Susan Okin, qui centre sur les injustices de genre dans le travail et dans la famille. L’examen des évolutions de son questionnement y fait apparaître l’intuition de certaines exigences pour penser les violences sexuelles comme injustices, laissées par elle inexplorées. La deuxième partie, centrée sur des études contextuelles, est consacrée à des phénoménalisations de ces violences dans la société contemporaine. À partir de la théorisation du genre par Catherine MacKinnon comme domination sexualisée, et à l’aide des données fournies par des travaux d’anthropologie, se trouvent investiguées les violences hétérosexuelles entre adultes et les violences sexuelles intrafamiliales. De ce moment d’expérimentation la domination genrée ressort comme fonction dynamique des violences sexuelles. Une ultime étape explore des remédiations. Deux pratiques collectives de réparation et de prévention ouvrent sur une éthique féministe de la reconstruction dont la portée politique fait surgir les violences comme injustices structurelles. Des travaux d’Iris M. Young sont dégagées les exigences d’une prise en charge sociale de telles injustices. Le geste est amorcé enfin d’une reconstruction normative traçant les contours d’une justice non seulement distributive et réparatrice, mais aussi transformative. / How can one think of gender injustice in all its extension ? This research in applied political philosophy seeks to shed light on this problem by focusing on sexual violence as a social and structural phenomenon.In a first part, the limits of « theory of justice approach » are highlighted through an examination of one of its fullest attempts regarding gender, that is Susan Okin’s feminist liberalism. Evolutions in her works allow me to bring out some intuitions regarding the political implications of what would be an account of sexual violence taken as social injustice, yet such intuitions remained unexplored. Taking these limits seriously, the second part of this research sets to examine sexual violence as phenomenonalized in contemporary society. With MacKinnon’s theory of gender as sexualised domination as a critical background given by Okin herself for my investigation, I tackle heterosexual violence between adults as well as intrafamilial sexual violence. This experimental gesture leads me to elaborate gendered domination as a dynamic function of sexual violence. A last moment explores the remedies implied by such comprehension. Two forms of collective and feminist praxis as reparative and preventive, are analysed so as to bring out the normative foundations of what appears as a feminist ethics of reconstruction. Its political dimension leads to an apprehension of sexual violence as structural injustice. Iris Young’s work is discussed in the respect, so as to highlight the conditions of a full apprehension of sexual violence as injustice. A normative reconstruction that leads to envisage justice not only as distributive or reparative, but also as transformative.
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L'équité de l'allocation initiale des permis d'émission négociables de gaz à effet de serre entre entreprises: un éclairage du choix public par la philosophie morale et l'analyse économique.

Leseur, Alexia 05 October 2004 (has links) (PDF)
Afin de lutter contre le changement climatique, la directive européenne 87/2003 prévoit l'instauration d'un marché européen de permis d'émission négociables, mais laisse le soin à chaque Etat de choisir la méthode d'allocation des permis aux entreprises domestiques concernées. Garantissant l'atteinte de l'objectif de réduction de la pollution en minimisant les coûts globaux engendrés, le marché de permis constitue un instrument économique de politique environnementale choisi pour cette double efficacité. Mais sur quels critères déterminer l'allocation initiale ? Un des référents les plus pertinents et mis en avant est l'équité. Quelles en sont les exigences dans cette situation ? Se saisissant de cette question, la thèse considère l'éclairage que peut apporter la philo! sophie morale et politique, en particulier les théories de la justice distributive, en tenant compte de deux aspects importants du problème: (1) le bien à distribuer a des caractéristiques particulières, notamment la négociabilité; (2) les agents attributaires sont des entreprises et non les sujets moraux traditionnels que sont les personnes physiques. Dans une première partie, la thèse met en évidence, via l'analyse économique, le fonctionnement d'un marché concurrentiel de permis et en identifie les enjeux, à la fois au niveau des décisions de pollution et de production des entreprises dans divers contextes de marché, et à celui des décisions d'entrée ou de sortie. Dans la deuxième partie, la thèse mobilise les théories de la justice. On établit d'abord leur pertinence en montrant qu'une entreprise peut être considérée comme une entité morale, et à ce titre être sujet de devoirs et de droits. Ensuite, il s'agit d'adapter l'argumentation des théories à cette entité. Ce travail fait notamment valoir l'idée d'un droit à l'égalité des chances à exprimer sa compétitivité. C'est alors dans la tension entre ce droit ! et le devoir de se soumettre à la politique environnementale qu'est trouvée l'allocation équitable.
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Comment penser le politique ? Les tâches contemporaines de la philosophie politique selon Raymond Geuss, Chantal Mouffe et Pierre Manent

Brown, Étienne 13 September 2011 (has links)
Cette thèse concerne la pensée de trois auteurs qui s’interrogent quant à la manière dont les philosophes politiques devraient procéder pour en arriver à comprendre et à juger les phénomènes politiques de manière adéquate : Raymond Geuss, Chantal Mouffe et Pierre Manent. Plus spécifiquement, elle se propose d’étudier les critiques que ces derniers dirigent à l’endroit de l’approche dominante en philosophie politique contemporaine et qui est à leur avis le mieux exemplifiée par l’œuvre de John Rawls. Aux yeux de ces derniers, cette approche, qui consiste essentiellement à s’engager dans une réflexion abstraite sur la nature de la justice définie comme l’ensemble des droits politiques dont les citoyens devraient légitimement pouvoir jouir, souffre d’un important manque de réalisme, c’est-à-dire qu’elle reflète très peu la délibération dans laquelle les citoyens et les hommes politiques doivent concrètement s’engager pour faire face aux problèmes politiques réels. Dans un premier temps, l’auteur expose les objections que Geuss, Mouffe et Manent formulent contre la philosophie rawlsienne et il présente les fondements de la pensée de ces trois auteurs. Il s’efforce ensuite de vérifier si leur critique du normativisme abstrait en philosophie politique nous permet toujours de penser un certain fondement aux jugements politiques.
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Comment penser le politique ? Les tâches contemporaines de la philosophie politique selon Raymond Geuss, Chantal Mouffe et Pierre Manent

Brown, Étienne 13 September 2011 (has links)
Cette thèse concerne la pensée de trois auteurs qui s’interrogent quant à la manière dont les philosophes politiques devraient procéder pour en arriver à comprendre et à juger les phénomènes politiques de manière adéquate : Raymond Geuss, Chantal Mouffe et Pierre Manent. Plus spécifiquement, elle se propose d’étudier les critiques que ces derniers dirigent à l’endroit de l’approche dominante en philosophie politique contemporaine et qui est à leur avis le mieux exemplifiée par l’œuvre de John Rawls. Aux yeux de ces derniers, cette approche, qui consiste essentiellement à s’engager dans une réflexion abstraite sur la nature de la justice définie comme l’ensemble des droits politiques dont les citoyens devraient légitimement pouvoir jouir, souffre d’un important manque de réalisme, c’est-à-dire qu’elle reflète très peu la délibération dans laquelle les citoyens et les hommes politiques doivent concrètement s’engager pour faire face aux problèmes politiques réels. Dans un premier temps, l’auteur expose les objections que Geuss, Mouffe et Manent formulent contre la philosophie rawlsienne et il présente les fondements de la pensée de ces trois auteurs. Il s’efforce ensuite de vérifier si leur critique du normativisme abstrait en philosophie politique nous permet toujours de penser un certain fondement aux jugements politiques.
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Comment penser le politique ? Les tâches contemporaines de la philosophie politique selon Raymond Geuss, Chantal Mouffe et Pierre Manent

Brown, Étienne 13 September 2011 (has links)
Cette thèse concerne la pensée de trois auteurs qui s’interrogent quant à la manière dont les philosophes politiques devraient procéder pour en arriver à comprendre et à juger les phénomènes politiques de manière adéquate : Raymond Geuss, Chantal Mouffe et Pierre Manent. Plus spécifiquement, elle se propose d’étudier les critiques que ces derniers dirigent à l’endroit de l’approche dominante en philosophie politique contemporaine et qui est à leur avis le mieux exemplifiée par l’œuvre de John Rawls. Aux yeux de ces derniers, cette approche, qui consiste essentiellement à s’engager dans une réflexion abstraite sur la nature de la justice définie comme l’ensemble des droits politiques dont les citoyens devraient légitimement pouvoir jouir, souffre d’un important manque de réalisme, c’est-à-dire qu’elle reflète très peu la délibération dans laquelle les citoyens et les hommes politiques doivent concrètement s’engager pour faire face aux problèmes politiques réels. Dans un premier temps, l’auteur expose les objections que Geuss, Mouffe et Manent formulent contre la philosophie rawlsienne et il présente les fondements de la pensée de ces trois auteurs. Il s’efforce ensuite de vérifier si leur critique du normativisme abstrait en philosophie politique nous permet toujours de penser un certain fondement aux jugements politiques.
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Comment penser le politique ? Les tâches contemporaines de la philosophie politique selon Raymond Geuss, Chantal Mouffe et Pierre Manent

Brown, Étienne January 2011 (has links)
Cette thèse concerne la pensée de trois auteurs qui s’interrogent quant à la manière dont les philosophes politiques devraient procéder pour en arriver à comprendre et à juger les phénomènes politiques de manière adéquate : Raymond Geuss, Chantal Mouffe et Pierre Manent. Plus spécifiquement, elle se propose d’étudier les critiques que ces derniers dirigent à l’endroit de l’approche dominante en philosophie politique contemporaine et qui est à leur avis le mieux exemplifiée par l’œuvre de John Rawls. Aux yeux de ces derniers, cette approche, qui consiste essentiellement à s’engager dans une réflexion abstraite sur la nature de la justice définie comme l’ensemble des droits politiques dont les citoyens devraient légitimement pouvoir jouir, souffre d’un important manque de réalisme, c’est-à-dire qu’elle reflète très peu la délibération dans laquelle les citoyens et les hommes politiques doivent concrètement s’engager pour faire face aux problèmes politiques réels. Dans un premier temps, l’auteur expose les objections que Geuss, Mouffe et Manent formulent contre la philosophie rawlsienne et il présente les fondements de la pensée de ces trois auteurs. Il s’efforce ensuite de vérifier si leur critique du normativisme abstrait en philosophie politique nous permet toujours de penser un certain fondement aux jugements politiques.
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La conception néolibérale de la justice: les cas comparés de Friedrich A. von Hayek et de Walter Lippmann

Jalbert, Marie-Eve 04 1900 (has links)
Le néolibéralisme, un terme qui désigne couramment la raison d’état contemporaine, est largement associé à un désinvestissement de l’État pour la cause sociale ainsi qu’à un discours de légitimation des disparités socio-économiques. Il s’agit, pour plusieurs, d’une idéologie qui ne considère pas la justice comme un idéal collectif à poursuivre. Un retour sur certains penseurs à qui l’on attribue la formulation des idées néolibérales permet toutefois de constater que la justice fut, au sein de leurs travaux, l’un des thèmes majeurs. L’objectif général de ce mémoire est donc de présenter la conception de la justice chez deux penseurs du néolibéralisme : le journaliste américain Walter Lippmann et l’économiste autrichien Friedrich A. von Hayek. Cette perspective comparée me permettra d’identifier ce que je nomme la «conception néolibérale» de la justice, conception qui s’articule à partir d’une compréhension singulière du marché. Dans le premier chapitre, je présente le problème central de la conception néolibérale de la justice, en abordant la posture épistémologique privilégiée par Hayek et Lippmann. Dans le deuxième chapitre, je présente certaines modalités de cette conception et soulève ses principales apories. Je soutiens aussi qu’une rupture survient entre Hayek et Lippmann autour de la notion de «responsabilité». Finalement, je compare la conception néolibérale de la justice avec la conception libertarienne présentée par Nozick. C’est à partir des critères de justice respectifs de chaque théorie que j’avance la distinction, au troisième chapitre, entre les deux conceptions pourtant similaires. Contrairement à une analyse courante qui fait du néolibéralisme un projet amoral, je soutiens que la reconnaissance de la dimension morale du discours néolibéral ouvre une fenêtre à partir de laquelle il devient possible de critiquer le projet sur des bases éthiques. C’est en identifiant la notion de justice à l’oeuvre dans le discours néolibéral contemporain et en l’inscrivant dans la tradition morale présentée dans le cadre de ce mémoire que nous sommes mieux à même de comprendre l’idéologie du néolibéralisme. / Neoliberalism, a term commonly used to describe the current paradigm of the state, is largely related to a disengagement of the state from issues of social welfare and is associated with the legitimization of socio-economic inequalities. For many critics, it also represents an ideology that does not consider justice as a collective ideal that should be pursued. This stands in contradiction with the fact that justice was a central theme in the works of many thinkers to whom we attribute the formulation of neoliberal thought. Considering this paradox, the main purpose of this Master’s thesis is to expose the conception of justice as expressed by two key neoliberal thinkers: the American journalist Walter Lippmann and the Austrian economist Friedrich A. von Hayek. This comparative perspective will allow me to single out what I call the "neoliberal conception" of justice, a conception that builds on a particular understanding of the market. In the first chapter, I present the central challenge of the neoliberal conception of justice by broaching the epistemological stance common to Hayek and Lippmann. In the second chapter, I present specific properties of this conception and discuss its principal blind spots. I also show that Hayek and Lippmann disagree when it comes to the notion of "responsibility". Finally, I compare the neoliberal conception of justice with that of libertarians, as presented by Robert Nozick in his work Anarchy, State and Utopia. In this third section, I argue that Hayek and Nozick’s respective criteria of justice drive a wedge between two otherwise rather similar conceptions. In contrast to a standard analysis that treats neoliberalism as an amoral project, I contend that recognition of the moral dimension of neoliberal discourse opens up a perspective from which it becomes possible to challenge the project on ethical grounds. Understanding the idea of justice underpinning contemporary neoliberalism, as rooted in the moral tradition presented in this essay, is necessary if we are to criticize this ideology on moral grounds.
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Trois essais sur les relations entre disparités socio-spatiales et inégalités sociales

Schaeffer, Yves 30 August 2012 (has links) (PDF)
Les disparités socio-spatiales sont à la fois une cause et une conséquence des inégalités sociales. Cette thèse interroge le rôle des inégalités sociales dans la formation et la correction des disparités socio-spatiales. Elle est composée de trois essais, qui éclairent différentes facettes de ce questionnement, faisant intervenir les migrations résidentielles et les politiques publiques. Le premier essai analyse la pertinence des orientations stratégiques nationales de la politique de développement rural à l'aune du débat philosophique sur la justice sociale. Il met en évidence le rôle que joue et que devrait jouer l'objectif de réduction des inégalités sociales dans la définition d'une politique agissant sur les disparités socio-spatiales. Les deux essais suivants montrent comment les inégalités sociales génèrent des disparités socio-spatiales par le biais des mobilités résidentielles de longues et de courtes distances. Le second essai étudie les effets du sentiment d'aversion à l'inégalité locale et de la politique de redistribution du revenu sur les mobilités et les disparités interrégionales, dans le cadre théorique de la Nouvelle Economie Géographique. Le dernier essai examine comment les inégalités sociales conditionnent les choix résidentiels et induisent une ségrégation socio-spatiale au sein des aires urbaines françaises, à l'aide de modèles économétriques de choix discrets

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